Black Iruka
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum sur l'univers du manga.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

 

 Deux enfants de Londres

Aller en bas 
AuteurMessage
Keisa Kyoko
Admin
Keisa Kyoko


Messages : 1699
Date d'inscription : 03/03/2012
Age : 30

Deux enfants de Londres Empty
MessageSujet: Deux enfants de Londres   Deux enfants de Londres EmptyMar 12 Mai - 10:28






Deux enfants de LondresWith Kahina S. Hawkesbury





Dans une salle d’entraînement où d’innombrables cours et exercices ont été effectués durant quelques années depuis cette guerre sainte, tu as décidé de t’assoir sur un petit coussin, de croiser tes jambes et les coller à ton ventre, et de méditer silencieusement en profitant du calme Olympia qui recouvre l’étendue de cet endroit. Tu ressens encore cette douleur fantôme qui assassine l’endroit où ton avant-bras droit a été sectionné par tes soins. Tu n’avais pas le choix. C’était soit mourir du virus Akuma, soit couper cette partie de ton corps pour survivre et continuer de combattre dans cette guerre. Malheureusement, tu n’as pas pu continuer l’affrontement qui s’est déroulé dans le QG. Tu es tombé dans l’inconscience, dans les pommes juste après avoir attaqué l’immense Akuma. Tu te sens définitivement inutile Risa. Même si tu détiens une merveilleuse cervelle, que tu es une excellente épéiste, désormais tu devras vivre avec une prothèse mécanique à la place de ton membre manquant. Cela fait trois jours que la catastrophe au QG est arrivée et durant ce laps de temps ton visage est resté caché sous ton masque. Personne ne verrait plus ta petite bouille car tu as décidé de cacher tes émotions, ta tristesse et ta culpabilité au reste du monde. Désormais, toi la Sherlock Holmes, tu es en train de construire une nouvelle coquille de glace ou plutôt une forteresse gelée pour ne plus laisser quiconque s’amuser à te détruire psychologiquement. À présent, tu enlaces cette nouvelle Risa ou plutôt cette ancienne Risa de l’époque. Cette sotte arrogante qui fera tout pour dévoiler le vrai du faux et montrer aux yeux de tout le monde que c’est la meilleure épéiste. Ce sont des pensées de gamine mais en réalité, la fille du vent salé n’a pas encore grandi. On lui a retiré son amour envers le Noah du Savoir cependant ce fut un échec. C’est après vu pleuré cette ennemie que tu t’es rendu compte que ton cœur battait pour elle et rien que pour elle. Un amour qui est voué à sombrer dans les ténèbres car tu es dans le camp opposé. Un tel lien ne peut pas s’épanouir tant que cette guerre continue d’exister. Tu remues négativement de manière légère ta tête pour tenter de chasser le joli visage d’Adalie van Eyck mais c’est sans succès. De l’avoir vu pleurer, de t’avouer ses sentiments envers toi, ça te pince énormément le palpitant. Tu es un monstre Risa pour avoir blessé à plusieurs reprises cet être qui désire prendre soin de ton organe battant.

Ta respiration est bruyante sous ton masque, on pourrait penser que tu manques d’air. Instinctivement, ton Innocence s’active sous tes émotions instables. De l’eau apparaît et t’entoure pour former un cercle. Ça provoque doucement une petite tornade non menaçante puis…quand tu reprends tes esprits, quand tu redeviens maîtresse de tes émotions, ta création se renverse sur toi pour te mouiller de la tête aux pieds… Tu te mets à soupirer puis tout à coup tu dégaines une de tes épées en sentant une présence s’approcher de ta position. Il s’agit d’un simple messager qui recule désormais de plusieurs pas en manquant de se faire embrocher. « Je…je vous transmets un message de la part du Grand Intendant. » Tu rengaines d’un coup sec ton épée tout en regardant de bas en haut l’inconnu. Instinctivement des indices sur sa propre vie apparaissent devant tes yeux. Comme par exemple qu’il a mangé du pain à cause des petites miettes qui restent collées à ses vêtements. Que l’individu est sûrement en couple par la petite marque de morsure joyeuse en bas de son cou. Il souhaitait peut-être le cacher mais c’est peine perdue devant une descendante de la famille Holmes. Autant ajouter que l’homme est de nature nerveuse à cause de sa lèvre inférieure qui dispose de plusieurs marques de dents. « Je vous écoute, mais je n’ai pas toute la journée. » lâches-tu d’une voix froide sous ton masque gris et rouge disposant d’une petite visière en verre cachant ton regard d’un bleu océan. « Il vous envoie à Londres pour retrouver la trace d’un brooker. On ignore son implication avec le Comte Millénaire mais il est crucial de l’arrêter et de l’emmener aux forces de l’ordre. » Tu échappes un petit bruit de dédain tout en remuant une nouvelle fois ta tête de manière négative. « Je dois encore faire le sale boulot de Scotland Yard. Vous pouvez disposer je me charge de la mission dans l’heure. » T’apprêtant à partir, la main du jeune homme se pose sur ton épaule ce qui a l’audace de t’agacer. Tu enlèves donc cette chose gênante de toi, tu remets de la distance puis tu croises les bras. « Je sais qu’une personne va m’accompagner durant cette mission. J’ai aperçu sa photo sur le rapport que vous aviez entre les mains. Vu que vous jouez le rôle du perroquet, dites-lui de me retrouver à l’auberge située aux pieds du Big Ben. » Tu n’attends pas sa réponse que tu reprends ton chemin pour récupérer quelques bricoles dans ta chambre pour ensuite entrer dans l’Ancienne Arche afin de te rendre à Londres…

Plusieurs heures plus tard, te voilà assise sur un chaise autour d’une table isolée de l’auberge. On ne cesse de te regarder car bien entendu une femme capuchonnée et masquée ne passe pas inaperçu. Surtout quand cette dernière porte l’uniforme des Exorciste. Mais tu te fiches de ses demeurés qui sont présents dans cet établissement car comparé à toi, ils ne sont pas grand-chose. Juste des citoyens qui n’exploitent pas le potentiel de leur palais mental, c’est-à-dire leur petite cervelle. D’ailleurs, heureusement que tout le monde ne touche pas l’intelligence sinon ce monde serait très ennuyant. Tu fixes un instant la rue Londonienne qui se dévoile derrière la fenêtre de l’auberge. Tu pensais ne jamais retourner à cette ville. C’est ici que tu as résolu d’innombrables enquêtes, plus précisément deux cents quarante-sept car tu aimes te vanter en comptant tes petits exploits. Tu espères atteindre le nombre de mille mais avec ton nouveau job ce sera très compliqué de parvenir à cette petite chose. Tu poses ton crâne sur la paume de ta main où ton coude est accoudé à la table en bois. Tu n’as pas touché une seule miette à ton repas ni à ta boisson. Tu n’as pas faim. Tu n’as pas soif. Tu te sens vide de l’intérieur. Il te manque quelque chose pour être complète et c’est sûrement Adalie qui pourra te redonner les éléments que tu as perdus… Tu attrapes ton verre avec ta main mécanique gantée par une armure dorée. Tu souhaites te forcer à boire un peu mais c’est quand tu saisis l’objet en verre que ta prothèse finit par briser l’objet en plusieurs morceaux car tu n’es pas encore habitué à bien contrôler la chose qui remplace ton avant-bras droit. Tu pestes intérieurement et tu déposes une pièce en argent en guise de compensation au barman pour ce petit problème mineur.

Tu tapotes ensuite tes doigts de ta plume gauche sur la table, car tu commences à t’impatienter. Ta partenaire n’est toujours pas sur les lieux. Peut-être est-elle perdue ? Si c’est le cas, Risa n’a pas l’intention de la chercher et réussira la mission toute seule. Quelle sociopathe tu fais chère Sherlock Holmes. Il serait peut-être temps pour toi d’être un peu plus humaine au lieu de refouler les sentiments des autres…

Deux enfants de Londres Unname10


©️ Jawilsia sur Never Utopia

Revenir en haut Aller en bas
https://black-iruka.forumgratuit.org
Keisa Kyoko
Admin
Keisa Kyoko


Messages : 1699
Date d'inscription : 03/03/2012
Age : 30

Deux enfants de Londres Empty
MessageSujet: Re: Deux enfants de Londres   Deux enfants de Londres EmptyMer 30 Sep - 10:36






Deux enfants de LondresWith Kahina S. Hawkesbury





Je regarde frénétiquement ma montre à gousset pour m’assurer de l’heure. Ce n’est point que je suis littéralement impatiente de débuter mon enquête mais je le suis en réalité. Je déteste devoir attendre, surtout pour une ou des personnes qui doivent m’accompagner pour l’énigme que je dois résoudre. J’ai toujours pour habitude d’arriver la première à des lieux de rendez-vous. J’aime être en avance, c’est à la mode d’après l’époque de maintenant. Je ne me souviens point d’avoir été en retard sur une quelconque affaire cela prouve que je suis considérablement obsédé dans mon travail, du moins uniquement sur des affaires qui valent une note égale ou supérieure à sept sur dix. Donc, en observant et non point en regardant ma petite horloge portable, je constate qu’il ne reste exactement que trois minutes et quarante-sept secondes à ma partenaire pour me rejoindre avant d’être en retard. Si jamais cette dernière l’est, je serais contrainte et plutôt heureuse de partir de cette auberge pour enquêter seule. Pourvu que cette Kahina Hawkesbury le soit. Ainsi, pour éviter d’attendre la fin du compte à rebours, je décide d’effleurer mon palais mental pour débuter sans autorisation un de mes passe-temps favoris. Je ferme la couverture de mes cristaux de mer, j’adapte une respiration lente, silencieuse, décontractée afin de me permettre de fouiller discrètement dans l’auberge à la recherche d’indice. Mon ouïe auditive se met à travailler, je l’oriente tout d’abord sur la discussion d’un couple qui se trouve à quelques tables de ma position. Les paroles sont centrées sur le projet de mettre un enfant au monde. Je peux constater que le ton de l’homme semble ne point être enjoué, je note également quelques soupçons d’hésitation dans ses propos. Je décide d’ouvrir mes paupières pour centrer mes orbes maritimes sur le couple en question. Je repère automatiquement que l’amant de la femme détient une barbe négligée détenant plusieurs poils blancs sûrement dus par le stress car le visage de ma cible possède une approximation d’âge entre vingt-cinq ans à trente ans. L’âge idéal pour concevoir une famille avec sa moitié. Oh, mais que vois-je au niveau du col de chemise de monsieur, n’est-ce point du fond de teint ? Je plisse mes yeux, signe qui montre que je me concentre davantage afin de comparer le fond de teint à celui de la femme de l’individu. Comme c’est regrettable et tellement prévisible. Monsieur s’accoquine avec une autre demoiselle derrière le dos de madame. Je pourrais être outrée en constatant cela mais je ne suis point touchée à cette découverte, moi la sociopathe de haut niveau. Il s’agit là d’une réaction humaine chez les hommes surtout que ces derniers en profitent à cause de la discrimination des sexes…

Lorsque je souhaite passer à une autre analyse, plus précisément sur le barman qui vient de ramasser les morceaux de verre à ma table, mon attention se tourne automatiquement sur l’arrivée de celle que j’attendais. Kahina est en avance de vingt secondes, ce qui lui donne un bon point pour travailler à mes côtés. Je ne prends point la peine de retirer mon masque qui camoufle l’intégralité de ma figure fort fatiguée suite à la perte de mon bras et de mes préoccupations sur la Noah du Savoir. Ma coéquipière se rapproche de ma position pour s’installer en face de moi, débordant d’un sourire radieux que je ne rendrais point pour deux raisons. La première c’est que je porte un masque, la deuxième c’est que je n’en vois aucune utilité de le faire. Pourquoi donc faire travailler les muscles de mon visage pour un geste aussi futile et enfantin ? « Vous avez de la chance Miss Hawkesbury. » commençais-je en ne répondant ni à sa petite courbette de salutation ni à son serrage de main. « Heureusement, je suis votre alliée. Détective de renom. Risa Holmes, détective consultante, la seule au monde car j’ai inventé la fonction. » avouais-je d’un ton très arrogant car je peux me permettre de l’être vu qu’aucun individu n’a réussi à me vaincre en matière d’enquête et de déchiffrer le crime. Je me pensais être exceptionnelle et je le pense toujours. Je baisse ensuite mon menton pour lever mes joyaux océan sur ceux de ma camarade tout en attrapant mon masque de ma main robotique pour l’enlever. « Enquêter exige bien des talents, Miss Hawkesbury. Ce n’est point à la porter de tout le monde, même si les gens pensent le contraire pour au final réaliser un travail médiocre, passable, honteux pour un détective de ma trempe. »

J’affiche un sourire furtif, détenant des bruns de moqueries sur les chuchotements de l’Anglaise à propos de l’objectif de cette mission. N’a-t-elle point lu le rapport sur cette affaire ? Est-ce dans ses habitudes d’accepter une mission sans y savoir ce qui l’attend. Je soupire bruyamment, je suis agacée et je le montre bien, ce qui dénonce que je ne suis littéralement point faite pour travailler en équipe, que je suis la plus désagréable, la plus grossière, la plus rustre et la plus odieuse de connes qu’on puisse avoir le malheur de rencontrer. « Comment passerais-je le temps sans vos question Miss Hawkesbury ? » demandais-je à mon tour en sortant une pipe en argile de mon uniforme d’Exorciste. Je prends mon temps pour confectionner mon tabac tout en laissant un grand blanc dans notre conversation. En réalité, mon esprit est déjà tourné ailleurs, ennuyé de bavasser avec ma partenaire. Mon centre d’intérêt se retourne sur le barman dont je peux lire ses paroles grâce aux mouvements de ses lèvres grasses. Vient-il de mentionner l’existence d’un de ses amis capable d’affronter la mort en personne ? L’affaire devient très intéressante. J’inspire une grande quantité de mon tabac pour ensuite la recracher en évitant d’envoyer la fumée sur le visage de Kahina Hawkesbury. « Oui. » repris-je soudainement d’une voix basse et sombre. « Un brooker se niche à Londres et je suis même prête à parier ma deuxième main à couper que d’autres individus de ce genre se terrent dans la ville que j’aime. Après-tout l’Angleterre a déjà tourné le dos au Vatican par la passé. Londres. Un grand cloaque dans lequel toutes sortes de criminels, d’agents et de paumés se déversent. » Je pointe discrètement l’index de ma main non humaine sur le barman. « Le propriétaire est un sous-fifre de notre cible. Que suggérez-vous Miss Hawkesbury ? Doit-on attendre patiemment la fermeture de l’auberge afin de le suivre en filature ou doit-on lui tordre les doigts pour lui faire cracher les morceaux de la vérité ? » Je reprends du tabac dans ma pipe tout en lançant mon regard le plus perçant à ma collègue. Je suis désireux d’apprendre à la connaître car autant me préparer à tout quand je serais face au brooker. Est-ce que Kahina Hawkesbury est fiable ou point du tout ? Après tout, d’innombrables traitres gisent au sein de l’Ordre, dont la plupart sont partis. D’ailleurs, j’en suis une également car je ressens des sentiments pour une ennemie, moi la sociopathe de haut niveau qui était étrangère à ce genre de choses…

Deux enfants de Londres 0212


©️ Jawilsia sur Never Utopia

Revenir en haut Aller en bas
https://black-iruka.forumgratuit.org
 
Deux enfants de Londres
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Deux déchets dans un bar
» Deux violons pour une voleuse et une détective.
» Une cible, deux Chasseurs
» Une affaire entre deux chevaliers
» Deux sonorités s'enflamment sur scène

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Black Iruka :: RPG :: D.Gray-man Heart :: Risa Holmes Drake :: Coin RP-
Sauter vers: