Black Iruka
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 Le temps d'un verre

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Keisa Kyoko
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Keisa Kyoko


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MessageSujet: Le temps d'un verre   Le temps d'un verre EmptyDim 4 Nov - 17:29

Le temps d'un verre


♦La sorcière prenant l'air.♦

Risa FT. Gabrielle.
Voyant que ta compagne de table enfile ses vêtements pour accepter ta proposition de prendre l’air, tu recules ta chaise pour te lever et enfiler tes vêtements chauds. Un long manteau, une écharpe et surtout des gants pour tes mains qui sont toujours aussi fragiles du froid. Tu récupères dans ta poche le chapelet de ta mère pour l’entourer autour de ta main gauche comme à ton habitude. Ce précieux cadeau de ta mère te donne toujours un moyen d’apaiser ton désespoir, ta tristesse, mais aussi ta colère. Tu t’excuses à nouveau devant le serveur qui venait de ramasser les bouts de verre sur le sol. Tu le fais d’une manière très gentlemen, très chevaleresque. Tu suis à présent Mademoiselle Rousseau dans cette immense foule de gens dans l’auberge. Tu ne fais pas attention aux regards des personnes et tu te demandes maintenant si tu as bien payé l’aubergiste pour ton repas et le verre cassé. Ton cerveau semble faire une pause après avoir craqué face à la dernière question de la demoiselle aux cheveux de feu. Tu te maudis toi-même de cette faiblesse. De montrer cette larme qui venait de perler le long d’une de tes joues. À cause de Morgan, la maladie du Désespoir te ronge à petit feu. Tu n’oses pas imaginer ce que ressens ta fille actuellement. De cette absence de parents. Elle doit se dire que tu es une moins que rien. À l’heure qu’il est, Flora te maudit peut-être. Mais tu es obligée de suivre le chemin que te trace le Seigneur. Tu es une Exorciste, tu ne peux pas reculer face à ta destinée. Ton avenir est dédié à sauver les âmes des Akuma, de battre le clan Noé. En fait, tu es esclave de cette guerre maudite.
Tu remercies chaleureusement la jeune femme qui te tiens la porte pour sortir et le froid fait également rougir tes joues. Ayant une peau très blanche, il n’est pas difficile de la faire rougir.

Marchant aux côtés de ta charmante amie, ton regard est toujours aussi vide. Ton cœur est en train de cicatriser face au mauvais souvenir de tout à l’heure et ton cerveau tente de se reconnecter. Les paroles de la jeune femme te ramènent à la réalité. Comme une décharge électrique, un reboot, pour que ton cerveau et ton cœur fonctionnent normalement. Elle confirme tes suggestions de voyage. Paris. Oui, cette immense ville, capitale de la France. C’est ta prochaine destination.

« Je suis à présent impatiente de me rendre dans cette merveilleuse ville, réponds-tu de bon cœur en lui adressant un magnifique sourire. Londres est une ville ennuyeuse, il fait toujours mauvais temps. Même si plusieurs architectures sont magnifiques à regarder, je désire m’installer plus tard ailleurs qu’en Angleterre. Dans une zone calme, paisible. Où l’oxygène est pur. Où les chants des oiseaux deviennent le réveil du matin au lieu des agitations des citoyens. Un avenir de rêve pour se reposer et être oublié de la société. »

Tu t’échappes de ce monde rêveur pour lui répondre ensuite.

« Appelez-moi Risa. Ce sera mieux également. Tu penches ta tête sur le côté et plisses tes yeux. Mademoiselle Rousseau ? Ce n’est pas vraiment vous ? Mais est-ce si important que ça ? Je ne vous demanderais pas pourquoi vous avez pris cette identité et cela ne me regarde point. Ce serait également très malpoli de ma part. »

Tu avais vu vrai tout à l’heure. Le blocage de la présentation de Gabrielle n’était pas anodin. Ton esprit se doutait que la jeune fille voulait cacher quelque chose. Est-ce en rapport avec ce qu’elle vient de mentionner juste à l’instant ? Du coup, est-ce que Gabrielle est réellement son prénom ? Tu fronces instinctivement tes sourcils et tes iris émeraudes scintillent d’une curiosité maladive. Tu ne sais pas si ta camarade le remarque. D’ailleurs, tu n’y prête guère attention. Ton cerveau est déjà en train de se ressasser votre conversation à l’auberge. Buvant chaque mot de la demoiselle avec une extrême délicatesse. Tes méninges te sortent tout à coup une phrase que tu as l’habitude de mentionner. « C’est ton travail de savoir ce que les autres ne savent pas. »

Le vent frais frappe soudainement ton visage et tu reprends tes esprits. Toutes les questions sur la charmante demoiselle s’évanouissent comme emporter par ce courant d’air. Tu sors donc une cigarette de ta poche et un briquet de l’autre. Le tabac, rien de mieux pour calmer ta grande curiosité. Tu expulses de tes poumons la fumée de ta cigarette tout en regardant la direction où se trouve les écuries. À l’intérieur Orphée t’attend patiemment et tu espères que le môme s’occupe bien de ta jument.

« Pourquoi ne pas retourner à Paris pour revoir les personnes dont vous avez mentionné, Gabrielle ? demandes-tu doucement en te rendant compte que ta cigarette est presque terminée. Peut-être que ces gens souhaitent vous revoir et surtout… Tu t’arrêtes pour poser ton attention sur elle. Avoir la chance de voir un sourire sur votre visage. Tu lui souris tendrement comme à ton habitude, ou du moins comme tu le faisais dans le passé avec ton majordome John et ta petite Flora. Ou bien, revoir ces magnifiques cheveux de feu que vous possédez. Tu éteins ta cigarette pour la déposer dans ton paquet de cigarettes au fin fond de ta poche puis tu soupires. Navrée, je pose beaucoup trop de questions. En vérité, vous êtes une des rares personnes qui passent autant de temps à discuter avec moi. Je suis… comment dire…sociopathe. »


Tu te mets à rire doucement tout en te dirigeant aux écuries. Tu aperçois ta jument dégustant du foin et l’absence du garçon qui devait s’occuper de ta monture. Le petit merdeux. Tu lui donnes une chance et il préfère finir plus tard derrière les barreaux. Tu n’as peut-être pas employé les bons mots pour lui faire regagner le droit chemin. Tu ne peux t’empêcher d’échapper un rictus de colère.
Une fois à portée d’Orphée, tu caresses son chanfrein.

« Orphée, je te présente la ravissante Gabrielle, annonces-tu d’une voix très douce. Gabrielle, voici Orphée. Ma fidèle monture qui m’accompagne dans mon petit voyage, en quête de réponses perdues. »

Tu entends soudainement un homme courir en annonçant que les frontières sont sur le point de rouvrir.

« Souhaitez-vous que je vous accompagne jusqu’à votre train ? »

(c)Lili - ne pas reproduire


Dernière édition par Keisa Kyoko le Jeu 18 Juil - 15:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le temps d'un verre   Le temps d'un verre EmptyJeu 24 Jan - 0:50

Le temps d'un verre
Risa H. Drake & Laoghaire Loiseau

   

   

Tu enfiles la selle d’Orphée avec des gestes assez professionnels tout en devenant à nouveau muette. Tu ne réfléchis même pas si c’est une bonne idée de seller ton cheval pour le petit trajet en gare. En vérité, tu souhaites à présent quitter cet endroit pour te diriger dans une nouvelle zone. Tu souhaites changer d’air mais aussi te rapprocher de ta nouvelle destination. Paris. Cette merveilleuse ville que mentionnaient parfois tes parents pendant les repas. Même ce maudit ex-mari parlait de cet endroit. Alors pourquoi ne pas y allez toi aussi. Pour voir réellement si les dires de tout le monde sont exacts. Et puis, si tu te rends dans la capitale de la France, peut-être que les réponses que tu cherches se trouvent là-bas. Attendant patiemment ta venue.

Terminant tes préparatifs pour Orphée, tu accompagnes la ravissante rouquine à la gare de la ville. Tu parcours le chemin à pied, ta jument à tes côtés qui semblent apprécier cette nouvelle balade. Le silence se rompt enfin grâce à ta camarade de la journée. Elle commence et semble chercher ses mots. Essaie-t-elle de te mentir ? À nouveau ? Peu importe, tu refuses de la couper dans son élan, ni de lui dire si Gabrielle ment ou non. Tout à coup, tu lèves un sourcil lorsqu’elle continue. En danger ? Mais pourquoi donc ? Et surtout, comment ?
Tes questions sont automatiquement supprimées, pour être remplacées par d’autres lorsque tu apprends qu’elle est un déserteur. Tu te doutes qu’au vu de vos conversations, Gabrielle tente d’échapper à quelque chose. Mais de là, à imaginer des supérieurs cherchant ta camarade comme…une proie…c’est assez étrange. Tu n’imagines pas l’armée être à ce point obstiné pour retrouver une fillette. Il y a forcément quelque chose d’autre à côté. Tu te construis alors des suppositions. Comme par exemple des informations importantes que détient Gabrielle. Ou alors la responsable d’un meurtre. Difficile de trouver la véritable réponse parmi toutes les possibilités qui apparaissent dans ton esprit. Cependant, quelque chose te titille l’esprit. Dans ton cerveau, une hypothèse assez sombre te donne tout à coup une sueur froide au creux de ton dos. C’est alors que tes iris d’un vert émeraude émettent subitement une lueur assez froide et perçante. Et si ton hypothèse est vraie…que cela peut correspondre à son mensonge sur son identité…mais aussi sur sa réaction sur ton collier représentant un petit crucifix…mais aussi sur son…. STOP !!!
Tu viens juste de te coller une gifle pour arrêter de penser. Pour stopper cette hypothèse absurde. Pour briser ce mauvais côté qui t’attire toujours des ennuis. Pour une fois, tu dois être ce que tu as toujours voulu être. Une chevalière souhaitant ressembler à son père.

« Paris est sans doute une destination qui n’échappera pas à vos supérieurs, annonces-tu d’un ton neutre. Cependant, ils enverront peu d’effectifs sur cette zone pour une raison assez simple. Tu t’arrêtes devant Gabrielle pour lui couper le chemin. Tu ne souris plus et tu es impassible. Mais après quelques secondes, tes yeux expriment subitement de la colère mélangée à de la tristesse. Ils doivent se douter que vous n’irez pas à Paris. C’est pour cela que vos ennemis enverront peu d’effectifs à cet endroit. Vos supérieurs chercheront ailleurs, fouilleront sans doute le moindre indice de votre passé pour gagner du terrain. Le son de ta voix devient assez froid, puis tu émets un léger sourire qui redonne un peu de chaleur à l’attitude que tu viens de donner. Doucement, tu lui prends ses mains pour tenter de les réchauffer du froid. Je suis désolée d’avoir pris cette attitude. Le peu de temps en votre compagnie me donne déjà d’innombrables hypothèses à votre sujet. Je suis attristée de votre situation et terriblement en colère sur les mauvaises choses qui souhaitent vous attraper. Je peux tout à fait me tromper sur mes suppositions à votre sujet. Si elles sont vraies, je prierai pour que le seigneur apporte sa bénédiction sur vous. Tu marques à nouveau une pause. Mais comme j’estime que les bénédictions sont de vaines paroles, je peux juste vous donner un conseil. Doucement, tu caresses le haut de la main droite de Gabrielle avec ton pouce. Vous devez ne faire confiance à personne. L’humain est une espèce qui profite de n’importe quelle occasion pour améliorer son mode de vie, ou plutôt…sa survie. Fort heureusement, il y a des exceptions, comme vous my dear. Le monde se porterait mieux si l’espèce humaine vous ressemblait…un peu. Tu lui adresses un petit clin d’œil. J’utilise le terme "un peu" car vous devez rester unique, charmante demoiselle. »

Tu espères que ton petit discours peut apaiser l’atmosphère qui est en ce moment assez lourde. Pauvre petite.

Tu échappes tout à coup un petit fou rire sous la dernière question de Gabrielle. Ta compagne qui ne souhaite pas que tu te moques, peut à présent être déçue par ton comportement. Mais c’est plus fort que toi. Ce fou rire devient pour toi, un moyen de lâcher cette tension pesante sur vos passés respectifs. Tu essuies une légère larme de ton œil gauche due au fou rire. Tu reprends ton souffle pour pouvoir répondre à sa question.

« Veuillez accepter mes sincères excuses pour avoir ri, my dear. Tout en marchant en direction de la gare qui n’est plus qu’à quelques pas de votre position, ton regard devient absent. Tu te remémores le moment où on t’a nommé Sociopathe pour la première fois. À mes dix ans, mon père m’a appelé par ce terme pour la première fois de ma vie. Il était très énervé ce jour-là. À cause de mon comportement. Sociopathe c’est comme être une personne totalement indifférente vis-à-vis des normes sociales. Tout comme aux émotions. Plus précisément avoir un comportement asocial. Pour tout vous dire, pendant mon enfance je me considérais comme une fille en haut de tout le monde à cause…de mon don de déduction. C’est à cause de ma différence envers les autres enfants que j’ai commencé à mépriser mon entourage, excepté ma famille. J’étais une véritable petite peste, mais au fur et à mesure des années, j’ai changé. Tu émets une petite absence tout en t’arrêtant. Tes yeux verts s’arrêtent sur ceux de la jeune femme. Enfin j’espère ne pas avoir été une punaise à votre égard my dear. Si c’est le cas, je vous adresse une nouvelle fois mes excuses. »

De tout cœur, tu espères que Flora n’ait pas l’intelligence que tu détiens depuis ton enfance. Si c’est le cas, tu peux déjà te ronger les ongles. En fait, tu préfères que ta fille ne ressemble ni à toi, ni à son père. Pauvre John qui risque de te détester en élevant à ton absence ton enfant chérie.

Après quelques minutes, vous vous retrouvez devant cette fameuse gare. Endroit qui signifie une séparation pour toi et Gabrielle.

« Vous devriez vous hâter à votre train, annonces-tu d’un ton très doux. Votre prochain voyage sera je l’espère, un nouveau départ pour vous. Donc si c’est le cas, ne le gâchez pas. Sinon je viendrais vous tirer les oreilles. Est-ce clair jeune demoiselle ? »

   
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