Ce n'est rien qu'un bobos Doc - Feat Ewan A. Bannermann
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Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Ce n'est rien qu'un bobos Doc - Feat Ewan A. Bannermann Ven 18 Juin - 11:04
Ce n'est rien qu'un bobos Doc
feat Ewan A. Bannermann
Pour toutes les carrières professionnelles de lutteur, il arrive toujours un moment où la blessure entre en jeu suite à un mauvais mouvement. C’était le cas pour Becky, qui, comme à son habitude se donnait au maximum de sa forme pour lutter contre la championne de sa fédération. Ce n’était qu’un affrontement amical. Sans titre en jeu que ce soit pour la ceinture de l’adversaire de Panabaker ou bien de la couronne de reine du ring de l’albinos. Pour la première fois, les deux femmes se combattaient sur le ring. Cette confrontation qui était simplement une idée du boss, rendait la foule en ébullition. Deux femmes célèbres qui échangeaient des coups, réalisaient des figures difficiles à exécuter, et toutes deux ne souhaitaient pas succomber au tomber des trois secondes. Aucune des superstars féminines désirait plier le genou pour l’autre. Le match durait déjà trente minutes pour un simple show de la semaine. Normalement, le duel aurait dû se conclure sous les vingt minutes mais il semblerait que les deux demoiselles refusent d’y mettre un terme. Si le boss venait de montrer sa présence près du ring pour inciter les filles à se dépêcher, les spectateurs quant à eux quémandaient une durée plus longue de ce match de fou. Puis, la blessure est survenue. La championne, l’adversaire de Becky qui se trouvait sur la troisième corde venait de perdre équilibre. Elle allait chuter et dans sa position actuelle la blessure serait inévitable. Becky Caledonia Panabaker avait compris tout de suite le drame qui commençait à se dérouler devant ses billes de sang. D’une grande rapidité, l’albinos monte sur les troisièmes cordes pour rattraper son adversaire. Pour camoufler l’erreur de la championne, The Queen entraîne la championne sur le tapis du ring en la soulevant et en se laissant tomber sur le dos…
Les deux corps s’effondrent sur le sol du ring et l’épaule droite de Panabaker provoque un bruit désagréable et mauvais signe à entendre. Elle serre les dents, se retient de gémir de douleur. Luttant contre cette abomination, cette torture, la lutteuse effectue le tomber sur la championne puis remporte le match amical. Il était hors de question pour elle d’abandonner, car voyez-vous, la fille de parents de légende du catch est têtue et obstinée à gagner ses matchs. Elle incarne la reine du ring, il est donc dans son devoir de gagner pour satisfaire son public et perpétuer son règne. Une détermination bien égoïste, enfantine. Surtout que ce n’est pas la première fois qu’elle se blesse. D’où sa précédente blessure au cou qui a failli mettre un terme à sa carrière de catcheuse. Décidément, Becky n’apprend rien de ses erreurs passées. Sa femme, son épouse va encore lui donner un sale quart d’heure mais en même temps se sera mérité. Donc, la reine est emmenée à l’infirmerie, pour être au soin d’une infirmière. Cette dernière effectue des premiers soins mais un médecin généraliste compétent pourra s’occuper au mieux de la blessure de l’albinos. Becky se permet de soupirer en recevant l’adresse d’un docteur situé à Sunrya là où la fédération venait d’effectuer son show dans la journée. Espérons que ce fameux médecin ne soit pas overbooké avec ses patients pour aujourd’hui.
Normalement, son taff a déjà fait appel au doc concerné. Son rendez-vous est prévu en fin d’après-midi. Bien entendu, Panabaker fera en sorte d’être en avance, elle qui déteste être en retard. Dix minutes avant l’heure prévue seront idéales. Le temps pour la blessée d’écrire un très long message d’excuses voir limite un testament en destination de sa sœur jumelle Cornelia après avoir annoncé à son épouse qu’elle avait été blessé. Non d’Arceus, l’envie de revenir à son domicile à Kishika est bizarrement absente… Disons que ce serait suicidaire…
Arrivée à la salle d’attente, le derrière posé sur une chaise, les bras croisés, la femme patiente sans un mot du moins pendant quelques minutes avant d’ouvrir son bec contre une mamie qui n’arrêtait pas de la fixer. « Quoi ? Vous voulez ma photo ? » gronde Becky qui se doute que la mémé l’observe non pas pour sa célébrité de catcheuse mais plutôt sur sa maladie de l’albinisme. Jamais vu de vampire l’ancêtre ? Le Ponchien de la vieille dame se met à grogner, sûrement pour protéger sa maîtresse, ce qui entraîne alors l’énervement du Pandespiègle de la lutteuse. Il s’apprête à sauter sur le Pokémon mais est rattrapé par la peau du cou par Becky. « Non. » dit-elle sèchement avant de renvoyer son panda dans sa balle rouge et blanche… Pourvu qu’elle soit la suivante à passer car la mamie et son clébard risquent de la gonfler…
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: Ce n'est rien qu'un bobos Doc - Feat Ewan A. Bannermann Sam 3 Juil - 6:23
Ce n'est rien qu'un bobos Doc
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Le Ponchien mal éduqué venait de se calmer grâce à l’intervention d’un autre dont l’albinos n’en prenait pas attention. Becky était déjà assez en colère comme ça et sa concentration laissait à désirer, surtout pour des Pokémons qui pour elle, n’avaient aucun intérêt. Après sa future sortie de ce cabinet médical, elle aura déjà oublié l’existence de ces êtres vivants. La faute à sa mémoire sélective qui ne retient que les choses importantes aux yeux de la lutteuse. D’ailleurs, la mémé aussi sera de l’histoire ancienne, car elle n’est guère appréciable pour celle atteinte de la maladie de l’albinisme. C’est toujours désagréable d’être dévisagé de la sorte, surtout par une ancêtre qui devrait plutôt montrer l’exemple du respect au plus jeune. Ma foi, peut-être n’a-t-elle jamais vu d’animaux de foire. S’abstenant de soupirer d’irritation mais également d’impatience de quitter cette foutue salle d’attente qui porte très bien son nom, la porte donnant au bureau du doc s’ouvre enfin. Normalement, c’est au tour de la duchesse et hors de question de laisser place à la galanterie pour l’autre vielle. Elle, au moins, à l’air d’être en bonne santé, comparée à l’épaule droite de la catcheuse.
Ne prêtant aucunement d’attention aux conseils du docteur sur son patient qui s’apprête de partir, son regard carmin se contente juste d’observer en silence la silhouette de cet homme. Il a l’air d’avoir un âge approximatif du sien. En tout cas, il ne figure pas sur la liste des vieux croutons de toubib. Espérons que ce dernier soit plus compétent que les autres guignols suite sa précédente blessure au cou qui a failli mettre un terme définitif à sa carrière de catcheuse professionnelle. Lorsque le regard du médecin croise le sien, Panabaker ne le détourne pas, poursuivant sa petite inspection de sa silhouette par prudence. Son cœur bat un peu vite, elle ressent un brun de terreur en se remémorant une scène similaire du passé. Pourvu que sa blessure ne soit pas trop grave et que Becky puisse remonter très rapidement sur le ring. Il n’y a rien de plus blasant, chiant, horrible même, que d’être en repos forcé à cause d’une blessure.
Découvrant la mémé, propriétaire du Ponchien qui rassemblait ses affaires dans son petit sac à main en cuir, sûrement en pensant qu’il s’agissait de son tour ou bien pour gratter la place de la lutteuse, le docteur Bannermann coupe l’élan de la profiteuse en signalant simplement qu’il s’agissait du tour de Panabaker. Un soupir de frustration est relâché par la vioque qui foudroie de son regard azur The Queen. Se levant de sa chaise, pliant son blouson en cuir contre son avant-bras gauche, Becky ignore complètement l’énervée et entre désormais dans le cabinet du médecin en le remerciant d’un simple hochement de tête. Lorsqu’elle s’aventure dans la pièce, la femme s’arrête en milieu de chemin à cause du soleil à l’extérieur qui lance un peu trop lourdement ses rayons à travers la vitre de la pièce. Serrant ses dents, l’albinos franchit la ligne rouge pour une fraction de seconde. Elle ignore le réchauffement désagréable de sa nuque qui n’est pas protégé par ses couches de vêtements. Foutue maladie, foutue malchance d’être née ainsi.
Prenant place sur un des deux sièges en face du bureau, elle dépose son blouson sur l’autre chaise vide ainsi que son sac puis avale sa salive pour humidifier au mieux sa trachée. « J’ai eu un souci durant mon travail. » débute Becky qui entend la notification d’un message sur son portable qui doit être normalement dans la poche de son blouson en cuir noir. Sûrement une réponse de sa chère et tendre épouse qui a dû lui envoyer une réponse inquiète mais également colérique à propos de la blessure de l’albinos. « Mon adversaire venait de mal exécuter une de ces prises et par réflexe j’ai exécuté l’une des miennes pour éviter à ma collègue d’être subitement en retraite forcée. Malheureusement, par la précipitation, mon épaule droite n’a pas apprécié la réception. Comme une conne, je me suis blessée et j’espère que ce n’est rien de grave Doc… » Massant l’épaule en question, des picotements désagréables indiquent à la lutteuse qu’il vaut mieux arrêter de jouer avec le feu et de faire la dure. « L’infirmière de mon taff m’a conseillé de venir chez vous. J’espère que vous êtes plus compétent que les autres médecins d’Unys, Doc. Disons que j’ai contracté une peur bleue de consulter vos collègues à cause d’une précédente blessure au cou. » Blessure qui normalement est précisée sur son carnet médical. Blessure qui normalement ne devait pas vraiment guérir. Blessure qui avait presque réussi à convaincre Becky de mettre un terme à sa vie…
Au moment où le store de la fenêtre est baissée par les soins du docteur Bannermann, un soulagement est ressenti dans l'intégralité des parties du corps non couvert de la noble. Le soleil tout aussi joli mais terriblement agressif pour l'albinos qu'est Panabaker n'arrive pas à percer à l'aide de ses rayons, le store de la fenêtre du cabinet. Un remerciement doit d'être énoncé par le biais de la duchesse qui défend une couronne, tout en arborant une tenue de cowgirl en montant sur le ring durant des soirées de la semaine. Mais n'y prêter pas attention. Là, actuellement, c'est une tenue de bourgeoise qui recouvre une très grande partie de la peau délicate de Panabaker. « Je vous remercie, doc. » dit-elle d'un ton très respectueux qui manque de charme au dernier mot de sa phrase. Non digne d'une duchesse qui a repris le titre de son père catcheur à la retraite. Un titre transmis de génération en génération. Ainsi, Becky pourra le confier à sa progéniture. Le seul bémol, c'est qu'elle est mariée à une femme et non un homme, qui lui, dispose du premier ingrédient pour donner vie à un trésor.
Résistant à l'envie bien insistante de se griller une cigarette, Becky se contente de se caresser les lèvres pour tenter de penser à autre chose que de fumer une drogue qui consume à petit feu sa propre vie. Alors, sans attendre, The Queen comme on la surnomme ainsi dans le monde du catch, explique son tourment qui la tiraille à l'épaule droite. Sa voix qui est normalement assurée, élégante par moments, cru dans beaucoup de situations, enlace actuellement la crainte, l'inquiétude. Tout le monde souffre d'une phobie, enfin en ce qui concerne les pensées de Becky. Pour elle, ce sont les médecins qui ne sont guère une tasse de thé. Depuis sa blessure au cou et surtout d'apprendre que sa carrière de lutteuse aurait pût être détruite, Becky est effrayée de ce que peuvent raconter les médecins, les docteurs, les infirmiers. C'est stupide, mais c'est comme ça. La Reine du Ring est pour le moment impuissante sur cette phobie.
Du coup, en ce jour, la jeune femme a usé de tout son courage pour venir à ce rendez-vous. Disons qu'elle n'avait que deux choix à sa disposition. Soit d'affronter le doc Ewan en personne. Soit d'engager un match à mort qui est perdu d'avance contre sa femme Opale Panabaker. Choisir entre une phobie et la mort, Becky n'a pas hésité une seule seconde.
Rapidement, son corps se crispe au moment où le doc Bannermann explique simplement qu'il vaut mieux ne pas prendre la blessure de Becky à l'épaule à la légère. C'est dans son esprit bordélique, que la Reine du Ring prie au fond de son être pour ne pas être mise à la retraite. C'est le pire scénario possible pour la combattante comme elle. De ce fait, un rire amer, jaune s'échappe des lèvres voluptueuses de Becky Caledonia Panabaker. « Voyons doc, j'ai connu pire. La blessure n'est pas... » sa voix se fige au moment où la douleur à son épaule surprend grandement l'albinos. Le niveau est devenu bien plus haut. Ça ressemble à une tige pointue qui s'enfonce peu à peu dans la chair de la Superstar. « Bon okay j'exagère. La blessure est bien douloureuse. »
Serrant ses crocs, Becky se maudit d'avoir aux final portées secours à la championne de sa fédération de catch. Un défaut de toujours avoir de la bonté dans son palpitant. Au final sa collègue s'en tire sans blessure pendant que Becky risque dans la pire des situations une retraite forcée.
Déviant son regard de sang du doc, Becky tente de se remémorer l'instant de sa chute. Ewan souhaite savoir si un bruit suspect aurait été entendu par la blessée. Difficile de connaître la réponse à cause de plusieurs facteurs. Premièrement le bruit de la foule, des spectateurs qui est constamment endiablé lors des matchs de The Queen. Ensuite, plusieurs micros sont placés, cachés, sous le tapis du ring. Ce qui du coup amplifie le son du contact des corps tombant sur le terrain de jeu de Becky. Et pour finir, Becky n'y a pas vraiment prêté attention, se contentant plus d'assurer la sécurité de la chute de sa ravissante collègue plutôt que de la sienne...
« Hm...j'en ai aucune idée doc. Pleins de facteurs m'ont empêché d'entendre le bruit précis qu'aurait pût être provoqué par mon épaule. » avoue sincèrement la catcheuse qui se masse le menton, toujours à la recherche d'une quelconque réponse. « Je pouvais bouger correctement mon bras droit après le match et puis après la douleur est survenue petit à petit. » Son visage s'abaisse, son regard se cache sous l'ombre de sa frange neigeuse. « S'il vous plaît doc, soyez sympa et dites-moi que je risque pas la retraite forcée... » son poing gauche se resserre et pourrait limite briser un verre tellement la colère et la crainte se chamaillent dans l'intégralité de son corps.
(c) TakeItEzy & Ellumya
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