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| Sur les traces des cris de la Banshee | |
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Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Sur les traces des cris de la Banshee Lun 4 Déc - 22:20 | |
| À l'aide d'un chiffon poussé puis tiré par une baguette dans des mouvements de va-et-vient, Jaina nettoie le canon de Lilith. Désireuse de conserver cette prodigieuse arme pour le restant de sa vie, la pirate se doit d'effectuer une tâche lassante et ennuyante : l'entretien de Lilith. Ce n'était pas la première fois qu'elle se calait à ce travail, malheureusement son expertise très maladroite ne donnait jamais un résultat convaincant. Pour pallier ce défaut, cette lacune, Jaina a récupéré un livre explicatif de comment entretenir correctement des armes à feu. C'est rare que la Ravengeuse se documente, préférant apprendre dans la pratique plutôt que dans la théorie.
Posant les morceaux de son calibre sur le bureau de sa cabine, se frottant les mains pour cette tâche durement accomplie, la louve entend son louveteau gémir dans son sommeil et se retourner dans le lit de Jaina. Doucement, en espérant ne pas faire le moindre bruit, la mère remonte la couverture pour recouvrir les épaules de Wanda. L'albinos se surprend à contempler ce bourgeon de rose durant plusieurs minutes. Son palpitant bat pour cette adolescente. Elle comprend au fur et à mesure ce que ressent une mère envers sa fille. La joie de voir grandir ce petit ange, de contempler son sourire et de la chérir comme une maman le ferait à son enfant. Son attachement envers sa petiote n'a pas changé depuis que Wanda est devenue sans le vouloir la responsable de la mort de Pearl Rosenberg.
Si sa petite sœur n'est plus de ce monde, ce n'est nullement à cause de Wanda, mais plutôt de Jaina...
Si l'albinos avait entraîné sa fille à se servir correctement d'une arme, Pearl serait toujours en vie, à s'occuper de ses jumeaux et à recevoir l'amour de son mari. Machinalement, Jaina ressert ses poings de frustration. Le cuir de ses gants émet un léger bruit de frottement. La femme peste silencieusement et décide d'aller éteindre la bougie de sa lampe à l'huile pour se reposer un peu. Au milieu de son chemin qui ne demande que quatre pas, la femme se pétrifie en découvrant une ombre sur le mur, reflété par la lumière de sa lampe. Elle n'appartient pas à Jaina, ni à Wanda. La cow-girl se retourne et constate qu'aucune autre personne se trouve dans ses quartiers...
Soudainement, l'ombre détenant une allure féminine marche en longeant les extrémités de la pièce. Son parcours s'arrête sur un cadre vide. Le fond est noir, l'illustration ne représente que cette couleur. Le visage de l'ombre se dessine sur ce petit tableau. Les traits ne sont pas inconnus pour Rosenberg. Il s'agit de Pearl. Ses yeux d'un bleu océan brillent froidement dans l'obscurité assez importante de la cabine...
Puis, deux mains moisies, rongées par la putréfaction d'un cadavre sortent derrière l'illustration. Jaina recule d'un pas, cherchant Lilith autour de sa taille. Une action inutile, car l'arme repose toujours sur le bureau.
« Jaina... » souffle une voix qui semble provenir du tableau. Le visage de sa sœur se met à bouger. Du sang coule depuis ses lèvres pendant que ses yeux se mettent à perler. « Jaina... » L'ombre derrière le portrait sort tout à coup du mur, dévoilant le cadavre de sa sœur Pearl. La morte qui cache son visage derrière la toile se précipite sur la cow-girl en hurlant d'une intonation terrifiante...
Puis Jaina émerge en sursaut de son rêve, ou plutôt de son cauchemar en tombant de sa chaise. Son réveil brusque a été provoqué par sa fille qui désirait la réveiller. En effet, le bateau s'est arrêté. Sont-ils déjà revenu à Hat Island ?
« Pardon maman... » fit Wanda en plaquant ses fines mains près de ses lèvres, inquiète d'avoir peut-être causé du mal à sa mère. « Tu n'es pas blessée au moins ? » Elle se met à genoux, prenant l'une des mains de Wanda.
« Ce n'est rien. » La louve se relève, dépoussière ses jambes et son postérieur pour remettre en dernier son couvre-chef. « Nous sommes déjà à Hat Island ? »
« Non. En pleine mer d'après le hublot. » répond rapidement la fille de Jaina. « Ça va ? Tu es toute pâle... »
Plaçant sa patte sur l’épaule de son louveteau afin de la rassurer, la louve n’émet aucun son et décide de sortir de ses quartiers. Si le temps est clément, ce n’est pas le cas pour la mer qui offre un spectacle bien macabre. Il s'agit du reste d’un bâtiment qui devait être imposant au vu de sa carrure bien plus importante que le navire marchand qu’elles ont volé. La capitaine des Ravengeuses admire en silence ce funeste carnage. Des cadavres encore flottants, des résidus de sang sur le bois du défunt navire et surtout la douce odeur de la poudre.
Calant une de ses santiags sur la rambarde de son rafiot, la cow-girl sort une longue-vue pour inspecter les alentours. Laissant le soin à sa chère et tendre timonière d’interroger le seul survivant, Jaina est sur le qui-vive, préférant avoir un coup d’avance plutôt que de recevoir une mauvaise surprise. Son inspection vise soudainement des cibles bien précises. Grâce à sa lunette, la pirate découvre que plusieurs cadavres ont le crâne ouvert. L’intérieur est complètement vide.
« Mademoiselle Hellhound ! » gueule Jaina qui replie sa longue-vue et le balance à un matelot. « Plusieurs cadavres n’ont plus de cerveau. Tu devrais jeter un œil, ma belle ! »
Il s’agissait d’un ordre qui pourrait donner une possibilité à Jessica d’améliorer ses connaissances dans la médecine. Pour Jaina, l’absence de cette masse nerveuse lui indique un tir précis dans la tête. Néanmoins, une telle précision est quasiment impossible. Une tête peut exploser, mais pas seulement la partie où se trouve le cerveau. De plus, il ne reste aucune miette de cet encéphale.
« Capitaine, puis-je vous donner une supposition ? » demanda l’ancien propriétaire du rafiot qui n’avait aucunement hésité à se rendre lorsque les Ravengeuses ont abordé le pauvre navire marchand. Obtenant l’accord de l’albinos par un simple hochement de son visage, le vieux lâche reprend la parole. « Les marins racontent qu’un terrifiant navire maudit sillonne North Blue depuis plusieurs années. Il serait commandé par un équipage de cannibales qui auraient la fâcheuse réputation de manger en premier le cerveau. À mon avis, le défunt navire a croisé la route de cet équipage de cinglés. Ils ne laissent aucun survivant, vous devriez quitter en vitesse cette zone, mon capitaine. »
Frottant la molette de son Zippo contre son pantalon, l’albinos grille la tête de sa cibiche et profite de prendre quelques lattes avant de rire au nez du matelot.
« Comment cette histoire serait arrivée à tes oreilles si ces cannibales ne laissent aucun survivant. Monsieur Fred, j’ai eu ma dose de bouffeurs d’humains depuis l’Ilot Flottant. Ton conte pour enfant ne me donne aucune frayeur et si tes récits sont vraies, je meurs d’impatience de me frotter à eux. »
« Un homme à la mer !! » hurle Wanda qui se penche sur les barrières en bois du pont.
Furieuse d’avoir un nouveau fuyard, la cow-girl repousse fortement l’ancien capitaine qui tombe sur son derrière. Jaina dégaine Lilith qui se trouvait en réalité dans le holster de son ceinturon et non sur le bureau comme dans son cauchemar. Avec une grande précision, la tireuse dégomme l’oreille gauche du déserteur. L’homme hurle de douleur et n’a pas le temps d’émettre un mot dans sa prochaine phrase lorsque Jaina Rosenberg éradique en poussière la seconde oreille de sa cible.
« Messieurs qui êtes tous des otages à mes yeux ! » interpelle la demoiselle qui titille la détente de son flingue. En s’apercevant qu’elle obtient toute l’attention de son prétendu équipage, la pirate éclate la tête du blessé avec deux ogives. « Le prochain qui s’enfuit, je le capture, je le charcute et j’attendrais que les requins arrivent pour le donner comme repas. Est-ce clair ?! »
Les marchands devant servir les Ravengeuses hurlent à l’unisson qu’ils ont compris le message de la capitaine Jaina Rosenberg. | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Sur les traces des cris de la Banshee Mer 13 Déc - 18:45 | |
| La balle qui s’est plantée dans le mur des planches, proche du visage de Jaina est un avertissement pour la capitaine pirate. Mieux vaut pour elle d’éviter de surnommer à nouveau Jessica. Il s’agit d’une menace pouvant être considérée comme une promesse de mutinerie envers celle qui dirige les Ravengeuses. L’albinos préfère ne pas répondre par des paroles. Elle échappe un simple rire face au comportement de sa belle. Hellhound en a dans le pantalon et cela charme encore plus Rosenberg. Du coup, Jaina ne compte pas arrêter ses tentatives pour se rapprocher du cœur du médecin. Un jour où l’autre, la conquérante arrivera à toucher le palpitant de sa chère et tendre équipière.
Pendant que les matelots obéissent aux ordres de la blonde afin de ramener les corps morts, la cow-girl se contente de rester sur le pont. L’une de ses mains agrippe le gouvernail du pauvre rafiot volé. Avec ses gants, impossible pour elle de sentir la matière du bois. Seule l’humidité se trouvant sur le volant arrive à refroidir l’intérieur des gantelets en cuir de la dame. Puis, le vent maritime agresse doucement les joues pâles de la vampiresse. L’odeur de la mort accompagne la brise, torturant les nasaux de beaucoup de marins d’eau douce. Un homme vomi son précédent repas dans l’eau de mer et un autre s’évanouit. De véritables bras cassés. La louve songe à recruter des louves, des vraies, qui n'ont pas froid aux yeux. Mais ce n’est pas avec un bateau de la sorte que l’Alpha arrivera à obtenir de nouvelles recrues.
« Mademoiselle Rosenberg, veuillez conduire l’âme sensible dans les vapes à l’infirmerie avec deux volontaires. » commande la Ravengeuse à sa fille qui se met à rire en découvrant que sa mère se met à la vouvoyez.
« Tout de suite capitaine. Si je peux me permettre, votre langage est bien mieux très chère maman. »
Effectuant un bruit agacé par la bouche, Jaina se rend compte que ce n’est malheureusement pas la première fois qu’elle se met à vouvoyer les personnes. Depuis la mort de sa sœur, la cadette des Rosenberg qui pense continuellement à Pearl recopie sans le vouloir sa manière de communiquer. Serait-ce une malédiction venant de sa défunte petite sœur adorée ? Fermant un moment ses paupières après avoir reçu un pincement à son organe battant, soupirant longuement, Jaina refoule sa tristesse qui souhaite remonter au crescendo. L’heure n’est pas venue de pleurer Pearl.
Reprenant ses moyens, souriant faiblement à son médecin qui vient de la rejoindre, la ravissante Ange de la Mort explique ce qu’elle vient d’apprendre par sa dernière victime. La Banshee ne sonne pas d’un son inconnu aux oreilles de la louve. Arquant l’un de ses fins sourcils neigeux, Jaina Rosenberg se souvient avoir entendu par les racontars des bars d’Hat Island que ce vaisseau maudit était surnommé ainsi à cause des effroyables cris qu’il provoquait. Est-ce que cela venait de l’imagination des poivrots ? La fumeuse donne sa langue au chat.
« Monsieur Fred m’a affirmé à l’instant que ce désastre pourrait provenir d’un navire maudit. » révèle à son tour la prétendante au titre de Reine du tir. Les bras croisés, ses billes sanguines observant l’horizon, Jaina continue son récit. « J’ai eu ma dose de cannibales Jessica. Cependant, je suis très curieuse de voir la gueule de ce galion. S’il me plaît, alors nous volerons la Banshee pour en faire notre vaisseau principal. » Ses rubis se déplacent pour admirer une nouvelle fois l’océan des yeux de la timonière. Son émerveillement prend fin rapidement lorsque Jessica Hellhound ausculte ses nouveaux patients…
Descendant les escaliers nettoyés ce matin par les marins attelés à cette mauvaise tâche, la prédatrice enjambe un cadavre et découvre une bague qui doit avoir une certaine valeur. La retirant de l’annulaire de la dépouille, elle rapproche le bijoux près de ses cristaux sanguins pour pouvoir lire les inscriptions inscrites à l’intérieur.
"À mon amour"
Puis après avoir lu, les sourcils de Jaina se fronces en apercevant un visage non-humain derrière la rambarde du bateau. Il épiait, espionnant en espérant de ne pas être vu. Trop tard, la louve repère le renard qui souhaitait être plus malin. Lorsque l’homme-poisson s’enfuit dans la mer, l’albinos ne prend pas de pincette pour plonger à son tour dans cette grande étendue d’eau salée. Le bougre nage vite, se réjouissant de s’éloigner très vite de Jaina. La Ravengeuse sort son calibre pour dézinguer le fuyard. Les balles qui ont une vitesse moins importantes, arrivent tout de même à éliminer la nuisance. Une balle dans la tête, l’autre dans le cœur.
Remontant à la surface, respirant à plein poumons, Jaina peste en se rendant compte qu’elle aurait pu simplement blesser cette chose immonde afin de l’interroger.
« Direction l’Ouest ! Nous allons traquer la Banshee ! » décide haut et fort la capitaine qui remonte dans son bateau grâce à une corde tirée par plusieurs marins dont sa propre fille. « Suivez les traces d’épaves et les cadavres dévorés. Avec un peu de chance, nous arriverons à la rattraper ! » | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Sur les traces des cris de la Banshee Mer 20 Déc - 22:00 | |
| Un plan en béton, c’est ce que Jessica souhaite de la part de Jaina. Il faut donc que Rosenberg se creuse les méninges pour venir à bout de cet équipage d’Homme-Poisson. La louve a entendu parler de cette race redoutable. Bien plus impressionnante et encore plus forte que la race humaine. Les racontars des bars d’Hat Island mentionnaient que les sirènes étaient très convoitées dans les ventes clandestines d’esclaves. Soudainement les pensées de la capitaine pirate imagine un équipage de ces beautés contrôlant cette fameuse Banshee. Bizarrement, l’albinos est désireuse de se laisser capturer. Même sa vie serait en danger, Jaina deviendrait la femme la plus heureuse au monde. Un simple phantasme qui causerait la perte de celle qui désire être la Reine du tir.
« Je ne connais pas leur art martial. » déclare la Ravengeuse qui attrape avec plaisir un long tissu faisant office de serviette donné par sa fille. Elle grelotte à cause du froid et parce que ses vêtements sont trempés. Jaina recouvre ses épaules puis frotte énergiquement sa taille tout en s’asseyant sur un tonneau en bois. « Je sais que ces habitants des profondeurs saignent comme nous. Ils seront peut-être moins embêtant que nos anciens amis mort-vivant. »
En effet, Jaina ne sera normalement pas obligée de tirer une ogive dans le crâne de ces poiscailles afin de les tuer. Plus besoin de détruire le cerveau, d’autres cibles se rajoutent au tableau. Comme le cœur, les poumons et autres organes vitaux qui échappe à la mémoire bordélique de l’albinos. La perte importante de sang devient aussi une cause de mortalité. La Louve Blanche s’en lèche les babines. Orientant son regard sur l’Homme-Poisson décédé par ses soins, elle se rapproche de l’extrémité du pont, proche de la barricade en bois. La mer borde le cadavre de cette chose infâme. L’hémoglobine se disperse petit à petit dans l’eau salée. L’odeur va bientôt attirer les requins et autres bestioles faisant le ménage dans ce royaume aquatique.
« Messieurs, vous avez encore peur de cette espèce ? » questionne Jaina à son équipage bon marché. Elle désigne le mort avec son index dont l’ongle est verni de noir. « Ils vivent et meurent comme nous. Ils ont juste un régime alimentaire différent et respire sous l’eau. » Elle lève les yeux au ciel lorsqu’un marin l’informe en lui coupant la parole que les Homme-Poissons ont une constitution bien plus supérieur à l’être humain. Une donnée que la capitaine sait déjà. Énervée, Jaina administre son coup de santiag sous le menton du matelot. Un geste qui veut simplement dire de manière polie : ferme ta bouche. « D’autres volontaires qui veulent se plaindre et geindre comme des faibles au foie blanc ?! »
Le voyage ou plutôt la course-poursuite débute et dure pour une durée de huit heures. La main-d’œuvre gratuite s’est révélée efficace. La cadence ne s’est pas détériorée et la Ravengeuse espère avoir gagné du terrain. Logiquement la Banshee qui pouvait être un galion d’après ses informations, détient une vitesse moins importante que le petit rafiot marchand. Plus un bateau est grand, impressionnant et plus son poids doit être conséquent. C’est la logique de Rosenberg. Une conviction sur des hypothèses et non sur du vécu. Le sujet ne traite pas les armes à feu donc la théorie de l’albinos n’est pas sûre à cent pourcent.
Dans tous les cas, les épaves des bateaux ayant croisé la route de la Banshee commencent à être de plus en plus récents. Les derniers restes montrent un incendie bien fourni et l’odeur de la poudre se fait sentir aux alentours. Un parfum envoutant pour la desperada. Proche de sa timonière, les bras croisés sous sa poitrine généreuse, fumant sa cinquième clope de la journée, Jaina sourit en coin en voyant sa gamine donner des ordres aux hommes sur le navire. Beaucoup obéissent sans broncher et les plus réticents bougonnent de mécontentement. C’est alors qu’un bourgeon d’idée germe pour devenir une rose.
Au moment où les lanternes sont allumées, que l’ancre est jetée, la capitaine se rapproche de ses hommes et somme à tous de se rassembler. Patiente, mordillant sa cibiche, la cow-girl s’amuse à lancer et rattraper l’anneau qu’elle avait volé à un cadavre.
« Messieurs. » exclame haut et fort Jaina qui est accompagnée de son aura de meute. Les mains derrière son dos, effectuant les cent pas, la dame débute son discours qui est l’élaboration d’un plan. « Moi, Jaina Rosenberg, capitaine des Ravengeuses, je m’engage à vous libérer sous une condition. » dit-elle en s’arrêtant, les pieds joints et le regard sombre. « L’air empeste l’odeur de la poudre, l’épave juste à côté de nous brûle depuis moins de deux heures. Nous nous rapprochons de la Banshee. » se réjouit la pirate primée qui ne peut s’empêcher d’afficher un sourire de triomphe. « Si vous voulez votre liberté, vous allez devoir nous aider à défaire cet équipage anthrotruc. » explique Jaina en effectuant une grimace et un mouvement de sa main en direction de son médecin pour le mot anthropophage qu’elle n’arrive pas à dire. « Les survivants seront conduits à l’île la plus proche. Refusez et je vous saigne vivant pour rameuter ces Homme-Poissons en vous attachant contre la coque du navire comme de vulgaire animaux destinés à l’abattoir. Avons-nous un accord ?! »
Personne n’ose s’imposer contre Jaina Rosenberg. Le refus est littéralement pire qu’une mort rapide contre l’équipage de la Banshee. De ce fait, la louve propose son idée pour prendre par surprise leurs ennemis. Un tiers de l’équipage va rester sur le rafiot et simuler une fête afin d’attirer le grand prédateur. Les caisses de feux d’artifices dans la cale serviront à signaler au loin la position de son bâtiment. Les autres seront dans plusieurs barques, cachés dans la pénombre de la nuit en attendant que le navire soit abordé.
« Que penses-tu de ce plan Jessica ? Si tu as d’autres idées, je suis preneuse. » | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Sur les traces des cris de la Banshee Mar 26 Déc - 23:19 | |
| La blonde préfère en parler en privé, dans la cabine de l’ancien capitaine désormais otage des Ravengeuses. La Louve Blanche suit l’Ange de la Mort, sans y émettre une quelconque objection. Ses éperons tambourinent le plancher en bois mouillé du bateau tout en camouflant le chuchotement des prisonniers. En fermant la porte des quartiers de Jaina, sa timonière lui partage son point-de-vue. Des avis bien tranchants contre la capitaine. Les fesses contre le bureau, ses pieds se balançant de haut en bas, l’albinos prend note des remarques de Jessica. Portant une trop grande confiance sur une potentielle collaboration avec ses membres d’équipages, la louve ne se doute aucunement que sa meute puisse se retourner contre elle. La peur engendre de l’espoir qui se mélange avec le désespoir. Cela provoque un composé chimique qui donne des ailes aux plus grands froussards.
« Pour piller une banque, un groupe doit se préparer à l’avance. Pour moi, c’est la même chose pour une éventuelle bataille contre l’équipage de la Banshee. » se défend la pirate qui sent des difficultés à gérer au mieux son rôle de capitaine. Visiblement la tâche n’est pas si aisée que dans ses pensées. Elle se frotte machinalement les cheveux après avoir retiré son Stetson et cherche une solution pour remédier à sa bêtise. La situation devient une partie de poker. Un quitte ou double. Jaina sera gagnante si sa dernière victime de fruits de mer était la seule à espionner l’équipage. En revanche, s’il s’agissait d’un traînard, la Ravengeuse aura du souci à se faire.
Voulant reprendre la parole, sa belle agit bizarrement devant sa personne. Ses yeux s’illuminent étrangement et la blonde tire plusieurs cartes de son paquet de tarot. Etrangère à ces babioles, l’albinos ne comprend pas son tirage qui ne comporte pas de Dame de Cœur ou bien d’As de Pique. Quand Jessica parle à Jaina, sa voix n’est pas habituelle. Il ne s’agit plus de ces magnifiques notes de musiques charmantes qui rendent folle amoureuse la pistolera. Non. Là, Jessica récite une sorte de prédilection bien flippante. Un frisson gelé parcourt l’échine de Rosenberg. Son corps se met à trembler de la tête aux pieds.
Jaina doit se méfier de son honnêteté qui sera la cause de son impuissance et entraînera la perte des siens. Pourtant, n’est-ce pas une arme utile pour obtenir la confiance de son équipage ? Être franc et sincère pour ses matelots ? Toujours cacher des éléments, mentir à tout va, causent bien des problèmes d’après les suggestions de la louve.
Songeuse, perdu dans son monde imaginaire, dans sa bulle qui la protège de la réalité, son royaume s’éclate dans un petit "blop" et fait revenir Jaina à la dure loi de ce monde. Jessica Hellhound semble s’être rendu compte de son mystérieux pouvoir que la Louve Blanche ne comprend pas du tout. Était-ce une double personnalité de sa part ? Son côté morbide qui avait pris les rênes de son corps ?
Silencieuse, en pleine réflexion et pensant à une mutinerie de l’équipage si son plan est en marche, la cow-girl se retire du bureau, contourne le meuble en bois verni et fait face à l’immense fenêtre donnant sur l’arrière du navire. Les mains derrière son dos, ses pouces se tapotant entre eux, la prédatrice désireuse de s’emparer de la Banshee élabore des changements à son plan.
« Nous allons changer le projet, il est vrai que nous sommes peut-être épiés par d’autres fritures. » déclare l’Alpha de la meute qui serre fortement ses fines phalanges gauche avec les autres de sa droite. « Tu viens de me dire de me méfier de mon honnêteté, je vais profiter de ton don de prédilection pour surprendre nos ennemis. » Elle se retourne pour faire face au médecin, la capitaine des Ravengeuses appuie ses mains contre les rebords de sa chaise qui est proche de son bureau. « Tu vas me trahir en prétendant qu’avec ton jugement tu auras plus de chance de survivre face à l’équipage de la Banshee. Fais-en sorte d’être bien entendue. Si les espions sont là, ils croiront à une véritable mutinerie. »
Réduisant au maximum la distance qui la sépare de Jessica, son visage est désormais à quelques centimètres de celui de sa coéquipière. Elle retire ses lunettes de soleil pour dévoiler le brasier qui enflamme constamment ses rubis. Levant son menton, effectuant sourire mauvais, la pirate poursuit son récit.
« Prétend m’avoir tué dans la cabine, prouve ma mort avec ceci. » Jaina sort de son holster Lilith et pose l’arme maudite sur le plan de travail. « Ne dis absolument rien à Wanda, son désespoir rendra ma mort plus crédible. En espérant bien entendu que je sois devenue une mère à ses yeux. Morte, je vais pouvoir inspecter les alentours de la coque du navire et éliminer discrètement les prétendus espions. » De son index, elle montre l’immense fenêtre donnant sur un petit balcon. « Je m’enfuirais par-là, tu peux dire que mon corps est tombé dans l’océan. »
Une idée pour éliminer les gêneurs et mettre son premier plan à exécution. Seulement, Jaina tourne en rond et retarde l’inévitable. L’affrontement contre la Banshee. Ressentant de la nervosité dans son être, Rosenberg obtient un doute comme une douille vide bloquée dans une arme et ne souhaitant pas en ressortir. Que fera-t-elle lorsque les mouchards Homme-Poissons seront morts ? Va-t-elle revenir comme une fleur en informant les matelots que sa mort devait surprendre les guetteurs de la Banshee ? Au final, Jaina grogne sur soi-même, s’assoit et s’enfonce dans son fauteuil.
« Écoute Jessica je… » La suite de sa phrase ne vient pas, les mots ne souhaitent plus sortir de la bouche de la Louve Blanche. Elle se retrouve sans voix en visualisant le reflet d’un galion depuis sa lampe de bureau. Tournant son visage, ses iris s’écarquillent de surprise et surtout d’horreur… La Banshee surgit de l’obscurité de la nuit, comme devait le faire les canaux de Jaina… | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Sur les traces des cris de la Banshee Dim 7 Jan - 16:38 | |
| Sa timonière est sortie de la cabine pour prendre les choses en main pendant que Jaina reste plantée dans ses quartiers à observer silencieusement l’arrivée de la Banshee. La prétendue capitaine se retrouve sans idée, prise au dépourvue par un ennemi beaucoup plus malin que la louve. Un prédateur se trouvant en haut de l’échelle. La peur paralyse le corps de la dame, des craintes surviennent à propos de sa fille. Si l’albinos perd, sa gamine peut en mourir. Après tout, l’équipage de la Banshee est réputé pour dévorer ses proies.
Plaquant férocement ses mains contre les rebords de son bureau, ses rubis sont concentrés sur le bois vernis. Elle repère de petites rayures signalant que cette table était couramment utilisée pendant sa création. Une petite goutte d’encre attire l’attention de la pauvre capitaine. Machinalement, Jaina gratte cette tâche pour tenter de la retirer. Sans succès. Cette petite salissure sur son plan de travail représente l’instant présent. Un problème qui ne peut pas être résolu facilement. Un hic difficile à enlever.
La porte de la cabine s’ouvre en fracas et se referme de la même manière. Wanda glisse contre l’ouverture pour atterrir sur son postérieur. Jambes pliées, les coudes contre ses genoux, sa tête qui repose sur ses mains, l’adolescente tremble de peur. La fille de Jaina n’a même pas remarqué que sa mère est restée dans cette pièce. Quand un crâne crieur du terrifiant galion se met à fonctionner, le pauvre louveteau gémit de terreur. Doucement, avec tendresse, la Louve Blanche enlace son enfant pour essayer de la calmer.
« Reste ici, je vais m’occuper de cette friture. » La daronne dépose un doux baiser sur le front de Wanda et lui demande de se déplacer pour pouvoir sortir de ses quartiers. « N’en sort sous aucun prétexte. Je viendrais te chercher. »
Le pont du navire est martelé par les sabots des matelots. Tous obéissent aveuglement à l’Ange de la Mort qui est compétente dans son rôle de timonière. Le navire n’a aucun secret pour la blonde, chose que Jaina ne pourra jamais surpasser. Gérer un bateau, comprendre comment manier les voiles proviennent d’un langage incompréhensible pour l’albinos. Son royaume à Jaina représente les armes à feu, diriger des hommes et des femmes. Son curriculum vitae n’est pas très adapté pour naviguer et contrôler un rafiot.
Laissant le loisir à sa chère et tendre coéquipière de coordonner le vaisseau, la louve attrape l’échelle en corde et monte pour atteindre le poste de vigie. En hauteur, Jaina déplie sa petite longue-vue pour inspecter le début du champ de bataille. Les voiles de la Banshee sont correctement orientées pour permettre au vent de donner de la vitesse à cet impressionnant galion. L’équipage entier est composé d’Homme-Poisson dont une grande partie ressemble à des pieuvres humaines. Elle repère le timonier qui conduit tranquillement. Tout en même temps il grignote un doigt qui ne lui appartient pas. Son plat semble exquis, c’est ce qu’admet Jaina en le voyant se lécher les babines.
Sortant Lilith de son étui en cuir, le pouce de la dame abaisse le chien pour armer le pétard. Instinctivement le barillet se tourne pour permettre à la balle de s’aligner au canon. Le percuteur attend le feu vert pour frapper le cul de la douille et ainsi propulser l’ogive presque pointue. Calculant la force du vent, la trajectoire de son projectile, la Louve Blanche vise le timonier. Tirer à cette distance est impossible pour les petits amateurs d’arme à feu. Mais pas pour Jaina Rosenberg. Le chemin de la chevrotine va débuter une avancée linéaire puis perdre de la vitesse pour s’écraser sur le sol. La fin du parcours doit être la tête du conducteur.
Appuyant tendrement la détente de son arme d’exception, Lilith hurle et se fait entendre jusqu’au bas du pont. En moins de deux secondes, le timonier s’effondre d’une balle dans la gorge et non dans la tête. Il se tient le cou, perdant énormément de sang et provoquant la colère des Homme-Poissons. Après quelques secondes de souffrance, dans un dernier râle le conducteur perd la vie.
Pestant toute seule d’avoir effectué un mauvais tir, Jaina descend de son étage pour atterrir sur le plancher du bateau et non des vaches. C’est à ce moment, que le malheur tombe sur les Ravengeuses. Les instruments de navigation décident de commettre une mutinerie. Jessica à l’air confuse, désemparée, elle ne gère plus correctement la situation. Pour couronner le tout, les matelots prennent les canots de sauvetage et d’autres plongent dans la froideur de la mer…
Malédiction…Jaina comprend que ce coup du sort en défaveur des Ravengeuses sont signés des mains des fuyards et non des membres de la Banshee.
« Prend ça salope ! » gueule l’ancien capitaine qui profite du chaos pour tenter de poignarder Jaina dans le dos. L’homme manque son coup lorsque le bateau tangue sous l’effet d’un boulet de canon provenant du galion ennemi. Sans cette intervention, Rosenberg aurait reçu une vilaine blessure pouvant lui coûter la vie.
Jaina attrape l’arme blanche, s’assoit à califourchon sur son agresseur et poignarde à plusieurs reprises le couteau dans la face du désespéré. Son visage est éclaboussé d’hémoglobine, ses mains sont gorgées de sang et la colère de la louve monte au crescendo. L’albinos se retire du cadavre, s’approche des extrémités du pont pour pouvoir apercevoir les canots en train de prendre la fuite. Volant un fusil, posant sa santiag droite sur la balustrade dégradé par le boulet de canon, celle qui se prétend Reine du tir, vide le chargeur de son pétard pour percer les coques des moyens de transport des fuyards.
« Jessica ! » hurle la louve mécontente. « Laisse les otages, ils serviront d’appâts pour la poiscaille. » Elle charge Lilith, s’approche d’un canon et brûle la mèche pour enclencher l’engin. L’immense plomb arrondit est projeté pour s’écraser dans la coque du galion. « Hors de question de crever maintenant, on va attendre d’être abordé pour tuer le capitaine. Sans chef, ils devront être moins agressifs. » | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Sur les traces des cris de la Banshee Lun 15 Jan - 19:50 | |
| Déplacer un canon est déjà une affaire délicate, mais devoir le faire une deuxième fois et en plus en plein champ de bataille est une situation bien risquée. Heureusement que la poiscaille n’a pas encore abordé le navire, du moins ce qu’il en reste, car ce dernier ne supporte pas l’assaut dévastateur du galion légendaire. Encore une salve de boulets et Jaina pourra dire adieu à ce navire volé. Lorsque la dame vient de réussir à aligner ses deux canons avec ceux de la blonde, sa timonière allume déjà les bougies du cadeau d’anniversaire. La bonne blague ! Jaina va devoir se dépêcher d’orienter ses canons pour au moins toucher la Banshee. Elle y arrive in-extremis et se jure d’en toucher deux mots à Jessica pour son acte idiot. Vouloir répondre avec la poudre c’est bien, mais viser c’est encore mieux. Sa timonière tient tant que ça à ternir le peu de réputation qu’ont en ce moment les Ravengeuses ?
Sifflant d’énervement entre ses crocs, l’albinos se sent satisfaite d’apercevoir que ces boulets à elle et non ceux de Jessica ont touché le bateau adverse. Pour la Banshee, cette pittoresque riposte fait bien rire les matelots encore sur le pont. D’ailleurs, ces Homme-Poissons balancent des harpons et tirent à l’unisson sur ces outils afin de coller le pauvre rafiot de Jaina sur celui de la Banshee. Le tremblement de l’embrassement des navires fait presque tomber Rosenberg qui arrive à reprendre son équilibre pour exécuter une friture désireuse de lui bouffer le cerveau. Il appartenait à la famille des requins et procure des frissons de dégoûts à l’amoureuse des armes à feu. Jaina a toujours détesté ces espèces de poissons citées dans des livres pour faire peur aux enfants. Elle en a toujours eu peur étant gamine.
Au moment où l’abordage ne peut plus être évité, l’équipage de la Banshee accoste sur le paquebot des Ravengeuses pendant que les deux femmes font l’effet inverse. Cinq pirates des mers se retournent face à la cow-girl et tous n’ont pas le temps de s’en prendre à la capitaine pirate. La Louve Blanche vient déjà de dézinguer par des balles dans la tête les pauvres pirates des profondeurs. Jaina souffle sur son canon, recharge le magasin de Lilith pour reprendre le massacre. C’est alors qu’une idée vient émerveiller sa prochaine action. Repérant des pistolets à silex sur chaque ceinture de ses ennemis, Jaina range sa meilleure amie et fonce sur le troupeau d’opposants.
Hurlant de tous ses poumons, refusant de trépasser aujourd’hui, car son objectif d’être la Reine du tir n’est pas encore d’actualité, Jaina glisse sur ses genoux en s’aidant de l’humidité du pont et attrape deux pistolets de ses adversaires pour éliminer ces derniers. Elle jette les outils désormais vide sur le plancher, réussit à voler d’autres jouets pour tuer à nouveau les anciens propriétaires. Son action est répétée, encore et encore pour arriver à un score d’une trentaine d’Homme-Poissons…
Au milieu des cadavres et entourée des vivants Jaina essuie la sueur sur son front par le dos de sa main. Elle a du mal à reprendre son souffle, mais souhaite encore en découdre.
« Mon nom est Jaina Rosenberg, capitaine des Ravengeuses et future Reine du tir ! » gueule la Louve Blanche devant la Lune qui représente l’immensité de l’équipage de la Banshee encore en vie. « Je pensais que vous étiez spéciaux, plus fort que de simples humains ou zombie, j’ai du mal à croire que cet équipage soit aussi redoutable qu’on le prétend ! » se moque Jaina en tuant de sang-froid un jeune Homme-Poisson ne manquant pas de courage pour foncer tête baissée sur la dame. La propulsion de la balle envoie le mort à l’autre bout du bateau.
Heureuse d’avoir provoqué les membres de cet équipage, un petit souci vient mettre des bâtons dans les roues de la desperada. Dans le feu de l’action, Jaina ne s’était pas vraiment occupé de sa timonière. Elles se sont rejoint tout à l’heure indirectement pendant l’affrontement puis se sont séparés pour reprendre les hostilités. Hors…Jessica ne montre aucun signe de présence depuis le discours enflammé de la cow-girl. Son inquiétude se met à grandir lorsqu’un poulpe se fichant royalement de Jaina, fixe ses épaisses tentacules sur la tête d’une femme porteuse d’une chevelure d’or. Il s’apprête à ouvrir sa mâchoire et planter ses vilaines dents dans le crâne de sa victime afin de grignoter le cerveau. Jessica Hellhound inconsciente depuis ce moment précis est sur le point de rendre l’âme. Et dire que l’albinos n’avait pas remarqué que sa coéquipière l’avait sauvé tout à l’heure…
Chopant Lilith, Jaina ouvre le feu pour éliminer le bouffeur. Elle sauve de justesse Jessica et se met elle-même en danger. Car oui, sa concentration n’est plus portée sur ses assaillants qui se jettent en même temps sur la prédatrice. Le nombre important réduit en silence Lilith qui est balancé à l’autre bout du pont. Rosenberg quand à elle se débat tant bien que mal pour ne pas être capturée. Un sombre ordre provenant de l’endroit où se trouve l’entrée de la cabine du capitaine, ordonne à ses matelots de ne pas la tuer. Du moins pas tout de suite…
Arrivent-ils à la ligoter, la mettre hors d’état de nuire ? Pas encore, ils ont du mal. Mais lorsque la voix de Wanda se fait entendre, qu’elle hurle à la friture de la lâcher, la louve s’inquiète pour sa fille et oublie de se protéger le visage. Wanda a toujours été la plus grande faiblesse de Jaina et elle en paye en ce moment le prix…
« Wandaaa !! J’arrive !! Je vous interdis de la toucher !! »
Un violent coup de poing s’abat à plusieurs reprises sur sa tronche…la mettant KO et sonnant la victoire pour l’équipage de la Banshee… | |
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