Black Iruka
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 04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions

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Keisa Kyoko
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MessageSujet: Re: 04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions   04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions EmptyJeu 22 Avr - 11:41

Kanan
Grynberg

Akari

「 Les gens s'attendent à ce que nous échouions 」
Comme à chaque fin de journée, comme à chaque début de soirée, certains ranger aiment fréquenter les bars, surtout ceux géré par la boîte. Un bon moyen pour décompresser, un moment pour se désaltérer, un instant pour rigoler avec les collègues. Mais pas Kanan, pas lui, pas le rebelle qui habite à présent à Feranium. Aller dans un bar est une chose. Boire avec ses collègues en est une autre. Le solitaire n'aime pas se mélanger, surtout avec des personnes bossant avec lui. Oh il n'est pas question de ne jamais travailler en équipe, loin de là. Être ancien sapeur-pompier lui donne une grande influence en tant que coéquipier pour les missions. En fait, Grynberg déteste se mélanger après le travail. Mesure de sécurité pour ne pas être déçu de qui est vraiment le ou la collègue qui sera en face de lui. Trop de regret. Trop de déception. Trop de faux espoirs.

Alors, le gaillard est seul sur un tabouret, les coudes sur le comptoir, les yeux rivés sur son téléphone diffusant les actualités. De sa main gauche, il attrape son verre à bière, de son index droit il défile les actualités non intéressantes comme le sport. Ce genre d'info est ennuyant excepté quand ça parle du sujet sur les motos. Un grand fan qui aurait aimé faire de la compétition sur ce domaine. La faute au manque de temps. Puis, au moment où l'homme décide de déposer son appareil électronique dans la poche de son blouson, le bruit de clochette du bar accroché près de la porte d'entrée retentit, gémit, pour signaler l'arrivée d'un nouvel arrivant. Depuis qu'il vient dans ce bar pour tenter d'oublier son travail, ses soucis, Grynberg a contracté une sainte horreur de ce bruit strident qu'émet cette clochette. Une idée vraiment merdique d'installer ce genre d'accessoire pour prévenir le patron qu'un nouveau client pointe le bout de son nez. Kanan peste silencieusement dans sa barbe invisible, rasée depuis ce matin aux premières lueurs du soleil avant que le ranger rejoigne son boulot.

Si beaucoup de monde posent leurs regards perçant sur le nouvel arrivant, Kanan n'y prête aucune attention, préférant garder son énergie à boire sa bière tiède et encore mousseuse. Aucune envie de faire partie de ce théâtre de western ou chaque inconnu à cet établissement ne respire jamais la bonne nouvelle. « Un verre de lait, fiston ? » propose le barman lorsque les premiers pas de l'étranger foule le plancher en bois des lieux. Son rire moqueur agresse les tympans de Grynberg qui a toujours eu une incroyable haine sur la moquerie. « Tu n’as toujours pas retenu la leçon, José ? » gronde le loup en tenant fermement son regard gelé sur le barman respirant le mâle. Il ne faut pas dix secondes pour que le propriétaire des lieux baisse son regard et ravale ses paroles...

Il se fiche si certains de ses collègues ou même le propriétaire des lieux n’a pas apprécié la remarque du corbeau. Les gens savent que Grynberg est prêt à user de ses poings si ses paroles ne font aucun effet au prévenu. Mais fort heureusement, aucune remarque ne sera faite à son encontre et c’est une bonne nouvelle. Depuis ce matin, le jeune homme passe une mauvaise journée. Missions merdiques, interventions inutiles et remontages de bretelles à des gamins qui laissaient des détritus dans la nature. Décidément, il faut être fou pour continuer un métier comme celui-là alors que Kanan déteste désormais parler aux gens. Pourquoi cela ? Car la plupart, voire presque tous, ne pensent qu’à leur propre bien, dénigrant ainsi les personnes de leurs entourages sans sourciller. Mais il peut y avoir des exceptions et il y a eu récemment durant ce mois. Alors, sans y émettre un mot, de sa botte il pousse la chaise en face de lui, proposant une invitation à l’inconnu à s’installer près de lui pour éviter que les hyènes reprennent leurs rires désagréables.

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MessageSujet: Re: 04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions   04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions EmptyJeu 22 Avr - 11:42

Kanan
Grynberg

Akari

「 Les gens s'attendent à ce que nous échouions 」
Le talon de sa botte venait de pousser un des pieds de la chaise en face de lui qui provoqua en même temps un bruit bien désagréable du bois de cette chose frottant le plancher crasseux de cet endroit. Un geste volontaire qui est considéré pour Kanan Grynberg comme une invitation à l’inconnu à s’installer à sa table. Au moins, les vautours arrêteront de poser leurs regards affamés sur ce morceau de viande rare et unique. D’une gorgée, la ranger se désaltère le gosier en espérant bien entendu oublier sa journée merdique de tout à l’heure. L’action est malheureusement un échec. L’alcool n’est pas assez fort et peut-être que le Whisky aurait été une meilleure solution. Il émet un léger bruit de frustration par le biais de sa bouche, de son soupir tout en reposant le pied de son verre sur la table. D’un geste de sa main recouverte d’un gant en cuir marron, il ballait des miettes de pains encore présents sur son petit comptoir. Objectivement, le barman a mal fait son boulot pour nettoyer le plan de travail du loup. D’un simple regard, le solitaire pourrait deviner le repas de la personne qui a posé son derrière sur la même chaise que l’observateur. Un sandwich au jambon beurre. Plusieurs indices laissent à croire à cette éventualité. Tout d’abord les restes de miettes de pain qui étaient encore présents sur la table. Sans oublier la graisse du beurre mal nettoyé par l’éponge mouillée du crasseux tenant le bar. Pour finir, un bout de jambon se trouve près de la botte droite du ranger. Il soupire à nouveau tout en reprenant une gorgée de sa bière mousseuse.

Le gamin finit par venir à la table du solitaire ce qui oblige l’homme à fermer un dossier, un rapport concernant une affaire sur un dénommé Robert Winston. Depuis une semaine, Kanan a été chargé de surveiller un peu plus les bois de Feranium afin de veiller sur la sécurité des Pokémons qui y vivent. La raison ? Il semblerait que l’homme dans ce dossier serait coupable de plusieurs agressions sur les créatures sauvages. Toutes les victimes ont été salement amochées et certaines ont même failli rendre l’âme. C’est un ranger patrouillant dans le secteur qui a été témoin d’une des violences volontaires de ce Robert. À l’aide d’un de ses Pokémons, il aurait attenté à la vie d’un pauvre Rocabot. L’agresseur a réussi à fuir l’interpellation mais son visage a quant à lui été filmé par la caméra portative du collègue de Kanan. C’est qu’une question de temps, la Police va faire son travail qui est de trouver ce déchet et l’emmener en garde à vue afin d’être jugé. Seulement voilà, le loup solitaire s’impatiente. Une semaine que son visage est découvert. Sept journées à continuer de fuir les autorités tout en poursuivant les agressions...

Un léger sourire au coin s’échappe du visage de Grynberg en étant témoin du revers de la médaille du garçon face au barman. Il en a dans le pantalon pour oser montrer les crocs à un ivrogne tenant ce bar miteux. Kanan ne dit aucun mot, préférant poser son coude contre la table et reposer sa tête contre le ventre de sa main. Le loup a cru entendre un léger grognement misérable du propriétaire des lieux qui doit sûrement chercher avec acharnement une brique de lait pour le demandeur. « Un petit bol de lait pour moi aussi. » finit par ajouter Grynberg d’un ton aucunement moqueur mais extrêmement sérieux. En tout cas, des rires se font entendre et proviennent de certains habitués du bar qui travaillent avec Kanan. Serait-ce le supérieur du loup qui jappe comme un petit chiot au fond de la salle ? Bougeant lentement son regard gelé, les sourcils du solitaire se froncent. Pas étonnant que le boulot n’avance pas avec un type de ce genre porteur du galon de chef de brigade. Il ne le mérite aucunement.

Son attention revient sur l’inconnu qui s’adresse finalement au ranger. Le ridicule hein ? Un léger sourire, assez faible, trône sur le visage froid de Kanan. « Je suis d’accord. Heureusement que l’idiotie ne tue pas aussi car je m’ennuierais dans mon travail. » ajoute le loup qui ne daigne pas d’adresser un simple remerciement au barman qui vient de donner un verre et un bol de lait à la table. De sa poche, il ressort une pièce. De son pouce il donne une pichenette à l’objet de valeur qui tournoie dans les airs afin d’être rattrapé par le quémandeur. La pièce suffira à payer les deux récipients de lait. Lentement, Kanan Grynberg saisit le bol afin de le placer sur le sol, près de ses bottes où son chat électrique de la race d’un Lixy s’empresse de boire le laitage. « Puis-je savoir pourquoi un gamin perd son temps dans un endroit aussi malfamé ? » questionne le ranger en trinquant son verre de bière contre celui de l’inconnu. « Kanan Grynberg, ranger Pokémon de Feranium. »

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MessageSujet: Re: 04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions   04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions EmptyJeu 22 Avr - 11:43

Kanan
Grynberg

Akari

「 Les gens s'attendent à ce que nous échouions 」
Le bruit des deux verres retentit autour de leurs tables puis le gosier du loup solitaire est légèrement rafraichi par la bière acide. Posant le récipient désormais vide, Kanan hausse l’un de ses sourcils à la première information de la personne en face de lui. Il semble ne pas avoir apprécié le terme gamin ce qui pourrait faire rire intérieurement l’ex-pompier qui était considérablement désigné de la sorte. Une petite vengeance personnelle de l’attribuer à d’autres sans aucun doute. Dans tous les cas, le Ranger n’a pas très envie de gaspiller sa salive pour s’excuser de cette plaisanterie enfantine. Akari. Ce prénom ne dit absolument rien aux défenseurs de la nature. La chose qui le chiffonne un peu, c’est la tournure de la phrase de cet Akari. On l’appelle ainsi, selon ses dires. Le pronom "on" tient tout son sens dans cette déclaration. Grynberg suggère que l’inconnu cache potentiellement son identité ou alors il s’agit vraiment de son prénom. Difficile à savoir, surtout pour un sujet qui n’est finalement pas si important pour l’orphelin. Il croise ensuite ses bras à la deuxième déclaration de cet Akari. Il cherche un type. Bien. Mais y’en a beaucoup dans ce bar par exemple. Inutile de préciser que c’est la même chose en ville. « Tu cherches un type. » reprend le Ranger en l’observant boire une autre gorgée de ce lait qui ne donne aucune envie au solitaire d’en boire. « Il a un nom ce type ? » demande curieusement le Ranger en déviant son regard sur un de ses collègues, son chef plus précisément qui se prend un savon au téléphone. Sûrement sa femme qui en a marre d’apprendre qu’il traîne tout le temps dans les bars.

Doucement, l’attention de l’homme revient sur le prétendu Akari qui semble encore plus étrange sur ses propos. Donc il cherche un type pour le frapper ? Pour régler des comptes ? Tout en le demandant à un représentant de la loi ? Étrange ou stupide, au choix. Mais avant que le loup solitaire décide de reprendre la parole, il devient encore plus impassible sur une information extrêmement intéressante. Le surnom Rob titille l’attention du Ranger. « Dire cela devant un Ranger est assez irréfléchi Akari. » déclare de sa voix grave et sombre le loup qui ne quitte en aucun cas le regard bleuté de son partenaire de table. Coude droit contre la table, index pointé sur le jeune homme, le loup décide de ne pas montrer les crocs mais plutôt d’avoir les poils hérissés. « Mon boulot est de veiller à la sécurité d’autrui, comme les forces de l’ordre dont tu as mentionné mais d’un certain point de vue. Mon terrain de jeu est différent d’eux. » informe Kanan en baissant son index sur la table tout en le tapotant sur le bois. « Tu insinues vouloir régler des comptes, ce qui pourrait résumer à de la violence volontaire. Alors toi qu’on appelle Akari, j’ai des choses à te dire. »

La froideur naturelle de ses cristaux s’oriente sur son dossier, puis sur Akari. De sa main droite, il glisse le dossier à l’inconnu, prenant ainsi un gros risque. Néanmoins, le loup a flairé une aubaine pour avancer dans son enquête. « Le hasard n’existe pas. Du moins pas chez moi. Tu dois parler de ce Robert Winston qui fait en ce moment parler de lui à Feranium. » déclare ouvertement le Ranger en concentrant de plus en plus ses orbes gelés sur Akari. « On m’a parlé d’un jeune homme aux yeux bleus assez curieux qui travaillerait avec ce Rob pour agresser des Pokémons ainsi que des gamins. » ment soudainement le Ranger pour repérer la moindre trahison sur le comportement gestuel et verbal de la personne en face de lui. Il joue à un jeu. Le loup orphelin tente juste de comprendre à qui il a affaire. Un détective privé ? Non. Ils sont bien trop arrogants pour en parler à un ranger. Un policier ? Non plus car ce ne serait pas logique, surtout que le jeune homme n’agit pas comme eux. Un mercenaire alors ? Possible…mais c’est rare… « Est-ce toi ? Prouve-moi que tu n’es pas le type dont je parle, Akari. »

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MessageSujet: Re: 04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions   04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions EmptyJeu 22 Avr - 11:44

Kanan
Grynberg

Akari

「 Les gens s'attendent à ce que nous échouions 」
Joignant ses mains sur la table, tapotant par moments son pouce contre l’autre, le Ranger tendait un piège à ce dénommé Akari pour tenter de comprendre qui il est et pourquoi il se trouve dans cet endroit malfamé. Fronçant un peu ses sourcils ténébreux qui sont de la même couleur que ses cheveux, exceptés certaines mèches blondes, Grynberg tente de percer à jour le garçon. D’habitude, le corps trahit la personne. Que ce soit par des gestes comme se gratter l’arrière de la nuque ou bien la joue. Sans oublier les gouttes de sueur froide qui peuvent commencer à perler sur le front ou sur les tempes. Mais là, c’est un comble. Cet Akari ne laisse aucun indice pouvant révéler un acte suspect. Non. Le jeune homme affiche juste un regard innocent. Sa carrure quant à elle est bien dissimulée dans les vêtements chauds. Impossible d’émettre une supposition sur la position de son dos par exemple. Qu’il soit vouté, bien droit ou autres, le Ranger n’en saura rien.

L’argent, un sujet commun, non rare, qui tourne tout le temps dans les affaires des gens. Cela peut expliquer la raison de pourquoi Akari stipulait régler des comptes. Sa manière de l’exprimer peut-être au sens figuré de la chose. En d’autres termes, il ne s’oppose pas à la loi. Il n’a pas réitéré ses propos ni même adressés des menaces de morts. En soi, si la victime désire déposer plainte, y’aurait rien d’important pour le faire passer au tribunal. Impassible, le propriétaire du Lixy écoute d’une oreille bien attentive les propos du gamin pendant que la jumelle de l’autre se focalise sur les bruits du fond du bar. Certains Rangers n’ont pas digéré le fait qu’un inconnu boit un simple verre de lait dans un endroit pareil. Des idiots rien qu’à les écouter qui ternissent la réputation de son travail. Comment être respecté avec des types comme eux. C’est impossible.

Ce n’est donc pas lui dont Kanan faisait allusion. Normal vu que c’est une invention créée de toutes pièces par Grynberg. Puis, la suite du discours surprend énormément le solitaire qui se met à hausser l’un de ses sourcils. Des médicaments à base d’os de Pokémon ? Si le gamin dit vrai, l’explication de pourquoi Rob agresse mortellement les créatures peuplant cette Terre tient la route. Sans s’en rendre compte, en imaginant le criminel agir de la sorte, Kanan brise le verre dans sa main après l’avoir un peu trop serré. Heureusement que son gant le protège des morceaux tranchants, il évite de peu de se couper. Le raclement de gorge du barman ramène le coléreux à la réalité. Kanan cligne plusieurs fois ses paupières, frotte ses mains et se met à pester. « Navré José. Ton verre a rendu l’âme. Mets-le-moi sur ma note avec le verre de lait du gamin. » annonce le Ranger qui ne fait pas attention à son langage en traitant une nouvelle fois le mercenaire de gamin. Un réflex du métier qui est devenu un défaut.

« Mercenaire, hein ?! » exclame Kanan d’une voix sombre et à peine audible aux oreilles d’Akari. « Le hasard n’existe vraiment pas. » Il se met à rire amèrement tout en déviant par l’intermédiaire de sa main les morceaux de verre sur la table. Ces derniers seront jetés sur le sol, de quoi donner du travail à ce bon vieux José qui ronchonne tout le temps. « J’enquête aussi sur lui. De mes informations, il est le gros poisson à pêché. » Il tapote le dossier sur la table avec son index. « Des gens se plaignent de la disparition de leurs Pokémons. Quand à moi, j’ai recensé la disparition de plusieurs habitants des forêts que je garde. Que ce soit des Rocabots, des Balignons mais aussi celui d’un impressionnant Tropius. À chacune de mes enquêtes je ne retrouve que de l’hémoglobine contre les arbres, les herbes, le sol. » Il pousse à nouveau le dossier d’enquête près d’Akari. « Si tu es Mercenaire, je suis prêt à demander à mes supérieurs de te payer un bon salaire pour le mois. À une simple condition que tu m’appuies pour l’enquête. »

Croisant ses bras sur la table, il se penche pour baisser le ton de sa voix lorsque José ramasse les derniers morceaux du verre où se trouvait un fond de bière très acide. « Les forces de l’ordre sont peu nombreuses à Feranium et ils ont des missions plus importantes. L’enquête nous a été refilé, en quelque sorte… » avoue d’une manière sincère le Ranger où au même moment son Lixy du nom de Mordred bondit sur la table pour dévisager froidement Akari. Lui aussi…il a été victime de la violence gratuite de l’être humain.

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MessageSujet: Re: 04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions   04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions EmptyMar 1 Juin - 9:21

Kanan
Grynberg

Akari

「 Les gens s'attendent à ce que nous échouions 」
Sans façon. Deux mots sortis de la bouche du mercenaire pour annoncer qu'il ne désirait pas l'argent sale des Rangers. Impassible, absolument pas surpris de cette réaction, Kanan fixe sans aucune émotion et d'une froideur calme cet Akari. Bras désormais croisés, avalant silencieusement sa salive, Grynberg finit par décrocher son regard bleu acier pour caresser le pelage hérissé de son lionceau. Oui, l'éventuel prime qui pend au nez pour le mercenaire est sans doute plus alléchante. Si ce dernier refuse celui d'honnêtes gens respectables (entre guillemets) des Rangers alors le gamin est très droit dans son travail. Il ne divague pas sur d'autres chemins, d'autres offres. Pour Kanan Grynberg, Akari se contente de suivre correctement ce qu'on lui demande de faire pour toucher sa prime. Enfin, ce n'est qu'un point de vue sur sa réaction de tout à l'heure.

Tirant le dossier près de lui d'un geste discret, il se contente de remettre correctement les feuilles à l'intérieur, lui qui est bien trop maniaque à quelques occasions. Disons que la première feuille qui n'était pas parfaitement alignée aux autres semblait gêner au sociopathe. Une fois le geste réalisé, son attention se reporte sur le mercenaire qui stipule qu'il n'aura pas la seconde partie de son butin tant que la bande organisée rode toujours en ville. Franchement, la curiosité de Grynberg le titille. Il aimerait bien connaître l'identité du client d'Akari. Dans tous les cas, cette fameuse personne ne doit plus croire aux forces de l'ordre pour résoudre cette affaire au vu de son action à avoir payé un genre de spécimen repoussant pour beaucoup de gens. Le premier indice qui se range dans l'esprit de l'ancien combattant du feu c'est que le client ne figure pas sur la liste des pauvres et des personnes qui ont du mal à finir leur mois. Non. Il s'agit d'un individu ayant les moyens de payer des services coûteux. Un chef d'entreprise par exemple. Ou bien le maire de la ville. Ce serait même marrant que le commissaire du commissariat de Feranium paye en secret un mercenaire pour faire le sale boulot.

« J'ai des solutions pour trouver un rat parmi tant d'autres dans une ville. Surtout pour Feranium. » dit-il de ses mots gelés. « Néanmoins, je refuse de coopérer à tes côtés si tu ne m'informes pas d'une chose. » Il se penche un peu pour étouffer les paroles qui vont suivre et inciter les voyeurs à regarder ailleurs. « Ton client demande d'arrêter la branche de trafic, mais si c'est pour attenter à leur vie, je ne peux me résoudre à faire équipe avec toi. » chuchote Kanan en jouant avec son index à faire glisser un minuscule morceau de verre sur la table. « Je dois les emmener derrière les barreaux, en vie, tout comme Robert Winston. Ça m'arrangerait de le faire avant mes collègues, histoire d'avoir une meilleure paye et de dégager d'un coup de pied au cul celui qui me donne des ordres. »

Calant son dos contre le dossier de la chaise qui se met à grincer, le Ranger ne quitte aucunement son regard de celui du gamin. Inutile de fixer son Lixy qui apprécie le restant du lait du Pulsar. Mais également que le Pokémon vient de baisser sa garde contre Akari. Ou bien du supérieur de Kanan qui chante de bon cœur avec ses collègues sous l'emprise de l'alcool. Non. Il n'y a qu’Akari qui attise l'attention gelée du solitaire qui déteste ses congénères. Tel le Lougaroc qui s'est fait jeter, trahir, par sa meute et qui désire désormais marcher seul.

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MessageSujet: Re: 04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions   04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions EmptyLun 21 Juin - 10:41

Kanan
Grynberg

Akari

「 Les gens s'attendent à ce que nous échouions 」
Dégager d’un coup de pied son supérieur était une idée qui trônait depuis longtemps dans le palais mental du ranger. Depuis son arrivée au poste de Feranium, le propriétaire du Lixy avait déjà remarqué plusieurs problèmes qui tâchaient la réputation et le travail en tant que ranger. Le plus gradé ne souhaitait pas se mouiller sur des affaires d’interpellations. Il préférait regarder ailleurs lorsque des individus dégradaient les forêts, les plaines, bref l’habitat des Pokémons. Pour lui, seule sa paye comptait et rien d’autre. Le genre de personne que Grynberg déteste énormément et ça ne va aucunement l’inciter à aimer l’être humain. Pour lui, pour le balafré, Feranium doit avoir un nouveau chef et résoudre cette affaire pourrait inciter le maire de la ville à dégager le gros lard. Donc en quelque sorte, il est normal pour Kanan de se salir les mains à coopérer avec un mercenaire. Il est un peu pour lui, un outil pour arriver à ses fins. D’autant que tous les deux seront gagnants si la mission est une réussite. Le fait d’avoir prévenu Akari que Kanan désirait avoir les ravisseurs vivants est à moitié vrai. En vérité, le solitaire n’en a strictement rien à faire des vies de ses mécréants. Il pense juste que la prison pourrait être un bon moyen de les détruire très lentement au lieu de leur donner une mort rapide…

Mais passons. Oui, il vaut mieux penser à autre chose. Les idées noires de Kanan ne sont pas vraiment un sujet intéressant pour aujourd’hui. Fronçant ses sourcils sombres, perdant son regard glacié sur son nouveau partenaire, Kanan comprend très vite que par les paroles d’Akari, ce dernier ne semble pas vraiment choqué, mal à l’aise lorsqu’il parle de bain de sang. Il a dû déjà passer à l’acte au cours de sa vie, sinon comment avoir une telle assurance sur ses propos. Un autre point sur le discours du gamin confirme une autre hypothèse de Grynberg. Le client du mercenaire est plutôt calé dans le camp du bien et non du mal. L’idée que ce soit un honnête citoyen est négatif. Il reste donc plusieurs options. Un homme qui a du pouvoir comme par exemple un politicien. Un individu du service public. Ou bien un défenseur des Pokémons qui peut correspondre à beaucoup de critères. Kanan remue négativement son visage, de gauche à droite afin de chasser toutes les hypothèses qui brouillent son champ de vision. Le voilà reconcentré sur la situation actuelle.

Se levant de sa chaise, préférant aussi ne rien dire sur sa phrase comme quoi il ressemble à un gamin et non à un tueur, Grynberg pose une lasse de billets sur le comptoir et fait la sourde oreille sur les grognements du gérant José. Il accepte de partir de cet endroit comme l’a suggéré Akari mais soudainement sa route se stop lorsque José ouvre un peu trop son bec. « Des raclures comme toi, on en a pas besoin chez les rangers. » Le bruit qui vient après signale que le balourd a craché sur la veste bleue du motard, plus précisément sur son dos. Kanan n’a jamais été en très bon termes avec José mais là…il pousse le bouchon un peu trop loin. Le provocateur tente sûrement de faire perdre les moyens du balafré afin de ternir son image des autres rangers mais aussi de montrer aux autres que Grynberg n’est pas fait pour ce job. Tournant son visage, fixant José d’un seul œil, celui de gauche, il l’observe et ne le regarde pas de haut en bas. « Modère tes propos veux-tu ? Dois-je dire à ta femme Maria que tu fricotes avec la fleuriste au coin de la rue ? Si tu souhaites avoir une relation secrète avec Joséphine, tu devrais commencer par enlever les poils de son Couafarel sur ton pantalon. Autant ne pas préciser les griffures près de ta nuque qui doivent descendre en bas de ton dos. Ou encore des restes de maquillages qui sont sur ta joue droite. Ah oui, tu as également des restes de son parfum immonde à base de fraises sur tes vêtements. »

Un petit sourire bienveillant est adressé au barman puis Kanan part comme-si de rien n’était de cet endroit pour rejoindre Akari. Une fois à l’extérieur, son Lixy grimpe sur son épaule puis lèche sa patte avant gauche en ronronnant. Le ranger sort ensuite son téléphone portable et envoie un simple message à une personne bien précise. « Suis-moi. » dit le ranger qui pourrait limite ressembler à un ordre. Empruntant plusieurs ruelles, sans y émettre le moindre mot à son nouveau partenaire car voyez-vous Kanan n’est guère bavard à part quand on l’énerve, et si c’est vraiment le cas ce sera des paroles blessantes. Il finit par s’arrêter devant un foyer. Le bâtiment accueille des enfants qui ne peuvent plus être gardés par leurs parents. Majoritairement, ces gosses n’ont pas d’éducation, préférant s’élever tout seul et succombant souvent aux mauvaises choses. La faute à la société mais cela n’est absolument pas le problème du ranger. Kanan finit par s’approcher d’une petite bande qui se met à baisser la tête à son approche, limite à préparer un mauvais coup. « Du nouveau ? » demande froidement Kanan qui croise ses bras sans être impressionné par la bande qui l’encercle désormais. « Dans deux jours, sur le parking du supermarché à l’Est de la ville. À trois heures dix du matin, ça parlait d’un échange, chef. »

Sans attendre, plusieurs billets sont donnés au groupe ce qui automatiquement les incite à être moins menaçants. Surement une peur de se faire entourlouper par un agent de l’ordre. Les taupes ont bien bossé, mieux de ce qu’espérait Grynberg. S’écartant du groupe, le ranger qui n’a pas froid aux yeux pour employer des méthodes qui ne figurent pas sur les compétences de son métier, range son portefeuille et reprend son portable pour visualiser la zone par l’intermédiaire d’une map. « Si tu veux pêcher des infos, les gosses ou les Pokémons sont des taupes idéales. » marmonne Kanan à Akari. De bons outils à vrai dire pour mener une enquête. « Tu veux enquêter de ton côté où on se retrouve au jour J ? »

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MessageSujet: Re: 04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions   04 - Les gens s'attendent à ce que nous échouions EmptyDim 25 Juil - 11:39

Kanan
Grynberg

Akari

「 Les gens s'attendent à ce que nous échouions 」
C’est donc assis sur les marches, que le ranger solitaire passe le temps à occuper son félin. Il est en avance d’au moins quinze minutes. Il le fait exprès car c’est toujours dans ces moments que Kanan médite en silence dans son palais mental comme il l’appelle si bien. C’est le nom que le ranger donne à sa caboche, son esprit. Le lieu où sont emmagasinées un grand nombre d’informations et lorsque ces dernières deviennent inutiles, le brun déplace les déchets dans la poubelle afin de faire plus de place dans sa bibliothèque personnelle. Un comble pour un ranger que de disposer de petites facultés pour déceler les indices. À croire que Kanan s’est trompé de métier deux fois de suite. Il n’était pas fait pour être Sapeur-Pompier. Pour le cas du travail de Ranger, ce dernier semble vraiment ne pas correspondre à ce corps de métier. Alors détective privé ? Cela pourrait rajouter un autre petit élément à son CV.

Zigzagant de gauche à droite la loupiotte rouge qui rend encore plus fou Mordred, le curieux repense encore à sa suggestion que ses collègues arborant les couleurs de garde forestier pourraient être du mauvais côté depuis le début. Si cette suggestion s’avère être correct, ce ne serait donc plus si illogique que les Rangers soient toujours incapables de régler cette affaire, cette enquête. Honnêtement, Kanan n’a même jamais eu l’autorisation d’enquêter sur ce fameux trafic de médicaments à base d’os de Pokémons. Ses supérieurs ont refusé et si ce dernier détient quelques documents sur l’affaire en question c’est grâce à son félin qui a réussi à chourrer le trésor interdit. Kanan Grynberg risque très gros, que ce soit perdre son job voire même passer devant un tribunal pour répondre de ses actes. La justice est faite ainsi. On enlace les mauvaises personnes et on crache sur les bons individus. Un système qui dégoûte vraiment le ranger et rien que d’y penser, le brun ressent une envie de vomir son déjeuner.

Au moment où son jeune Lixy semble comprendre le pot aux roses sur la supercherie de la lumière, Kanan lance une petite balle de laine en guise de récompense. Un faible sourire étire ses lèvres et rend un peu plus gai son visage froid et impassible. Puis, ses oreilles entendent des bruits de pas venant de sa direction. Tournant son regard orageux vers la nuisance, Kanan découvre son coéquipier imprévu sur cette enquête. Le fameux mercenaire qui honnêtement possède de meilleures facultés en matière d’expériences pour déclencher l’échec au roi en leur faveur. Forçant son corps à se relever, ce qui ne semble pas l’enchanter au vu des fourmillements parcourant ses jambes, Grynberg récupère la balle en laine tout en écoutant les propos du mercenaire solitaire.

Alors comme ça, Akari a déjà trouvé l’adresse de ce bon vieux Rob. C’était l’élément flou pour Kanan qui au lieu de découvrir la même chose que le mercenaire, fini par apprendre que des gamins l’avaient bernés et qu’un des responsables de cette mission entre guillemets se trouvait derrière les barreaux. « Joli travail, je ne suis même pas étonné de ta découverte. » répond le ranger en plaçant ses mains dans les poches de son jean. « Je n’ai malheureusement pas eu cette chance. » Collant son dos contre le mur d’un bâtiment tout en faisant le même procédé avec la semelle de sa botte gauche, le balafré pose ses cristaux colériques au niveau du ciel nuageux. Peut-être qu’en fixant ce spectacle -de ces cumulus blancs ressemblant à de la barbe-à-papa- que l’orage grondant continuellement dans le bleu des yeux du ranger pourrait potentiellement s’apaiser. « Tu n’avais pas tort l’autre fois. Il s’agissait bien d’un piège. La personne s’occupant des caméras de surveillance était corrompue jusqu’à la moelle osseuse. Idem pour les gamins qui ont préféré acheter de la drogue. »

L’homme soupire, fatigué de ces trahisons qui tournent tout le temps autour de lui. Après, les gens se plaignent que Grynberg soit sociopathe. La faute à ces tromperies. Ça le dégoûte encore plus de vouloir à nouveau s’ouvrir envers une quelconque personne. Au moins les Pokémons ont une bonne conscience, ce qui fait rayonner à moitié ce monde. « Je ne pense pas que leur nouveau cas t’intéresse, non ? » hausse-t-il les épaules en laissant son Lixy grimper son pantalon, manteau pour se poser sur l’épaule du ranger. « Par contre, y a moyen que nous croisions des rangers corrompus sur notre chemin. Quelques-uns de mes collègues semblent être les grains de sable dans l’engrainage. »

Des rangers corrompus, il y en aura, c’est certain. Après-tout, si la théorie de Kanan est exacte à propos du trafic, le supérieur de ce dernier semble être un des suspects les plus plausibles. Si jamais c’est le cas et Grynberg espère que ce soit cette possibilité, le ranger pourrait prendre potentiellement sa place en prenant un galon. « Tu penses avoir été suivi sur ta découverte ? Si la réponse est non, autant rendre visite à notre homme. Quand penses-tu, Akari ? » questionne Grynberg au moment où deux silhouettes désagréables à regarder pour le solitaire décident de déranger la conversation entre les deux enquêteurs qui ne bossent pas en tant que détective.

C’était pourtant évident, gros comme une maison, mais non…Kanan n’a pas vraiment géré cette information. Sûrement par fainéantise ou plutôt parce que c’était simplement prévu pour le balafré. Deux types en uniforme de ranger, l’un possédant un grade plus élevé que celui de Grynberg. Ils ont tous deux le petit bide de bière, empestant pour les narines de Kanan l’alcool et la sueur. Le premier se nomme René et le deuxième Gaston. Comme cul et chemise ils ont toujours fait les cent coups ensemble. Un duo inséparable, une bonne brochette de guignols aux yeux du balafré. Deux coupables qui viennent se jeter dans la gueule du Lougaroc.

« Bah alors Kanan ? On fourre son nez dans des affaires louches ? » annonce René qui se met à rire en se voyant déjà tabasser le propriétaire du Lixy. « Le chef te trouve trop pénible ces derniers temps. Il a même commencé à écrire ton dossier de démission. » déclare Gaston qui n’hésite aucunement à lâcher un filet de sa salive sur le cou de Kanan. Les deux lascars encerclent désormais le brun qui ne bouge pas d’un poil, dos toujours contre le mur. Puis, dans un élan de courage, Gaston repousse gentiment son collègue pour qu’il s’occupe du mercenaire. « Pas besoin de Pokémon contre toi, ton Lixy est minable. »

Bras croisés, regard orageux sur Gaston, Grynberg supprime ses émotions tout en analysant soigneusement son collègue pour un potentiel schéma d’autodéfense.

D’abord, distraire la cible en lançant le manteau sur l’agresseur. Puis bloquer son coup aveugle. Répliquer sur sa joue gauche. Le déstabiliser. Étourdi, il tentera de frapper. Bloquer avec le coude et frapper aux corps. Bloquer sa gauche. Affaiblir la mâchoire droite, puis la fracturer. Briser les côtes. Traumatiser le plexus. Déboîter la mâchoire. Coup de talon au diaphragme. Diagnostic ? Oreilles sonnées, mâchoire fracturée, trois côtes fêlées dont quatre cassés avec une hémorragie. Rétablissement physique d’une estimation de six semaines. Rétablissement psychologique de six mois. Capacité de cracher sur le cou, neutralisée.

Inspirant un grand coup, retirant son manteau, le ranger est prêt d’entamer ce qu’il a pensé et évalué. Normalement, ça devrait le faire. Alors, il balance son vêtement au moment où le gaillard tente de donner un coup de poing au visage du balafré. De la suite des événements, Kanan s’apprête à bloquer le coup aveugle de son ennemi seulement une boule de poils intervient en mordant férocement la cuisse de Gaston. Oh ? Ça par contre c’était pas prévu. Profitant de cette occasion, une droite et une gauche au visage du type suffisent alors à neutraliser son collègue. Lorsque des étincelles s’apprêtent à sortir du pelage de son félin, la main gantée du maître de Lixy s’interpose. « Non, tu pourrais le tuer. Mais merci de ton aide coéquipier. » Sortant deux paires de menottes, il entrave les pieds et poignets de Gaston… Puis lorsque l’adrénaline redescend, une affreuse douleur déchire ses mains qui ont été victimes des flammes lors d’un incident dans le passé. « Le con… » souffle-t-il en secouant ses paluches pour tenter d’apaiser les sensations désagréables.

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