dark into the heat

C'est dans une petite ville du Dakota du Sud, dans une ville quelconque, peu fréquenté par la populace, qu'une ambiance étrange règne dans la grande rue principale de ce taudis. Des injures ont été dit, des menaces de mort sont sorties des lèvres d'un homme, un règlement de comptes est alors apparu. Depuis plusieurs minutes, les citoyens qui vivent dans ce trou à rats commencent à se rassembler en masse pour y observer avec attention...le duel de regard entre un homme et une femme. Tous deux face à face, debout et bien droit, en plein milieu de la grande ruelle, chacun attend l'occasion propice pour se servir de son arme afin de faire parler la poudre. Fronçant ses impressionnants sourcils bruns détenant quelques blancheurs par ici et par là, l'homme se met à cracher un bon gros mollard qui était resté en travers de sa gorge. La petite goutte de sueur froide coule à présent depuis sa tempe, ses doigts bougent dans le vide comme-si le bonhomme chatouillait l'air. Il est stressé, car en face de lui se trouve son ancienne patronne, l'ex-chef des BlackWings, un gang qui causait d'innombrables dommages contre les riches et contre l'armée américaine. Il semblerait que l'occasion se présente enfin, que ce tireur va pouvoir rayer Cassidy Becky Danvers de son tableau de chasse. Le grossier personnage relève ses babines pour y dévoiler une dent en or qui scintille à cause de la lumière du soleil... « Le gang mourrait sous ton commandement, Becky. » hurle le cowboy en caressant la crosse de son pistolet. « Depuis que tu es partie, on a tous connu une gloire et des plaisirs intenses. Nous étions enfin libres en absence de ta présence. » Il se met à rire de bon cœur en se tenant le ventre puis lorsque le balourd souhaite dégainer son arme, sa femme sort du bar pour tenter de l'empêcher de commettre l'irréparable. Elle l'implore, le supplie de ne pas jouer avec le feu... En réponse, son mari ingrat gifle sa compagne ce qui la fait chuter pour retomber lourdement sur son fessier. « Retourne à ta place au lieu de tout le temps te plaindre sinon je... » Les mots suivants ne viennent pas car un coup de feu retentit et provoque une mort rapide pour le gifleur. Le corps sans vie s'écroule dans un dernier soupir pendant que sa femme se met à crier de désespoir. Elle insulte la louve qui n'a pas digéré de voir une demoiselle se faire violenter. « Apprends à choisir le bon partenaire, idiote. » exclame d'une voix faible l'hôte de Mordred...

Rengainant son arme après un petit exercice de moulinet, Cassidy se dirige en direction des portes battantes du saloon. Un violent coup de pied est effectué pour ouvrir le passage. Une fois dans le bar, faisant claquer ses éperons qui sont accrochés à ses bottes, Cassie s'installe sur un tabouret, devant le comptoir, tout en demandant deux bouteilles de whisky. Le barman s'exécute rapidement et quand il pose un verre sur la table, la femme balaie cette chose du dos de sa main pour le faire briser en plusieurs éclats sur le sol. La cowgirl empoigne le col du pauvre homme pour que ce dernier se fige à cause du regard sang de la Reine du Crime. « Est-ce que je t'ai demandé un verre ? Non ! J'ai dit deux bouteilles, donc ne m'énerve pas. » gronde la louve qui dévoile un visage fatigué, meurtrit. D'habitude, l'albinos prend toujours soin de son make-up. Que ce soit le rouge à lèvres, le maquillage autour de ses yeux, mais ce n'est plus le cas depuis ce fameux jour...où elle a fui la queue entre les jambes lors du sauvetage de Bonnie...

Agrippant la première bouteille de whisky, retirant le bouchon, elle tente de se noyer dans l'alcool pour oublier, pour ne plus penser à ceux qui se trouvent derrière elle. Que ce soit les Noés, les Exorcistes, l'Innocence, la Guerre Sainte, son travail de Conseillère et Abigail Panabaker l'amour de sa vie. Sauf que la désespérée ne pourra jamais oublier cette beauté qui mérite tout le bonheur de ce monde. Et comme une idiote, comme une lâche, Cassidy décide de s'éloigner en pensant que c'est la meilleure solution pour la protéger. Elle tente de se convaincre que c'est la meilleure solution, sauf que ce n'est pas le cas. Cassidy Danvers s'en veut cruellement de son geste immature. Ce n'est que maintenant, depuis ses nouveaux pas en Amérique, depuis le début de son exil, que l'Avocate du Diable brûle d'un profond désir d'épouser cette blonde pour fonder une famille à ses côtés. Elle meurt d'envie qu’Abigail Panabaker soit sa femme, que chaque réveil elle y découvre le visage endormi de la Scandaleuse, que chaque jour la Duchesse ferait tout son possible pour rendre heureuse son épouse. Malheureusement, cela n'arrivera pas. Cassidy s'est enfui et vient de créer inconsciemment une blessure profonde au sein du couple. Cela l'énerve à tel point que sa force détruit la bouteille de whisky dans sa plume droite...

Ainsi, débouchonnant le deuxième récipient d'alcool, Becky boit l'intégralité de ce qui se trouve à l'intérieur pour tenter de se saouler, chose qui sera impossible...car elle n'a encore jamais trouvé sa limite pour être ivre. Elle soupire bruyamment, vide une autre bouteille et frappe violemment son poing sur le comptoir en constatant que l'ivresse est introuvable. « Laisse-moi oublier...tout oublier...rien que quelques minutes. » chuchote en se plaignant la louve qui gratte ses ongles sur le bois de la table. Personne ne lui répond, pas même le barman qui détient uns ouïe très fine. Au lieu de cela, deux présences se manifestent pour une autre raison. Ces voix...cette façon de parler, de s'exprimer...seraient-ce vraiment eux ? Un s'installe à droite et l'autre à gauche. La Révolte attrape une troisième bouteille en cachant ses billes de sangs irrités par la poussière et les précédentes larmes qu'elle a versées dans l’ombre de son chapeau en pensant à son amour resté à Londres. Soudainement et cela ne l'enchante pas, Cassie apprend que le Prince souhaite revoir la Révolte travailler. C'est contraignant, car Mordred ne donne plus aucun signe de vie depuis ce jour, depuis la catastrophe, depuis que le givre a torturé la Dame Noire, Mordred. « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. » ment Cassidy en vidant la troisième bouteille. « Y'a pas de Prince au Far-West, et en tant que Reine du Crime je préfère me tourner sur les Princesses charmantes. » Elle se dégage de son siège, titube de droite à gauche en sentant une migraine l'envahir, sa vision se troubler. Est-ce que Danvers vient enfin de franchir sa limite ? La femme tombe sur ses genoux, se met à tousser puis vomi une petite quantité de sang. Sûrement dû à sa régénération qui travaille encore sur ses blessures contre Apollinaire G. De Buzancy. « Shit... » jure-t-elle en manquant de force pour se relever et fuir les jumeaux. Au fond-elle-même, la louve est heureuse de les retrouver, mais au vu de son état...la blessée ressent de la frayeur contre eux. Ils veulent la ramener au Prince...ce qui veut dire que l'iceberg de l'Innocence l'attend également. Hors de question de revoir le démon... Il n'en est pas question de souffrir à nouveau contre ce type qui l'effraie tant...

C'est étrange de se sentir faible, de ne plus pouvoir jouir de sa puissance, de son aura à ne jamais être effrayé, de ne plus porter fièrement son côté rebelle. Elle a bien tout perdu ce jour-là en voulant sauver Bonnie et donner un coup de main à Adelheid en affrontant le glacier Exorciste. Tout ça pour les beaux yeux du Jugement où Cassie a tenté à plusieurs reprises de s'emparer de son cœur pour l'aimer d'un lien plus fort que le côté fraternel. D'une forme d'attachement identique à celui d'Abigail. Sauf qu'en y repensant, en y réfléchissant à plusieurs reprises, de nombreuses fois durant son exil, Cassidy souhaitait juste ajouter Adelheid à son tableau de conquête, d'aventures luxuriantes. Ce n'était au final qu'une attirance physique. Oui, la cowgirl est irrécupérable et se fiche pas mal des codes, des interdictions qui pourront l'empêcher de réaliser ses envies. C'est une rebelle, rien ne l'arrête ou du moins jusqu'à ce qu'un homme lui donne la plus grande correction de sa vie. Désormais, elle n'est plus rien, juste qu'un grain de sable perdu dans l'immensité du désert. Ses envies ont été anéantis, son rêve de vouloir au final épouser sa blonde vient de brûler... Brisé, anéanti, détruite, morte, voilà ce qu'est la grande Cassidy Danvers.

Alors, lorsque les jumeaux lui posent des questions, quand ils se mettent à la hauteur du chien blessé, l'albinos les repousse du dos de ses paluches. Pourquoi donc être partie comme une lâche en laissant ses frères et ses sœurs en plein combat ? Pourquoi avoir franchi la porte de sortie alors que sa fille risquait sa vie en l'absence de sa mère ? Lâche. Soumise. Trouillarde. Ordure. Traîtresse. Ses mots sont désormais une partie de la louve blessée qui se noie dans de l'alcool pour tenter d'oublier. Elle est désormais une honte et ne mérite même pas d'être le prétendu amour d'Abigail et de s'occuper de Phoenix comme une mère. La fausse rebelle qui désirait chérir sa famille, leur donner du sourire et de l'espoir vient de commettre le sens contraire. Oh ses parents doivent en rigoler sur les agissements de leur fille Cassidy. Désormais la cowgirl est comme eux, une véritable et grosse saloperie. Et toutes ces choses qui lui arrivent progressivement au visage, c'est par sa faute et non par celle des autres. Si Cassie serait restée au combat, si elle aurait opté pour rentrer dans son Manoir, elle ne pleurerait pas dans l'ombre à désespérer sur son sort. C'est une bonne leçon de la vie, c'est le karma qui se déchaîne pour punir la Reine bien trop arrogante qui piétinait ses ennemis du talon de ses bottes.

Alors, désormais au bout du rouleau, sachant que revenir serait sûrement pire en comprenant que sa famille a sûrement divorcé de la louve, l'albinos pense rester en Amérique, à se noyer dans l'alcool, à oublier cette foutue guerre voire même...tenter de se suicider. Oui oui, Cassie y a pensé un moment. C'était avant-hier, elle avait eu l'idée de poser le canon de son pistolet sur sa tempe. Une fois cette action réalisée, la Duchesse n'avait pas hésité à appuyer sur la gâchette, sur la détente. Sauf que le coup de feu n'est jamais arrivé. Elle ne se souvient même plus ce qui s'est passé ensuite. C'est un trou noir, les ténèbres, et la louve pensait être morte à ce moment-là. C'est en se réveillant quelques heures plus tard allongée sur le sable, que la suicidaire a remarqué la balle gisant sur le sol, à quelques centimètres de son visage. Visiblement, la mort ne désirait pas l'accueillir dans son royaume...

Secouant sa tête de gauche à droite, chassant ces horribles pensées qui assassinent son cœur en miettes, la hors-la-loi, après plusieurs essais médiocres et désespérant à regarder, arrive enfin à se relever. « Moi ? » demande l'Avocate du Diable en se retournant tout en plaçant sa plume sur sa poitrine pour se désigner. « Dans un piteux état ? » Elle se met à rire fortement. « Je n'ai jamais été aussi bien en forme que lorsque j'ai couché avec quelqu'un pour la première fois de ma vie. » affirme Cassidy en tentant de mentir aux jumeaux. « Le Prince devrait plus penser à Bonnie. Après-tout, nous étions presque tous réunis pour la retirer des salauds arrogants. L'amour est revenue, inutile de faire revenir la Révolte, j'ai assez donné, je veux me reposer dans les bars, danser avec des femmes et ne plus jamais entendre parler de cette guerre. » exclame l'hôte de Mordred en quittant le bar par un gros coup de pied dans les portes battantes. Bien entendu, le barman ne semble pas content de la situation car la désespérée vient une nouvelle fois de fuir sans payer l'addition... Le regard du propriétaire des lieux se dirige donc sur les jumeaux, braquant son fusil à canon scié sur les gamins...

La vie n'est que souffrance...
L'espoir est vain...
J'ai fait de la vie mon ennemi...
Je ne connaîtrais jamais la paix...

Mordred disait souvent ce genre de choses à ses ennemis, à ses alliés, à sa famille dont Angsthasia l'Apôtre de la Peur. Désormais, Cassidy comprend les dires de ce Souvenir. Il est possible que Mordred ou du moins des nombreux souvenirs qui donnent vie à la Dame Noire ait déjà vécu ce genre de situation. Descendant les marches du saloon, la buveuse perd équilibre au bout de la descente pour s'effondrer dans l'abreuvoir à chevaux. Un grand plouf se fait entendre et voilà que l'ancienne chef de gang n'a même plus la force de pousser un juron et de sortir de sa pataugeoire. Elle est bien belle la Révolte en ce moment. Cette dernière ressemble plus à un imposteur qu'autre choses de concret qui caractérise la Révolte. Ainsi donc, baignant dans cette eau, se faisant juger par le regard de son cheval qui souhaite sans doute éclater de rire, Cassie tire son chapeau pour cacher la moitié de son visage et ainsi...retomber dans un flot de chagrin, de dépression. Sa blessure non guérie qui vient de s'ouvrir grosso modo une trentième fois, évacue l'hémoglobine de la blessée qui se marie parfaitement à l'eau sale de l'abreuvoir...

Toujours allongée non confortablement dans l'abreuvoir pour chevaux qui fait guise de pataugeoire pour enfants envers la désespérée, elle fixe d'un regard penaud les globules rouges de son organisme qui s'échappe de la blessure encore fraîche à son ventre, causé par l'impitoyable Maréchal Apollinaire G. De Buzancy. Va-t-elle mourir dans cette baignoire ? Si c'est le cas, ce serait une terrible honte pour la Révolte et une énorme blague pour ses ennemis, surtout ceux qui ont joué à la poudre contre la rebelle. Une à une, des gouttes d'eau entièrement sales, tombent de l'extrémité de son chapeau de cowgirl. Plic. Plic. Plic. Ce sont les bruits grossiers du contact des gouttes tombant de son couvre-chef pour se mélanger à l'eau de l'abreuvoir. Elle cogite un peu, Cassie frisonnes en fait lorsque la température de son corps s'abaisse. Son esprit d'ailleurs, celui qui est brisé en ce moment, tout comme son palpitant, il lui fait rappeler que son paquet de cigarettes gît dans l'une des poches de son pantalon. N'oublions pas qu'un pistolet dans l'eau ne fait pas bon ménage. Sans oublier que ses précieuses allumettes qui servent à allumer ses cigarettes ne vont plus servir à grand-chose à part remplir inutilement l'espace de l'une de ses poches. Cassidy Danvers enlève une de ses bottes en tirant tout d'abord les lacets pour desserrer sa chaussure, puis retirant les clips sur ses gaudasses. Ensuite, lorsque sa botte est prise par ses griffes, elle la retourne, tête en bas pour retirer l'eau qui s'y trouve à l'intérieur et cette dernière la jette plus loin tout en répétant ce même numéro à son autre chaussure. Puis, lorsque ses pieds sont nus dans le petit étang pittoresque, les jumeaux reviennent, pas si enthousiaste de subir la colère des Américains du bar. La louve en aurait ri, mais la force la quitte aussi pour ce petit plaisir... Ils insistent encore et toujours pour que leur sœur revienne dans l'Arche mais l'hôte de Mordred ne le souhaite pas, elle n'en a pas envie, Cassie désire se morfondre dans les bars pour picoler...

Les jumeaux vont regretter d'avoir tiré à la courte paille pour chercher la blessée car voilà que les cow-boys du saloon sortent un à un pour rendre des comptes. Pistolet, fusil, couteau, sont les armes de ces habitués de ce bar. La femme crache un mollard resté en travers de sa gorge, geste qui ne la rend pas féminine du tout. Elle n'aime pas vraiment que ces petits rigolos pointent leurs bijoux sur les jumeaux. Alors, se levant de son bain, remontant la fermeture éclair de son manteau sans manche détenant l'insigne de son gang derrière son dos et cachant au passage la vue sur son soutien-gorge noir à cause de sa chemise blanche mouillée qui dévoile tout, l'Américaine arrive entre les jumeaux. « J'ai toujours eu horreur qu'on s'empreigne à ma famille. » dit-elle faiblement en froissant son vêtement où se trouve sa blessure saignante. Plusieurs hommes se mettent à rire et l'un d'eux osent même rétrécir l'espace qui le sépare de la cowgirl. De la pointe de son Colt, il écarte le blouson en cuir de Cassidy pour reluquer son sous-vêtement où seule sa femme a l'autorisation de le retirer. Cela dégoute abondamment l'albinos qui en voyant le sourire pervers du coyote, attrape son bras tenant l'arme, le tort pour l'obliger à lâcher le joujou afin de le saisir de sa patte valide. Il hurle de douleur car elle n'a pas hésité à utiliser la force monstrueuse du Souvenir à l'intérieur de son organisme. Le bras est probablement cassé. De son pied nue, Danvers la repousse pour ensuite agresser la gâchette du Colt Single Army. Le chien de l'arme réalise son travail afin d'enflammer la poudre de la douille, de l'étui de la cartouche et ainsi provoquer l'expulsion de la balle qui se loge entre les deux yeux du pervers. « J'ai aussi horreur des mâles qui désirent mon corps. » dit-elle en soufflant sur le canon de son nouveau jouet afin de chasser la fumée qui s'en dégage tout en observant les cowboys restant prendre la poudre d'escampette. « Je suis la propriété d'Abigail Panabaker et si vous savez pas qui est cette femme, eh bien il s'agit de la Reine de mon cœur. »

Cassidy en est fier d'être l'heureuse élue, d'être l'amoureuse de la Prima Donna et cela lui redonne soudainement une raison de ne pas reculer, de ne pas abandonner bien que la Reine du Crime vient déjà de fuir plusieurs jours, sans donner de nouvelles à sa blonde. Cela la tiraille d'être aussi égoïste, sans oublier que par sa lâcheté, Phoenix n'a également plus de nouvelle. Honte à la Duchesse d'être aussi méprisable, de faire des promesses pour les piétiner ensuite. Peut-être qu'il est temps d'arrêter de boire de l'alcool en tentant d'oublier sa véritable histoire, sa destinée de devoir être aux côtés d'Abigail et de Phoenix.

Les malheurs continuent de pleuvoir pour la rebelle lorsque l'armée américaine arrive sur les lieux, enquêtant sur les ravages de Cassidy depuis plusieurs jours. Elle écarquille ses cristaux de sang et plante l'un de ses crocs dans la chair de sa lèvre inférieure. L'officier du vingtième régiment de cavalerie descend de son cheval blanc accompagné de deux de ses hommes. « Cassidy Danvers, je suis le Capitaine Mackensie, du vingtième régiment de cavalerie. Au nom de la loi, je vous arrête pour les nombreux meurtres que vous avez commis. Il est temps que le gang des Blackwings prenne fin. » La tête de Cassie se penche à gauche, d'un sourire mesquin qui trace son visage blanchâtre la louve est amusée que les problèmes continuent de pleuvoir. Le karma d'être la Reine du Crime. « Et vous croyez que je vais me rendre gentiment ? Je n'aime pas être enfermée, je préfère la liberté. » De son pouce, elle actionne un bouton du Colt pour libérer le barillet. De sa main le hors-la-loi fait tourner le chargeur détenant à présent cinq balles. Elle a toujours aimé le bruit que provoque le barillet quand il tourne. Le même son que le verrou à chiffre d'un coffre de banque. « Vous êtes condamnée à la pendaison et non à la prison. Ainsi, vous serez lavée de vos crimes et justice sera faite. »

Sans prévenir, sans y émettre un geste traître à ce qu'elle va faire, Cassidy Becky Danvers réarme d'une vitesse époustouflante son pistolet pour exécuter le capitaine et ses deux hommes. Une déclaration de guerre est lancée car les autres soldats au loin, se précipitent pour se mettre à couvert et tirer sur l'albinos. Plaquant ses paumes sur le dos des mains de ses frères, l'hôte de Mordred les entraîne dans le bar pour échapper aux nombreux tirs. « Je vous redis une seconde fois. Je ne souhaite pas revenir, pas maintenant. » hurle de fureur la mère de Phoenix. « Je dois d'abord régler des problèmes pour les Amérindiens. J'ai une dette de vie envers eux. » Se mettant derrière le bar en exécutant le barman d'une balle dans la tête, elle dérobe le fusil à canon scié de sa victime. « Donc arrêtez de me faire chier sur ce sujet. Je ne vous retiens pas, vous pouvez donc partir ou m'aider. »