Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: A place called home Dim 26 Juil - 13:00
A place called homeAbigail, Sua, Blasius
La journée vient déjà de se terminer laissant à la Louve Blanche, le plaisir de profiter à un bon bain bien chaud voir très brûlant. Lavant une de ses puissantes cuisses à l'aide d'une éponge Cassidy demeure silencieuse. Elle profite du silence dans la salle de bain pour tenter d'oublier ses soucis, la Guerre Sainte, les prochaines réunions du Conseil et encore d'autres éléments qui procurent un stress très désagréable pour l'albinos. Ça pourrait lui en donner des cheveux blancs, mais l'ironie du sort c'est que sa couleur naturelle rivalise avec la neige. Replongeant sa jambe dans l'eau bouillante recouverte de mousse, l'Anglaise décide de s'enfoncer un peu plus dans son bain jusqu'à ce que l'eau chatouille le bout de son nez. Elle souffle à l'intérieur et provoque des petites bulles. Cela l'amuse un tantinet. Durant son enfance, la cowgirl aimait réaliser ce genre de choses bien que ses parents l'aient interdit d'être aussi ridicule. Misère, rien que de penser à ses crevures, ses nombreuses cicatrices provoquées par ses géniteurs lui donnent une désagréable sensation de brûlure...
Que ce soit sur son dos, près de son cœur, le corps de la daronne est dans un sale état. À chaque fois, en se fixant dans un miroir, la Duchesse se demande vraiment si elle est toujours aussi jolie, séduisante aux yeux de sa femme. Il n'y a rien de beau à contempler, regarder. Tout est laid sans oublier ses billes de sang et cette chevelure de vieux. L'Avocate du Diable secoue sa tête de droite à gauche, sous forme de négation en se disant que sa tendre Scandaleuse doit juste être aveuglée par l'amour, elle n'a sans doute pas encore repéré la laideur de Danvers. La Conseillère de la Reine finit par retirer son alliance de son annulaire gauche. Elle contemple le rubis étincelant rivalisant avec la couleur de ses yeux. La bague est si magnifique...il s'agit là du plus beau cadeau qu'on ait pu lui offrir. Cassidy réenfile l'anneau à son doigt, lève sa main dans les airs pour faire briller un peu plus sa bague sous les lumières du lustre...
On finit par frapper à la porte de la salle de bain ce qui fait ressortir la louve de sa rêverie de femme mariée. Qui donc ose l'importuner alors qu'elle avait prévenu ses domestiques de ne pas l'importuner ? Alors, voulant répondre en relevant ses babines pour y faire découvrir ses crocs, Cassidy est prise d'une violente toux et l'oblige à cracher du sang...une nouvelle fois. « Madame, tout va bien ? » s'inquiète Kate qui n'est nul autre que la nouvelle jardinière en chef du Domaine Danvers. Recrutée il y a de cela quelques jours, la rousse se trouve être de la même famille...que la regrettée Scarlet. Le monde est petit. Il s'agit d'une cousine éloignée qui est une formidable amoureuse des plantes. « Madame, j'ai aperçu vos invités dans le Domaine, j'ai couru le plus vite possible pour vous prévenir. » Miséricorde, à rêver de la beauté de sa bague Cassie n'a absolument pas vu l'heure. C'est en tirant une chaise en bois pour la ramener près de la baignoire, que la noble attrape sa montre à gousset. Ouvrant le petit couvercle, la petite protection, elle admire une nouvelle fois la photo de sa fille Phoenix en compagnie de sa femme. Baissant son regard de braise sur l'heure, la femme pâlit tout en enlevant le sang sur ses lèvres hypnotisantes et douces au toucher. De nouveau...Cassidy sera en retard...une attitude irresponsable... « Kate, pouvez-vous trouver ma femme et l'avertir que je serais légèrement en retard ? » demande d'une voix douce la doyenne des lieux qui ressort de son bain en mouillant le sol de l'eau qui reste encore sur son corps. « Et aussi que Ginger accueille nos invités comme il se doit. » Ah oui, une autre domestique s'est ajoutée au manoir. Une femme vivant dans la rue à cause de la cruauté de son mari. La Duchesse lui a proposé sa protection, son toit et un travail. Au final, la jeune Anglaise âgée de vingt-deux ans est devenue rapidement le second de Raven en remplissant le rôle de Majordome bien que ce travail soit normalement donné aux hommes, une règle que Cassie prend plaisir à détruire...
Ainsi, ôtant l'humidité sur son corps à l’aide d’une serviette, se grillant une cigarette au passage, la louve inspecte la blessure provoquée par le Maréchal. Ça se cicatrise enfin mais son organisme a toujours dû mal retirer le poison de l'Innocence. Surtout au vu de son affrontement récent contre l’autre borgne Exorciste...mieux vaut ne pas en rajouter. Cachant ses vilaines blessures par des bandages, la cowgirl enroule ensuite une serviette autour de sa taille pour rejoindre sa chambre. Une fois à son objectif, l'albinos galère a trouvé une tenue pour la soirée. Puis...d'un choix extrêmement rare, elle opte pour une ravissante robe noire d'un style très gothique. D’habitude, pour mieux se déplacer, pour être bien plus à l’aise, la Duchesse porte constamment un pantalon, les robes ne font pas partie de son programme vestimentaire quotidien. Le noir se marie si bien à son physique, à son caractère et à ses cheveux, c’est l’une de ses couleurs favorites et on peut bien le constater en fixant sa tenue de cowgirl qui détient cette noirceur en dominant les nombreuses couches de vêtements. Effectuant une queue-de-cheval sur ses longs cheveux blancs, se maquillant très minutieusement pour tenter de se rajeunir un peu, la louve oublie à nouveau que ses invités doivent l’attendre. Peut-être que Cassidy a trente minutes de retard, ou bien une heure… Il faut dire que l’un de ses principaux défauts c’est d’être constamment en retard. Pourtant elle fournit toujours des efforts…mais l’Avocate du Diable a encore du pain sur la planche. Mais de toute manière, ne dit-on pas que les meilleurs se font attendre ? Oh, voyez-vous donc, Cassie se sent soudainement arrogante en pensant à ce genre d’expression. La Baronne soupire d’exaspération en voyant qu’elle réagit de plus en plus comme ces ignobles nobles…
Terminant les petits soins, sa petite beauté, la louve manque de marcher sur sa robe en sortant de sa chambre. Bon Dieu que c’est contraignant de porter ce genre d’accoutrement, pourtant la ravissante Reine pense que cela fera plaisir à sa femme mais aussi à son adorable sœur Sua et à son merveilleux grand frère Blasius. Du moins…elle l’espère… Descendant difficilement les escaliers en maudissant ses blessures de la torturer. Dame Danvers sort son éventail noir pour tenter se rafraîchir un peu mais également d’apaiser sa crainte de ne pas être présentable pour ses invités et sa douce. Son loup Jesse porteur d’une robe ténébreuse absolument séduisante l’accompagne depuis sa descente des escaliers. On dirait qu’il la surveille, sentant peut-être que sa maîtresse est assez…mal en point à cause de cette Guerre Sainte. Arrivant enfin au salon, l’endroit où doit normalement se trouver les deux Noés ainsi que son épouse si elle non plus n’est pas en retard, Cassidy se racle la gorge pour témoigner de sa présence. « Mes plus sincères excuses pour mon retard, je me suis un peu trop perdu dans mes pensées, dans mes rêveries. » Elle effectue une magnifique révérence durement travaillée par les soins de sa sœur de cœur Adelheid. « Sua, Blasius, je vous remercie d’avoir répondu présent pour ce dîner. J’avais vraiment hâte de vous revoir, tous les deux. »
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: A place called home Mar 8 Sep - 16:25
A place called homeAbigail, Sua, Blasius
Mal à l'aise tout en le cachant avec soin à propos de son retard mais surtout sur cette robe qui ne lui correspond absolument pas -préférant porter des pantalons au lieu d'être trop féminine- Cassidy cache la moitié de son visage sous son éventail noir en apercevant ses invités ainsi que sa douce et resplendissante. Son regard perçant et terriblement sanguin -à faire jalouser les vampires tirés dans les légendes- se concentre pendant quelque temps sur sa bien-aimée. De sa ravissante robe blanche trainant derrière elle, la faisant ressembler à une mariée -comme l’autre soir où la louve a épousé sa dulcinée pour le meilleur et le pire- Cassie bouge lentement ses cristaux sur les nombreuses perles roses qui font guise de décoration au resplendissant tissu recouvrant son corps très attirant pour la rebelle. De ces épaules dénudées accentuant le charme naturel de l’amoureuse de la Reine Révolutionnaire, des rougeurs colorent légèrement les pommettes de l’Anglaise qui détient toujours une petite note de timidité à propos de sa douce et resplendissante qui cette fois-ci demeure être sa femme, sa bien-aimée, sa moitié, pour toujours et à jamais. Un rêve dont souhaitait absolument l’Impératrice qui, depuis son mariage en secret, loin des regards haineux de l’homme et de la religion, redonne un nouveau souffle pour l’hôte de Mordred qui survie tant bien que mal à ses terribles blessures lors du sauvetage de l’Amour de Noah…
C’est tout d’abord le grand frère tant adoré de la Louve Blanche qui prend la parole de son ton toujours aussi doux comme la musique que provoque la harpe. Ses paroles, ses dires caressent le cœur de la révolutionnaire et l’apaise soudainement de son stress d’avoir fui la queue entre les jambes après sa cruelle défaite contre le glacier de la Congrégation de l’Ombre. Elle pourrait déjà en pleurer de constater qu’aucune remontrance ne se dégage des lippes de son frère. Son palpitant baisse donc légèrement son rythme de musique, effectuant des notes de piano plus douce bien que la présence de sa douce et resplendissante incite son organe battant à courir très vite pour tout cet amour qu’il dégage pour celui d’Abigail. Sa curiosité prend sans doute le dessus lorsque Blasius mentionne qu’il n’est pas venu les mains vides. En effet, Sua, oui cette Noah dont la cowgirl apprécie énormément se trouve là aussi et cela rassure encore plus la rebelle que cette dernière est répondue à l’invitation. Toujours aussi belle, toujours aussi ravissante, toujours aussi charmante et douce. Un sourire en coin se relève sur le visage blanchâtre de la louve qui remarque aussitôt ce dont le musicien parlait tout à l’heure. Une bouteille de champagne, et une très rare d’ailleurs dont l’Angleterre s’arrache actuellement, comme la Reine Victoria qui raffole de cette bouteille en question. Voilà que la Conseillère pense déjà à se vanter d’en avoir bu pour embêter son amie la Reine qui aime beaucoup rire à ses côtés. Cassidy effectue une révérence digne d’une Duchesse, d’une Conseillère, d’une noble de haut rang mais en apportant bien entendu sa petite touche personnelle. « Je ne mérite nul remerciement. » commence lentement la Duchesse en se tenant contre la rambarde de l’escalier en ayant subitement un vertige. Non, il est hors de question que son état de santé détériore cette fête, ce moment rare dont la Louve Blanche aimerait en profiter. Ainsi, sans qu’elle ne demande quoi que ce soit, Ginger la gouvernante en second du Domaine Danvers apporte en un instant la canne de sa maîtresse. Un outil dont la doyenne se doit d’utiliser pour éviter de perdre équilibre, de tomber comme une idiote afin de faire rire de Buzancy.
C’est alors qu’en agrippant fermement sa troisième patte pour éviter de s’effondrer de Sa Grandeur révolutionnaire, l’albinos se rapproche de son frère et de sa sœur tout en effectuant également un clin d’œil à sa femme sur sa ravissante tenue. Un geste mélangé à de la luxure mais aussi de la provocation comme la Reine du Crime à l’habitude de réaliser. Elle ne ressent jamais de la gêne quand cette dernière est entourée, après tout rien n’interdit de montrer par un simple clignement de l’œil que la louve est désireuse d’enlacer tendrement sa douce et resplendissante. L’hôte de la Révolte relève son menton et se met à aboyer doucement sur la remarque de la Scandaleuse. « Pardonne-moi épouse d’avoir toujours le défaut d’être en retard. Au moins, je ne l’étais pas le jour de notre mariage. Réjouis-toi donc d’être la seule à avoir profité de ce petit instant. » Un petit soupir se dégage de ses lèvres entrouvertes -qui sont affreusement envoûtantes pour ceux qui désirent constamment la Révolte- afin de dévoiler la dure vérité de son absence. « Le bain chaud m’a fait perdre mon temps ainsi que ma contemplation sur l’anneau que j’ai reçu par le biais de ma douce et resplendissante. » fit-elle en montrant sa bague à son annulaire gauche porteuse d’un rubis identique à celui de ses iris. Puis, ne pouvant résister à l’appel de sa Révolte provoquée par son palpitant soigné par son médecin, l’Avocate du Diable emprisonne de ses bras encore faibles son grand frère tout en le berçant de droite à gauche et en y posant son menton contre son épaule. Elle savoure son parfum, tout en fermant ses paupières pour profiter de ce petit instant. De sa bêtise, de son égoïsme, la fuyarde a failli perdre Blasius qui grâce au ciel n’est pour le moment pas désireux de la gronder sur ses sottises enfantines. « Tu m’as manqué… » avoue-t-elle d’une voix faible. Si son grand frère n’échappe pas à l’étreinte de sa petite sœur, Sua ne pourra malheureusement pas s’enfuir sur ce qui va arriver. Car voilà que l’Anglaise attrape sa chipie, sa sœur détenant une beauté exotique à la sienne, sa camarade qui chante beaucoup comme le ferait un oiseau dans la forêt afin d’y donner un concert réjouissant aux oreilles de la prédatrice. « Ma Sua, ma chipie, ma douce sœur, je suis si heureuse de te revoir. » s’émoustille Cassidy en déposant un baiser sur sa joue droite puis à celle de gauche. « Toujours aussi resplendissante. » fit-elle en écoutant le chuchotement de la chanteuse à propos de la beauté d’Abigail. Alors, afin de jouer un peu avec l’oisillon, la louve effectue le même gazouillement à l’oreille de sa sœur. Désireuse de voir le ravissant oiseau en un rouge-gorge resplendissant. « Alors ? As-tu réussi à bercer son cœur de ton chant, ma sœur ? » demande-t-elle à voix basse en accompagnant ses notes de gentilles moqueries.
S’approchant de l’ange de Cassidy, Raven est immédiatement sollicité par les désirs de la deuxième louve du foyer. Des verres doivent être apportés pour partager le champagne qui se trouve dans cette bouteille et la Duchesse ne peut qu’approuver. Ainsi, l’Alpha demande aux jumelles Moon et Luna de venir en aide au majordome. Ces deux petites demoiselles, ces deux gamines de dix ans ayant des origines Amérindiennes, anciennes servantes d’un Comte malhonnête, à présent elles sont toutes deux dans le Domaine, sous la protection de la Louve qui surveille avec attention sa meute de louveteaux. La doyenne tapote donc de sa canne le dos de Moon sans lui faire mal, mais juste pour la convaincre d’arrêter de se chamailler continuellement avec sa sœur. Arrivant dans l’imposant salon, Cassidy ne s’assoit pas tout de suite, s’assurant pour le moment que le feu soit suffisamment bien alimenté pour ne pas le voir s’éteindre avant quelques heures. La chaleur du feu lui fait du bien, lui permettant de ne pas ressentir encore ce froid qui parcourt encore son corps. De ce gel qui a glacé son sang lorsqu’elle était suspendue au plafond par les soins du Maréchal. Même quand la chaleur du lit et la présence de sa femme sont à ses côtés, la louve ne cesse guère de trembloter, comme toujours atteinte de la punition reçu par l’ère glaciaire. Est-ce que Mordred reviendra un jour ? Pour au moins terminer son travail de guérison ? Pour une fois, l’Anglaise ressent un manque sur l’absence de son Elf qui ne cessait jamais de broyer du noir sur la vie. Elle qui devenait une tout autre personne lorsque Angsthasia se trouvait à ses côtés, devenant plus vivante, plus attachante…
Installant de nouvelles buches dans le feu crépitant, mariant la couleur de ses iris à la lumière de l’incendie, affichant une mine triste d’avoir tourné le dos à sa fille Phoenix à cause de sa fuite, une larme perle de son œil gauche pour s’évaporer à mi-chemin de sa joue dans un nuage de fumée pourpre. « Mon diamant. » interpelle Cassidy en se tournant légèrement pour observer Abigail. « J’ai oublié de te prévenir. Peut-être que ma jumelle sera des nôtres ce soir. Je veux parler d’Adelheid von Rosenwald. » Lorsque Raven dépose les verres sur la table, l’homme se permet d’y émettre une petite note d’amusement. « Dois-je préparer le vin de notre cave, Lady Danvers ? » Elle renifle soudainement de dédain sur la question de son majordome. « Notre pays n’est pas à la hauteur des mets raffinés de ma sœur, en raison de notre climat froid qui ne favorise pas la production de vin. Prend la bouteille à gauche de la cave, celle qui est la plus éloignée, elle fera l’affaire pour satisfaire Adelheid. Les Français ont toujours été d’excellents vignerons. »