Bibliothèque d'Ashura [Event Halloween]

Halloween

Dans le silence, debout depuis une infinie de minutes après être entrée dans la bibliothèque d’Ashura, tu lis un conte sur une histoire dans le thème d’Halloween. D’après les écrits de l’écrivain, les villageois d’une région dont tu ne connais absolument pas, apercevaient tard dans la nuit, plus précisément vers minuit une ombre dans les bois. À chacun de ses passages, un rire se faisait entendre si bien que chaque malchanceux qui entendait ce ricanement avait l’impression que leur âme souhaitait s’échapper de leur corps. Les paragraphes du bouquin énumèrent une description assez tordue à propos de la sorcière. Parfois la forme était grande, géante. Dans d’autres lignes la sorcière est petite, limite à être très maigre. Cependant chaque récit des témoins évoque une silhouette flottant dans les airs et détenant un chapeau typique à ceux des sorcières. Tes cristaux froids émettent une petite lueur d’épanouissement, de rêverie car tu es une amoureuse des histoires qui font peur. Ce n’est pas anodin que les murs de ton appartement soient quasiment décorés de toile d’araignée artificielle, de chauve-souris ou autres thèmes d’Halloween. Tu adores la fête des morts, tu es fan des vêtements gothiques, ta couleur préférée est le noir et surtout tu es une amoureuse des Pokémons spectre ainsi que ténèbres. Ils sont si jolies, si sombres, si magnifiques. Pourtant, dans ton équipe le thème Fée domine largement tes goûts.

Tu tournes la page de ton bouquin tout en orientant ton regard bleu-violet sur Flora mais surtout de Zolka. Disons que ton Grimalin a toujours le chic de voler des biens qui ne lui appartiennent pas. Tu te souviens encore de ta première rencontre avec lui, lorsqu’il t’a chourré ta New-Rock dans les Bois Hurlants. C’est à cause de son vol que tu as fini par le capturer. « Zolka, repose ce bouquin tout de suite au lieu de faire mine de le cacher derrière ton dos. » grondes-tu au petit malin qui baisse sa tête, honteux d’avoir été repéré dans sa tentative de vol. Ce dernier obéit, ne souhaitant aucunement attirer les flammes de l’enfer qui bouillonne uniquement lorsque tu es sur scène. Mieux vaut ne pas réveiller ta forme démoniaque de rockeuse car tu peux être extrêmement sévère, froide, au lieu d’être comme à ton habitude une ravissante fleur. On pourrait penser que tu as une double personnalité comme ces fameux Gémeaux né à une période de l’année. Que tu serais lunatique. Mais ce n’est pas le cas. Si tu es extrêmement gentille avec les gens, c’est que tu tentes toujours de cacher le caractère que tu as hérité de ta mère lors de ta naissance. Froide, impassible, autoritaire, sont des éléments que tu souhaites ne jamais faire jaillir. Alors, tu t’enfermes dans ta bulle, dans ta timidité, pour rester gentille, aimable, respectueuse. En ce jour, tu n’as jamais cédé au caractère insupportable de ta mère. En fait, peut-être que tu ressembles trop à ton père qui est parti de la maison quand tu n’avais que six ans.

Mais trêve de bavardage inutile, il faut que tu oublies ce sujet ennuyant, ô toi la rockeuse qui arrive à faire battre à l’unisson les cœurs de tes fans. Tu refermes le bouquin et tu le ranges dans l’étagère -à l’endroit où tu l’as récupéré- pour ensuite t’apprêter à sortir. Disons que tu aimerais découvrir un peu plus les ruelles de Fort-des-Songes durant ce moment d’Halloween. Flora entre dans ton sac pendant que Zolka grimpe sur ton épaule en continuant perpétuellement à tirer sa langue. Tu as l’impression d’avoir un Excelangue en guise de compagnon. Tu bifurques à ta droite, puis à ta gauche et…mon Dieu ce n’est pas possible, tu viens de te perdre dans l’immense bibliothèque comme une idiote. Tu soupires longuement pendant que Zolka monte sur ta tête en ayant entendu de l’agitation au loin. Le petit malin n’est pas très doux d’ailleurs car il a manqué de t’arracher la boucle d’oreille droite qui détient la forme de l’emblème des Red Leaf, ton groupe de Rock. Un vrai gamin ce Pokémon…

Tu décides de t’approcher du brouhaha tout en restant assez intriguée. Ne dit-on pas que le silence doit régner dans ce genre de bâtiment. Tu es témoin de Flora qui se cache dans ton sac en tremblotant après avoir aperçu un livre de la bibliothèque passer devant ton nez, comme par magie. Tu n’es nullement effrayée, voyant ce genre d’événement comme courant dans ton petit mode de vie. Tu adores le surnaturel donc pourquoi en être effrayé ? Zolka quant à lui se moque de Flora et finit par tomber de ton crâne pour s’écraser sur le sol. Le karma termine toujours par frapper.

Arrivant à destination, l’orage de tes yeux s’adoucit en apercevant une personnalité assez connue de Lumirus. N’est-ce pas Lise Gray l’actuelle championne du type spectre ? Du moins tu penses qu’elle est championne de cette catégorie, tu n’as zyeuté que très brièvement les nouvelles du net t’intéressant plutôt au sujet de la musique. L’éclat de tes mirettes scintille sur la beauté, l’élégance de cette jeune femme, sans oublier de son équipe Pokémon. Toi qui pensais être seule en ces lieux – dans un coin très éloigné de la bibliothèque- qui regorgent de petits farceurs spectraux, tu te trompes lourdement. Tu lèves légèrement ta main à la question de la championne à propos de son annonce. « Ce serait un honneur de vous accompagner, mademoiselle Gray. » déclares-tu de ta voix angélique tout en tentant de cacher tes rougeurs à cause de ton embarras, de ta timidité. « Enquêter et la chasse aux fantômes sont des activités que je ne refuse aucunement. » déclares-tu en saluant d’un geste de ta main l’autre jeune homme tout en lui souriant chaleureusement.

Halloween

Tes mirettes d’or qui ne sont aucunement la couleur naturelle de tes yeux observent avec admiration la championne d’arène. A vrai dire, tu adores son style vestimentaire, sa prestance mais également son équipe de Pokémons. Tu commences doucement à comprendre pourquoi elle mérite son titre de championne. Peut-être que toi aussi un jour tu pourrais être comme elle. Non, tu ne désires pas t’occuper d’une arène, tu souhaites juste percer dans le monde de la musique grâce à ton talent et non au coup de pouce de ton manager. Tu ne souhaites pas devenir comme l’ancienne propriétaire de ton Tarsal. L’égoïsme, l’arrogance, l’égocentricité ne sont pas des éléments que tu souhaites acquérir dans ta carrière. Clignant une fois tes paupières pour faire éclater ta bulle rêveuse, clignant une deuxième fois pour revenir à la réalité, tu t’inclines doucement en guise de salutation à mademoiselle Gray. « Je m’appelle Akiza. Tout le plaisir est pour moi. » réponds-tu à la demandeuse qui souhaite connaître ton prénom. Tu lui adresses un sourire angélique, comme tu as l’habitude de faire aux gens que tu rencontres. Néanmoins, ton esprit te pince les neurones sur la question de Lise Gray à ton égard. Tu lui as donné ton prénom, demain elle l’aura oublié. Pourquoi ? Car c’est le fardeau des célébrités. Chaque individu populaire rencontre d’innombrables fans au cours de sa journée, de sa semaine, de son mois. Retenir le prénom de tous les fans est impossible. Tu te permets donc de ne pas soupirer sur ce sujet qui est sans doute hors sujet mais impossible pour toi de ne pas y aborder, toi la chanteuse de rock qui monte petit à petit dans la célébrité.

Soudainement, une ombre dont tu ne te souciais absolument pas fait son entrée théâtrale certes, mais aussi très terrifiante. Pourtant il t’en faut beaucoup pour t’effrayer, mais là tu dois reconnaître que la voix autoritaire d’Ashura la bibliothécaire te glace ton sang de rockeuse. Tu n’arrives pas à retenir des frissons de frayeurs et tu baisses machinalement ton visage, honteuse d’avoir haussé un peu trop la voix en perturbant le silence, le calme, la paix dans cet endroit. Tes orbes d’or fixent donc tes pieds, ce qui a pour cause de te mettre en danger. En effet, un Pokémon ne semble pas vraiment ravi des précédentes actions que tu as commises. Peut-être la faute à ton Grimalin qui souhaitait voler un livre de l’étagère. Tu te souviens encore du titre qui énonçait "anecdotes sur les loups-garous". Donc, ne repérant aucunement la menace qui gronde ou plutôt qui brûle, une âme héroïque attrape ton bras pour te faire dévier de la trajectoire de la flamme de Funécire. Tu as eu chaud, sans mauvais jeu de mots. Rougissant d’embarras, mais aussi très confuse de ce qui vient de se passer, tu hoches la tête lors de la présentation de Vincent William Nolan. D’ailleurs, tu te rends compte que la championne d’arène semble connaître quelques personnes, hormis toi, et la bibliothécaire. Du moins d’après ta petite analyse. « L’honneur est partagé et merci de votre intervention pour le mauvais sort à mon encontre. » déclares-tu au détective d’une voix beaucoup plus basse pour ne pas t’attirer les foudres de la gérante de cet endroit qui te fou les pétoches.

Tu t’éloignes un peu du groupe, à seulement quelques pas. Ta timidité reprend le dessus, tu restes donc silencieuse, te contentant d’observer les échanges. Tu ressens l’irritation provoquée par tes lentilles jaunes, sûrement dû par deux facteurs. Tu n’as pas assez de larmes ce qui provoque rapidement les désagréments. Ou bien les faibles lumières de l’édifice t’assèchent le blanc de tes yeux. Dans tous les cas, tu as une grande envie d’enlever ces choses. Sauf qu’au moment où tu décides de retirer une lentille, un inconnu surgit de l’ombre ce qui fait sursauter Flora qui souhaitait saluer à son tour le groupe depuis ton sac. La petite fleur retourne illico dans sa cachette, au fin fond de ton sac à main de sorcière. L’individu ne parle pas normalement, soit il bégaye, soit la peur paralyse ses cordes vocales et accessoirement les mouvements de sa langue. Tu fronces tes fins sourcils, te caressant le menton, demeurant pensive à ses paroles pour le majordome squelette. Tu notes chaque mot, chaque syllabe, chaque phrase, pour en composer une chanson, une mélodie dans ton esprit. Tu buches sur l’indication du derrière de l’homme mais plus précisément sur ses poches arrière de jean. Auraient-ils un lien à ce qu’il raconte ? Cache-t-il un élément dans l’une de ses poches qui lui attire la furie d’un mauvais esprit ?

Tu rejoins les phalanges de tes mains entre elles, les plaçant derrière ton dos tout en continuant d’écouter le chant apeuré du chanteur. Il parle que les poneys sont dangereux surtout ceux à paillettes. C’est alors que tes souvenirs se remémorent le moment où tu as vu un animal de ce genre dans les bois hurlants. De ce Ponyta qui galopait fièrement avant de s’effondrer sur le sol en trébuchant sur la racine d’un arbre. Est-ce vraiment ce genre de chose qui est…dangereux ? « Je passe mon tour pour demander des infos à la gérante… » chuchotes-tu aux autres en tremblotant de peur à l’idée de refaire face à Ashura. Et puis bon, un de ses Pokémons ne t’aime pas vraiment donc autant ne pas faire grandir la flamme de son Funécire. Pourtant, ton petit instinct te dicte de quand même engager le dialogue avec celle qui te terrifie. Au moins pour adresser tes excuses dans un premier temps.

Inspirant une bonne bouffée d’oxygène, tu sers fortement tes poings, rassemblant ton courage comme le jour où tu as passé ton entretien pour rejoindre le groupe des Red Leaf. C’est ainsi, que tu tires ton chapeau de sorcière pour le coller au bout de ton nez tombant. Tu souhaites ainsi camoufler ton regard. « Je rectifie mon chant. » lances-tu aux autres de ta voix douce. « Je vais demander des informations à la bibliothécaire. » déclares-tu d’un ton à peine audible à l’ouïe des autres personnes. Sûrement que ta timidité t’empêche d’avoir une voix correcte, non stressée, non apeurée. C’est ainsi, que tu entames le premier pas dans la direction du lieu où se trouve Ashura. C’est-à-dire à son bureau, près de l’entrée, là où le puredpois de ton agresseur s’est dissipé. Ta marche est lente, ton regard est touché sous l’ombre de ton chapeau. Mais n’est-ce pas le doux chant de ton Tarsal qui est provoqué depuis ton sac ? Le son de ses cordes vocales est calme, non bruyant contrairement à la chanson des visiteurs. Tu joues parfaitement le rôle de la sorcière, toi l’amoureuse de la fête d’Halloween. Grimalin quant à lui se contente d’ouvrir la marche, levant ses mains de manières parallèles pour jouer le rôle d’un mort-vivant. Puis, ta destination se termine devant le bureau d’Ashura. Tu lèves ton visage, le chant à peine audible de Flora vient de disparaître pendant que Zelka retourne derrière les rideaux -c’est-à-dire dans ta longue robe- en s’inclinant plusieurs fois devant un public inexistant. « Je vous prie de m’excuser pour avoir dérangé la tranquillité de ses lieux. » commences-tu en t’inclinant à ton tour comme formule de politesse mais aussi de pardon. « Puis-je savoir pourquoi il y a autant de Pokémons Spectres en ces lieux ? Sont-ils tous à vous ? » demandes-tu en rougissant d’embarras tout en te grattant la joue gauche à l’aide de ton ongle très long de sorcière. « Oh…je tenais à vous dire que j’aimais beaucoup votre robe au passage. » déclares-tu de ta voix angélique porteuse d’une sincérité indomptable tout en déposant ton doux regard sur la Plumeline.

Halloween

Tapotant ton index droit sur celui de gauche, tu tentes au mieux de cacher tes rougissements devant la femme froide qui se trouve devant toi. Elle t’impressionne énormément, et tu n’as aucune pensée négative à son sujet. Non, c’est le genre de personnalité que tu respectes beaucoup. Cette femme, cette Ashura détient un charisme dont tu n’arriveras jamais à obtenir. Une demoiselle forte, droite dans ses bottes, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, du moins d’après l’analyse de ton regard océan. Le majordome squelette ne tarde pas à te rejoindre et instinctivement, tu te recules un peu pour lui laisser de la place. Après-tout, ce jeune homme semble connaître la bibliothécaire, et cela est peut-être plus élevé qu’une simple connaissance banale. Tu restes donc silence, comme à ton habitude pendant que Zolka continue à faire le mort-vivant autour de toi. Le gobelin ne cesse pas de faire le pitre, ou du moins de s’amuser dans son nouveau rôle. Ce qui est positif, c’est que Grimalin n’a plus l’intention de voler un bien qui ne lui appartient pas. Il est plutôt sage et discret, ce qui est étrange. Ses pas sont très silencieux et seul sa respiration est à peine audible à ton ouïe. De toute manière, tu guettes le moindre fait et gestes de ton nouveau Pokémon. Si Zolka succombe à nouveau à sa petite folie, il devra se contenter de se reposer dans sa Pokéball. Tu n’aimes pas enfermer tes compagnons dans cette chose mais parfois il s’agit d’une bonne solution pour calmer les esprits rebelles.

Vincent n’est pas le seul garçon à te rejoindre car voilà une nouvelle tête inconnue qui entre dans la bibliothèque. Tu l’observes saluer Ashura tout en le voyant fouiller dans ses poches. Mais que cherche-t-il ? Tu ne tardes pas à le savoir en y découvrant un petit paquet de biscuits. Tu fronces tes sourcils sur le paquet d’emballage mais ton esprit ne trouve aucune réponse. Non, tu ne connais pas ce genre de biscuit ou alors tu n’y as jamais prêté attention. Mais cela, n’est qu’un petit détail sans importance. Peut-être que le nouveau venu connaît aussi Ashura. Tu sursautes ensuite en sortant de ta bulle à propos des biscuits du garçon lorsque la propriétaire des lieux t’adresse la parole pour te répondre. Tu baisses ton visage, dépitée d’avoir oublié de te présenter, toi qui es à cheval sur le respect. Tu finis par te frotter machinalement l’arrière de tes cheveux à l’aide de ta main droite tout en riant doucement, les joues continuellement tomate. « Oups…j’oublie les bonnes manières. Je m’appelle Akiza. Akiza Kyoko, Madame Koizumi. » Tu attrapes par la suite ton menton en apprenant la réponse à ta question sur la raison de la présence des Pokémons Spectres en ces lieux. Tu te doutes que le Pokémon qui t’a agressé tout à l’heure doit appartenir à Ashura pour plusieurs raisons. En premier lieu le Puredpois lancé lors du départ de la propriétaire des lieux après son grondement.  En deuxième point, sur son comportement après la tentative de vol de Zolka. Tu soupires à nouveau en repensant à cette scène. Au final, ton esprit, ton instinct te dicte de décrocher la Pokéball de ta ceinture afin de l’agrandir puis de faire revenir Grimalin dans sa balle. Tu grimaces légèrement à devoir enfermer ton petit malin à l’intérieur de cet objet mais tu n’as pas envie de reprendre des risques. Il a joué, il a perdu. Point final.

Ayant entendu les paroles de la femme, tu t’inclines respectueusement en guise de remerciement pour les réponses à tes questions. Tu lui adresses ton sourire angélique et tu tournes ton visage en entendant d’autres bruits de pas venant dans ta direction. Tu salues respectueusement le roux par un petit bonjour tout en effectuant ta révérence. Et c’est par cette action, que les Pokémons semblent vouloir s’amuser. D’innombrables Spectres entourent chaque personne, en riant sournoisement, se moquant de chaque individu désireux de fêter Halloween. Flora n’est guère amusée par cette situation, si bien que tu ressens ses tremblements de frayeur à l’intérieur de ton sac. Inutile de vouloir caresser ses cheveux, tu risques de l’inciter, de l’encourager dans sa frayeur. Tu restes donc impassible, reconnaissant au passage des fantômes de ta région que tu aimes tant, Hoenn. Un Skelénox et un Polichombr si tes souvenirs sont bons. Tu adorais regarder les reportages sur ces Pokémons vivant principalement dans le Mont Memoria. Cela te rappelle de doux souvenirs, malgré le fait que ta mère continuait à chaque fois de couper l’émission en prétendant que les Pokémons ne t’aideraient pas dans ton avenir. Avait-elle raison au final ?

Sans interrompre le numéro des farceurs, ces derniers déposent des bracelets à grelots sur le sol. De ce fait, tu décides de récupérer celui d’un Pokémon en particulier. Tes yeux maritimes brillent d’une redoutable admiration pour le Feuforêve que tu n’as jamais vu. Cette petite beauté est vraiment magnifique, tu pourrais en tomber amoureuse. Quant à son chant, il est divinement agréable à écouter. Tu comprends que le but des farceurs est de jouer à un cache-cache. Tu dois jouer le rôle du loup afin de récupérer un papier. Bien, tu comptes ne pas les décevoir et ta proie sera le Feuforêve. Tu attends donc patiemment que les rigolos décident de se cacher pour ensuite quitter le groupe ne désirant pas interrompre les retrouvailles où tu t’y sens étrangère. Sans un bruit, tu navigues entre les grandes étagères sombres de la bibliothèque. Au bout de plusieurs minutes de recherches, tu tombes sur la trace du Pokémon que tu recherches. Ce dernier ne t’a pas repéré, préférant regarder dans une direction opposée à la tienne. C’est ainsi, que tes phalanges attrapent le morceau de papier tenu par le Pokémon. « Trouvé. Ravissant fantôme. » chuchotes-tu à la cachée de ta voix angélique. Que cache donc ce morceau de papier ?

Halloween

Rien. Il n’y avait strictement rien sur ton bout de papier. Que tu étais frustrée petite fleur ne pas avoir eu ta récompense contrairement à tes collègues qui ont eu chacun un petit mot. Tant pis, au moins tu as eu une riche expérience avec le Feuforêve de tout à l’heure. Tu as même reçu un petit bisou de sa part. Est-ce un signe que tu devras tenter de le chercher plus tard pour l’introduire dans ton équipe ? Tu l’ignores mais ton palpitant désire retrouver cet adorable Pokémon. Oui, ton prochain coéquipier sera cette ravissante rose, tu en es certaine et tu sais déjà où chercher. Tes mirettes pétillent d’excitations de te retrouver avec un Feuforêve en compagnie de Flora et Zolka. Mais ce rêve est de courte durée lorsque la championne décide de faire travailler ses cordes vocales. Oui, comme mademoiselle Gray l’affirme, tu trouveras un autre morceau de papier cette fois. Tu es prise d’une immense détermination puis, cette chose en toi se transforme en un sentiment plus fort sur la provocation de Lise. Oh ? Elle compte tout rafler ? Il en est hors de question. Tu n’aimes pas perdre à ces petits jeux et soudainement le tsunami de la persévérance s’agite au plus profond de tes cristaux bleus. Heureusement que tu n’as pas de fumée qui ressort de tes narines à la manière d’une cheminée. Oh que non, tu ne souhaites pas être autant ridicule. Tu préfères donc ne pas répondre à la blonde, te contentant juste de sourire, encore et toujours à ses remarques mais aussi à celui de l’autre garçon.

Ainsi, tu repars à la chasse, toi la sorcière d’un soir qui trimballe dans son sac son plus célèbre et très adorable serviteur. Tu as nommé Flora, ton Tarsal. Prise d’une grande bouffée d’adrénaline, tu te faufiles entre les rayons de la bibliothèque sans un mot, sans un bruit, à la manière d’une ombre, d’un fantôme qui prépare un mauvais coup. Ton objectif est claire, net et précis. Tu désires attraper un spectre provenant de ta région. Tu laisses le soin au garçon se nommant Khoren de récupérer le Skelenox. Toi, tu décides de trouver Polichombr. Te calant contre une étagère, ton ouïe entend le rire d’un Pokémon Spectre qui se rapproche de ta position. Instinctivement, tu plaques ta main sur la bouche de Flora pour éviter qu’elle hurle de terreur. Son cri est étouffé par la paume de ta paluche lorsque Fantominus passe devant toi, visiblement très énervé. Oh ? Aurait-il perdu le jeu ? Tu le penses au vu de sa réaction de mauvais perdant. D’ailleurs, le bougre tente de te faire peur à toi, mais c’est inefficace, tu es une tombe à ce jeu de plaisanterie…

Mais que vois-tu au loin soudainement ? Ne serait-ce pas un de tes serviteurs qui a décidé de garder une partie de la recette de ton poison secret ? Toi la sorcière, il est temps de montrer qui est la patronne. Ce bout de papier, tu le veux et tu l’auras. Quitte à voler sur un balai magique pour ne pas y émettre le moindre bruit. Malheureusement ton inventaire est vide, et tu n’as pas encore reçu le permis de vol. Tu vas devoir marcher, discrètement, sans faire danser et chanter ton bracelet à grelots. Autant réciter une formule, une incantation pour faire fonctionner un sort de discrétion. Mais attention, tu désires obtenir un sortilège de maître et non de novice. Prise dans ton rôle, tu attrapes discrètement un livre dans une étagère. De ton ongle tu dessines un pentacle sur une page sans l’abimer, la dégrader. Tu simules le geste à vrai dire. Tout en même temps, tu récites une poésie, un chant (sans y émettre le moindre bruit car seules tes lèvres travaillent et non ta voix) que tu as retenu sur un livre de sorcellerie se trouvant dans ta chambre. Une fois le boulot terminé, tu ranges le livre lentement là où tu l’as prises. Te voilà immunisée du bruit pour un temps assez court.

De ce fait, tu contournes l’endroit où se trouve le Polichombr sans y émettre le moindre son. Tu ne fais qu’un avec le silence. Tu te laisses bercer par les rires des spectres farceurs. Puis, tes longs ongles de sorcière attrapent le morceau de papier du Pokémon. Il semblerait que tu aies encore gagné à ce petit jeu. Tu espères cependant que la chance te sourira en obtenant cette fois un mot et non une note vierge. Tu imites le rire de ton personnage tout en ouvrant la recette de ton futur poison. « Alors ? Qui rigole le plus désormais, adorable Polichombr ? »  Demandes-tu en effectuant un clin d’œil au Pokémon.

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Qui rigole le plus hein ? Décidément ce n’est nullement toi qui viens de piocher encore un papier vierge, vide, blanc. Tu peux entendre au loin les rires de Polichombr et de Feuforêve et tu dois bien le reconnaître que tu t’es faits avoir comme une bleue. Pourtant, oui pourtant tu avais usé d’une discrétion légendaire pour jouer le jeu. La moindre récompense serait d’obtenir une quelque conque indice. Mais non, il faut croire que tu devras te contenter d’avoir réussi à attraper les deux Pokémons. Au moins, ce fut fort amusant et tu es certaine que Flora a aussi aimée, même si elle tremblait comme une feuille dans ton sac. D’ailleurs, voilà que ta petite fleur se montre discrètement, se rendant compte que les esprits ont terminé pour le moment leur travail de poltergeist. « Bon retour parmi-nous. » chuchotes-tu à Flora en caressant tendrement ses cheveux. » dis-tu de ta voix douce et porteuse d’un amour dont personne ne pourra égaler. Te voilà à présent devant Ashura ainsi que l’inconnu dont tu ne connais pas le prénom mais aussi des autres personnes que tu as rencontrées plutôt. Un garçon partage le même sort que toi, celui qui a donné des biscuits à la bibliothécaire. Sans un mot, restant silencieuse comme tu as souvent l’habitude de le faire, tu fais taire ta compréhension, pitié pour Kaneo. Information de son prénom que tu as retenu lorsque cette dernière a été dite par Ashura.

Mais revenons à ce jeu qui ne semble pas vraiment être fini en réalité. Si les énigmes ont été trouvé, qui forment deux mots ainsi que deux dessins, tu peux déjà comprendre la signification de Dia de Muertos, qui veut dire la fête des morts. Un élément dont tu connais très bien, toi l’amoureuse de la sorcellerie, d’Halloween et de tout autres composants qui tournent sur ce sujet. Cependant, Samhain te pose une colle. Bizarrement, ta petite tête, reconnaît ou plutôt t’informe que tu as déjà vu et lu ce mot, mais impossible d’en retrouver la source. Samhain…Samhain…non il t’est impossible de déchiffrer la signification de cette note de musique, à ton plus grand regret, ce qui t’oblige à soupirer de déception. Finalement, tu n’es pas si utile pour tes camarades.

Ainsi, pessimiste comme tu es, voire toujours, tu t’apprêtes à signaler à tout le monde que tu as l’intention de rentrer chez toi, afin de d’y reposer pour te préparer à ton concert de demain soir. Mais c’est en ouvrant légèrement tes lèvres innocentes, en souhaitant faire travailler tes cordes vocales, que l’imprévu survient et te fait sursauter. Zolka ressort de sa Pokéball et effectue une révérence. Tu t’apprêtes à le gronder sauf que tu t’y abstiens lorsque ton esprit se remémore le moment où ton gobelin s’apprêtait à voler un livre. De ce fait, il y a de cela plusieurs minutes voire même quelques heures, ton Grimalin avait tenté de chourrer en douce un bouquin intitulé Samhain Drôle de coïncidence. Qui penserait qu’un simple ouvrage presque volé serait la clé sur un des mystères de cette soirée ? En conclusion, tu te diriges (sans te précipiter pour éviter de t’attirer les foudres de la bibliothécaire) à l’endroit où tu te trouvais en début de soirée. Tes doigts caressent la couverture des nombreux livres dans les étagères qui peuvent être à la fois doux et rugueux. Puis, tu te stop en retrouvant ton objectif. « Samhain. » parles-tu toute seul par un simple chuchotement. Tu saisis ta convoitise, tu ouvres le bouquin en prenant garde qu’une tête machiavélique ne sort pas des pages, et tu reviens vers le groupe. « Samhain fête le nouvel an Païen. L’année est divisée en deux saisons. Celle qui est sombre et celle qui est claire. Samhain célèbre le commencement de la saison sombre, c’est le jour du début grosso modo. » annonces-tu après avoir juste feuilleté le livre. Tu tends ce dernier à tes camarades, t’en fichant si c’est Lise ou Khoren qui saisira l’objet, ou bien une autre personne.

Discrètement, tu effectues un clin d’œil à Zolka qui gonfle sa petite poitrine pour montrer que c’est grâce à sa bêtise que le mystère de ce mot étranger est en train d’être résolu. Enfin, si ce dernier aurait pu ne pas tenter de voler le livre, la situation serait sans doute plus réjouissante, surtout pour la propriétaire des lieux. Tu espères soudainement que le Funécire ne te cherche pas encore des noises.  

Halloween

Donnant le livre sur Samhain à Khoren, tu entends et étudies par la même occasion les explications de Vincent à propos du trèfle à quatre feuilles. Tu ignorais absolument que chaque feuille détenait un symbole particulier. Bien curieuse sur ce sujet, tu te mets à croiser tes bras tout en affichant un sourire assez amusé. La foi, l'espérance, l'amour et la chance sont ces symboles de ce trèfle. Tu te coucheras moins bête ce soir, toi qui pensais qu'à l'origine cette plante si particulière apportait juste la chance. D'ailleurs si cette dernière possède cinq pétales, la cinquième représentera quoi au juste ? Tu viens de te poser une colle dans ton esprit, si bien que tu attrapes ton menton à l'aide d'une de tes mains tout en observant le plafond de la bibliothèque. Puis, c'est en cherchant bien dans ton palais mental que tu te remémores un tweet d'une coordinatrice Pokémon. Cette dernière se vantait d'avoir trouvé un trèfle à cinq feuilles avant de gagner son dernier ruban. Pour elle, cette plante signifiait ; la célébrité.

Tu écarquilles tes mirettes maritimes à propos de la seconde révélation de Vincent. Que cette sorte de fleur proviendrait du paradis. En quelque sorte, il s'agit d'une pièce, d'un élément, d'un morceau du paradis. Vraiment ? Toi qui ne serais absolument pas dans la religion, tu as du mal à croire ces écrits. D'ailleurs, ta non-croyance à ce sujet ne devrait pas étonner les gens car au vu de tes vêtements de sorcière pour Halloween, de ton style vestimentaire quotidien de gothique, de ta collection de livres sur la sorcellerie, ce serait vraiment étrange que ton cœur penche sur le côté lumineux. Tu te mets à sourire par la suite sur les autres découvertes du trèfle à quatre feuilles qui serait une sorte de GPS, détecteur de sorcière, démon et autres formes démoniaques, contraire au paradis. Instinctivement, toi la sorcière d'un soir tu tournes lentement ton visage sur ton fidèle serviteur gobelin qui est Grimalin. Ce dernier affiche un sourire plutôt, démoniaque mais extrêmement charmant pour toi. Misère, ce trèfle à quatre feuilles aurait eu raison de vous...

Dès que le conteur eut terminé son histoire, tu t'inclines respectueusement -légère courbette des jambes et redressement de ta robe par le bout de tes phalanges osseuses- envers Khoren qui t'a déclaré tout à l'heure avoir aimé ton petit cours d'histoire et que tu lisais super bien, alors que toi tu en penses le contraire. Tu ne trouves pas que tu es une brillante personne pour la lecture. « Je vous remercie pour votre compliment, Khoren. » réponds-tu enfin au garçon de ta voix douce et non démoniaque, ténébreuse, qui est exclusivement réservé à tes concerts.

Attrapant ton Grimalin dans tes bras, en y ajoutant une douce caresse entre ses deux oreilles, tu découvres un Pokémon de Lise Gray. Malheureusement, tes maigres connaissances en Pokémon t'empêchent de connaître son espèce, tout ce que tu peux conclure c'est qu'il n'a rien de ténébreux, voire spectrale. Il ressemble plus à une fée à cause de son regard doux et de sa couleur rose, identique à Zolka. Découvrant le bâillement de Khoren, étant témoin du départ de la championne qui souhaite continuer Halloween à l'extérieur, tu te dis qu'il serait temps, toi aussi, de t'avancer dans les coulisses pour y mettre fin à ton concert. Tu peux déjà remarquer la fatigue de Flora, ton Tarsal qui sommeille presque à l'intérieur de ton sac. Toutes ses frayeurs l'ont épuisé, la vidant de son énergie.

De ce fait, tu te permets de quitter le groupe en leur informant que tu te stop là pour cet Halloween. Tu décides tout de même d'attraper plusieurs ouvrages qui ont attisé ta curiosité tout à l'heure. C'est donc quelques minutes plus tard que tu déposes sur le comptoir de la bibliothécaire, cinq livres. Dois-tu préciser que les bouquins sont uniquement dédiés aux histoires et légendes des sorcières ? « J'aimerais vous emprunter ceci, s'il vous plaît. » demandes-tu d'une voix assez timide à Ashura tout en maintenant bien tes orbes sur ceux de la femme. De ce fait, tu poses ta carte d'identité à la doyenne des lieux tout en laissant Zolka se cacher derrière ta tête. Tu ne remarques donc pas ton petit gobelin qui semble toujours effrayé de la femme, ce qui n'est pas anodin au vu de sa tentative de vol de tout à l'heure. Tu remplis par la suite un papier où tu inscris tes coordonnées, ainsi la bibliothécaire qui peut jeter un œil à ta pièce d’identité verras que tu ne donnes pas des fausses informations. Echangeant le bout de papier, tu reprends ta pièce d’identité tout en récupérant une carte d’emprunt pour les livres qui ont attisé ta curiosité maladive. Rangeant soigneusement les ouvrages dans un sac après avoir regardé l’heure sur ton téléphone et le nombre impressionnant de messages de ton coach pour le concert de demain, tu te rends compte bizarrement que ton sac est plus lourd que tu ne le pensais. Tu soupires discrètement sous ta barbe invisible en penchant sur l’hypothèse de la fatigue.

Effectuant un aurevoir à la bibliothécaire, au roux, et aux autres par la même occasion par une révérence, tu sors de la bibliothèque en y entendant encore les rires, les joies, la bonne humeur de cette fête d’Halloween qui se passe à l’extérieur de la ville. Non, tu ne comptes pas les rejoindre mais plutôt t’étendre dans ton lit pour t’emprisonner dans la lecture.