Du grabuge au BlackMoon

« Pour avoir manqué de respect à mon Pandespiègle. » avait-elle dit après avoir cassé le nez du balourd par un coup de boule. Même pas sonné, l'albinos poursuivait le pincement de sa cigarette en plaçant cette fois ses mains dans les poches de son blouson en cuir noir. Les sourcils froncés, la demoiselle s'attend bien entendu à des renforts qui devraient arriver sous peu. D'ailleurs en parlant d'eux, la bande du gros lard rapplique. Ils ont tous un coup dans le nez. L'alcool est souvent ravageur pour les amateurs. Ces gens, ces poivrots ne feront pas long feu contre The Queen. Ils n'arriveront même pas à franchir les marches qui amènent au sommet, là où se situe le trône de Becky, de la Reine du Ring. « Braun ? Tu veux t'amuser un peu contre la raclure ? » demande Becky qui retire la fumée de son corps depuis ses lèvres en gardant toujours au bec son mégot.

Combien sont-ils ? Une tripotée de quatre vauriens qui ne feront que perdre le temps de la duchesse. Tous dépassent la grandeur des un mètre soixante-seize de la noble, sans compter bien entendu de la hauteur de ses bottes à talon. Leurs poids doivent être supérieur à la lutteuse. De graisse bien entendu et non de muscle. Sourire en coin tout en mordant sa clope, sa grande gueule s'apprête à résonner dans la ruelle pour donner l'ordre à Braun de passer à l'offensive.

Cependant, un élément imprévu survient comme un coup de foudre en voyant une ravissante beauté. Sauf que c'est très différent sur ce point de vue actuel car une petite forme sort de l'ombre pour s'occuper du cas des soûlards qui osaient chercher querelle contre la Reine. En deux trois mouvements la bande du balourd perd rapidement courage. Ils n'arrivent aucunement à se coordonner contre le Capumain. Il en profite même pour conclure le match en rétamant par terre comme il se doit le chef de la bande qui saigne énormément du nez.

Quand on voit un spectacle pareil, on se doit d'applaudir. C'est ce que fait Becky pour féliciter le Capumain. Franchement, la battante est rassasiée de ce combat qui vient de se dérouler de façon imprévu devant ses cristaux rubis. « Quel show Champion. J'en suis épatée. » dit-elle en jetant sa drogue terminée dans la poubelle tout en y entendant le rire du Capumain. Pandespiègle se lie très vite d'amitié avec le petit combattant. Un check, des rires, des moqueries contre les autres couillons, bref Braun vient de se faire un ami et ça touche énormément la maîtresse du Pandespiègle.

Sans rien dire, elle finit par rejoindre Caleb en essuyant l'hémoglobine encore présente sur ses poings. Elle saisit une canne, la fait tourner à la manière d'une majorette et adresse un sourire malicieux à ce fameux Roi de la Nuit. « Une fois que j'aurai éclaté mon adversaire, ô toi le Roi de la Nuit, je m'emparerais de ta couronne car vois-tu, ton trône a l'air bien confortable. » dit-elle en ne prêtant aucune attention à son premier adversaire qui est une charmante demoiselle rousse pourvue d'une armure tout à fait remarquable. Regarder ce n'est pas tromper ~

Débutant la première sur cette partie, elle tire dans le tas de boules pour obtenir les pleines et non les rayées. « Skurro ? Joli nom. Eh bien figure-toi que ton Capumain à la manière d'un chevalier dans son armure d'or m'a sauvé d'une bande de brigands. » Frappant à nouveau, Panabaker arrive à rentrer deux billes pleines. La rouge et la verte. Cela énerve un peu la rousse qui pour le moment ne peut pas encore jouer tant que le duchesse ne rentre plus ses petites sphères. « Tu l'as bien éduqué, ô Roi de la Nuit qui sera bientôt détrôné. Ne t'en fais pas, je te garderais en tant que grand protecteur de mon royaume. » exclame avec amusement la noble qui remet à nouveau une autre boule de sa catégorie dans un trou.

Manque de chance après son coup, elle n'arrive pas à en remettre une, loupant même le contact entre sa canne et la boule blanche. Son adversaire va pouvoir jouer deux fois. La faute ne provient pas de la malchance. Becky est en manque. Non pas de tabac mais d'alcool. Son gosier est sec après avoir écrabouillé le pif de l'autre glandu. Aussitôt, sans même demander, un petit cochon atterrit sur la table de jeu et tend un verre de whisky. Bambino ? Son Gruikui? Depuis quand est-il sorti de sa Luxe Ball ? Sa main agrippe le verre, ses lèvres se baignent déjà dans le breuvage piquant et amer. « Merci Chou. Va rejoindre Braun, il te présentera un Capumain très chevaleresque. » s'adresse Becky à son Gruikui tout en effectuant une petite gratouille entre ses oreilles rivalisant presque avec ceux des Laporeilles.

Lorsque c'est enfin au tour de Panabaker, elle finit par gagner sans laisser le loisir à sa resplendissante adversaire de jouer à nouveau. C'est comme au catch. Quand une demoiselle tente de s'emparer de la couronne, elle perdra sous le tombé de trois secondes ou par soumission. Désormais, la finale arrive entre Becky et Caleb. Le Roi de la Nuit contre la Reine du Ring. « J'espère que tu as plus de répondants que la mannequin, cher King. »

Frappant le pied de sa canne sur le sol, elle boit d’une traite son verre de whisky et s’épargne le délice de lâcher un bon rot. Inutile de choquer les âmes sensibles dans ce tournoi ce serait vraiment trop ennuyant. De son avant-bras, celui dont sa paluche détient le récipient vide, l’albinos essuie ses lèvres encore trempées de ce breuvage qui rend toute chose la Reine du Ring. « Ouais ouais tu l’as bien éduqué. Tu es sourd ou quoi ? » demande la jeune femme en levant l’un de ses sourcils comme le fait un catcheur célèbre. Elle pose le verre sur le coin de la table du billard, attrape le col d’un homme possédant sans doute le double de l’âge de la cowgirl et approche ses lèvres aux siennes, sans y émettre le moindre contact. « Toi, oui toi mon bonhomme. Mon verre est vide, peux-tu me payer une bouteille ? Tu en seras un honnête gentleman à mes yeux mon beau. » dit-elle de sa voix envoûtante, charmeuse, tout en émettant un clin d’œil pour réchauffer la température corporelle du très cher homme. Sans attendre, le bougre, l’idiot, hoche son visage rapidement, les joues bien roses. Il attrape le verre de la Reine pour s’empresser de commander une bouteille au comptoir du bar.

D’une force assez impressionnante, la main de la catcheuse fait trembler légèrement la table du billard. Les billes rubis de Becky dégagent une chaleur beaucoup plus impressionnante que le brasier de l’enfer. Alors Caleb souhaite apprendre à la duchesse Panabaker qu’une défaite ne fait pas chuter un Royaume ? Tch ! C’est faux quand on s’appelle Becky Caledonia Panabaker. Un sourire malicieux rend un peu plus de charme au visage blanchâtre, cadavérique de la femme atteinte de l’albinisme. « Mon chou, arrête de raconter des conneries. » Faisant voler légèrement sa canne en l’air, en direction du plafond, elle profite de l’élancer pour attraper son arme à l’extrémité la plus basse. Puis, à la manière d’une épée, le bout de morceau de bois qui est la pointe, se trouve à quelques centimètres de la pomme d’Adam de Caleb. « Dans le monde de la lutte, je suis réputée pour tuer les légendes. Alors un Royaume, ton Royaume, je me ferais un plaisir de passer dessus. »

Ce n’est pas une menace, juste une simple affirmation de ce que pourrait faire Becky. Bien entendu, elle ignore totalement comment se débrouille ce bel étalon au billard. Peut-être est-il encore plus fort que la duchesse Panabaker et ce serait absolument plausible à cause de son surnom de Roi de la Nuit. Gloussant d’amusement, la demoiselle se permet de baisser tout doucement sa canne pour que le bout effleure le haut du torse de ce Firestorm. Sans lui faire mal, elle tâte les pectoraux c’est-à-dire celui de gauche et de droite puis sifflote d’un air impressionné. « C’est de la gonflette pour charmer tes proies ? Ou bien une peau en pierre, pardon de diamant comme tu dis si bien avec les matériaux de ton armure ?! Môssieur le Roi de la Nuit. »

L’homme de tout à l’heure revient avec la convoitise de l’amoureuse de l’alcool. Une bouteille de whisky extrêmement forte qui pourrait rendre KO les inconscients désireux de connaître le goût de ce breuvage. Le retirant d’une manière sec des mains du type, la cowgirl se permet d’embrasser sa main puis de souffler dessus en direction du remarquable serveur qui n’en est pas un à l’origine. De ses dents, de ses crocs, elle arrache le bouchon pour ensuite plaquer ses lippes contre la bague de la bouteille. D’une puis deux et trois gorgées Becky se sent enfin requinquée. Si la défaite sera son amie de ce soir à cause de Firestorm, elle n’en sera pas déçue après avoir goûté à ce whisky.



La finale commence enfin, celle qui oppose le grand et magnifique Roi de la Nuit et la redoutable Reine du Ring. Les boules ont été placé dans le triangle puis cet objet noir en plastique a été retiré. C’est à l’honneur de la demoiselle de débuter visiblement, sûrement par galanterie. Décidée à placer la sphère blanche sur le plancher du jeu, Becky est surprise du speech du King qui dévoile une nouvelle fois son show par ses paroles très royales. Le public semble bien conquis, charmé par les belles paroles du rouquin ce qui gonfle un peu l’albinos qui se retrouve derrière les projecteurs. Alors, se reculant de la table de billard, le premier talon de l’une de ses bottes martèle le bois de la petite scène où se trouvent les Drag-queens. Son autre talon rejoint l’autre puis tous deux effectuent une avancée bien engagé en direction d’un des micros à pied. En attrapant un, la cowgirl se permet de faire également son petit show.

« Mon nom est Becky Panabaker, je porte le titre de Reine du Ring. » commence aussitôt la lutteuse après le discours du Roi de ce royaume portant le nom de BlackMoon. « Voyez-vous par vos yeux fatigués. Votre glorieux et resplendissant Roi ose m’affronter dans son propre terrain. Inutile de rester dans votre coin. Oublier votre conversation du moment. Ce soir, un combat encore plus palpitant qu’un affrontement entre Pokémons va avoir lieu. Zapper votre téléphone portable, et venez plutôt nous encourager ou plutôt soutenir l’homme qui ose me barrer la route. Car oui, ce cowboy de bas étage ne pourra pas tenir contre moi sans votre aide. » annonce la Superstar qui est à la fois formée pour se battre dans un ring mais aussi s’exprimer et captiver la foule à l’aide d’un micro dans ce même terrain de lutte. « Mesdames et messieurs, le perdant de ce match offrira la tournée général ! »

Sautant de la petite scène, reprenant le silence, faisant tourner sa canne à la manière d’une majorette, Becky se déplace comme un cowboy qui s’apprête à livrer son combat à mort par un simple coup de Colt Single Army. Ses pas sont lents, ses cristaux rouges sont camouflés sous l’ombre de son chapeau de cowgirl. Enfin près de la table, elle se baisse, pointant en arrière son bassin caché par la jupe en cuir noir de son haut détenant l’emblème de son gang de moto à Unys. Armant sa canne, fermant l’œil droit pour laisser le visuel à celui de gauche qui est le directeur, Becky se concentre, prête à frapper mais attendant encore un moment. Une minute plus tard, à l’instant où le silence allait être rompu par une femme agacée de l’attente, The Queen frappe, tire de son révolver qui est plutôt une canne balançant la balle blanche. Le tas se casse, plusieurs boules entrent dans les trous dont des rayés et des pleines, laissant le choix à la tireuse de choisir dans quels camps elle se rangera. La duchesse Panabaker décide de s’allier aux pleines. Elle effectue un deuxième tour, un deuxième tir en manquant cette fois son coup de mettre une autre balle dans l’objectif, la cible. C’est maintenant au tour du roux…

« À ton tour Roi de la Nuit ! » exclame Becky en vidant déjà un tier de la bouteille. « Tâche de ne pas décevoir tes sujets. » prévient-elle en sentant son Pandespiègle grimper sur son épaule et remettre correctement son chapeau de cowboy à lui.

Elle venait de jouer en faisant déjà un premier tour fracassant. Dès le départ, Becky possédait déjà l’avantage de la victoire en ayant placé plusieurs de ses boules dans les trous. Cependant, elle préférait ne pas se réjouir trop vite car la diva a déjà perdu plusieurs matchs en pensant qu’elle aurait gagné les parties. Parfois, la chance lui tourne le dos, l’incitant à perdre au dernier moment tout en ruinant ses espoirs de victoire. Caledonia a toujours été une fidèle cliente à la malchance, à la poisse et souvent son argent du mois dégringole à très grande vitesse. Si la noble ne possédait pas des lingots dans son coffre-fort, Panabaker serait déjà à la rue, à faire la manche pour récolter deux trois sous afin de pouvoir manger. Au fond de son être, l’albinos espère que cette fichue poisse ne sera pas au rendez-vous à cette soirée. Payer la tournée générale n’est pas un problème et ne risque pas de détruire sa richesse. Non. Le pire c’est que sa réputation en prendra un coup. De passer à Reine du Ring à une simple grande gueule.

S’accoudant contre le bout de sa canne tout en posant son menton contre l’un de ses bras, ses yeux de braises observent avec amusement le comportement de son adversaire. Lui aussi use de ses charmes pour avoir un cocktail. Tss, le copieur. Souriant, tout en gloussant dans sa barbe invisible, elle se lèche ensuite les babines pour tenter d’absorber un maximum le restant de whisky sur ses lippes. « Mon chou, la Nature comme tu dis n’a pas été aussi gentille avec moi. Je suis né albinos, c’est une maladie difficile à vivre en pleine journée alors je ne vois pas où est l’avantage. » répond immédiatement la lutteuse qui se redresse et retrousse les manches de sa chemise blanche pour y dévoiler ses nombreux tatouages sur son bras gauche. Les plus observateurs remarqueront l’emblème des Deadlocks Rebels, qui est un gang de motards fondé par Becky elle-même à Unys. Un peu plus bas se trouve une branche de rosier où sont tatoués deux roses. La jeune femme a toujours été amoureuse de cette plante et le manoir Danvers (là où a vécu Becky durant son enfance ainsi que son adolescence) est réputé pour son immense jardin détenant toutes les variétés de ce trésor floral.

Cela dit, en se penchant un peu plus sur les paroles de Caleb, la lutteuse atteinte de la maladie de l’albinisme n’est pas en reste sur ses attraits physiques de femme. Ses pare-chocs à l’avant et à l’arrière sont bien proportionnés pour attirer le regard tout en donnant de la jalousie à certaines donzelles. « Cependant, je suis d’accord avec toi sur un point. Mon charme a réussi à attirer la plus belle femme d’Unys qui est désormais mon épouse. » se vante sans aucune retenue The Queen en gonflant fièrement sa poitrine tout en fermant ses paupières maquillées. Lorsque les couvertures de ses yeux cachent le rubis étincelant de son regard, Becky se permet de revoir le beau visage d’Opale Panabaker. Son sourire, ses saphirs uniques, son corps d’ange. Un frisson de bonheur se réveille de ses orteils jusqu’à la fine pointe de ses cheveux de neige.

Revenant à la réalité, se désaltérant pour penser au moment présent tout en découvrant la victime de Caleb qui lui ramène une limonade, Becky répond immédiatement au barman qui lui tire la langue en faisant la même chose comme le ferait une gamine. Décidant de laisser un peu plus d’espace ou plutôt de tranquillité à son adversaire, ne désirant aucunement perturber son jeu au billard, la catcheuse s’assoit sur un haut tabouret, non loin du ring de Caleb. L’homme a deux possibilités sur ce tour. Soit jouer le risque en plaçant deux rayés où se trouve la boule noire entre les deux autres qui pourraient tomber dans un trou et ainsi donner la victoire à Becky. Soit emprunter le chemin de la facilité en rentrant une rayée isolée. D’un sourire moqueur en comprenant que Caleb choisit le chemin sans embûche, elle reste tout de même silencieuse pour ne pas importuner son adversaire. La tricherie ce n’est pas son truc, excepté pour le poker.

Sa première attaque lui donne à coup sûr un point dans son jeu en plaçant sa boule rayée de couleur jaune dans le trou. Il peut donc poursuivre le jeu et lorsque ce dernier effectue son second tour, il rate l’occasion de prendre l’avantage. Caleb a réussi par une incroyable maîtrise à placer les deux rayés près de la noire. La sphère ténébreuse change de trajectoire, évitant de tomber avec ses voisines de tout à l’heure. Sauf que dans son chemin, elle pousse sans le vouloir une pleine qui tombe à son tour dans un des six trous du billard. Becky va pouvoir jouer sans attendre le troisième tour consécutif du Roi de la Nuit. « Pas mal. » avoue d’une voix impressionnée la lutteuse qui revient près de la table de billard pour évaluer les différentes possibilités qui s’offrent à elle.

Becky Caledonia Panabaker se décide enfin à jouer après quelques secondes de réflexion. Prenant position, posant l’une de ses fesses sur un coin de la table, elle arme sa canne, prête à tirer mais refuse de le faire lorsque Caleb marmonne des paroles à la joueuse. Firestorm tente de monter la pression, le stress, à la cowgirl mais cela ne lui fait ni chaud ni froid. A vrai dire, elle pense déjà à une potentielle défaite sinon, Becky n’aurait jamais proposé le petit gage pour le perdant. « Pense plutôt à ta réserve d’alcool, chéri. Je crains que le BlackMoon ferme pendant plusieurs jours pour refaire son stock de boissons alcoolisées après mon passage. » Lui faisant un petit clin d’œil, la catcheuse se remet en position. D’un simple tir, une boule bleue quitte le terrain pour donner un autre point à la cowgirl. D’un deuxième coup de canne et non de pistolet, la boule blanche percute une rayée qui à son tour entraîne la chute d’une autre sphère pleine dans l’une des basses-fosses du billard. Lors de son troisième essaie, au moment où une femme éternue sans le faire exprès, Becky érafle la boule blanche qui bouge de quelques centimètres puis s’arrête au milieu du terrain. C’est donc à Caleb de poursuivre le match avec deux coups et non un. « À tes souhaits mon cœur. » finit par dire la duchesse Panabaker en déposant son regard carmin sur la fautive de son échec.

Reprenant place sur le tabouret, vidant un autre tier de sa bouteille, la curieuse fixe un instant Caleb Firestorm, désireuse de le connaître un peu plus. En matière de sociabilité et non d’aventure dans le lit. « Dis-moi môssieur le Roi de la Nuit, comment se fait-il que tu n’es pas trouvé chaussure à ton pied ? » demande curieusement l’albinos qui pense que ce dernier ne doit finalement pas être en couple au vu de son comportement. « Tu es canon, je ne vois que des yeux dévoreurs autour de ce match et surtout tu m’as l’air d’être un homme romantique. » Elle sourit de manière malicieuse au beau blond détenant des yeux d’émeraude qui semblait énormément craquer pour le barman. « Tu devrais te dépêcher bonhomme avant qu’il te file entre les doigts. »