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| Dieu pardonne ... moi pas | |
| | Auteur | Message |
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Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Dieu pardonne ... moi pas Mer 24 Jan - 9:06 | |
| La petite dynamite dans le pantalon du regretté Flint eut un effet dévastateur pour les soldats de la Marine. Grâce à ton petit exploit, tu avais réussi à t’échapper du carrefour en chevauchant ta fidèle alliée Orphée. Ta fille Wanda regardait la griserie de l’explosion qui s’élevait très haut dans le ciel. L’attention se portera exclusivement sur ce massacre que tu venais de commettre, te laissant toute la liberté pour trouver une échappatoire contre les forces de la Marine. Consciemment, tu créas une source de lumière pour attirer les insectes.
Pourquoi t’enfuyais-tu ? Tout simplement, car tu avais eu une sombre histoire avec un certain Suisou Hayato. Tout commença dans une église parsemée de drogue par l’intermédiaire d’encens. Tu avais été une victime d’un culte se nommant La Cabale. En découvrant le poteau rose sans apercevoir d’éléphant bleu, tu déchaînas ta colère dans l’édifice religieux lorsque ta gamine souffrait à cause de cette substance illégale. D’après tes souvenirs, tu semas comme dans tes habitudes, le chaos et surtout la mort. Tu t’étais ensuite vengé contre des représentants du gang dans un bar avant de te faire poursuivre par cette énervante force de l’ordre…
Ta fuite sur le dos d’un cheval n’était pas le meilleur moyen pour toi d’être discrète. Bien qu’Orphée fut de la race Morgan, l’équidé qui possédait une vitesse éblouissante, ne savait aucunement marcher à pas de loups. Ses lourds sabots s’abattirent contre l’aire piétonne, provoquant le son de claquement reconnaissable pour tous cavaliers et amateurs de chevaux qui se respectèrent. Tu obligeas les passants à se pousser hors de ton chemin, manquant d’écraser une femme au visage repoussant ainsi qu’un papy qui aimait l’idée de traverser sans regarder des deux côtés de la chaussée. Ce genre d’individu avec un couvre-chef sur la tête, des lunettes reposants sur son pif et se déplaçant dans une lenteur ahurissante. Ta jument sauta par-dessus l’ancêtre, comme dans un saut d’obstacle d’équitation pour ne pas commettre d’homicide. Tu juras fortement, le poing levé contre cet habitant qui avec tous les défauts qu’il possédait, ajouta dans sa liste la surdité.
Après ce merveilleux spectacle que tu donnas involontairement faisant applaudir les badauds, tu tiras fortement sur les rennes de ta camarade pour la stopper lorsqu’une troupe de la marine te coupa la sortie de la venelle. Les chiens du Gouvernement ne chômaient pas pour te retrouver. Composé d’une douzaine d’individus dont l’un correspondait à un lieutenant, tu sortis tes deux revolvers de tes holsters en effectuant des moulinets pour vider par la suite l’intégralité des magasins. Douze balles au total pour décimer le groupe entier. L’officier subalterne blessé par une de tes ogives trouva la mort en recevant gratuitement un piétinement de ton canasson.
Chargeant tes armes après avoir sommé à Orphée de galoper, tu vis au loin le quai du port qui te permettra de quitter cette foutue ville de droguer. Tu te réjouissais bien trop vite, sous-estimant les forces de la Marine qui avait appelé un allié de taille contre ta personne. Tu découvris un spécimen bien étrange qui t’empêcha de prendre la poudre d’escampette.
« C’est quoi ce truc maman ? » demanda ton enfant en le pointant de son index.
Toi, la louve que tu étais, tu fronças tes sourcils, grognant dans ta barbe invisible et t’apprêtant à sortir tes flingues pour attaquer ce gibier. Orphée semblait nerveuse, Pivotant sur ta gauche puis à ta droite en gémissant d’inquiétude. La chose en face de toi provoquait de la peur chez l'équidé.
« Tu me veux quoi le Slug a bed ? Ma photo ? Enlève-toi du chemin avant que je troue ta peau. » menaças-tu ton ennemi en positionnant les canons respectifs de tes revolvers sur la machine vivante. Tes mésaventures allaient se poursuivre…surtout en ignorant que tu étais face à un Pacifista… | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Dieu pardonne ... moi pas Jeu 1 Fév - 19:25 | |
| Nom d’un cheval ! Qui était cette chose en face de toi. Il ressemblait à aucune proie que tu avais dévoré. Il devait être de la Marine ou bien un satané chasseur de prime, car il souhaitait t'arrêter, te mettre derrière les barreaux, t'enfermer dans une cage. Pourtant, il ne portait pas d'uniforme réglementaire. Son look correspondait à ces chiens affamés d'argent. Quand il dialogua, sa voix n'était pas naturelle, digne d'un robot conté dans les récits des Chapeautés d'Hat Island. Tu avais déjà eu à faire avec un cyborg. Une Marine par-dessus le marché. Tu te souviens avoir eu énormément de mal à te défaire de cette femme porteuse du grade de sergent. Son nom ? L'agent Emerald si tes souvenirs furent bons.
Les hostilités commencèrent d'emblée. Lorsque le robot te reconnut, il lança par la paume de ses deux mains des...rayons lasers. Le bruit, l'impact stressèrent ta jument qui se leva sur deux sabots et gémit de frayeur. Tu tentas de calmer ta bête ce qui fut un véritable échec après l'intimidation de ton ennemi. Orphée profita de la fin de l'assaut de l'opposant pour te faire chuter. Une réussite totale... Toi et ta fille tombèrent sur le sol, lâchement abandonné par ta jument à la robe ténébreuse. Tu bougonnas des insultes pendant que tu t'assuras que Wanda n'avait rien. Elle se plaignit de petites douleurs, mais rien de méchant.
Les civils du coin, les valeureux habitants d'Inari, crièrent que ton ennemi était un Pacifista. Tu n'en croyais pas tes oreilles. D'habitude ce genre d'arme servait contre les fortes têtes. Surtout contre les cibles avec de grosses primes. Était-ce le malheur du hasard ? Ou bien une simple coïncidence du fait que tu venais de semer le chaos tout à l'heure.
« Wanda ! » interpellas-tu ton louveteau en saisissant ses épaules pour qu'elle te regarde. « Retrouve Orphée, elle n'ira pas loin. Je me charge de notre nouvel ami. » Ton enfant désormais adolescente (et cela ne te rajeunissait pas), hocha positivement son visage. Sans attendre, Wanda se faufila dans la foule des paniqués pour disparaître du champ de vision du Pacifista. Maintenant que ta chipie ne te gênait plus, tu allais pouvoir répondre à ce mastodonte. « Va falloir faire la queue la machine. J’ai déjà un petit paquet de personnes qui souhaitent me voir en taule. » Simulant que tu t’apprêtais à te servir de tes revolvers, tu préféras tirer ton chapeau et courir en direction de la foule…
Tu t’enfuyais ? Toi la grande criminelle que tu étais ? Non. Tu souhaitais simplement te réfugier autour des groupes des citoyens fuyards pour contraindre ton ennemi à ne pas commettre un génocide. Tu espérais que le toutou de la Marine n’était pas programmé pour tuer des personnes innocentes et sans défense. Ainsi, tu jouas avec l’androïde tout en te servant d’une pauvre dame comme bouclier humain. Ô toi la Louve Blanche, tu n’avais aucun remord à capturer des boucs émissaires pour diminuer la colère de tes prédateurs.
« Vas-y tire ! Prouve que la Marine se fiche royalement des brebis sans défense ! » exigeas-tu à ton ennemi, toi qui t’amusais de ce petit jeu… | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Dieu pardonne ... moi pas Dim 4 Fév - 13:08 | |
| Ton plan se déroula comme sur des roulettes. T'incruster dans la foule tout en prenant un otage avec toi déstabilisa le Pacifista. Tu te permis d'étirer tes lèvres pour effectuer un sourire satisfait. Tu relâchas ta proie, ton gibier qui ne perdit pas de temps pour s'enfuir. Comme une biche, elle galopa dans la prairie parsemée de ruelles et de maisons à la recherche d'un abri sûr. Toi dans toute cette histoire, tu tentas de retrouver ton adorable jument, elle qui était la grande fautive de ta chute de tout à l'heure. Tu ne pouvais lui en vouloir, toi-même tu avais été très surprise du rayon laser de la machine.
T'aventurant dans une venelle détenant un charme élégant, tu te stoppas pour y admirer les nombreuses décorations. On y avait attaché de petites cordes entre chaque fenêtre où de petits drapeaux y étaient accrochés. Tu compris que les motifs provenaient sans doute de dessins créés par des gosses. Ils furent à la fois grotesque et mignon. Subitement, tu te demandas si ta fille possédait un talent pour dessiner ou peindre. En pensant à Wanda, tu espéras qu'elle eut retrouvé Orphée.
Tu voulus reprendre ta route, pour te rapprocher au plus vite de ton cheval. Hélas les petits soldats débarquèrent. Ils pointèrent leurs fusils à silex dans ta direction. Tu admiras leur détermination et courage pour tenter de t'arrêter. Tu ne pouvais pas reprocher ces atouts. En revanche, tu soupiras de lassitude en tiltant sur deux soldats, sûrement des nouveaux. Ces bougres oublièrent de charger leurs armes. Tu le remarquas grâce à la chambre vide servant à insérer les cartouches. Il fut ouvert au lieu d'être fermé.
« Vous me déshonorez, vous me manquez de respect en oubliant de charger vos armes ! » grondas-tu, toi qui retiras tes lunettes de soleil pour y dévoiler tes billes sanguines des enfers.
Que tu étais frustrée, en colère par ce manque de respect. Cela se lit dans tes rubis qui devinrent intense et terrifiant. Les plus peureux de la bande pensèrent que tes yeux changèrent de couleur. Certains virent une aura malfaisante derrière ton dos et d'autres des ailes démoniaques surgir de tes épaules. Tes yeux du diable entrèrent en action...
D’une rapidité hors du commun pour les mécréants à la force bien ridicule face à la tienne, tu dégainas tes deux revolvers. Ton Infernal Speed entra en action. Tu vidas le magasin de tes pétards pour tuer douze soldats en moins de quelques secondes. Une balle, un mort. Tu soufflas sur le haut du canon de tes armes pour y chasser la fumée et tu repris ton chemin en chargeant minutieusement les barillets. Tu enjambas les cadavres, vidant au passage les poches de tes victimes pour y récolter des Berrys. Il fallait bien que tes aventures t’apportent un peu d’oseilles.
Ton portefeuille désormais remplis de billets, tu t’éloignas du centre-ville en admettant l’hypothèse que ta jument avait regagné les zones vertes pour s’y sentir en sécurité. Éloignée de la population, loin des brouhahas des gens, ce fut sûrement le lieu idéal pour la retrouver. Tu t’entrepris de parcourir ce chemin, en souhaitant ne pas recroiser la route de la machine terrifiante. Hélas, tu n’allais pas facilement échappé à cette arme vivante…
Car oui, en marchant pendant d’innombrables minutes, tu découvris la silhouette d’un cheval broutant l’herbe verdoyante parsemée de fleurs multicolores. Il s’agit d’Orphée, avec sa robe sombre soyeuse et son allure de reine. Sans s’en rendre compte, elle fut en danger par le Pacifista. Ton sang bouillonna de colère lorsque ta fille rejoignit ton animal. Les deux êtres les plus chers à ton cœur furent menacées par ce robot de la justice.
Sortant un revolver de ton holster en cuir, tu forças le mécanisme de chargement en l’appuyant par ton pouce. Le chien se tendit pendant que ton index caressa la détente de ton pétard. Tu visas les paumes du Pacifista dans l’espoir d’endommager le mécanisme. Ton doigt pressa délicatement la partie de l’arme servant à actionner le percuteur. La pièce choqua fortement le cul de ta douille pour enflammer la poudre et propulser la balle dans le canon. Tu répétas ce numéro six fois, soit l’intégralité de la capacité de charge de ton pistolet à barillet… | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Dieu pardonne ... moi pas Jeu 8 Fév - 21:46 | |
| Ta visée n’était pas à déplorer en cette journée toujours ensoleillée. Même dans une situation périlleuse, où la vie de ta fille et de ton cheval en dépendait, tu arrivas à toucher mouche contre l’horrible robot qui osait s’en prendre à ces derniers. Tu savais que la machine obéissait aveuglement à un programme, mais delà à vouloir commettre du mal à un animal et une gamine innocente…
Tu rangeas ta première arme dans son lit en cuir pour pouvoir recharger sa jumelle. Tu répétas la même action avec l’autre revolver en faisant attention aux agissements du mastodonte mécanique. En parlant de lui, il réfléchissait à un autre plan d’attaque. Ce fut du moins ce que tu pensas en visualisant des lumières rouges flasher de gauche à droite des yeux du cyborg. Il allait falloir que tu règles définitivement le compte à cette saloperie. Armant le chien de tes pétards, tu t’apprêtas à balancer une nouvelle salve d’ogives. Hélas, ton ennemi fut bien plus rapide…
Tu repéras des jets électriques arriver dangereusement de ta position. Tu te précipitas pour éviter le coup de foudre et les éclats de verre pouvant se planter dans ta peau. Ce fut une véritable réussite. Par cette formidable esquive, tu te mis à commettre une redoutable erreur : sous-estimer le Pacifista… Alors que tu tentas de répondre à son attaque, la machine ne lâcha pas l’affaire pour pouvoir te toucher et te mettre hors d’état de nuire. Après tout, il s’agissait de sa programmation. Une étincelle bien lumineuse, aveuglant tes mirettes sanguines, s’abattit entre ta poitrine. Tu fis propulsée de plusieurs mètres, traversant une baie vitrée pour entrer sans le vouloir dans un magasin de vêtements.
Tu étais étourdis, le dos endolori et tes muscles refusaient de répondre. Tu gisais inerte sur le sol, à observer le plafond. Des morceaux de verres venaient d’entrer dans ton bras droit et ta cuisse gauche. Tes lunettes de soleil furent brisées, t’empêchant ainsi de jouir d’une formidable vue. Le problème de ton albinisme dégradait depuis une année ta redoutable vision. Il fallait que tu trouves une solution sur la perte de ta vue.
Redevant maîtresse de ton corps, tu grognas de douleur en te relevant. Au moment où une femme d’une corpulence presque identique à la tienne s’apprêta à quitter son magasin, tu l’empêchas en la plaquant au sol. À califourchon sur ta proie, tu posas le canon de ton pistolet sur son nez. Tu avais une douce idée pour te rapprocher du robot sans recevoir un nouveau coup de foudre.
Les minutes passèrent, ta fille s’était enfuit avec Orphée en attendant que le combat touche à sa fin, ce qui était pour l’instant pas le cas. Soudainement, une femme sortit de la boutique avec les fringues de la cow-girl. Une supercherie pour attirer l’attention du redoutable robot. Quant à toi, tu sortis de l’autre côté avec pour une fois…des vêtements qui te faisaient réellement ressembler à une femme. Tu portais une longue robe qui venait d’être déchiré pour te permettre de courir sans problème. Contournant ta proie pour qu’il soit de dos, tu dégainas ton mini fusil à canon-scié et lorsque la distance entre toi et l’être mécanique devint ridicule, tu envoyas une salve de plomb sur ce dernier…
« C’est l’heure de la casse mon gros !! » | |
| | | Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Dieu pardonne ... moi pas Dim 11 Fév - 17:15 | |
| Toi la louve que tu étais, tu ne bougeas pas d’un centimètre en dévisageant froidement la machine qui décida enfin de s’éteindre. Ton problème récent, ce robot en question t’avais fortement surprise. Depuis quand un pion du Gouvernement comme celui-ci s’attaquait au menu fretin que tu étais. Tu crachas sur le sol, tournoya ton arme pour la ranger précieusement dans le holster. Il faut croire que tu devenais peut-être une puce trop gênante pour ces gens hauts placés.
Tu épongeas ton front parsemé de sueur avec ton avant-bras gauche qui dévoilait ton tatouage de rosier. Tes membres touchés par les morceaux de verres ne manquaient pas de tâcher tes vêtements d’une couleur identique à celle de tes rubis. Tu arquas ton dos pour chasser les petites douleurs passagères puis tu revins près de ta fille et de ton cheval. Ton règlement de compte contre le robot avait dû alerter les forces locales qui devaient te chercher activement. Il fallait que tu t’empresses de quitter la ville avant l’arriver des renforts. Clairement, tu n’étais pas en état de poursuivre les hostilités. Tes muscles, ton énergie, bref ton corps implorait le repos.
Montant sur ta jument avec grâce et élégance malgré tes contusions à la jambe et au bras, tu attendis que Wanda s’assied derrière toi pour reprendre le chemin du port. Tu espérais pouvoir monter dans un transport maritime en toute sécurité. Le mieux pour toi serait de payer un contrebandier pour te faire quitter l’île, en espérant que tu pus retrouver le même qui t’avait emmené sur Inari.
Te retournant une dernière sur le tas de ferraille, tu te demandas si ce n’étais pas judicieux de le détruire un peu plus. Tu fronças tes sourcils et tu sortis de la sacoche de ton cheval un bâton de dynamite. Malheureusement, tu te résous à ne pas commettre ce méfait lorsque les renforts se firent entendre dans les venelles voisines. Rangeant ton outil dans le sac, tu ordonnas à Orphée de galoper pour rejoindre en vitesse le port… Tu ne laissas pas une chance à la Marine de te rattraper… | |
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