Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Codage réponse RP Akiza Dim 13 Sep - 13:55
Mauvaise rencontreLavi Bookman Junior
Tenant de ses griffes son ceinturon accroché à sa taille, la redoutable Duchesse vient de changer de peau, que ce soit de modifier sa nature d’humaine à Noah mais également son style vestimentaire. En aucun cas sa vie humaine doit être mise en danger, c’est un de ces trésors qui doit être précieusement gardé et qui l’empêche de céder à la démence de la Révolte. Oui, si encore aujourd’hui l’albinos a toute sa tête c’est grâce à son job de Conseillère de la Reine. Grâce à cela, la louve peut mordre la dernière branche de l’arbre pour ne pas tomber dans le Grand Canyon qui l’emmènerait directement au plus profond de la folie, comme l’était Skin Borik qui était noyé dans une colère insurmontable. Grinçant ses crocs, la cowgirl cache son regard d’or sous son chapeau. Pas besoin de le regarder pour le moment car l’Exorciste semble ne pas vouloir engager le combat. Oh ! Est-ce de la peur que peut sentir la guerrière ? Ou bien de l’hésitation à s’engager dans un combat à mort ? Cela fait sourire énormément la Noah qui compte bien exploiter toutes les faiblesses du borgne pour détruire l’Innocence qu’il possède dans sa main. Ce maudit marteau, cet objet ingrat et grotesque. « Effectivement Exorciste, tu peux me remercier d’avoir épargné les civils pour cette petite rencontre entre toi et moi. » répond d’une manière malicieuse et ténébreuse la prédatrice du nom de Cassidy Danvers. Elle penche sa tête sur le côté, hausse un de ces fins sourcils et montre son regard enflammé au rouquin qui se trouvait cacher par son galurin Américain. « Serait-ce de la peur qui accompagne tes paroles, Exorciste ? » Danvers pointe son index ganté par une mitaine recouverte d’une armure métallique en direction de l’Innocence. « Je croyais que les porteurs de l’Innocence devaient nous terrasser, moi et mes amis les machines. Ressens-tu de la pitié pour nous ? » Les Colts Singles Armys sont saisies par la Reine du Crime, elle les fait tourner autour de ses index pendant quelques temps en restant tout à coup silencieuse. Puis, le blanc finit par disparaître pour laisser les paroles de la rebelle noircir un peu l’ambiance. « Tu sens extrêmement bon, Exorciste. Même si c’est très difficile à te cerner au premier abord, je peux ressentir un petit brin de Révolte en toi. Quel dommage que tu ne te sers pas de cette force. Tu pourrais devenir bien plus puissant et ainsi protéger tes amis car je vois que tu te soucis beaucoup des civils ou de ce combat qui peut être évité. »
Les chiens des pistolets sont actionnés par les pouces de la demoiselle. Elle contourne lentement, doucement, d’une manière sournoise, malicieuse, sa victime tout en léchant sa lèvre supérieure avec envie. La louve attend le bon moment pour frapper, pour mordre au cou la brebis pour goûter au sang de l’animal en détresse. De pouvoir déchiqueter la viande et se remplir l’estomac en avalant rapidement au lieu de mâcher tranquillement. Encore une fois, la Noah se retrouve devant un borgne. L’autre de la dernière fois ne semblait pas aussi causant et intelligent que l’homme qui lui fait face. En tout cas, Cassie a failli y passer contre l’asiatique ou pseudo japonais à Édimbourg donc autant rester sur ses gardes au lieu de foncer tête baissée comme à son habitude. « J’aimerais tellement que tu te rebelles contre la chose que tu as entre tes mains. Sais-tu pourquoi ? Oh, inutile de répondre, je vais te le dire tout de suite pour ne pas gâcher le suspense. Ce serait tellement merveilleux de voir un autre déchu de l’Innocence. Malheureusement je n’étais pas présente, mais en ayant entendu cette histoire je ne peux qu’imaginer et m’extasier sur cette merveille. Suman Dark, le traître selon vos dires, il a succombé au désespoir et a embrassé la Révolte. Un spectacle rare et unique. Je suis déçu que ce soit Tyki Mikk l’heureux élu qui a provoqué ce chef-d’œuvre révolutionnaire et non moi. » Un soupir est dégagé de ses lèvres hypnotisantes. Elle cache ses mains et accessoirement ses armes derrière son dos, cache une nouvelle fois sa vision et redevient silencieuse. Le vent caresse sa tignasse incolore, le soleil illumine les nombreux tatouages sur son avant-bras gauche, les différentes parties d’armures sur son corps que ce soit ses mains, et sur son bras gauche fait rayonner encore plus sa couleur métallique. La Noah ressent, aspire, avale toute l’énergie, toute cette révolution du Fort Alamo qui émane du Monde de la Révolte. Ses pouvoirs, ses capacités sont désormais bien plus redoutables qu’à l’ordinaire car autant l’avouer, le roux est assez connu chez les Noés donc autant utiliser l’intégralité des compétences de Mordred.
Tue, détruit, anéantit. Cause une grande révolution, provoque un désastre pour faire couler le sang des révoltés. Montre à l’Innocence ce qu’est la Révolte de Noah. Cette chose doit mourir, c’est ce que veut le Souvenir, ou du moins les choses qui alimentent ce Souvenir. Embrasse une nouvelle fois la Révolte, Cassidy Danvers. Joint tes lèvres à cette révolution qui t’est destinée et que tu continueras à provoquer et à causer. Le Cœur doit être détruit. Le Clan doit survivre. Le Prince Millénaire doit être gagnant.
« Montre-moi… » Un rire de démence se dégage de Cassidy. « Montre-moi…ô porteur de l’Innocence ! » Sa moquerie, sa voix devient plus déchirante, forte, animée par le dégoût que lui provoque le marteau du roux qui l’a blessé dernièrement sous une autre forme et par une autre personne. « Montre-moi la Révolte qui sommeille en toi, car je suis affamée !! »
Sans retenue, la louve décide d’ouvrir les hostilités en tirant deux balles par armes, donc quatre au total. Fini la discussion, place à l’action. Terminé les enfantillages et bonjour une nouvelle fois à la Mort qui échouera une nouvelle fois à dérober l’âme de la révolutionnaire. Aujourd’hui, l’Innocence doit souffrir !!
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Sujet: Re: Codage réponse RP Akiza Dim 13 Sep - 15:46
Le Bon, la Mauvaise et le WhiskySoren Duchateau
La ville est enfin au loin. Cassidy se réjouit déjà de se remplir le gosier d’un merveilleux whisky, en espérant bien entendu qu’un maudit bar est installé dans le taudis au loin. De toute façon, la première règle pour un cowboy dans le Wild West, c’est de passer des heures dans un bar donc il est évident que le lieu qui s’approche à sabots de chevaux disposera d’un bâtiment qui sert de l’alcool. Si jamais le whisky n’est pas au rendez-vous, le sang va couler et il n’y aura aucune pitié. Un des crocs de la louve se plante tendrement sur une partie de sa lèvre inférieure. Y aura-t-il des jolies demoiselles au rendez-vous ? La cowgirl l’espère également car quand elle boit son précieux sky, il faut qu’une ravissante demoiselle soit à ses genoux. C’est comme ça que ça fonctionne pour un hors-la-loi et pas autrement. L’albinos crache un bon mollard sur le sol, essuie ses lèvres à l’aide de son avant-bras puis se tourne sur sa bande du gang BlackWings. Tous ont hâte de pouvoir s’amuser, ça saute aux yeux. « Les gars, je suis la première à m’occuper de la ou les demoiselles qui seront aux bars. » Elle dégaine son révolver en y faisant un moulinet à l’aide de son index et du pontet de l’arme. « Quiconque s’approchera de trop près de ma convoitise aura un autre trou dans son corps. » Lorsqu’un homme un peu trop rebelle sur les bords et surtout irritant pour la cowgirl depuis plusieurs semaines se met à protester, la Reine du Crime n’hésite pas une seule seconde à abattre ce gêneur en y logeant une balle entre ses deux billes noisette. « Un autre volontaire pour s’amuser avec mon révolver ? » demande d’un ton froid et menaçant la tueuse à gages en soufflant sur son canon pour y enlever la fumée sortant de ce dernier. « J’ai besoin d’entraînement et dois-je vous rappeler que dans ma famille, on doit suivre mes règles ? » Personne n’ose rien dire, car personne ne souhaite recevoir la terrifiante colère de Cassidy Danvers. Elle est connue à leurs yeux comme la meilleure tireuse du gang, dégainant d’une manière exagérée plus vite que son ombre. Aucun adversaire, aucun loup n’a réussi à prendre les rênes de la meute car l’Alpha, la Louve Blanche est extrêmement cruelle et diabolique surtout en compagnie de Sam, son fidèle majordome, son impressionnant gardien qui ressemble à une montagne de muscles.
Ils arrivent enfin à l’entrée de la ville et la première chose qui illuminent le regard de l’albinos, c’est le mot "Banque" qui est inscrit sur une enseigne d’un bâtiment. « Sam ! » interpelle Cassie en rechargeant son arme. « Prend deux gars avec toi et inspecte la Banque. Si tu n’y vois aucun danger, tu peux braquer le fric des habitants. » La femme pointe innocemment le bâtiment qui ressemble grandement à un bar. « Moi, je vais dévaliser le whisky de la ville et pourquoi ne pas chercher du plaisir charnel si tu vois ce que je veux dire mon grand. » Un clin d’œil est adressé à son fidèle Sam qui reste toujours aussi silencieux depuis sa naissance en Akuma. La cowgirl descend de son canasson, le confit à un de ses hommes, ouvre les portes battantes du saloon pour y redécouvrir la joie des bars, l’odeur du tabac et de l’alcool, sans oublier les rires ainsi que la musique légendaire du western. Comme à son habitude, quand une personne entre dans un bar dans le Wild West, les regards sont toujours braqués sur le nouvel arrivant. C’est ce que les clients de cet endroit joyeux font et plusieurs sifflements se font entendre. Mais la Reine du Crime n’est pas intéressée par les mâles. Elle, oui elle, ce que la cowgirl souhaite obtenir ce sont des louves et rien que des louves. Avancement lentement sur le plancher en bois. Faisant résonner ses éperons à chaque pas de ses bottes, grillant son dernier cigare au passage, elle attrape un tabouret et s’y assoit dessus et commande une bouteille de whisky. Plusieurs membres de son gang entrent à leurs tours pour prendre place. Certains vont commencer une partie de poker, d’autres vont se mettre à danser près du piano. Un homme ivre s’avance près de Cassidy, souhaite communiquer avec cette dernière pour ainsi dire la draguer et reçoit en échange un violent coup de poing de la demoiselle célibataire. L’individu est couché, inerte, KO après avoir reçu une frappe bien plus impressionnante à cause de la force surhumaine que lui octroie Mordred. « Y’a pas de danseuses chez vous ? » questionne l’albinos en cherchant du regard une jolie demoiselle. « Non ! Nous n’en avons pas ! » répond fermement le propriétaire de l’endroit qui se trouve être le barman. « Alors ton bar est à chier, surtout que ton whisky est dégueulasse. Ce n’est pas grave, je vais me contenter de ton fric et de vider tout de même tes réserves d’alcool. »
Avant que le barman ait eu le temps de répondre, Cassidy dégaine ses révolvers, arme les chiens et posent ses index sur l’extrémité des détentes. « Que personne ne bouge, ceci est un holdup. » hurle de colère l’Impératrice de la Révolte. « Je veux votre argent, vos bijoux, votre whisky. La moindre personne… » Sa phrase est interrompue lorsqu’un homme plutôt beau garçon, se lève pour sortir son arme afin de riposter contre Cassidy. Pas de chance, une autre balle fuse dans les airs et se loge également entre les deux yeux de l’agresseur. « …qui s’oppose à mes ordres. Recevra le même sort que ce type. » reprend la Louve Blanche en effectuant un sourire narquois. Son attention se porte soudainement sur un jeune homme assez mignon. Plissant son regard, passant le bout de sa langue de vipère sur le coin inférieur gauche de sa lèvre, la voleuse s’approche de sa proie, s’assoit en face de lui, puis caresse sa joue avec l’extrémité de son canon encore un peu brûlant par son tir de tout à l’heure dans le bar. « Hi handsome kid. Quel est ton joli nom ? Je veux bien t’épargner, si tu passes un petit moment avec moi, tu m’as l’air étrangement différent du reste des pauvres loups galeux. Qu’en penses-tu kid ? »
Une explosion retentit au loin, sûrement Sam qui vient de faire péter le coffre de la banque. La journée s’annonce très réjouissante pour Cassidy et son gang. Espérons que cela continue ainsi.
Les mirettes de bois d'Arthur se posent sur le portrait de Hyacinthe, sur la photo qu'il a récupéré pendant sa relation lointaine. Selon ses dires, sa photo permettrait à Arthur de ne pas l'oublier. Chaque jour, chaque soir, le Français se sent vide en contemplant cette fleur qui vient de se faner dans les rues de Paris. Morte -écrasée par la cruauté de l'être humain- Hyacinthe doit être sûrement en train de taper la causette en compagnie de la défunte mère du Protecteur. Le vent souffle très fort depuis la position de l'étranger qui se trouve sur le toit d'un magasin de jouets. Il sent que son bien souhaite s'échapper de sa main gantée d'un gant en cuir marron pour réaliser une valse romantique avec le vent. L'envie le prend de laisser filer le dernier souvenir palpable de sa bien-aimée, de pouvoir se dire qu'il est de temps de tirer un trait sur tout ça mais la culpabilité l'empêche de réaliser ce tel affront. De son autre main, le faucon plie ses phalanges pour poser son front contre son poing. Son cœur déchiré le torture, le désire de pleurer se fait sentir. Aucune larme ne sera versée car le Français ne connaît plus ce supplice. Il est étranger depuis la mort de sa mère...
Finissant par rangée soigneusement l'image dans la poche intérieure du blouson de son grand-père Silvère, Arthur oriente son attention sur un faucon qui guette attentivement sa proie du crépuscule. Bientôt, l'heure de dormir arrivera ce qui oblige l'oiseau à remplir très vite son estomac pour ne pas être embêté la nuit par des gargouillements de faim. Remettant sa capuche, le regard de Blanchard est caché par l'ombre de son vêtement. On ne distingue que la moitié de son nez, ses lèvres ainsi que sa sale blessure qui restera à vie sur son visage. Le clocher de l'église sonne, le faucon bondit du toit pour s'envoler à grande vitesse sur sa proie, une souris, qu'il attrape dans ses serres tout en broyant les os de l'animal. Aujourd'hui le festin sera délicieux. Arthur quant à lui se relève pour observer le monde d'en bas. Les ruelles deviennent moins accueillantes lorsque les ténèbres de la nuit arrivent à grands pas. Les gens s'empressent pour la plupart de rentré dans leurs logements chauds afin d'y être en sécurité pendant que les plus rebelles -les plus malhonnêtes- sortent des ténèbres pour imposer le mal.
La raison de la présence d'Arthur, du faucon, du rapace n'est pas anodine dans Stockholm. Cependant elle ne sera pas dévoilée pour des raisons professionnelles. Si une oreille discrète apprend pourquoi Blanchard sort de l'ombre il ne sera pas nourri par le fauconnier. Reniflant un coup sec, l'homme qui est debout plie ses jambes tout en laissant ses bras pendre comme-ci ces derniers n'obéissaient plus à son corps. Lentement, son regard d'aigle pourchasse un individu ivre qui est bien trop gênant pour une Citadine Suédoise. Ses cris n'alertent absolument pas les forces de l'ordre qui doivent être occupées ailleurs. Le voyeur peste, saute du toit en accompagnant sa chute d'une roulade. Il se met à courir à très grande vitesse, pour arriver sur sa cible. Comme le fait le faucon, Arthur fonce à toute vitesse pour surprendre son festin. L'ancien combattant du feu surgit depuis les ombres pour faire tomber le soûlard qui souhaitait abuser de la femme. D'un croche pied, le voilà au sol. De son poing, l'ennemi tombe dans l'inconscience. La violence. Encore -toujours elle- poursuit le Français qui ne désirait plus faire appel à ses services...
Sans un mot, le capuchonné quitte les lieux en ignorant les paroles de la femme reconnaissante. Arthur serre sa mâchoire férocement en constatant que son gant est tâché de sang. Sa frappe était sans doute trop importante, l'individu dans les pommes pourrait soit avoir le nez cassé, soit la mâchoire de déboîté. Des lumières projetées par des lampes à pétrole se rapprochent dangereusement du Protecteur. Ce dernier bifurque dans une ruelle à gauche pour esquiver deux policiers. Il prend son élan, grimpe sur un mur pour gagner les toits -là où il se trouve en sécurité- afin de continuer son petit travail. De toit en toit il saute, bondit, s’envole sans y émettre de grands bruits. Son corps est conditionné pour le parcours, ses muscles répondent sans plainte aux demandes de Blanchard. D’ailleurs il n’est pas fatigué dans sa course. Ce dernier arrive à garder un bon rythme respiratoire ce qui l’empêche de recevoir des points de côté ou bien des crampes musculaires. Dans son chemin, gagnant parfois un peu plus de hauteur ou en perdant suivant la dimension des toitures, son sang bouillonne à l’intérieur de son être ce qui lui permet de chasser le froid de cette nuit de demi-lune. Désormais sur le plus haut sommet de l’église du coin, s’agrippant bien fermement pour ne pas tomber et éviter de mourir bêtement, l’oiseau reprend sa surveillance à la manière d’un héros guettant le moindre méfait des méchants.
Un rugissement alarme l’ouïe auditive de l’aigle qui focalise sa vision de rapace sur l’endroit bruyant. L’obscurité ne lui permet pas de bien voir mais heureusement les quelques lampadaires lui permettent de comprendre la situation de ce petit raffut. Un individu capuchonné -comme l’est Arthur- tente d’échapper à un tigre et à deux personnes -un homme et une femme- ce qui oblige le surveillant à perdre de l’altitude pour mieux voir ce qui se passe ou plutôt de suivre les poursuivants. Ainsi, sans un bruit, comme à son habitude à vrai dire, le Français pourchasse le couple depuis ses perchoirs. Peut-être se fera-t-il remarqué ou peut-être pas. En tout cas, Arthur ne compte pas se montrer dans l’immédiat, préférant observer depuis son toit en toute discrétion.