Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: J'entends le phénix et le renard chanter... Sam 6 Juin - 12:23
J'entends le phénix et le renard chanter...Phoenix Lanfredi
Tu comptais reprendre ton chemin comme-ci de rien n'était. Tu étais heureuse Ai-Li d'avoir retrouvé le sac, le porte-monnaie de ta chère et tendre maîtresse. Tu te retiens même de frotter ta joue contre l'objet tellement tu es heureuse d'avoir reçu ce bien de la part de l'adorable Lady Adelheid. Tu revois encore le sourire angélique de l'Allemande, de sa voix si douce et envoûtante, de son magnifique visage qui te fait penser à une mère, à ta nouvelle maman. Tu te mets à rougir tout en cachant ton visage du ventre de tes mains. Te voilà toute gênée mais c'est de courte durée. Oui, en effet, une personne vient d'atterrir à tes côtés. Tu penses donc immédiatement qu'il doit s'agir d'un nouveau méchant, alors toi petite Ruby, tu hérisses tes poils de ta queue-de-renard prête à bondir sur l'humaine pour protéger ton bien. Sauf que, tu es très vite fixée sur ses intentions. Paume de ses mains devant toi, affirmant qu'elle souhaitait juste t'aider, tu penches ta tête sur le côté en posant ton ongle de l'index entre tes petites lèvres. « Vraiment ? » demandes-tu très surprise d'entendre cette vérité de la bouche de la jeune femme. « Vous vouliez m'aider ? » questionnes-tu à la personne qui aurait pu jouer le rôle de ta sauveuse. Tu approches ton nez des mains de l'inconnue, tu bouges tes narines pour tenter de flairer son odeur. Une attitude de renard curieux à vrai dire. Tes petites oreilles se redressent lorsque tu découvres un parfum dis enivrant que même un simple humain puisse sentir. D'ailleurs, tu ne sais pas ce que veut signifier le geste de la jeune femme qui sent super bon...
Alors...pour tenter de comprendre le geste de la rousse, tu effectues le même geste que ta prétendue sauveuse. Tu places tes mains devant toi, paumes ouvertes, dans un signe d'apaisement. Tu gonfles en même temps tes petites joues mignonnes qui rosies de plus en plus à contempler le regard de l'inconnue. « Je m'appelle Ruby. Ruby Grynberg. » te présentes-tu en pensant au final que le geste que tu viens de recopier est un signe de salutation. Tu secoues ton fouet de renard de droite à gauche, toute contente de pouvoir peut être te faire une nouvelle amie. Puis, tu écarquilles tes douces billes ambrées en apprenant par le biais de la demoiselle que tu es encore sous ton apparence de renard, un risque assez élevé car les citoyens de cette ville pourrait être effrayé et appellerait la police ou pire encore. Donc, tu te mets à rougir de honte tout en plaquant une nouvelle fois ton visage de tes petites pattes. Les éléments qui te font ressembler à un renard disparaissent. « Je suis sincèrement désolé, ô ravissante et magnifique étrangère. » Après avoir rangé ton porte-monnaie dans ton sac, tu attrapes les plumes de l'étrangère à l'aide de tes propres mains. Tu les serres doucement pour apprécier la douceur de sa peau qui donne de la couleur rose à tes pommettes. « Dites, dites ô adorable étrangère. » reprends-tu tout enjouée de vouloir connaître cette jeune femme. « Êtes-vous un des plus beaux trésors de ce monde ? Ma mère me disait qu'à Londres, dans sa ville de naissance, il y avait des trésors vivants qui surpassaient la beauté même. Vous en êtes un, non ? »
Soudainement, tu baisses ton visage en ayant entendu les propos de l'adorable trésor sur les humains. Il est vrai que les hommes et les femmes regorgent d'une cruauté sans limite, surtout pour récolter un peu plus de pouvoir. Comme par exemple l'Impératrice de Chine qui n'a pas hésité une seule seconde à empoisonner son mari, qui était ton respectueux et tendre père ; un ancien Empereur de ton pays de naissance, d'origine. Et tout à coup, tu tilt en entendant le mot "nous". Oh ? Est-ce que tu as bien entendu de tes fines oreilles ce mot qui signifie une grande découverte, une heureuse nouvelle ? Alors c'est aussi un démon ? Une Akuma ? Tes yeux s'illuminent d'épanouissement tout en y ouvrant légèrement tes lèvres car tu es très impressionnée, tu l'es toujours, constamment, plus que les personnes normales, car cela fait partie de ton caractère. « Vous êtes aussi un enfant de monsieur le Prince Millénaire ?! » s'extases-tu en fixant de la tête aux pieds la pyromane. « Mais c'est génial, on va pouvoir être amie alors ? » Tu sautes dans ses bras pour l'enlacer tendrement, tout en frottant ta joue contre la sienne en guise d'affection. Tu te mets à rire de joie tout en profitant, savourant, cet enlacement surprise qui pourrait sans doute gêner ou blesser le démon de feu. Plusieurs seconde plus tard, tu te rends compte de ton geste impoli. Tu libères la jeune femme de ton étreinte, tu te mets à genoux, mains et front de ton visage sur le sol. C'est la position correcte pour demander, implorer, supplier, le pardon de la personne ciblée. « Je suis sincèrement désolée, ô resplendissant et adorable trésor de ce monde. Je ne recommencerais plus un tel geste. Je vous prie, je vous implore d'être clémente sur ma punition, je ne faisais que répondre à mon cœur qui désirait enlacer le vôtre... »
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Sujet: Re: J'entends le phénix et le renard chanter... Jeu 3 Sep - 23:54
J'entends le phénix et le renard chanter...Phoenix Lanfredi
Comme le ferait tout Chinois pour exprimer ses excuses, te voilà dans la même position, genoux au sol, front contre terre, demandant le pardon à l'honorable et magnifique Phoenix. Tu espères ne pas l'avoir déçu, tu aimerais ne pas vivre une situation malheureuse où cette dernière te punirait pour ton attitude trop tactile. Tu n'y peux rien ô douce renarde, tu as toujours été ainsi, dont avec ta sœur par exemple. Tu adorais frotter tes joues contre les siennes, l'entendre rire et recevoir en échange les terribles chatouilles de ta respectable sœur. Tu ouvres lentement les couvertures de tes cristaux ambrés virant au doré par l'effet de la lumière. Tu te sens triste par le manque de ta famille, mais tu ne pleures pas, tu ne pleures plus, tu te contentes de sourire et de toujours paraître heureuse. Le bonheur des gens fera le tien. Miraculeusement, la jolie Phoenix ne veut pas que tu t'excuses, que tu n'auras aucune punition et que tu es plus mignonne qu'impolie. Cette fois, tes pommettes rougissent abondamment. Tu ne peux résister aux flatteries, ça te rend toujours heureuse et également niaise dans le plus souvent des situations. Dans le passé, tu adorais être complimentée sur ton apparence et sur tes actions. Bien entendu, tu ne t'en vantais aucunement. Non. Toi la Kitsune, toi le démon renard, lorsque tu obtiens des flatteries, tu te sens un peu plus vivante et surtout plus rassurée d'être légèrement importante aux yeux des gens.
Tu lèves donc ton doux et adorable visage pour que tes orbes se figent sur ceux de l'oiseau légendaire. Elle est si belle, si magnifique, comme ta chère et tendre maîtresse Adelheid. Tu n'arrives pas à retirer tes rougeurs, ton cœur palpite lorsqu'il se fait caresser ou plutôt effleurer par la beauté de Phoenix. Le beau trésor de ce monde t'apprend, t'informe qu'il faudra être son ami si tu tiens à être pardonné. Évidemment que tu veux l'être. Ce n'est pas sorcier que ton être désire une amitié envers ce trésor tombé du ciel. Ton bras est donc saisi par la plume ou plutôt la serre de l'oiseau pour que tu puisses te relever, chose que tu effectues. « C'est un grand honneur et surtout un réel plaisir de pouvoir être dans votre cercle d'amis, ô gentille Phoenix. » dis-tu d'une voix accompagnée de joie et de réjouissance. Malheureusement, il t'est impossible d'enlever des petits adjectifs devant ou après le nom du ravissant oiseau. Tu as toujours agi ainsi et cela sera très difficile pour toi de te stopper sur ce genre d'attitude et de respect. Tu acceptes donc de lui serrer la main, un geste amical que tu as pu apprendre au cours de ta nouvelle vie en Europe dont en Allemagne. Les gens font ce genre de geste en guise de salutation, ou bien d'un adieu précaire. Ou alors pour sceller une amitié comme tu es en train de réaliser. Tu ris doucement toute contente de t'être fait une nouvelle amie, tu pourrais même la contempler des heures, des jours entiers, voire l'intégralité des semaines à propos de sa beauté. « Ne soyez pas dans le négatif, ô resplendissante Phoenix. À mes yeux, vous êtes un trésor de ce monde. Si vous ne me croyez pas, alors je me demande pourquoi je suis tant attirée par votre beauté et pourquoi je ressens un désir immense de vous câliner. » Tu penches ta tête sur le côté, tu fermes tes paupières, tu lui souris tendrement tout en ayant saisi l'occasion pour poker le bout de son petit nez.
Tu te recules de quelques pas, laissant tes mains retomber et se joindre entre elles, tes yeux s'illuminent d'une curiosité maladive et d'une rêverie indomptable. Y as-t-il vraiment des trésors comme Phoenix dans ce pays ? Si c'est le cas, toi la mignonne renarde tu veux tous les connaître. Tu te dandines donc, de gauche à droite, impatiente de faire cette petite visite. « Le Buckingham Palace ? Les joyaux de la Couronne ? » Tu effectues avec grâce un tour sur toi-même à la manière d'une danseuse professionnelle. « Est-il possible de voir ces trésors ? Je suis déjà enjoué d'admirer leur beauté, mon cœur chantonne déjà de louange pour ces ravissantes choses que je n'ai pas encore pu admirer. » Tu attrapes les plumes de l'oiseau, les entrelaçant avec tes griffes de renard, tu poses ton front contre le sien ne faisant pas attention que ce geste est beaucoup trop mais tu n'y peux rien, tu es toujours esclave de ton côté tactile. « M'y emmènerez-vous ô ravissant oiseau des légendes ? Je ne suis malheureusement pas du coin. Je passe mes journées à servir ma maîtresse Adelheid en Allemagne. »