La Norvège, tu n'as jamais visité ce pays et encore moins les nombreuses merveilles qui peuvent s'y cacher. En vérité, toi la petite renarde, tu n'es pas du tout habituée à explorer l'inconnue car tu as un peu peur des endroits que tu ne connais pas. Tu es assez timide par la même occasion donc tu te contentes de rester aux endroits que tu as déjà visités. Tu te souviens encore de ton premier jour à l'Arche de Noé, tu ne savais pas où te mettre, tu restais dans un petit coin de la salle, éloignée des autres, te faisant toute petite... Heureusement que monsieur le Prince Millénaire était là. Grâce à lui, tu as pu surmonter ton petit côté timide. Ton prince, il est si gentil avec toi, d'ailleurs tu as pu apprendre comment réparer ton parapluie chinois venant de ton père désormais décédé. Tu lui dois tout, même si tuer des gens t'écœurent au fond de ton petit cœur.
Aujourd'hui, tu te trouves dans ce pays inconnu qui ne parle pas le Chinois qui est ta langue natale. Heureusement, tu sais parler l'Anglais car tu en as des origines grâce à ta maman qui te manque beaucoup, ce langage, cet anglais est compris dans cet endroit. Tu pourras donc facilement ou moyennement te faire comprendre. Pourquoi voyages-tu ici en fait ? Car ton
adorable et
ravissante maîtresse qui n'est nulle autre qu’Adelheid von Rosenwald, t'a chargé de retrouver l'Amoureuse. Autant préciser que tu as sauté de joie en apprenant cette merveilleuse nouvelle. Et autant rajouter par la même occasion que tu as voulu te précipiter immédiatement dans cette mission sans savoir la réelle raison de pourquoi tu devais rencontrer Bonnie. Ah là là, tu devrais faire attention petite Ruby. Ton excitation et ta réjouissance de rencontrer pour la première fois l'hôte d'Amorem à sûrement du décevoir ta ravissante maîtresse.
Vagabondant ou plutôt marchant en sautillant dans les rues d'Oslo, tu recherches en vain la librairie qui d'après l'
honorable Adelheid, appartient au Souvenir du Regret. En passant, tu as oublié comment il s'appelait, tu espères donc que ta mémoire de machine te redonnera les infos au bon moment. Plusieurs fois on t'indique le chemin de ton objectif et plusieurs fois tu prends les mauvaises directions car tu es dans la Lune à t'imaginer à quoi ressemble l'Amoureuse. Arrivée à un cul-de-sac, tu te mets à soupirer, à te plaindre comme une petite gamine pas contente tout en gonflant tes ravissantes joues. «
Ce lieu est un labyrinthe, je reviens toujours à cet endroit... » soupires-tu en posant tes mains sur le mur et te mettant à déprimer sur le sens de ton orientation qui laisse à désirer. «
Heureusement que ma maîtresse ne me surveille pas, la voir en colère c'est quelque chose que je ne désire pas voir. Elle est tellement adorable et magnifique, je ne pouvais pas rêver mieux comme nouvelle maman. » Tu fronces tes sourcils en entendant la plainte d'un villageois. Il grognait à propos de la fermeture de la librairie. Est-ce le lieu que tu cherches ? Tu bondis alors sur l'homme grognon à la manière d'un renard pour attraper ses pieds et le faire chuter. Est-ce un plaquage de ta part ? En quelque sorte, oui. «
Je m'excuse de mon impolitesse mais je recherche la librairie dont vous parlez, ô honorable gentilhomme. S'il vous plaît, je tourne en rond depuis des heures et je me retrouve continuellement à cet endroit de rue maudite. Vous pouvez m'y emmener ô honorable monsieur ? » Tu lui lances ton petit regard de chien battu, tu es toute tristounette et le monsieur qui ne peut pas bouger à cause de ton étreinte sur ses jambes, fini par accepter à cause du charme exotique que tu dégages...
Heureusement que tu as son aide sinon tu aurais passé toute une journée à rechercher la librairie. En plus de cela, tu es passée devant plusieurs fois comme une petite renarde idiote, tu pensais lire "librairie" en chinois ou en anglais au lieu que ce soit du coup du norvégien. Tu as encore tellement à apprendre de ce monde Ruby, toi qui es si âgée et encore perdue sur cette planète bleue. Donc, tu câlines chaleureusement l'homme tout en déposant un bisou sur sa joue qui le fait rougir abondamment. Par la suite, tu frappes timidement à la porte vu que l'homme t'a annoncé que la librairie était fermée. Tu ne tiens plus en place, tu effectues les cent pas, tu es aussi très stressée à l'idée de rencontre Bonnie. On dit d'elle que c'est la plus jolie, que c'est un ange tombé du ciel. Tu souhaites donc absolument confirmer ses rumeurs. Tu fais tourner ton parapluie chinois portant le blason de ton papa adoré tout en patientant et en refoulant ton excitation.