Black Iruka
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 [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent

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Keisa Kyoko
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MessageSujet: [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent   [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent EmptyMar 26 Mai - 12:15






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Tu poses ton pied sur ta chaise en bois pour lacer ta botte noire et grise, tu prends ton temps, tu serres bien ta chaussure car aujourd’hui tu as une autre mission. Depuis la perte de ton avant-bras, tu enchaînes encore et encore les petits boulots qu’un Exorciste doit faire. Tu t’ennuies Risa et tu as horreur de cela. Sans travail, ton cerveau pourrit, se désagrège, se dégrade et tu pourrais vite ressembler à toutes ces personnes qui logent dans la Congrégation de l’Ombre. Enfilant par la suite ton uniforme, plaçant la capuche sur ta tête, tu poses ta main à l’endroit où devrait se trouver ton masque ; c’est-à-dire à sa place sur ton bureau, sauf que l’objet en question ne s’y trouve pas. Tu détournes alors ton visage dans une zone bien spécifique de tes quartiers, là où se trouve ton fauteuil favoris, là où est assise ta chère et tendre grande sœur qui fait maintenant partie de ta liste d’ennemis. Silencieuse comme jamais, impassible comme pour rivaliser avec ton ancienne Maréchale, tu tends ta plume pour faire comprendre à Wanda que tu souhaites récupérer ton bien. Mais voilà que l’ainée recommence à t’importuner. La Mycroft te demande la raison de pourquoi tu es restée si longtemps à Amsterdam après avoir terminé à la perfection ta petite mission. Son regard te dévisage, il est froid, glacial, mais également très menaçant. Tu peux en juger que ta frangine tente de lire dans tes pensées, de sonder ton esprit à la recherche d’une quelconque réponse. Elle se doute, elle craint que tu aies revu la Noah du Savoir car c’est à cet endroit que cette dernière habite. Malheureusement pour Wanda, tu ne donneras aucune réponse. Tu es maintenant informée que Central et l’Ordre Noir sont tous les deux fautifs de la perte de ta mémoire, mais tu ne vas pas crier au scandale tout de suite. Tu n’as pas de preuves, aucun indice résistant et tu ne comptes pas replonger une nouvelle fois dans la gueule du loup. Toi la Sorcière aimant les Roses Noires, un jour où l’autre tu arriveras à obtenir le dernier mot, et ce jour-là ils regretteront d’avoir dégradé ton merveilleux palais mental.

Ton masque est finalement donné par Wanda quand cette dernière comprend qu’elle n’aura aucune réponse de ta part. Le silence est la meilleure réponse à donner contre une personne insupportable. Lorsque tu viens de récupérer ton bien, tu recouvres aussitôt ton visage comme-si cet objet représentait une sorte de protection, de coquille pour te protéger de ce monde menaçant ou plutôt des gens qui souhaitent te poignarder encore plus. Lorsque tu termines tes préparatifs, que tu enfiles tes anneaux à tes doigts pour ensuite les cacher sous tes gants, tu continues de faire le silence radio lorsque tu sors de tes appartements. Pas un simple au revoir au dernier membre de ta famille, ni même un petit signe de révérence, tu préfères rester la froide Risa qui s’est éveillée depuis ton malheureux lavage de cerveau qui a détruit ton passé, effacé l’existence de ta famille dont le souvenir d’avoir eu une merveilleuse fille.

Sur le chemin menant au portail de l’Ancienne Arche, tu dégaines l’une de tes épées pour effectuer plusieurs moulinets avec ta nouvelle main. Chaque mouvement est toujours une torture, sachant que tu préfères ne pas prendre le traitement que t’a donné le médecin en chef, cette terrible femme qui a bien failli te ligoter sur un lit de l’infirmerie pour s’assurer que tu n’échappes pas à ses soins. Pourquoi donc refuser de prendre des médicaments, des remèdes pour apaiser ta douleur à ce qui remplace ton ancien avant-bras ? Car plus tu as mal et plus tu arrives bizarrement à trouver des infimes brides de ta mémoire perdue. Tous, du moins une grande partie de ce que tu as pu récupérer sont focalisés sur le Savoir, sur cette jeune femme dont tu en es amoureuse, ou plutôt en étais amoureuse. C’était l’ancienne Risa d’après ses dires qui l’aimait, toi à l’heure d’aujourd’hui en tant que nouvelle Risa, tu préfères réfléchir et éviter de trop l’approcher bien que tu l’es fait il y a de cela trois jours pour obtenir des réponses…

Cette fois, te voilà devant le fameux portail qui doit t’emmener en Allemagne. Tu n’as encore jamais posé les pieds sur ce pays car tu n’en étais vraiment pas intéressé. Désormais, l’occasion se présente et tu as hâte de retrouver la trace de ce Sasha, ce sorcier. Tu n’as malheureusement pas vraiment eu le temps d’enquêter sur ce spécimen, ce qui est fort dommage pour débuter une chasse à l’homme. Comment faire des recherches alors que depuis quelques jours tu t’amuses à traquer des brokers et les emmener tout droit à la justice pour les beaux yeux de tes grands patrons car voilà l’excuse ; tu es parfaite pour dénicher les souris dans leurs petites planques. Cet argument n’est pas faux, tu es la meilleure sur ce genre de boulot mais autant l’avouer, tu t’es ramollis ces derniers temps et peut-être que cette mission que tu entreprends risque de ne pas être une tâche très facile. Mais peu importe, toi la sociopathe tu es là pour supprimer l’impossible afin d’obtenir la vérité.

Tu ne te préoccupes nullement de qui est devant, à côté ou derrière toi. Tu te fiches de ton entourage, car la solitude est ton meilleur allié. Néanmoins, tu as pris le temps d’observer et de constater que tu n’as pas vu le borgne, qui est Akira Nakamura. Tant mieux, au moins tu ne recommenceras pas une deuxième fois à le voir pour t’assurer qu’il est toujours en vie. Toi ? T’inquiéter pour quelqu’un ? Alors que tu cries toujours haut et fort que les sentiments sont une tare chimique pour les perdants ? Il faut croire qu’encore et encore une fois, tu laisses un peu trop tes émotions te submerger. Déjà avec la Noah, ensuite avec ce prétendu collègue. Au moins, une chose est certaine, tu ne ressens absolument rien pour Wanda Holmes. Si elle meurt, tu ne vas même pas sourciller d’un millimètre.

Prenant une bonne inspiration, activant en douce ton Innocence au cas où, tu franchis le portail pour te retrouver…hors de tous tes autres collègues de travail. Tu fronces légèrement tes sourcils neigeux sous ton masque, tu tournes à gauche puis à droite de façon très lente ton visage pour observer et évaluer la zone où tu te trouves. Est-ce un défaillant technique de te retrouver avec une gamine qui ne te dis rien et une autre que tu as dû apercevoir dans un dossier tout en l’effaçant ensuite de ta mémoire comme étant un individu pas intéressant ? Heureusement qu’ils sont assez éloignés de ta position. La bonne nouvelle également, c’est que tu peux constater que tu n’es pas la seule Exorciste. Quel est son nom déjà ? Ah…tu l’as sur le bout de ta langue. Ah oui, c’est Sept il te semble. Du moins de ce que tu as entendu par les murmures et ragots qui trainent dans les couloirs froids de la Congrégation de l’Ombre. Sept, ce chiffre, ce nombre, représente pour toi la note nécessaire pour accepter une enquête. Tu notes toujours ton petit passe-temps par une note sur dix. Si c’est en dessous de sept, c’est inintéressant pour toi. Mais tu t’égares Risa, et tu entends que maintenant les murmures des gens qui se promènent dans la ville, dans la rue où tu te trouves. Des rumeurs circulent, te donnent des frissons mais pas de peur mais d’excitation. Un sourire de joie se dessine sous ton masque rouge et gris. Oh, il semblerait que ta cible raconte véritablement des secrets à propos de la Guerre Sainte à des pauvres ignorants.

Tu croises tes bras sous ta poitrine, tu continues d’écouter les gens en restant silencieuse et tu attends ton coéquipier. Si jamais il te regarde, tu pointeras discrètement ton index en direction de la gamine aux cheveux de braise et de l’autre demoiselle dont tu as oublié le nom et le pourquoi tu as l’impression de l’avoir déjà vu sur un dossier. Le mieux, c’est de les suivre car ton instinct de détective te dicte que ces deux-là sortent du lot… Leur note pour toi ? Un sept sur dix, my dear !

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MessageSujet: Re: [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent   [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent EmptyMer 3 Juin - 10:50






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Impossible de collaborer avec ton précieux et merveilleux palais mental à propos d’une des deux cibles que tu es en train de suivre avec ton compagnon d’armes. Plus tu t’enfonces dans les ténèbres de ta mémoire et plus les migraines arrivent pour te prévenir, toi la Sherlock Holmes, d’arrêter de trop chercher pour éviter de te mettre en danger et de te blesser. Tu pestes silencieusement sous ton masque, ça t’agace de ne pas être maîtresse de ton mind palace. Tu en as la certitude à présent, quelqu’un c’est amusé à jouer avec ta cervelle pour une raison que tu ne souhaites pas découvrir ou plutôt rechercher pour le moment. Tu as déjà débuté une enquête à ce sujet, tu as rencontré les éléments, les cibles, les personnes qui restaient encrées dans ta bibliothèque interne. Seulement, à chaque discussion avec l’un d’eux, tu te retrouvais encore plus perdu. Une chose est certaine, pour le moment le coupable se tournait sur Central au vu de leurs différentes actions ces derniers temps. Que ce soit des expériences sur des mioches utilisant de la magie, de la création des Semi-Akuma ou bien encore d’avoir capturé en douce une Noé sans avoir eu la volonté de prévenir les Exorcistes d’une potentielle vengeance des autres Apôtres. Même ta sœur Wanda reste silencieuse à ce sujet, tu penses qu’elle est impliquée mais cette dernière ne souhaite pas t’en parler. Énigmatique, manipulatrice, te voyant comme une faiblarde à ses yeux, tu n’arriveras pas à tirer les vers du nez à ton aînée. Mais voilà que toi, la seule détective consultante au monde comme tu le dis si bien en accompagnant toujours d’une note d’arrogance, alors que tu étais pensive et que tu avais relâché ton attention sur tes deux souris, tu te prends une tomate, un vulgaire légume sur le visage. Cette chose rouge s’écrase sur ton masque puis tombe sur le sol après avoir rendu l’âme par le choc entre toi et elle. Tu restes muette, tu ne fais qu’un avec le silence, mais dans ta tête, oh oui dans ton crâne là, une bombe atomique vient d’exploser.

Ta main droite robotique, qui remplace la jumelle gauche à cause du virus Akuma il y a de cela dix jours, se sert fortement avec rage et colère. Ton gant en cuir semble ne pas du tout apprécier la pression que tu exerces et ce dernier se déchire légèrement laissant apparaître l’une de tes bagues qui représentent ton Innocence. Rayonnant à cause de son activation depuis ton arrivée dans cette ville, la petite lueur d’un bleu mélangé à du vert brille de plus en plus à cause de tes sentiments explosifs. Instinctivement, tu recherches l’auteur de cet acte, tu scrutes les environs pour rechercher le coupable qui a osé tâcher ton précieux masque et accessoirement une légère petite partie de ton uniforme. Oh non, tu n’es pas en colère de te prendre ce légume sur le visage, le donneur doit avoir une bonne raison, mais ce qui te gonfle ouvertement c’est que tes vêtements sont salis et tu as horreur de ça. Toi qui es de nature très maniaque, tu vas devoir user de ton temps libre pour nettoyer tes affaires. Ainsi, à la manière d’un aigle qui vole très haut dans le ciel à la recherche d’un amuse-gueule comme repas, tu découvres le petit plaisantin qui s’enfuit en courant. Il te faut une petite seconde pour découvrir le sexe de l’enfant qui est une fille, ainsi que sa taille qui doit être entre un mètre cinquante huit et un mètre soixante. Tu peux même apercevoir des petites mèches blondes qui sortent de sa capuche. Elle est accompagnée d’une autre enfant, rousse. A priori, il s’agit des souris que tu suivais tout à l’heure, donc autant presser le pas pour les rattraper. Sauf que tu ne tombes pas dans le piège car lorsque tu effectues un premier pas pour entamer la poursuite, ton incroyable palais mental te prévient que plusieurs choses cloches. La rousse est différente de dos et nettement plus petite, de plus celle qui s’enfuit détient un grain de beauté sur l’oreille, or tu es certaine et quasiment sûre de ne pas avoir aperçu ce petit détail tout à l’heure. De plus, la gamine capuchonnée possède des chaussures différentes. Est-ce qu’on souhaite piéger la Sherlock Holmes ? Probablement. De toute manière, tes ennemis oublient toujours que toi tu te contentes d’observer au lieu de regarder ce qui te différencie des autres personnes. Toi, la fille du vent salé, tu t’attaches aux détails et puis contrairement aux autres, tu te contentes de dépasser la moyenne de la mémoire visuelle d’un être humain qui est de soixante-deux pourcents selon tes calculs.

Remarquant plusieurs regards à ton encontre et surtout sur ta bague visible qui est activée, tu prends soin de la désactiver pour éviter que ces gens s’attardent trop sur toi bien que ce geste soit totalement inutile à cause de ton masque et de ton uniforme d’Exorciste. Si toi, la Sorcière aux Roses Noires, tu souhaitais passer inaperçu, c’est raté. Mais de toute manière, tu t’en fiches un peu car tu joues le rôle de la cible. Les cibles doivent attendre. Quoi qu’il se prépare, quoi que l’ennemi ait prévu, ça ne t’échapperas pas. Tu sais quand la partie commence. Pourquoi ? Car tu adores ça. D’ailleurs, le jeu débute enfin car bizarrement il t’est impossible de désactiver tes Anneaux de Poséidon. Tu tentes une deuxième puis une troisième fois en guise de dernière tentative mais ta demande, ton ordre est impossible à traiter. Un sourire de joie se dessine donc derrière ton masque, l’excitation parcourt tout ton corps, l’ennui disparaît enfin. D’ailleurs, dans la rue où tu te trouves avec ton collègue que tu oublies presque car il ne parle pas ce qui fait de lui un très bon coéquipier qui ne baisse pas le QI de cette ville, tu es surprise d’y voir la véritable identité de tes deux proies. Une Semi et une Akuma, voilà que le petit jeu semble être de plus en plus intéressant pour toi. Que comptes-tu faire ? Attaquer ? Ou bien rester neutre ?

En tout cas, les civils parcourant la ruelle se mettent à paniquer. Une réaction très logique pour un être humain ignorant de cette stupide Guerre Sainte. Après tout, tu te bats pour un Dieu qui est l’invention de déficients rejetant toute responsabilité sur un ami invisible. Donc, tu te contentes de t’adosser à un mur d’un bâtiment pour esquiver le troupeau de brebis apeurées dont l’une d’elles a failli te renverser sans s’excuser de son geste. Tu n’as rien dit, tu préfères toujours ne faire qu’un avec le silence, comme si tu n’avais plus de langue et de cordes vocales. Tu croises tes bras sous ta poitrine, tu tapotes ton index droit sur ton bras gauche. Inutile de dire quoi que ce soit à la Sherlock de sa manière d’agir sur la nature humaine. La nature c’est un grand non. L’humain c’est un grand non. Tu ne dois rien à rien. Tu dois tout à toi-même. Tu fermes tes paupières à cause du bruit désagréable du cri du phénix Akuma. C’est au bout d’à peine trente secondes que la rue se vide, te laissant seule avec ton coéquipier contre les deux demoiselles qui ne sont pas si humaines que ça. Leurs notes passent à présent de sept virgule cinq sur dix. « Notre objectif est de rechercher le gamin du nom de Sasha Sidorov. » dit-elle d’une voix calme, neutre et à peine audible à son collègue. « Se battre contre ses gêneurs risque de compromettre la mission et je déteste échouer. Mais si tu souhaites dégainer ton épée à la manière d’un preux chevalier, je te suivrais, mais sache que notre affaire est pressante car elle ne demande qu’à être résolue. » Tu dégaines tes épées, l’eau environnante, invisible à l’œil nue est progressivement pompée par tes bagues qui enveloppent tes lames de cette précieuse ressource. Tu es prêtes à attaquer si ton collègue le souhaite, ou bien ignorer tes ennemis si ton coéquipier décide de poursuivre l’objectif principal de cette mission.

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MessageSujet: Re: [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent   [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent EmptyJeu 18 Juin - 10:22






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Même après avoir dégainé tes épées, que tu penses être enfin seul contre les deux fugitifs qui sont des ennemis à tes yeux, le chaos revient dans la rue à la manière d’une gifle. Si l’Akuma a réussi à faire fuir les gêneurs de ces lieux, d’autres arrivent dans des ruelles voisines. Tu serres tes dents de frustration sous ton masque, d’autant que ta colère monte d’un cran lorsqu’un homme te bouscule. Par le contact tu échappes de ta main non humaine l’épée imprégnée de ton Innocence. Lorsque le bruit métallique retentit pour accompagner les hurlements de panique des citoyens Allemands, tu observes en silence l’eau sur ton épée tombée au sol qui s’étale sur les pavés froids de la ruelle. De ce fait, tu reprends ton arme, tu rengaines tes lames dans leurs fourreaux respectifs et tu remarques seulement maintenant que ton coéquipier portant le chiffre sept, a été une victime de la foule en panique. Il a bien failli partir tu ne sais où, comme emporté par une vague gigantesque et agressive. Mais fort heureusement, le voilà de retour avec grand mal. Tu peux remarquer que ce dernier a du mal à réagir sur le choix que tu lui as proposé. Allons, si cet homme n’est pas capable de trancher sur un choix, l’humanité a du souci à se faire avec ce soldat. Tu plisses tes billes froides marines sous ton masque puis tu détournes ton visage de quatre-vingt-dix degrés pour surveiller tes proies. Et heureusement que tu as la merveilleuse idée de le faire, toi la Sherlock Holmes. Car un des deux fugitifs vient d’user de quelque chose que tu connais que trop bien. Les Corbeaux et les Semi-Akuma ont la possibilité d’user de ce sortilège qui s’approche dangereusement des civils innocents et de ta position. Des flammes affamées jaillissent du sort Kureha Nenki et instinctivement, tes doigts, tes mains se mettent à bouger pour y faire travailler tes Anneaux de Poséidon. Tu frappes le dessous de ton poing droit dans la paume de ta main gauche. Tes poings se ferment puis donnent juste la permission à tes pouces, index et majeurs de se lever. Puis, ces derniers se referment et à ce moment des boucliers en forme de mandalas de sorcellerie sous forme aquatique se forment sur tes poings. Le centre de tes créations tournent dans le sens d’une aiguille d’une montre tandis que les rebords tournent dans le sens opposé. Tu rassembles tes disques en un seul afin de le rendre plus imposant, plus gigantesque et surtout au même diamètre que le sort de ton ennemi. Tu fermes tes paupières, une goutte de sueur perle le long de ta tempe, tu tentes de faire abstraction des bruits de paniques des citoyens, de la menace des machines du Faiseur qui approchent dangereusement, et enfin, connecté à ton palais mental, le bleu de tes cristaux s’illumine dangereusement le faisant ressortir de ton masque. Le disque, le mandala est projeté sur la vague enflammée, la température de l’eau de ton sort se refroidit sous ton influence et le contact arrive entre les deux sortilèges. Lorsque la collision survient, tu refermes tes poings devant toi pour que l’eau que tu as récolté prend un état mousseux afin d’avaler le plus possible le feu de ton ennemi. Une opération bien plus difficile que d’habitude qui vient également de pomper une quantité gênante de ton énergie. Tout ça pour sauver des personnes qui au lendemain t’auront oublié.

Tu poses un genou à terre, tu dégaines à nouveau tes épées en y provoquant un son d’acier, lorsque tes lames se recouvrent d’eau tu effectues une garde offensive. Comme l’a dit ton confrère, votre rôle est de protéger ces gens, mais cela te hérisse les poils. La dernière fois que tu as fait ce genre de chose, tu as perdu un bras. « Tâche de ne pas hésiter à protéger les bons à rien comme tu l’as fait lorsque je t’ai proposé un choix. » craches-tu d’une voix glaciale qui pourrait faire tomber la température environnante de la rue. Tu commences à courir, tu esquives tant bien que mal les gêneurs, les fuyards, tu montes sur un banc pour sautiller sur le rebord d’une statue afin de t’élancer dans le vide pour te jeter sur deux Akuma détenant le niveau un. Dans les airs, tu tournes sur toi-même à la manière d’une toupille tout en découpant chaque missile qui te sont dédiés. Non, il est hors de question de recevoir à nouveau ce virus Akuma. Plus maintenant, plus aujourd’hui ni demain. Ce poison ne rentrera plus dans tes veines car tu as appris la leçon. Désormais, tu n’auras plus aucune pitié pour tes ennemis. Tu es destinée à être une arme pour un Dieu de pacotille. Pour une invention de déficients rejetant toute responsabilité sur un ami invisible. Toi la fille du vent salé, toi qui te comportes comme une petite toupille Exorciste, tes lames déchirent la chair des machines affreuses et horribles. Tu les sépares chacun en deux morceaux en écoutant avec indifférence les plaintes d’agonies de ces derniers. Non, tu ne seras pas la demoiselle qui priera pour leurs âmes. Non, tu ne deviendras pas la gentille Exorciste qui pense aux bien-être de ces machines. Car maintenant, en ce jour, la Sorcière aux Roses Noires est en train de se battre.

Retombant sur tes pieds, ton attention se pose sur le sang des machines qui dégouline depuis la poignée de tes épées. Cela te dégoûte, cela t’irrite car tu vas devoir nettoyer tes jouets pour leur redonner de la brillance. Tu effectues un geste brusque, vif pour tenter d’y enlever l’hémoglobine déposée sur tes épées. Après coup, te voilà au pas de course pour rattraper les souris hostiles. Tu penses, ou du moins tu espères que ton collègue a réussi à se charger de quelques machines et également d’accomplir le soi-disant rôle de protéger ces gens. Il est normal de venir en aide à son prochain, mais pas pour toi. Oh non, tu n’es pas une psychopathe mais une sociopathe de haut niveau. « Il faut les rattraper. » ordonnes-tu à ton collègue d’une voix très autoritaire et agacée. « Si ces deux-là recherchent le sorcier, notre rôle est de les en empêcher. Je ne compte pas m’assoir gentiment en laissant des copies de Scotland Yard ruiner ma mission, mon enquête. J’ai horreur de perdre ! »

Alors oui, peut-être que tu es dans le faux. Peut-être que la meilleure solution serait de t’allier à ces gens appartenant à un camp bien différent du tien. Sauf que tu es bornée, oh oui charmante rose noire. Quand tu es sur une enquête, quand ta cible se moque de toi avec des tours enfantins, cela t’agace et cela t’oblige à redoubler d’efforts pour montrer que tu es la meilleure dans beaucoup de domaines, sauf bien entendu pour bosser en équipe… D’ailleurs, pour ta gouverne, as-tu oublié que ton coéquipier n’avance pas très vite ? Avec sa canne et sa jambe droite qui a l’air handicapée ? Que c’est une bonne idée de partir à la chasse en laissant ton collègue derrière toi… Sotte, tu seras toujours aussi sotte Miss Holmes, comme le dit si bien ta plus grande rivale Anglaise.  

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MessageSujet: Re: [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent   [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent EmptyJeu 9 Juil - 21:49






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Tu cours du mieux que tu peux pour rattraper les fuyards qui deviennent pour toi deux vulgaires voleurs. Tu as une étrange impression d’avoir déjà vécu ce genre de cas mais ton cerveau piégé par les manipulateurs de Central t’empêche de déceler la vérité sur l’intégralité de ton passé chevalier de la Reine. Oubliant donc cette impression de déjà-vu, tu obliges les quelques citoyens encore restants dans la rue de se décaler pour te laisser passer car tu n’as aucunement l’intention de t’écarter. Tu bouscules même une pauvre gosse qui tentait de suivre le mouvement de panique. Toi qui n’as plus d’instinct maternel, tu te fiches royalement des pleures du petit bourgeon qui sont justes quasiment insupportables pour tes pauvres oreilles sous ta capuche noir et rouge porteuses des couleurs des Exorcistes. Soudainement, lorsque tu commences de gagner du terrain, lorsque ton impressionnant palais mental oublie déjà l’existence inutile de ton coéquipier qui est automatiquement effacé à la manière d’une donnée moisie pour ton mind palace, ton Innocence, tes anneaux, tes bagues, réagissent bizarrement. Tu sens des vibrations désagréables, la température de ses derniers est gênante ce qui t’oblige à te concentrer sur ce petit désagrément. Tu penses alors que ton arme tente de te prévenir de l’arrivée de quelque chose qui possède le mot ; spécial. Tu fronces tes iris sous ton masque, tu recherches une quelconque donnée, information pouvant répondre à cette énigme et enfin, tu peux lâcher ces quelques mots dans ta barbe inexistante. « Elemantary, my dear. » Tous tes neurones qui sont largement plus précieux que ton Innocence, repense soudainement à cette discussion que tu as eue auprès de ta sœur. Qu’une Innocence vivante chercherait le traître Allen Walker. Tu ne connais pas son nom mais tu trouvais cela très étrange qu’un cristal divin puisse prendre l’apparence d’un être vivant. Peut-être que c’est le Cœur ? Dans tous les cas, tu débordes d’une excitation débordante de pouvoir le rencontrer afin de l’analyser et de comprendre le pourquoi du comment.

Mais ta rêverie d’y découvrir un être totalement parfait ou plutôt très impressionnant pour détruire ton ennui maladif prend fin soudainement lorsque l’une de tes proies, qui maîtrise les sorts des Corbeaux vient de lancer un nouveau sortilège. Enfer ! Damnation ! Tu reconnais ce mouvement. Ton cœur se déchire en deux en revivant cette scène qui t’a bizarrement détruite de la tête aux pieds. Le sort de restriction ; Shibari Bane. C’est avec cela…que ta sœur Wanda t’avait capturé pour t’envoyer tout droit au lavage de cerveau. Ainsi, en revivant cette scène, en observant les parchemins extrêmement nombreux se diriger de ta position, ton palais mental recolle les morceaux, sur ton affrontement contre la plus redoutable et manipulatrice de la famille Holmes. « Pas cette fois-ci ! » grondes-tu en succombant à une amertume dégagée de ton cœur souhaitant retrouver le Savoir. Tu te stop donc, tu tournes sur toi-même en libérant l’eau de tes lames pour y créer une tornade aquatique extrêmement tranchante qui t’englobe à présent, toi la Sherlock Holmes. Ainsi les parchemins sont coupés par le pouvoir de la Sorcière…bien que sa fatigue l’empêche de voir que ta jambe droite est touchée par le sortilège paralysant... Tu tombes sur un de tes genoux en reprenant du mieux que tu peux ton souffle après cette course-poursuite mais également d’avoir créé ta capacité le plus rapidement possible. Tu serres fortement les poignées de tes sabres, ton palpitant bat à une vitesse très gênante et tu n’arrives pour le moment plus à retourner dans ton palais mental surtout que tu n’as toujours pas remarqué que le parchemin sur ta jambe droite. Il te faut une petite pause, pour tenter de récupérer.

Seulement, tu n’as pas le temps de souffler que l’autre idiote, l’autre gamine, l’immense phénix t’attaque sans aucune pitié. La lumière qu’elle dégage est fascinante, magnifique, tu te forces à fermer ton œil droit puis malheureusement tu subies le piège de l’opposante. Ton œil gauche, ta bille porteuse de la couleur de l’océan ne voit plus que l’obscurité. Tu laisses tomber tes épées sur le sol ce qui produit un bruit métallique, tu plaques tes mains sur ton œil blessé en te maudissant d’avoir été bien trop curieuse sur cette lumière. Heureusement, ta vision du côté droit est toujours opérationnelle. L’eau autour de toi s’évapore petit à petit en état gazeux, tu peux encore la ressentir, tu peux encore te laisser bercer par sa caresse encore mouillée sur tes joues. Enfin, par surprise, une idée, une rose noire se met à éclore dans ton immense jardin qui se trouve être ton palais mental, du moins une partie. Au moment où l’oiseau légendaire fonce sur toi, tu plaques tes mains sur le sol pour demander de l’aide à ton Innocence. Tu épuises ton énergie, tu ne fais qu’un avec ton esprit, tu douilles sévèrement par la puissance que tu ordonnes aux Anneaux de Poséidon et c’est ainsi…que lorsque le phénix arrive à quelques mètres de sa destination, tes bagues s’illuminent d’un vert émeraude… Le feu embrasse l’eau…une union se produit…la Sorcière aux Roses Noires dévoile une scène qui recouvre une bonne partie des rues alentour qui accueillent le groupe. En effet…voulant produire un brouillard…toi la Holmes tu viens de fabriquer une zone de terrain recouverte de vapeur d’eau se trouvant dense et aveuglante.

Toi la fille du vent salée, la magicienne aquatique, tu disparais dans ta création en laissant à l’Akuma ton uniforme déchiré et brûlé accompagnée de plusieurs taches de sang qui t’appartiennent. On pourrait te suivre à la trace car tu laisses derrière toi des gouttes d’hémoglobines, mais c’est impossible pour l’ennemi de l’Innocence d’y voir grand-chose qu’au-delà du bout de leur nez. Respire ô resplendissant oiseau de feu. Respire cette vapeur d’eau qui se marie si bien avec l’oxygène car cette dernière est totalement toxique pour la matière noire. Des nausées, des douleurs aux poumons comme-ci ces derniers s’enflamment, des difficultés à respirer, ces inconvénients s’ajoutent aux ennemis de l’Innocence qui préfèrent embrasser la Matière Noire. « Beware, beware the Daughter of the Sea. » chantes-tu en te faufilant dans les ruelles pour rattraper l’utilisatrice des sorts des Corbeaux. « Beware, I heard him cry. » continues-tu de souffler d’un ton froid, glacial et surtout effrayant. « His words carried upon the ocean breeze, as he sank beneath the tide. » Finis-tu par dire en barrant le chemin à la jeune fille capuchonnée dégageant un nombre incalculable d’indices en observant avec attention son visage. C’est alors, que tu la reconnais, que tu devines qui est cette chipie qui t’a donné du fil à retordre. Tevak, une des traîtres qui s’est alliée au Comte Millénaire. Tu penches ta tête sur le côté, tu fronces tes sourcils sous ton masque à moitié détruit (il ne reste que la partie droite ainsi que l’intégralité du menton) et noircis par l’attaque de l’Akuma. D’ailleurs, tu n’es pas si belle à regarder car ta main gauche encore humaine est gravement brûlée, quant à ta prothèse qui se trouve être ton avant-bras droit, il est dans un état pitoyable. Ta jambe droite récemment prisonnière du sort de l’Exorciste de  troisième génération détient quelques petites brûlures moins impressionnantes que ta main gauche.  « Tevak ! » L’interpelles-tu en affichant un sourire spécial Holmes, c’est-à-dire un sourire qui ne montre aucune émotion humaine. « Je suppose que tu n’es au courant, mais ton ami Howard Link, celui qui nous est resté fidèle, est mort, décédé, tué. Mes condoléances car d’après ma sœur vous étiez assez proche. Si tu serais restée avec lui, peut-être serait-il encore en vie…traîtresse. »

Crachant une gerbe de sang, dégainant tes épées en les emmagasinant de ton Innocence, tu te jettes en furie sur la Semi-Akuma, de face, en ayant l’intention de la ramener elle aussi…aux pieds de Central…car après-tout, c’est ton rôle de ramener les méchants derrière les barreaux. Tu espères durant cet assaut que tu viens d’engager contre la jeune femme…que ton collègue que tu viens de te souvenir…sera disponible pour occuper l’Akuma ou d’être d’une quelconque aide utile. Et dire qu’une alliance pourrait être d’actualité, mais maintenant qu’ils ont réveillé la Sorcière aux Roses Noires…maintenant que la fille du vent salée vient de chanter…maintenant que le nouveau toutou de Central vient de découvrir une cible intéressante…une réponse à une question vient d’être dévoilée. Risa Drake, l’ancienne chevalière et mère en deuil qui respectait allié comme ennemi, est morte. Jamais, ô grand jamais…la mère de Flora renaîtra de ses cendres car la Sorcière vient d’émerveiller de l’océan…

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MessageSujet: Re: [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent   [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent EmptyVen 31 Juil - 19:17






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Tu t’arrêtes de foncer sur ton ennemi lorsqu’une chose indescriptible à tes yeux te barre la route. Mais qu’est-ce donc que cette chose blanche qui ne ressemble à rien ? Ce que tu peux remarquer, c’est que tu es quasiment certaine que ce machin est imprégné d’Innocence. Oh, il semblerait que ton collègue portant un chiffre très prometteur décide enfin de te donner un coup de main, ce n’était pas trop tôt car tu sentais déjà tes limites arriver. De ce fait, toi la fille du vent salée, tu sautilles en arrière plusieurs fois pour reprendre de la distance de ton ennemi, Tevak, de cette traîtresse qui te dégoûte de plus en plus. Tu en fronces tes sourcils neigeux et l’envie de mettre un terme à sa vie te démange brusquement. Mais tu ne dois pas céder aux sentiments Risa, car ne dis-tu pas que ces éléments sont des tares chimiques pour les perdants ? Toi, tu es une gagnante, tu es la meilleure surtout pour élucider et trouver les mystères qui t’intéresses car après tout tu es la seule et unique détective consultante au monde. Tu grimaces un peu, légèrement, à cause des nombreuses brûlures sur ton corps. Tu es persuadée que les soignants de l’Ordre Noir pourront faire disparaître ces vilaines blessures en un clin d’œil, à croire qu’ils ont des connaissances beaucoup plus développées que l’époque actuelle. Mais trêve de bavardages inutiles, tu peux enfin souffler un peu et te cacher dans ta zone de terrain. Tout d’abord tu dois reprendre ton souffle, ensuite tu dois élaborer une stratégie contre l’oiseau maudit, et troisièmement tu dois ramener Tevak à Central tout comme Sasha, c’est ton rôle de résoudre les enquêtes après tout. Sauf qu’un deuxième imprévu survient et manque presque de te surprendre. Un éclair bleuté qui illumine encore plus ton œil gauche visible hors de ton masque à moitié détruit révèle un peu plus l’océan qui parcourt tes billes. Sept, ton collègue, celui qui ne parle presque pas devenant donc une agréable compagnie, disparaît comme par magie avant que tu n’aies eu le temps d’expirer le dioxyde de carbone de tes poumons endommagés. Il ne faut pas longtemps pour que ton merveilleux palais mental te donne une théorie sur ce qu’il vient de se passer. Cela ressemble à une téléportation, ce qu’il veut donc dire que tu es toute seule contre deux ennemis…

Ne perdant pas une seconde, ayant repéré l’endroit où pointait une mystérieuse flèche, tu quittes la ruelle, ta zone de terrain, épées en main en tentant de semer tes adversaires. C’est un repli stratégique car même si tu es une redoutable épéiste, tu n’es pas faite pour te battre contre plusieurs opposants à la fois, surtout en étant mal en point. La situation est assez critique, tu dois l’avouer, pourtant c’est très excitant de le vivre ainsi. Ton ennui habituel vient de prendre congé, tu te retrouves dans le feu de l’action avec ta pauvre vie en jeu en sachant pertinemment qu’il ne te reste plus beaucoup d’option avec tes sortilèges aquatiques. Tu ne désires pas invoquer tes créatures, surtout ta nouvelle amie qui est réservée pour une autre personne. Non, toi la Sherlock Holmes tu désires avant tout garder tes meilleures cartes en mains pour affronter le nœud de l’enquête. Tu bifurques sur une ruelle puis sur une autre, tu avances en zigzagues pour enfin arriver à ce qui semble être une rue principale. D’ailleurs, deux machines te bloquent le chemin et cela t’irrite énormément à tel point que tu en soupir bruyamment tout en levant ton œil visible au ciel. Les démons tirent sur toi pendant que toi tu découpes les projectiles à l’aide de tes lames imprégnées de ton Innocence. Parfois tu esquives de justesse à cause de la fatigue en déviant ton corps soit sur la droite soit sur la gauche, de temps en temps tu te sers des décors de la ville pour reprendre ton souffle et avancer…à ton objectif. De tes épées, à la manière d’un chevalier, tu libères les âmes en détresses de ces piètres démons en découpant en deux les machines de destruction du Faiseur tout en ignorant ton golem qui vient de se détruire lors de l’affrontement. Tu n’y éprouves aucun intérêt sur ce que tu viens de réaliser, tu ne pries même pas pour le salut des âmes comme le feraient certains Exorcistes. Non, c’est impossible. Pour toi ces répugnantes créatures ne sont que des obstacles sur ta véritable mission…

Ô toi la fille du vent salé, ô toi la sorcière aux roses noires, sur ton chemin tu laisses derrière toi tes pétales pour devenir progressivement non pas une jolie fleur mais un véritable monstre, une affreuse marionnette manipulée par une femme détenant ton propre sang. Et toi que fais-tu ? Te rebelles-tu ? Redeviendras-tu l’ancienne Risa qui aimais respecter son prochain en voulant devenir le meilleur chevalier de ce petit monde ? Non ! Tu redeviens à nouveau la sociopathe détective qui n’écoute que ses propres intérêts. Où la solitude devient ta barrière protectrice. Où tu te fiches de la nature et de l’humain serais en deux mots, la nature humaine. En fait, en parlant crûment, tu es la plus désagréable, la plus grossière, la plus rustre et la plus odieuse des connes qu’on puisse avoir le malheur de rencontrer. Tu es dédaigneuse du vertueux, ignorante de la beauté et incompréhensif face au bonheur. Mais bon, avant tout tu te crois exceptionnel et tu l’affirmes toujours. D’ailleurs ta sœur te mentionne ou plutôt te considère comme le vent d’Est. Une force terrifiante qui dévaste tout sur son passage. Débusquant les êtres vils et les arrache de la Terre…

Tu arrives finalement à repérer des personnes sur ta route mais tu préfères les contourner pour éviter de faire danser tes lames. Sasha ne se trouvait pas avec eux, donc tu n’éprouves aucun intérêt pour ces gueux. Tu poursuis donc inlassablement ta course, en te guidant des nombreux bruits pouvant t’avertir des nombreuses zones où se situent les combats. Ton ouïe auditive de détective t’aide à te repérer et ton sens de déduction t’oriente sur les chemins à prendre. Puis…tu t’arrêtes enfin, mais pas devant ta proie. Tu écarquilles tes saphirs en y découvrant la silhouette du Savoir. Est-ce l’araignée qui contrôle le corps ? Il semblerait que oui. Beaucoup voient Dominus comme un simple Noé sauf que c’est un mensonge. Dominus, le Savoir en quelque sorte, n’est pas un Noé ordinaire. C’est une araignée. Une araignée au centre d’une toile. Une toile criminelle au millier de fils et il connaît la danse de chacun d’entre eux. Tu auras affronté d’innombrables meurtriers, psychopathes, terroristes, tueurs en série, démons…mais aucun ne te révulse comme Dominus… Il est pourtant le Savoir, la chose que tu adores, que tu aimes, que tu convoites par-dessus tout, mais toi, tu n’arrives pas à encadrer ce monstre qui s’autoproclame sûrement meilleur que toi pour réfléchir et résoudre des énigmes…

Vas-tu donc attaquer ? Vas-tu une nouvelle fois affronter le Savoir ?

« On ne trouve pas le Sorcier ? » demandes-tu d’une voix hautaine et moqueuse. « Je pensais que tu étais capable de résoudre tout, à croire que tu ne mérites pas ton titre. Ça parle beaucoup pour rien dire… » Tu te rapproches du Noé en essuyant le sang sur tes lèvres à l’aide de la manche de ta chemise blanche, car oui actuellement tu n’as plus d’uniforme d’Exorciste, tu te retrouves avec tes vêtements civils qui sont…très dégradés. « Comment se porte ma Rose Rouge ? »

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MessageSujet: Re: [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent   [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent EmptyLun 24 Aoû - 0:23






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Toi la Rose Noire, tu es à nouveau sur le chemin du Savoir, de ce Noah, de cette femme dont ton cœur semble toujours courir pour cette dernière. Tu devrais penser à compter le nombre de fois où tu recroises cet ennemi. On pourrait penser qu’au final, tu es un aimant qui est automatiquement attiré par cet autre élément possédant des capacités bien plus terrifiantes que ton propre palais mental. Tu y arques un de tes sourcils neigeux, observant et ne regardant pas, l’expression du visage de Dominus car oui, il ne s’agit aucunement d’Adalie Van Eyck. Tu ne reconnais pas ce petit bout de femme qui s’inquiète un peu trop de toi. Surtout qu’à chaque fois, la première chose que la demoiselle lâche de ses lèvres envoûtantes est ton prénom, Juste Risa, et rien d’autre. Tu penches donc ta tête sur le côté droit, plissant légèrement tes iris d’un bleu océan, lisant les nombreux indices ou plutôt les moindres renseignements qui ressortent de ta cible. Rictus amusé sur les babines du chien, petit mouvement de ses sourcils indiquant qu’il doit réfléchir à une raison logique sur tes provocations. Tu t’amuses à lire en lui comme dans un livre ouvert, te rassurant par la même occasion que ce petit chenapan, cet odieux auteur de crime n’est pas si compliqué à comprendre au final. « Enquêter exige bien des talents, et tu n’es pas apte pour cela. Je commence à peine mes recherches sur Sasha Sidorov, je sors actuellement d’une situation assez barbante, ennuyante qui m’a ralenti sur mes recherches. Du coup, je suppose que des moins que rien sont en train de réaliser mon travail ou du moins tenter de le faire, saccageant par la même occasion mon terrain de jeu. » Tu prends une pause pour respirer un peu mais aussi pour rouler des yeux car tu es extrêmement agacé et tu perds du temps, oui beaucoup trop de temps, tu aurais déjà retrouvé ta proie si Tevak et le poussin ne seraient pas intervenus. Te voilà donc en eau profonde. Très profondes. Tu devrais d’ailleurs aller encore plus profond… « Tout comme Scotland Yard, les moins que rien qui effacent les preuves, ne ratent pas une occasion de rater une occasion. » Tu sers doucement les poignées de tes épées qui continuent d’emmagasiner l’eau des environs qui contrairement à la marée que tu aimes tant, n’est pas salée mais surtout amer comme l’enquête que tu mènes en ce moment.

Tu aimerais également lui dire de se taire, de se la boucler, de ne plus bouger sa bouche et dans le terme assez grossier de fermer sa gueule car plus ce prétendu Savoir communique avec toi et plus il te rappelle son existence. Pour une fois, tu ne dis rien, tu préfères ne pas brûler le livre passionnant que tu es en train de lire car lorsqu’il s’agit de vouloir parler avec Ada, tu ressens toujours de l’excitation. Grâce à ton collègue le borgne, l’esprit simplet, en d’autres termes Akira Nakamura, tu es au courant ou plutôt tu es certaine de comprendre le mystère de ton cœur à propos de cette femme. Tu l’aimes toujours, tu l’adores abondamment, tu ressens même l’envie de la tirer vers toi pour s’emparer de ses lèvres, de mordiller ces choses certainement bouillantes. Mais tu es au travail et tu préfères aussi attendre car tu n’es pas encore prête pour répondre à l’appel de ton palpitant. Tu dois d’abord fabriquer une défense contre ta sœur et réfléchir si tu dois ou non abandonner ta relation avec cette femme se mariant avec le Savoir. En plus de cela, lorsque tu es perdu dans tes pensées, tu te réveilles brusquement de ta transe en y entendant ton prénom. Comme tu le pensais si bien, Ada se manifeste en citant ton prénom comme-ci elle ne savait dire que cela. Tu as envie d’y ajouter une note d’humour mais tu t’y abstiens, tu n’as pas le temps de jouer à une telle comédie, ce n’est pas comme-si ton criminel prenait actuellement la fuite pour échapper à la justice.

Tu l’observes donc tomber sur ses genoux, comprenant qu’elle aussi a dû douiller sévèrement par d’autres pairs. Rectification, tu pensais qu’Ada allait se reposer sur ses genoux mais ce n’est pas le cas car tu es très surprise en voyant que la Noah résiste à cette faiblesse qui l’envahit progressivement, cet inconvénient qui se surnomme la fatigue. Son épée qui est typiquement celle du légendaire Sigurd, fils du redoutable et effroyable Ragnar Lodbrók, si tes souvenirs d’histoire sont toujours aussi bons. C’est donc, pour en revenir au sujet de base, qu’une de ces magnifiques jambes touche le sol. « Adalie Elisabeth van Eyck. » réponds-tu au Savoir lorsque la Néerlandaise te fixe enfin. « Un mètre soixante-neuf pour être exacte, détenant un poids entre soixante-trois voire soixante-cinq kilos, peut-être moins d’ailleurs car tes joues sont plus creuses que d’habitude, manges-tu bien mon amour ou est-ce que notre séparation te coupe l’appétit ? » demandes-tu d’un ton qui ne dévoile absolument pas si tes phrases sont de la moquerie ou du sérieux, tu préfères laisser le doute à Ada et puis précisons aussi que tu as toujours dit que l’amour était pour toi un dangereux inconvénient. Tu reprends ton chemin, là où la flèche continue de pointer pour retrouver la trace du petit merdeux qui devra répondre de ses crimes devant Central, auprès de tes employeurs pendant que toi tu savouras ta victoire en jouant de ton piano ou fumant par habitude ta drogue. Lorsque tu arrives au côté de ta douce, ton visage s’assombrit en remarquant une trace horrible sur le cou d’Adalie. Serait-ce l’œuvre d’un simple utilisateur de l’Innocence ? Ou bien de l’auteur de cette terrible sensation excitante que tu as perçu par l’intermédiaire de tes anneaux de Poséidon tout à l’heure ? Tu es certaine qu’un chat beaucoup plus gros se cache dans ton camp à toi. Qui que ce soit, tu espères pouvoir le rencontrer un jour, curieuse d’en connaître davantage, souhaitant même disséquer de fond en comble son Innocence à lui pour comprendre les interrogations qui alimentent depuis plusieurs minutes ton mind palace. Elle te demande si tu vas bien et la réponse semble très difficile à y répondre. Tu hausses tes épaules pour une première réponse puis tes cordes vocales se mettent à travailler pour compléter l’énigme d’Adalie à propos de ta santé, si telle est la question. « Comment passerais-je le temps sans tes questions, Honey ? » Tu effectues des moulinets avec tes épées qui sont désormais chargées au maximum, tu es fin prête pour actionner le niveau supérieur. « Une chose de la plus haute importance ? Tu as du coup réussit à piquer ma curiosité de la plus haute importance et ne t’inquiète pas, rien ne peut me tuer, car tant que je n’ai pas réussi à élucider mon enquête je reviens toujours d’entre les morts. Mes ennemis ont beau voulu me briser de l’intérieur en tuant ma fille ou bien changer les moindres recoins de mon palais mental, je reviendrais toujours pour montrer que je suis la meilleure car je suis une Holmes, la seule et unique détective consultante au monde !! »

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MessageSujet: Re: [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent   [Intrigue, chap, VII, Phase V] Ceux qui parlent EmptyJeu 27 Aoû - 10:35






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Une Innocence Autonome, portant l’identité d’Apocryphos, voilà donc la raison de cette sensation étrange qui picote tes deux index où se trouvent tes bagues d’Innocence depuis tout à l’heure. Tu n’es aucunement surprise de cette nouvelle, de cette information que te transmet Adalie-Elisabeth. En fait, cela confirme tes soupçons, tes théories qu’une chose bien plus inquiétante se trouve dans cette ville, à la recherche de ton fugitif. Tu n’as malheureusement aucune donnée au sujet de ce soi-disant curé qui est au-delà des piètres Exorcistes et Maréchaux. Ça t’agace et tu ne peux t’empêcher de plaquer ta langue sur ton palais pour ensuite la retirer afin d’y émettre un bruit d’irritation. Tu te mords ensuite l’ongle de ton pouce gauche, fouillant dans ton resplendissant et merveilleux palais mental. Tu tentes de te remémorer chaque conversation avec ta grande sœur, actuellement Inspecteur de Central et responsable en partie de la capture de l’Amour de Noah. Un plan qui est finalement tombé à l’eau. De toute manière, tu n’as pas hésité à reprocher à ta sœur que Central n’arriverait jamais à rien tant que des pourries et des esprits simplets resteraient au sein de cette grande organisation. Fabriqués des Exorcistes différents des troisièmes générations ont été le pire désastre de leurs manigances et projets. Par leur faute, des civils vont être mis en danger sur cette Guerre Sainte. Ce n’est pas que tu te soucies de la vie de ces gens car tu n’éprouves aucun sentiment pour eux, c’est juste que désormais tu vas devoir pourchasser ton gibier en enjambant des cadavres tout en constatant que le tisseur de rumeur est toujours en fuite. Voilà bien une phrase qui te revient. Que lorsque le gibier est levé. Suivez votre ardeur, et chargeant, criez : "Dieu pour Harry, l’Angleterre et Saint George."

Tu poursuis donc ton enquête, en compagnie de ta dulcinée où tu continues pleinement de mentir que tu éprouves des sentiments pour cette ravissante beauté, mot d’ailleurs qui est une construction fondée sur les impressions, influences et modèles de l’enfant. Encore une fois, tu ne cèdes donc pas à tes sentiments car ils n’ont pas leurs places dans ton travail et cela peut te distraire beaucoup trop t’empêchant de ne faire qu’un avec ton palais mental. Cela dit, tu ne peux contester que tes yeux meurent d’envie de continuer à regarder cette brune. Ses cheveux par exemple, parlons-en, tu peux être certaine qu’ils sont doux au toucher. Puis abordons le sujet de ses yeux d’un bleu ténébreux qui te glace le sang et te donne des frissons non désagréables mais plutôt l’inverse. Ses lèvres, légèrement marquées par des pincements sûrement dût par son stresse constant, ou bien à force de trop réfléchir sur des sujets épineux ou banals. Ô Dieu, ô Seigneur, ne pas regarder cet ange est une épreuve insoutenable. Tu fermes donc tes paupières, tu inspires et expires profondément, tu chasses tes émotions, tu enfiles ton masque de sociopathe tout en caressant les pétales de Roses noires pour devenir la sorcière que tu es. Maintenant que tu es prête, que tu es parée pour continuer du mieux que tu peux les recherches, ton cerveau travaille désormais sur la position de Sasha Sidorov, le soi-disant sorcier de l’ombre, le fuyard, l’arme secrète de Central qui n’en fait qu’à sa tête, agissant comme un gamin capricieux qui n’a pas eu sa phase de puberté, d’adolescence.

Tout d’abord, les flèches qui indiquent une position ne sont pas anodines. Il s’agit soit d’un piège, soit de l’endroit exact où se trouve Sasha. Mais si c’est vraiment le cas, si ces créations viennent du sorcier, pourquoi s’embêterait-il à divulguer l’endroit de sa cachette, c’est idiot à moins qu’il s’ennuie beaucoup trop, tentant de pimenter l’affaire. Aucune action est aléatoire. La maîtrise des probabilités, allié à la connaissance de la psychologie et des dispositions d’un individu, réduit les variables. Tu connais toi-même cinquante huit techniques pour réduire la gamme infinie de possibilités au maximum variables plausibles. En d’autres termes, tu finis toujours par trouver le voleur pour l’emmener tout droit en justice. Il n’y a qu’Abigail Panabaker qui a réussi à l’emporter contre toi sur ce petit jeu et en y pensant d’ailleurs, ça te révulse. « Elemantary Honey. » réponds-tu à Adalie-Elisabeth  en tournant sur une rue à droite comme l’indique la flèche. « Apocryphos ou non, je me fiches cordialement de ce personnage. Mon objectif c’est le sorcier de l’ombre et que fait-il en ce moment ? Il attend. Pourquoi ? Car les cibles attendent. Quoiqu’il se prépare, quoi que Sacha ait prévu, ça ne m’échappera pas. Je sais quand la partie commence. Parce que j’adore ça ! »

Soudainement, ton attention se focalise sur quelque chose en particulier. Un simple bruit. Une simple détonation. Le bruit d’un coup de feu. Tu te souviens alors du conseil de ta sœur avant de partir en mission. Que ta proie use d’une arme à feu, d’un fusil pour être plus exact. Cela doit être la souris qui court dans les rues, cherchant à échapper aux nombreux chats sur le sol ou rapaces dans le ciel. Tu fixes un instant le Savoir, hochant délicatement ton visage en lui indiquant que l’objectif est tout proche. À cause de la destruction de la moitié de ton masque, ton seul œil visible s’illumine d’un bleu océan plus ravageur, exprimant que le tsunami est en train de se créer pour bientôt s’abattre sur le sable de la plage. Tu accélères la cadence, tu cours tout en tentant de ne pas grogner sur les brûlures que tu as reçues récemment à cause du phénix Akuma. Tu observes au loin une forme dans le ciel, cela ressemble grossièrement à Lavi Bookman Junior, le nouveau traître qui s’ajoute dans une liste bien trop grande pour l’Ordre Noir. Décidément, les hauts représentants n’arrivent pas à tenir ses soldats dans les rangs. Ces fuyards sont tous des lâches, mais tu préfères ne pas te pencher sur ce sujet car voilà que ton dégoût pour la nature humaine t’empêche de te lier étroitement avec ta cervelle.

Une fois sur les lieux, tu te rends compte que tu n’es pas seule. Le traître Lavi est ici, l’Exorciste Cristal également et d’autres s’il y en a mais tu n’y prêtes guère intérêt. Automatiquement, tu penses ou plutôt tu es persuadée de te rapprocher de la zone où le fugitif vient de tirer. Tu fermes tes paupières, tu retires les bruits alentour, tu te concentres sur ta respiration pendant une petite minute puis, lorsque tu frôles ton mind palace, tu peux sentir des mots, des phrases, des suggestions qui tournent autour de toi. De tes épées, tu brasses l’air pour découper les théories qui se dressent sur ton chemin. Inutile de vouloir te parler, tu n’entendras pas. Inutile de l’attaquer derrière le dos car toi la Rose noire tu verras le coup venir. Te voilà redoutable, comme l’est toujours ta grande sœur Wanda Rosalia Holmes. Enlevant la couverture de tes orbes maritimes, tu revois la scène en tant que témoin indirect. De ce moment où Sasha semble inquiet, se précipite pour charger une balle à blanc afin de repousser d’un tir de son fusil les gêneurs qui se trouvaient un peu plus loin de sa position exacte. Il y a dû y avoir un inconvénient pour que les chats perdent la piste de la souris. Peut-être de la fumée comme le brouillard des anneaux de Poséidon que tu as utilisé tout à l’heure pour échapper à Tevak et l’Akuma sous forme de phénix. Si tel est le cas, le sorcier n’est pas loin, sûrement planqué dans une de ces baraques abandonnées, désaffectées. Il ne doit pas être sur un toit car le roux borgne aurait pu le trouver facilement en haut de son perchoir.

N’ayant pas le choix, devant donc retirer tes épées qui sont chargées au maximum, tu rengaines ces dernières dans leurs fourreaux tout en récupérant l’intégralité de l’eau qui a été drainée dans les lames tranchantes de tes armes. Tu poses tes plumes sur les pavés pour ensuite évacuer le liquide aqueux de tes bagues dans le sol. Des grognements se font entendre et alors que tu deviens sans défense, des formes aqueuses, ressemblant à des fantômes d’un coup d’œil rapide, sortent de la terre comme venant des enfers pour répondre aux ordres de la sorcière. Tes cerbères ont répondu à ton appel… Le premier chien à trois têtes prendra le chemin indiqué par les flèches. Le deuxième canin se contentera de fouiller les bâtiments alentour les plus proches, soit dans un périmètre de moins d’un kilomètre car tu es certaine que la souris n’a pas réussi à courir bien loin, surtout en transportant un fusil, surtout si Apocryphos a réussi ou non à le trouver en premier. Quand à toi, ô Daughter of the Sea, tu suis de loin ton premier chien, et accessoirement les autres qui empruntent cette direction sans émettre un seul mot, une seule note amoureuse à ta moitié qui est Ada.

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Fin : Quant à eux ...With everyone





J'arrive malheureusement trop tard pour arrêter ma cible, moi la grande Sherlock Holmes que je suis. D’une petite pincée je manque d’attraper mon butin pour l’emmener directement à mon employeur. Peut-être que l’âge me ramollit et que cela vient aussi du fait de la douleur constante que j’endure par la perte de mon avant-bras droit. Ou bien des blessures causées par l’Akuma qui ressemble grossièrement à un phénix. Sans déconner, sa forme insulte les écrits des livres sur la légende de cet oiseau. J’ai tout de même eu très chaud de m’en tirer qu’avec quelques brûlures sur mon corps. Le moindre faux pas et j’étais bonne pour rejoindre le royaume des morts. Je me serais terriblement ennuyée dans les cieux, à ne point pouvoir élucider les mystères de ce monde, du moins ceux que je trouve intéressants. Je soupir bruyamment tout en ordonnant à mes chimères de revenir à mes pieds comme de gentils chiens. Au lieu d’avertir les autres combattants de cet échec inadmissible, je me contente pour le moment de trouver la raison de mon terrible échec. Instinctivement, mes pensées se tournent sur la beauté d’Adalie Elizabetch van Eyck qui n’est désormais plus à mes côtés. Aurais-je mentionné l’adjective beauté ? Je me fourvoie de ce ridicule mot qui ne signifie rien. J’ai toujours affirmé que la beauté est une construction fondée sur les impressions, influences et modèles de l’enfance. À croire que depuis ma jeunesse, j’étais choisi pour aimer les femmes et non les hommes. Sûrement parce qu’elles ont l’intelligence nécessaire pour me séduire ?

L’auteur de mon échec est doute la Noah, cela ne fait aucun doute. Sans elle, je serais arrivée à temps mais je souhaitais me servir de son Savoir pour améliorer mes chances de capturer mon énigme. Il faut croire que même la plus intelligente de ce monde se retrouve les mains vides, tout comme moi. Je la plains énormément, et je ne peux que la comprendre. Je l’imagine déjà geindre se plaindre en prévenant sa soi-disant famille.

Je grogne dans ma barbe en désactivant mes anneaux pour faire disparaître les formes aqueuses de mes chimères. Je laisse le soin à ma collègue aux deux couettes blonde de donner les résultats de cette mission qui est vouée à l’échec. Moi, je n’ai pas le temps de réaliser des bavardages inutiles à des prétendues collègues qui finiront soit par mourir soit par nous trahir. Il y en a des masses en ce moment et l’Ordre Noir devait faire quelque chose au lieu de fermer les yeux bêtement. Ainsi donc, j’entre dans les ruines où Sasha et Josef viennent de disparaître par l’intermédiaire d’une personne que je ne connais absolument point. Je n’ai même point réussi à extraire le moindre indice sur son apparence. Mon précieux palais mental était bien trop distrait par cette Noé dont mon cœur cesse de battre continuellement. Ah là là, je parle de traitre dans notre camp mais je pourrais très bien en être une à ressentir des sentiments pour cette femme. Moi qui répète continuellement que les sentiments sont une tare chimique pour les perdants. En effet, à l’heure d’aujourd’hui je suis une perdante. J’ai échoué contre ce novice qui s’est échappé dans le portail. Une chose dont j’ai horreur c’est de perdre et je suis extrêmement furieuse en cet instant. La moindre personne désireuse de m’aborder risquerait de subir toute ma colère sur le nez et je n’en serais point désolé.

De ce qu’il reste de mon uniforme, j’attrape un deuxième golem car le premier a été détruit en cours de route. Je le place dans la fréquence uniquement dédiée pour Central car je travaille pour eux et non pour l’Ordre Noir. « Holmes au rapport. » commençais-je en posant mon derrière sur le morceau d’un bâtiment effondré. « Sasha Sidorov accompagné de Josef Fisher s’est enfui par le biais d’une troisième personne. Impossible de savoir qui c’était je n’ai pas eu le temps de voir son visage. » Je coupe immédiatement la communication pour éviter d’entendre la voix de ma grande sœur Wanda. Je n’ai point le temps de bavasser pour des choses futiles surtout que je me doute qu’elle est en partie responsable de ma perte de mémoire. Je décide de replacer ce qui reste de mon masque sur mon visage et je reprends ma route en ne m’occupant nullement de Cristal Gomez. Rien qu’à voir sa coupe de cheveux, son regard, son uniforme et sa démarche, une dizaine d’indices m’indique son mode de vie ainsi que sa manière de pensée. Trop prévisible, à la manière d’un livre ouvert. Quand vais-je rencontrer une personne qui arrive à surpasser mes déductions ? Sûrement jamais. Dommage que ma perte de mémoire implique Xuan Ming que je trouvais dans le passé terriblement dangereux et redoutablement intéressant.

Sur mon chemin pour retourner au portail, je rencontre d’innombrables citoyens Allemands apeurés. Une femme vient même m’aborder pour me demander ce qui s’était passé. Elle en pleure, terriblement désespérée. Je hausse mes sourcils, mon regard maritime se glace à la vue de cette personne inintéressante. J’étudie les informations qui se dégagent de mon obstacle dont notamment du sang sur ses vêtements qui ne proviennent point de cette dernière. Pourquoi ? Mais n’est-ce pas évident en comprenant qu’aucune blessure trône à l’endroit où est déposé ce liquide rougeâtre. J’émets donc l’hypothèse que cette femme vient de perdre un proche, un membre de sa famille. Ses pupilles sont dilatées, ses tremblements correspondent à une maigreur de folie et l’anneau à son annulaire gauche signale qu’elle est mariée. Visiblement, elle a perdu son mari. Je n’émets pas l’hypothèse d’un enfant car j’aurai alors le couple à mes basques. Ou alors, le mari et l’enfant sont décédés mais j’opte pour le premier choix. « Ne pleurnichez point. Ça n’a jamais arrêté la mort d’un défunt. Quel monde angélique ce serait ! » De ma main humaine, je repousse la désespérée tout en frottant la partie touchée par la femme à l’aide de mon autre paluche. Mon uniforme est déjà sale mais je n’aimerais point avoir plus de salissures.

Je finis par rentrer à l’Ordre Noir, la première ou non, peu importe, je m’en contrefiche. À cet instant, je me dirige immédiatement sur le chemin où se trouvent mes employeurs, mes supérieurs car j’ai un rapport assez amer à leur dédier. Dont notamment sur mon incompétence mais aussi d’informations à propos de l’Akuma en forme d’oiseau, de la traîtresse Tevak et pourquoi pas d’Ada van Eyck. Mais vais-je vraiment dire la vérité sur cette Noé ? Vous êtes bien trop bête pour y trouver la vérité.

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