Black Iruka
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 Œil pour œil...

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Keisa Kyoko
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MessageSujet: Œil pour œil...   Œil pour œil... EmptyMer 20 Mai - 20:20






Œil pour œil...secret pour secret...With Akira Nakamura





Tu ressorts du portail de l’ancienne arche en accompagnant un petit groupe de traqueurs que tu devais sauver d’une petite horde d’Akuma de niveau un. Ton uniforme ou plutôt ce qui en reste n’a pas beaucoup aimé la matinée où tu jouais la sauveuse de ces gens qui pour toi n’ont aucun intérêt pour tes yeux d’un bleu océan. On t’a ordonné d’agir en vitesse pour venir à leur secours, tu l’as fais sans hésitation car il s’agit de ton boulot. Malheureusement pour toi, tu n’avais pas d’enquête à résoudre ce qui n’augmente pas ton compteur qui s’élève désormais à cent trente mystères résolus sur ton tableau de chasse. Tu es fier de ce score et tu espères pouvoir atteindre un jour le nombre mille. Avec ton boulot actuel, tu risques de ne jamais atteindre ce chiffre mais ce n’est que partie remise. Tu pivotes ta tête sur le côté gauche en entendant une plainte d’un traqueur sur sa blessure au genou. Tu hausses un de tes sourcils blanc sous son masque noir et rouge puis tu émets une respiration de dédain. Sa blessure n’est rien de ce que d’autres ont enduré donc il n’y a pas de matière à ce plaindre. A croire que les hommes sont vraiment douillet comparés aux femmes. Le moindre petit bobos et ces messieurs pensent déjà que la mort va venir les chercher. Tu remues négativement ton visage, tu te contentes de garde ta salive pour ne pas perdre ton temps à réprimander le blessé, voire de le rabaisser. Au final, ton mauvais caractère finit par prendre le dessus. Tu pointes deux traqueurs de ton index robotique, un geste assez contraignant à réaliser car tu n’es pas encore habituée à ton nouveau bras qui te donne toujours une douleur affreuse à chaque mouvement, mais toi au moins tu ne te plains pas. « Vous deux, emmenez le blessé à l’infirmerie. Pensez à acheter des fleurs pour sa pierre tombale, à l’entendre gémir comme un gamin sa vie ne tient plus qu’à un fil. » Tu abaisses ton bras droit, tu détournes ton regard gelé de ceux de tes collègues qui n’apprécient pas du tout ta remarque. Tu te moques absolument de ce qu’il pense de toi. La guerre est toujours là et ce n’est pas avec des personnes comme ce pauvre bébé que l’Ordre Noir arrivera à triompher. Tu remets ta capuche pour cacher ta tignasse neigeuse, tu tournes les talons à tes collègues, tu les laisses en plan pour t’apprêter à faire ton rapport qui est une réussite absolue. Aucun mort, juste des blessés, tu es arrivée à temps. Tu parcours donc les différents couloirs en silence. Ta gorge commence à être sèche, ton ventre se met à gargouiller, ton corps réclame des ressources essentielles pour continuer à bien fonctionner. Même ton merveilleux palais mental est en pause depuis ton arrivée à la Congrégation il y a cinq minutes de cela. Au moins, tu peux respirer tranquillement en sachant que ton cerveau ne va pas relever chaque petit détail qui se trouve sur les personnes qui passent devant toi, sur ton chemin.

Lorsque tu arrives au bureau du Grand Intendant, tu parles très peu tout en l’informant que les traqueurs ont été sauvé avec succès. Tu n’ajoutes rien d’autres, tu ne dis pas grand-chose, tu souhaites que cet échange se passe très vite pour retourner à tes meilleures occupations. Comme jouer de ton violon, ou méditer en salle d’entraînement, ou bien encore lire des livres à la bibliothèque tout en évitant bien entendu la surveillance intempestif de ta grande sœur qui devient très lourde par moment depuis la perte de ton bras. Elle se doute, la grande et redoutable Holmes de Central que quelque chose cloche chez toi depuis ta maudite blessure. Oh oui, tu t’es souvenue d’une personne en particulière, de cette Noah, de cette Adalie Van Eyck, de cet amour perdu qui gisait au fond de ta mémoire comme enchaîné par une ombre qui ne souhaite pas que tu retrouves cette femme. Est-ce donc vrai ? Que ton cœur bat pour cet ennemi ? Tu te souviens que durant la perte de ton membre, ton cœur a agit à la place de palais mental. Tu te remémores encore de ce baiser, de ce moment où tes lèvres se sont posées sur celle de cette jeune femme. Tu ressens encore la chaleur que procurait ton palpitant. Tu te sentais bien, tu avais l’impression de revivre, de renaître. L’amour n’a jamais été ton fort, d’ailleurs tu doutais d’aimer quelqu’un un jour. Pourtant, les faits sont là, la vérité éclate comme une gifle sur ton visage. Tu as aimé cette femme, ton organe qui bat dans ta poitrine ressent toujours ce sentiment qui est inébranlable, insoumis et terriblement fort. Ta respiration est soudainement saccadé sous ton masque, tu poses ta main gauche sur ton crâne à cause d’une terrible migraine. « Je retourne à mes quartiers, j’ai besoin d’être seule. » Tu t’inclines sous forme de révérence face à Komui Lee, tu quittes la pièce en refermant lentement la porte et tu décides donc de te diriger à chambre mais pas la tienne. Cela fait quelques jours que tu ne l’as pas revu et tu souhaites impérativement lui parler. Déjà parce que bizarrement tu sembles inquiète pour son état. Oui il t’arrive de te soucier des gens Risa. C’est extrêmement rare, en fait, c’est sans doute la première fois que tu le fais depuis la perte de ta mémoire qui selon les dires de ta sœur est causée par la femme que tu sembles aimer. Du coup, depuis que tu as retrouvé des brides de ton passé, l’explication de Wanda n’a plus vraiment de sens logique, ou alors tu ignores que tu as un penchant pour les personnes qui font souffrir. Chose qui doit être exact vu que tu as aimé dans ton passé oublié deux hommes qui t’ont menti et détruit psychologiquement.

Tu arrives donc à l’endroit où tu souhaites te rendre. La chambre d’Akira Nakamura. Cet exorciste qui finalement te ressemble, un peu, voire très légèrement, si on ne compte pas son QI non développé. Tu sers fortement ton poing droit non humain qui te cause une bonne grosse douleur qui te fait grincer des dents. Cet homme, ce nabot, ce borgne, s’il peut lire dans les pensées des gens…alors il est peut-être au courant de ton nouveau secret. De ta liaison avec la Noah du Savoir, chose que tu ignorais depuis d’innombrables jours. Pour le moment, Central ne t’est pas tombé dessus, du coup tu te doutes que Nakamura n’a rien dit ou alors il n’a pas encore eu le temps. Dois-tu le menacer par la force pour qu’il évite de cracher le morceau ? Non, tu ne peux pas faire une chose comme ça. Il est devenu spécial à tes billes bleutées. Tu le considères comme un potentiel, ami, même si l’amitié n’est absolument pas ton fort. Que dis-tu déjà ? Ah oui, les sentiments sont une tare chimique pour les perdants. Donc, si tu suis ta logique de Sherlock Holmes, tu es une perdante depuis la perte de ton bras, cela ne fait aucun doute. Tu soupires bruyamment, tu lèves tes yeux au ciel, puis tu frappes à la porte avec ta main humaine et non robotique. Combien de temps va-t-il mettre pour ouvrir ? Quelques secondes ? Une minute peut-être. Si jamais il ne souhaite pas ouvrir, tu comptes défoncer l’entrée avec ou pas son accord. « C’est Risa Holmes. Ouvre la porte Nakamura sinon je la détruis. » menaces-tu sans gêne en dégainant ton épée. « J’ai besoin de te parler. Oui, tu m’as bien entendu et je ne le répéterais pas. » Tu actives ton Innocence, tu recouvres la lame de ton épée avec l’eau environnante. Tu laisses à l’homme une minute pour t’ouvrir la porte, sinon tu passes à travers. Tu sais qu’Akira est à l’intérieur de la pièce, car tu as eu la confirmation de l’infirmière en chef qui a même dit au passage qu’un certain psychologue restait souvent à son chevet.

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MessageSujet: Re: Œil pour œil...   Œil pour œil... EmptyMer 3 Juin - 19:04






Œil pour œil...secret pour secret...With Akira Nakamura





Tu effectues les cent pas, tu es très impatiente de lui parler et cette maudite porte te barre le chemin entre toi et le borgne. Tu effectues deux trois moulinets avec tes épées qui sifflent dans le vent et produisent une merveilleuse mélodie à tes oreilles. Cet homme, cet Exorciste, il t’a aidé à ne pas mourir durant l’attaque surprise des Noés. Tu souhaites donc le remercier bien que ce mot soit très difficile à sortir de tes lèvres. Dire merci à une personne, c’est une des choses quasi impossible pour toi. Pourtant tu l’as faits pour Destiny lorsqu’elle a usé de son sort de guérison pour toi. À ce moment-là, tu avoues que tu n’étais pas aussi sereine d’esprit. Tu avais embrassé une Noah en lui avouant que tu l’aimais, mais ton palais mental n’a jamais mentionné que tu aies connu l’amour un jour. De toute manière, dans ton passé oublié, tu as forcément eu des moments intimes avec un homme vu que tu n’es plus aussi innocente que tu le pensais. Bien des choses t’échappent, toi la détective consultante et ça t’agaces de ne pas trouver les réponses à tes nombreuses questions. Tu as l’impression d’avoir été secouée dans tous les sens pour te faire perdre la boule, l’esprit. Tu soupires sous ton masque, tu fixes du début à la fin des traqueurs qui se demandent ce que tu fabriques à tourner en rond. Tu ne leur dis rien, mais au vu de ton attitude, ils ont compris que tu n’es absolument pas d’humeur à les écouter et à leur parler. Deux minutes viennent de s’écouler soit cent vingt secondes pour être exacte. Tu contiens ta colère du mieux que tu peux, mais au final tu n’y arrives pas lorsque ta botte marche sur un morceau de papier qui vient d’être glissé depuis le bas de porte.

Absent – Veuillez repasser plus tard.

Akira est-il vraiment sérieux ? De te faire poireauter alors que pour une fois tu désires adresser la parole à quelqu’un. Il devrait s’en sentir honorer que toi la sociopathe tu souhaites échanger avec lui. Mais bon, ce message est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Tu recules donc de quelques pas, tu adoptes une garde offensive, tes billes d’un bleu océan s’illumine de rage sous ton masque. Puis…c’est le drame. Tes deux épées s’abattent sur la porte de chambre de ton collègue, l’Innocence rendant tranchante les lames de tes armes coupent en trois morceaux l’obstacle qui se dressent devant toi. Ca provoque un nuage de fumée, tu te forces à ne pas tousser et par la suite tu entres sans aucune autorisation dans les quartiers de ton collègue. Tu ranges tes armes dans leurs fourreaux, tu dépoussières tes vêtements tout en pestant fortement. « Tch…par ta faute mes vêtements sont recouverts de poussières. Pense un peu à faire le ménage my dear Nakamura et à apprendre comment recevoir une personne qui se soucie de ta santé. » Effectivement, toi la détective tu te soucies de cet homme mais uniquement parce que ce dernier a contribué à te maintenir en vie mais également qu’il semble mystérieusement garder le secret sur ta relation. Tu ne penses pas que le fumeur a cafté cette information, sinon tu aurais déjà Central sur les bras pour la deuxième fois consécutifs bien que tu ignores ta première rencontre avec eux grâce à ton aînée.

Tu visualises très rapidement l’endroit où loge, dort, le petit homme. Tout est bien rangé à l’exception de son bureau au vu des nombreuses boulettes de papiers qui s’y trouvent. Peut-être des brouillons d’un prochain ouvrage vu que monsieur est auteur d’après les rumeurs des couloirs de la Congrégation de l’Ombre. Curieuse, durant ton temps libre, tu as trouvé quelques écritures sur lui dont essentiellement pour les enfants. Elle a apprécié la lecture et pourrait recommander aux mères d’acheter ces bouquins pour apaiser, endormir les petites bouts de gras qui ne pensent qu’à pleurer, manger, se plaindre, crier, etc. D’ailleurs, tu ne sais pas pourquoi, mais penser à élever un enfant semble une impression de déjà-vu, de vécu. Pourtant, tu n’as jamais été enceinte et tu ne souhaites absolument pas avoir de progéniture. Les sentiments tout ça, une tare chimique pour les perdants. La solitude restera ton meilleur allié. Tu t’assieds donc sur sa chaise de bureau, tu enlèves ta capuche pour y faire ressortir ton immense tignasse blanche avec ta petite mèche rebelle blonde. Puis, pour la première fois depuis que tu as perdu un bras, tu enlèves ton masque. Tu laisses apercevoir au borgne, un visage terriblement fatigué, rongé et avec quelques rides en plus à cause de son passage de désespoir absolu par la perte de sa fille puis du lavage de cerveau. Un visage qui montre bien que l’ancienne Risa n’existe plus, que maintenant une nouvelle est née. Le visage d’une femme qui ressemble cette fois comme deux gouttes d’eau à sa mère toujours vivante qui a disparu. Le visage d’une demoiselle mature qui désormais est redevenu la détective sociopathe qui déteste la nature humaine. « Tu fais pâle figure. J’aimerais te poser des questions et en échange je répondrais aux tiennes, peu importe le sujet, je le ferais de manière claire et sans mentir. Un échange équivalent my dear. J’ai besoin de ton aide car toi-seule peux m’aider. Grâce à ton esprit placide, simple, quasi inutilisé. Merci au passage pour l’autre jour.  Alors que le mien est le moteur à vapeur d’une locomotive. Comme-ci cette dernière était coincée sur la rampe. Bref, en quelques mots, toi tu déchiffres l’humain et moi le crime, c’est pour cela que je dois te poser des questions. » Soudainement ton visage s’assombrit, devenant encore plus froid, encore plus menaçant, encore plus redoutable. « Sinon je dénonce aux supérieurs que tu utilises soit de la cocaïne soit de la morphine. Crois-moi my dear Nakamura, ils ne seront pas contents d’apprendre cela. »

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MessageSujet: Re: Œil pour œil...   Œil pour œil... EmptyMar 1 Sep - 9:11






Œil pour œil...With Akira Nakamura





Ma vision est trouble, le monde autour de moi se met à tourner comme-ci j’avais pris une nouvelle fois une dose de cocaïne, un surplus de sept pourcents. Sauf que non, je n’ai pris aucune drogue, ce qui est bien dommage car je suis extrêmement en manque, j’en ressens même des effets secondaires comme des tremblements fréquents à ma main humaine ou encore des sautées d’humeur par moments. Mon collègue qui s’était étrangement inquiété de mon état, chose que je peux comprendre car nous sommes visiblement pareil, me demande ou plutôt m’ordonne de me relever. Je ne note pas le nom qu’il m’attribue, je ne le prend pas en compte, préférant plutôt me focaliser sur toutes les nouvelles données que je viens de récolter. Disons préférablement que je range à nouveau ces informations que je possédais dans le passé, qui forment une partie de ma vie qui pour moi semble inconnue, étrangère dans mes grandes bibliothèques cérébrales. Sûrement un coup de ma sœur qui s’obstine toujours à changer de sujet lorsque je pose des questions un peu trop tendues sur mes migraines passagères mais extrêmement violentes. D’ailleurs je peux remarquer que mon fidèle compagnon semble tilter sur le mot traître que je viens de citer à l’instant. Il est vrai que je peux être considéré ainsi si j’ai eu une relation amoureuse avec une Noah. En parlant de ce lien que je détiens avec le Savoir, je ne pensais pas aller aussi loin dans un tel attachement. À croire que j’ai visiblement perdu en succombant aux sentiments, cette tare chimique pour les perdants. Mais comment ignorer une telle femme qui détient toutes les connaissances de ce monde ? Je ne pouvais pas rêver mieux, moi qui suis constamment amoureuse de la connaissance, du moins sur des sujets qui m’intéressent vraiment. Alors, je me pose soudainement une question. Étais-je amoureux parce qu’elle incarnait le Savoir ? Ou bien mon cœur désirait vraiment passer une vie heureuse avec cette surhumaine pour le restant de mon existence ? Difficile d’y répondre mais je ne peux m’empêcher d’admettre que plus mon palais mental se repose sur cette brune et plus mon excitation grandit. Diable, je pourrais même en rougir en fouillant ses anciens dossiers gênant sur moi et Adalie-Elisabeth. Je caresse donc ma tresse indienne tout en écoutant d’une oreille presque attentive les dires du Japonais. « Je comprendrais si vous ne m’appréciez pas, Nakamura. » Répondais-je en lui souriant furtivement pour tenter d’être légèrement humaine, ce qui est un défi insurmontable. « Après tout, je me déclare toujours être un sociopathe de haut niveau. »  Mais quand même, j’arrive à lui fournir des pâles excuses à propos de sa porte ainsi que des remerciements pour sa gentillesse. Je n’ai jamais été aussi sociable avec quelqu’un et cela me rend bizarre. Peut-être ai-je besoin d’une amitié, d’un collègue sur qui compter, d’une personne qui peut comprendre mon intelligence et mes dons tout en supportant la plus grande partie de mon caractère désagréable.

Mais voilà que mon ami, si c’est le vraiment le terme à utiliser, soupir bruyamment, un signe qui me signale, m’alerte que je dois l’énerver encore plus, voire de l’ennuyer. En même temps, ce nain…non cet homme de petite taille qui n’est pas un simple détail technique car je déteste absolument dénaturer les dimensions des gens de petite taille, est une boule de colère vivante. Je pense ne jamais l’avoir vu heureux, à vrai dire ce n’est guère étonnant lorsque l’on doit porter le manteau d’Exorciste, un uniforme que je déteste également enfiler, je n’aime pas les couleurs et être trop voyant quand j’enquête ce n’est pas mon style. Je le fixe donc fouiller dans son bureau et je sais tout de suite ce qu’il cherche. Du tabac ! Car j’ai déjà repéré son kiseru, cette pipe traditionnelle japonaise où grâce aux Portugais, les Japonais ont pu découvrir les douces joies du tabac. De ma main non humaine, de cette prothèse qui me fait toujours aussi mal aux articulations, je saisis le sac de tabac du borgne. Sans attendre, j’ouvre le sachet et j’attrape non pas une cigarette comme j’ai l’habitude de faire mais une pipe en argile. Introduisant donc la drogue dans le fourneau, j’alimente le tout grâce à l’une de mes allumettes. Je savoure plusieurs bouffées et voilà que mon état de santé s’améliore considérablement. Je retire de mon bec ma pipe pour recracher la fumée de mes lèvres envoutantes. Rangeant ensuite le petit sac là où il dormait tout à l’heure c’est-à-dire dans le tiroir du bureau extrêmement poussiéreux, j’ouvre ensuite à la demande de mon sauveur la fenêtre de sa chambre. « Une riche idée, votre odeur corporelle me gênait les narines. » lançais-je sans me soucier que ma phrase pourrait le blesser ou non. Je m’en fiche après tout, j’ai toujours aimé dire la vérité au lieu de la cacher. Une vérité est faite pour être entendu ou lu, elle doit être tout le temps découvert. Dorénavant, je m’accoude aux rebords de la fenêtre de l’écrivain, observant avec attention le ciel nuageux tout en mordillant le bout le bec de ma pipe.

Le vent frais fait danser mes mèches blondes rebelles qui ne souhaitent aucunement devenir blanche comme le restant de mes cheveux. Je savoure calmement la brise de fin de printemps où l’été se rapproche dangereusement pour être découvert et faire la une des journaux. Rien ne peut me retirer de ma rêverie, de ma contemplation sur les différents nuages qui se déguisent en des formes farfelues qui laissent place à mon imagination. Néanmoins, je me dois de revenir à la réalité lorsque mon collègue Nakamura désire connaître ma réponse au sujet de la Noah Adalie-Elisabeth van Eyck. Deux questions dont je dois répondre honnêtement en gage de bonne volonté mais également pour remercier cet homme de m’avoir permis de ranger un peu le bazar de mon mind palace. Est-ce que j’ai conscience que c’est une Noé ? Je prends une bouffée de tabac pour y répondre. « Oui, c’est assez élémentaire mon cher Nakamura. » Par la suite, vint le tour de la deuxième question. Si j’ai conscience que cette femme est une meurtrière ayant tué d’innombrables personnes. Je hausse donc un de mes fins sourcils neigeux. « Oui. » ajoutais-je d’un ton penaud, ennuyé, voire aussi indifférent. Peu importe ce qu’a fait Ada, je n’éprouve aucune compassion pour la nature humaine. Je me fiche éperdument du nombre de victimes qu’a pu provoquer l’élue de mon cœur. Je l’aime, c’est un fait. Je ne reculerais pas sur ses agissements car je ne ressens rien pour les autres personnes. « Je ne dois rien à rien. Je dois tout à moi-même. » continuais-je sur ma lancée en me tournant dos à la fenêtre et posant mon regard gelé de Sorcière aux Roses Noires sur celui du cyclope. Bien entendu, ma phrase n’est pas destinée sur Akira. Il est une exception et je lui ai bien avoué tout à l’heure donc inutile de me répéter. « Si vous parlez d’un imbroglio sentimental, comme je l’ai souvent expliqué, toute émotion me répugne. Le grain de sable dans un instrument sensible. La fêlure sur la lentille. Pourtant, je dois bien admettre que je laisse parfois ces choses m’affaiblir dont pour Ada, dont pour vous que je vois comme un…ami, un élément que je n’ai jamais eu dans ma vie. »

Je prends une petite pause, détournant mon regard d’un bleu océan de celui de mon interlocuteur. Il est vrai que les Noés sont mes ennemis, nos ennemis, mais je ne peux malheureusement pas placer Ada dans cette catégorie. Il s’est passé quelque chose dans le passé qui fait que je n’arriverais plus à tenter de la tuer. Les nombreuses fois où j’ai croisé le fer contre cette demoiselle, j’avais l’impression de mourir de l’intérieur, de sentir mon âme se retirer de mon corps, de fuir devant une énigme à résoudre, de perdre la faculté à réfléchir et à élucider des mystères. « Les Noés ne sont pas les seuls méchants de l’histoire. L’organisation où nous servons cache bien des mystères. Je trouve nos supérieurs encore pire que les Descendants. Que pensez-vous des sorciers de l’ombre ? De ces gamins usant de la magie pour soumettre l’Innocence. Ou encore des Exorcistes de troisième génération ou bien de Yû Kanda qui n’est pas un humain comme les autres. Je pense, du moins j’ai l’hypothèse voire la théorie que l’Ordre Noir et Central sont bien plus pires que les Noés. Quand pensez-vous, my dear Nakamura ? »


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MessageSujet: Re: Œil pour œil...   Œil pour œil... EmptyMar 8 Sep - 18:10






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Ma vision est trouble, le monde autour de moi se met à tourner comme-ci j’avais pris une nouvelle fois une dose de cocaïne, un surplus de sept pourcents. Sauf que non, je n’ai pris aucune drogue, ce qui est bien dommage car je suis extrêmement en manque, j’en ressens même des effets secondaires comme des tremblements fréquents à ma main humaine ou encore des sautées d’humeur par moments. Mon collègue qui s’était étrangement inquiété de mon état, chose que je peux comprendre car nous sommes visiblement pareil, me demande ou plutôt m’ordonne de me relever. Je ne note pas le nom qu’il m’attribue, je ne le prend pas en compte, préférant plutôt me focaliser sur toutes les nouvelles données que je viens de récolter. Disons préférablement que je range à nouveau ces informations que je possédais dans le passé, qui forment une partie de ma vie qui pour moi semble inconnue, étrangère dans mes grandes bibliothèques cérébrales. Sûrement un coup de ma sœur qui s’obstine toujours à changer de sujet lorsque je pose des questions un peu trop tendues sur mes migraines passagères mais extrêmement violentes. D’ailleurs je peux remarquer que mon fidèle compagnon semble tilter sur le mot traître que je viens de citer à l’instant. Il est vrai que je peux être considéré ainsi si j’ai eu une relation amoureuse avec une Noah. En parlant de ce lien que je détiens avec le Savoir, je ne pensais pas aller aussi loin dans un tel attachement. À croire que j’ai visiblement perdu en succombant aux sentiments, cette tare chimique pour les perdants. Mais comment ignorer une telle femme qui détient toutes les connaissances de ce monde ? Je ne pouvais pas rêver mieux, moi qui suis constamment amoureuse de la connaissance, du moins sur des sujets qui m’intéressent vraiment. Alors, je me pose soudainement une question. Étais-je amoureux parce qu’elle incarnait le Savoir ? Ou bien mon cœur désirait vraiment passer une vie heureuse avec cette surhumaine pour le restant de mon existence ? Difficile d’y répondre mais je ne peux m’empêcher d’admettre que plus mon palais mental se repose sur cette brune et plus mon excitation grandit. Diable, je pourrais même en rougir en fouillant ses anciens dossiers gênant sur moi et Adalie-Elisabeth. Je caresse donc ma tresse indienne tout en écoutant d’une oreille presque attentive les dires du Japonais. « Je comprendrais si vous ne m’appréciez pas, Nakamura. » Répondais-je en lui souriant furtivement pour tenter d’être légèrement humaine, ce qui est un défi insurmontable. « Après tout, je me déclare toujours être un sociopathe de haut niveau. »  Mais quand même, j’arrive à lui fournir des pâles excuses à propos de sa porte ainsi que des remerciements pour sa gentillesse. Je n’ai jamais été aussi sociable avec quelqu’un et cela me rend bizarre. Peut-être ai-je besoin d’une amitié, d’un collègue sur qui compter, d’une personne qui peut comprendre mon intelligence et mes dons tout en supportant la plus grande partie de mon caractère désagréable.

Mais voilà que mon ami, si c’est le vraiment le terme à utiliser, soupir bruyamment, un signe qui me signale, m’alerte que je dois l’énerver encore plus, voire de l’ennuyer. En même temps, ce nain…non cet homme de petite taille qui n’est pas un simple détail technique car je déteste absolument dénaturer les dimensions des gens de petite taille, est une boule de colère vivante. Je pense ne jamais l’avoir vu heureux, à vrai dire ce n’est guère étonnant lorsque l’on doit porter le manteau d’Exorciste, un uniforme que je déteste également enfiler, je n’aime pas les couleurs et être trop voyant quand j’enquête ce n’est pas mon style. Je le fixe donc fouiller dans son bureau et je sais tout de suite ce qu’il cherche. Du tabac ! Car j’ai déjà repéré son kiseru, cette pipe traditionnelle japonaise où grâce aux Portugais, les Japonais ont pu découvrir les douces joies du tabac. De ma main non humaine, de cette prothèse qui me fait toujours aussi mal aux articulations, je saisis le sac de tabac du borgne. Sans attendre, j’ouvre le sachet et j’attrape non pas une cigarette comme j’ai l’habitude de faire mais une pipe en argile. Introduisant donc la drogue dans le fourneau, j’alimente le tout grâce à l’une de mes allumettes. Je savoure plusieurs bouffées et voilà que mon état de santé s’améliore considérablement. Je retire de mon bec ma pipe pour recracher la fumée de mes lèvres envoutantes. Rangeant ensuite le petit sac là où il dormait tout à l’heure c’est-à-dire dans le tiroir du bureau extrêmement poussiéreux, j’ouvre ensuite à la demande de mon sauveur la fenêtre de sa chambre. « Une riche idée, votre odeur corporelle me gênait les narines. » lançais-je sans me soucier que ma phrase pourrait le blesser ou non. Je m’en fiche après tout, j’ai toujours aimé dire la vérité au lieu de la cacher. Une vérité est faite pour être entendu ou lu, elle doit être tout le temps découvert. Dorénavant, je m’accoude aux rebords de la fenêtre de l’écrivain, observant avec attention le ciel nuageux tout en mordillant le bout le bec de ma pipe.

Le vent frais fait danser mes mèches blondes rebelles qui ne souhaitent aucunement devenir blanche comme le restant de mes cheveux. Je savoure calmement la brise de fin de printemps où l’été se rapproche dangereusement pour être découvert et faire la une des journaux. Rien ne peut me retirer de ma rêverie, de ma contemplation sur les différents nuages qui se déguisent en des formes farfelues qui laissent place à mon imagination. Néanmoins, je me dois de revenir à la réalité lorsque mon collègue Nakamura désire connaître ma réponse au sujet de la Noah Adalie-Elisabeth van Eyck. Deux questions dont je dois répondre honnêtement en gage de bonne volonté mais également pour remercier cet homme de m’avoir permis de ranger un peu le bazar de mon mind palace. Est-ce que j’ai conscience que c’est une Noé ? Je prends une bouffée de tabac pour y répondre. « Oui, c’est assez élémentaire mon cher Nakamura. » Par la suite, vint le tour de la deuxième question. Si j’ai conscience que cette femme est une meurtrière ayant tué d’innombrables personnes. Je hausse donc un de mes fins sourcils neigeux. « Oui. » ajoutais-je d’un ton penaud, ennuyé, voire aussi indifférent. Peu importe ce qu’a fait Ada, je n’éprouve aucune compassion pour la nature humaine. Je me fiche éperdument du nombre de victimes qu’a pu provoquer l’élue de mon cœur. Je l’aime, c’est un fait. Je ne reculerais pas sur ses agissements car je ne ressens rien pour les autres personnes. « Je ne dois rien à rien. Je dois tout à moi-même. » continuais-je sur ma lancée en me tournant dos à la fenêtre et posant mon regard gelé de Sorcière aux Roses Noires sur celui du cyclope. Bien entendu, ma phrase n’est pas destinée sur Akira. Il est une exception et je lui ai bien avoué tout à l’heure donc inutile de me répéter. « Si vous parlez d’un imbroglio sentimental, comme je l’ai souvent expliqué, toute émotion me répugne. Le grain de sable dans un instrument sensible. La fêlure sur la lentille. Pourtant, je dois bien admettre que je laisse parfois ces choses m’affaiblir dont pour Ada, dont pour vous que je vois comme un…ami, un élément que je n’ai jamais eu dans ma vie. »

Je prends une petite pause, détournant mon regard d’un bleu océan de celui de mon interlocuteur. Il est vrai que les Noés sont mes ennemis, nos ennemis, mais je ne peux malheureusement pas placer Ada dans cette catégorie. Il s’est passé quelque chose dans le passé qui fait que je n’arriverais plus à tenter de la tuer. Les nombreuses fois où j’ai croisé le fer contre cette demoiselle, j’avais l’impression de mourir de l’intérieur, de sentir mon âme se retirer de mon corps, de fuir devant une énigme à résoudre, de perdre la faculté à réfléchir et à élucider des mystères. « Les Noés ne sont pas les seuls méchants de l’histoire. L’organisation où nous servons cache bien des mystères. Je trouve nos supérieurs encore pire que les Descendants. Que pensez-vous des sorciers de l’ombre ? De ces gamins usant de la magie pour soumettre l’Innocence. Ou encore des Exorcistes de troisième génération ou bien de Yû Kanda qui n’est pas un humain comme les autres. Je pense, du moins j’ai l’hypothèse voire la théorie que l’Ordre Noir et Central sont bien plus pires que les Noés. Quand pensez-vous, my dear Nakamura ? »

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