always find time for the things that make you feel alive.
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Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: always find time for the things that make you feel alive. Mer 13 Mai - 10:12
always find time for the things that make you feel alive.Dorothea von Rosenwald
Si un peu de calme règne aux alentours, il est très présent autour de la douce renarde en ce temps ensoleillé et au lendemain de ton entretien avec ton honorable et ravissante maîtresse Adelheid von Rosenwald. Tu étais donc assise sur un banc dans le jardin situé à l'arrière du manoir de Rosenwald. Tu avais pris une pause après avoir réalisé des petites tâches au sein du manoir afin de te rendre utile. Une chose que tu détestes par-dessus tout, c'est de te tourner les pouces, de ne rien faire. Peut-être que cela provient de ta mère qui souhaitait toujours apporter son aide à autrui...ou bien est-ce de ton père ? Tu fermes tes douces et fragiles paupières un instant pour tenter de faire revenir tes vieux souvenirs âgés d'innombrables années. Cent ans ? Deux-cents ? Trois cents ? Tu n'en sais rien, c'est le noir complet et tu souhaites en fait oublier ce détail. Ça te ronge, ça te fait mal de penser que désormais tu es la seule encore en vie. Enfin...le mot "vie" n'est pas vraiment le bon terme pour toi désormais. Plus maintenant. Déprimes-tu petite renarde? Probablement...
Un petit oiseau vient se poser sur ton index qui est tendu depuis plusieurs minutes pour servir de perchoir. Tu ne ressens pas de fourmillements, ni de sensations désagréables car tu es une machine et non une humaine. Tu souris joyeusement à ton nouvel ami. Il est si adorable et mignon. Son chant est majestueux, son plumage est resplendissant. Sa beauté est unique en ce monde. Tout doucement et avec tendresse tu caresses le haut du crâne de ce dernier tout en sifflotant pour tenter de communiquer avec le gazouilleur. Le petit ange te répond gaiement ce qui te fait doucement rire donnant un peu de rougeur à tes petites joues. Tout à coup ta queue et tes oreilles de renard apparaissent pour te donner ton léger côté animal ou plutôt de Kitsune, de Yokai, d'Akuma. Fort heureusement, ton adorable ami ne prend pas peur. Il te regarde curieusement et se remet à chanter...
Lorsque le concert se termine, l'oiseau décide de reprendre son envol pour savourer de sa liberté. Tu le contemples de tes ambres jusqu'à ce qu'il disparaisse. Ton regard est un peu triste mais tu affiches cependant une petite bouille joyeuse. Donc, on ne sait pas vraiment ce que tu ressens en ce moment même ou plutôt on ignore ton sentiment dominant à cet instant. Tu agites ta queue-de-renard de droite à gauche, tes oreilles sont bien levées. Il te manque plus que le flair de l'animal pour te comporter comme une véritable renarde. Tu quittes le banc pour poursuivre ta découverte du jardin. Mains derrière le dos, ne manquant aucun détail de cette nature qui se trouve devant tes iris orangés, tu ouvres ton éventail et le secoue pour te donner un peu de fraîcheur. Le vent provoqué par tes soins fait danser tes cheveux roses. Puis, tu te retournes légèrement en y entendant des bruits de pas. Tu caches la moitié de ton visage avec ton éventail chinois et tu plisses un peu tes cristaux brillants et très émotifs. Toi qui pensais être un peu seul en ce milieu d’après-midi ce n’est pas le cas. Mais peu importe la personne qui se présentera, ce sera un honneur et un privilège de pouvoir échanger avec lui ou elle. Donc, tu ne peux échapper ta petite joie, ton charmant sourire habituel qui est caché sous cet éventail violet rivalisant avec la couleur d’une améthyste. « Bien le bonjour ô honorable inconnu. » lâches-tu tout doucement d’une voix agréable et mélodieuse qui accompagne le chant des oiseaux alentour. « Puis-je vous aider ? » demandes-tu en fermant ton éventail à laide de ton index et de ton pouce pour montrer ta petite bouille rosie à cause de tes pommettes.
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: always find time for the things that make you feel alive. Sam 6 Juin - 9:37
always find time for the things that make you feel alive.Dorothea von Rosenwald
La présence se trouve près de toi, il ne s’agit aucunement d’une nuisance malgré que tu souhaitais être seule pour entendre et admirer la nature qui se trouve dans ce jardin rayonnant, resplendissant. Ainsi donc tu vis une charmante femme qui semblait ravie, contente, heureuse de te voir. Chose que tu partages également en admirant la beauté qui se trouve devant tes ambres. Elle ressemble beaucoup à ta maîtresse mais d’une manière différente. Tu as toujours trouvé qu’Adelheid von Ronsewald se rapprochait à une déesse. Son visage, oh oui son visage tu l’admires tant et jamais en ce monde tu n’aurais pensé rencontrer une telle femme dégageant un charme et un charisme aussi impressionnant. Tu pensais que ta patronne était unique en son genre, mais ce n’est pas le cas. Qui est donc cette adorable silhouette ? Peut-être une sœur du monseigneur Adelheid. Soudainement, tu baisses un peu tes billes en repensant à ta défunte moitié, à ta sœur tant adorée qui t’a redonné la vie en se sacrifiant pour toi. Du regret parcourt tout ton organisme de machine mais aucune larme semble vouloir tomber de ton visage. Tu as eu plus de deux cents ans à évacuer ta tristesse sur la perte de Zhu Yan… Tu replies ton éventail pour faire découvrir à la demoiselle ton sourire amoureux, doux et agréable. Tu t’inclines sous forme de révérence auprès de Dorothea von Rosenwald qui vient juste de se présenter. Une salutation qui représente ton pays d’origine, de naissance et non celui qu’appartient ta défunte mère Anglaise. « Enchantée de vous connaître resplendissante Dorothea von Rosenwald. » déclares-tu sous des notes apaisantes et douces qui pourraient très bien se marier avec la nature alentour. « Effectivement, vous êtes dans le vraie, resplendissante Dorothea von Rosenwald. Je suis Ruby Gynberg, et je suis honorée de pouvoir rencontrer un membre de la famille de ma maîtresse, l’honorable Adelheid von Rosenwald. » Tu te mets à rougir en continuant à la fixer, te voilà timide à nouveau comme la dernière fois où tu as rencontré le Châtiment. Machinalement, tu attrapes ta queue-de-renard et tu abaisses tes oreilles tout en détournant ton petit regard mignon et inoffensif. « Vous voulez que je vous suive ? Aurais-je commis une bêtise en tentant de faire le ménage correctement dans les couloirs ? » Tu frissonnes légèrement de peur, tu caches de honte tes yeux à l’aide de tes petites mains, tu te retournes pour être de dos à Dorothea. « Je savais que je n’aurai pas dû insister pour rendre le sol des couloirs encore plus brillant. » Tu soupires, tu fixes du coin de ton œil droit l’Akuma pendant quelques secondes.
Toi la petite Akuma de niveau deux, tu finis par t’approcher lentement auprès de ta nouvelle rencontre. Tu agis comme le ferait un petit renardeau qui souhaite connaître un de ses congénères. Tu secoues ton fouet de droite à gauche pour exprimer ta curiosité, tu bouges tes narines pour tenter de t’imprégner du parfum de la femme. Sauf qu’au niveau de l’odorat ça ne sert à rien car tu es une machine et non pas un renard. Tu oublies souvent que tu es morte, petite demoiselle. Tu te comportes tout le temps comme cet animal alors que tu es un jouet du Comte Millénaire dépourvu de faculté ou plutôt d’un don naturel comme tes maîtres, les Noés. Tu saisis donc les mains du membre de la famille von Rosenwald. « Êtes-vous la grande ou la petite sœur de l’honorable Adelheid ? En tout cas, je dois vous avouer que je suis amoureuse de votre beauté, resplendissante Dorothea tout comme je le suis pour celle de ma maîtresse. Jamais, ô grand jamais je n’aurais pensé rencontrer de si belles merveilles de la nature. »
Tu agites tes oreilles en entendant le bruit d’un chant d’oiseau particulier. Tu écarquilles tes yeux et détournes ton visage pour y contempler un petit ange volant dont tu n’as encore jamais vu de ta vie. Tu rejoins tes mains, tu exprimes une joie immense et des étoiles semblent ressortir de ton regard orangé. « Votre pays regorge de petits trésors adorables et merveilleux. Me voilà conquise de la tête à mes pieds. J’aimerais tellement pouvoir être son ami, mais je suppose qu’il est mieux avec ses congénères plutôt qu’en ma compagnie. » Tu soupires lentement, tu enlèves ta plume droite de la gauche pour ensuite y observer une petite étincelle ressortir de ton annulaire pour ensuite terminer sa course dans ton index. « Ai Li Chang, c’est également mon autre identité. Je laisse toujours aux gens le choix de choisir entre Ruby et Ai Li, bien que je préfère le prénom Ruby pour éviter que les personnes me voient… » Tu te coupes un petit instant, tu as du mal à ressortir de tes lèvres ta destinée de la dynastie Qing que tu aurais pu avoir dans l’ancien temps si le clan rival n’avait pas décimé ta famille. « …comme l’héritière du trône de l’Empereur de Chine. »
Mais passons, oui passons cette petite parenthèse qui au final ne fait que tenir cette nouvelle rencontre. Toi, à présent, tu as un nouvel objectif et c’est de servir au mieux les désirs de ta maîtresse mais également de sa famille à elle. Tu n’es pas faite pour diriger les gens mais plutôt pour leur apporter des bonnes choses comme de l’espoir ou bien de la joie. Tu attrapes donc une main de la sœur de ta maîtresse, tu l’entraînes hors des jardins toute heureuse et tout en marchant par des petits sautillements. Bien entendu, et malheureusement, tu oublies de demander la véritable raison de pourquoi tu devais suivre Dorothéa. Alors, comme une petite idiote, tu arrives au niveau des couloirs que tu as nettoyés et qui…brillent énormément par ton travail acharné. « Dois-je refaire complètement le ménage, ô ravissante Dorothea von Rosenwald ? »
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: always find time for the things that make you feel alive. Mer 16 Sep - 23:49
always find time for the things that make you feel alive.Dorothea von Rosenwald
Tes oreilles de renard sont pliées, ta mine est honteuse, tu te dandines lentement de droite à gauche en fixant le sol de tes mirettes enfantines. Tu as peur, tu es terriblement effrayée de devoir te faire gronder pour ta fameuse tâche de devoir nettoyer le sol. Tu le sais, oh oui tu es certaine que tu aurais dû mieux astiquer la saleté du carrelage de la bâtisse. Voilà que tu viens de dégrader l'honneur de ta nouvelle famille adoptive. C'est impardonnable petite renarde d'échouer à une tâche aussi simple. Ton père se retournerait de sa tombe en te voyant travailler de manière paresseuse. Tu déshonores ta famille adorable Ai Li... Tu te recroquevilles donc, arquant ton dos, te faisant petite du mieux que tu peux. Tu t'apprêtes à lui adresser des excuses mais voilà que la grande sœur de ta maîtresse prend les devants, te faisant ainsi sursauter tout en fermant tes magnifiques paupières maquillées en t'attendant à être violenté en guise de punition.
Par miracle, tu ne reçois rien. Même pas une gifle. Non, Dorothea von Rosenwald se contente juste de te bercer par sa ravissante voix. Ô tu es étrangement surprise de ne pas récupérer des remontrances, d'ailleurs tu fais même revenir tes cristaux d'ambre de leurs couvertures pour contempler la beauté se trouvant devant toi. C'est en remuant sa tête, en faisant danser ses resplendissants cheveux, que Thea' t'avoue que ton travail est parfait, même vraiment parfait. Tu laisses donc tomber ton visage sur le côté droit, baissant de quelques degrés tout en affichant une attitude surprise. Tes oreilles pointues se redressent au garde-à-vous sur le compliment que tu as reçu sur ce parfait travail. Instinctivement, tes joues prennent des couleurs car tu es rassurée, heureuse d'avoir réussi cette tâche plutôt simple pour un domestique lambda. Tu sautes de joie sur ce compliment puis, tu cogites seulement sur ce que l'honorable Dorothea vient de te signaler. Elle ne venait pas te chercher pour le résultat de ton travail, mais sur une autre raison. Tu serres ta mâchoire tout en mordillant l'ongle de ton index -geste que tu as l'habitude de faire quand tu es curieuse- tout en remuant ta queue-de-renard de droite à gauche. « Oh ? En quoi puis-je donc vous aider honorable et resplendissante Dorothea von Rosenwald? » demandes-tu toute joyeuse à l'idée de connaître la raison de la venue de la grande sœur de ta gentille et belle maîtresse. Tu l'admires donc lorsqu'elle rejoint ses mains derrière son dos tout en te fixant de ses beaux yeux que tu trouves de plus en plus envoûtant.
Elle te demande donc de la suivre, car il semblerait qu'une fête de bienvenue te sois dédié sans ton accord au préalable. De toute manière, tu aurais refusé un tel cadeau et un tel honneur. Pour toi, tu ne mérites pas un tel éloge, tu n'es qu'une simple gamine adoptée dont tu ne sens même plus ton cœur battre à l'intérieur de ta poitrine. Tu es morte. Respirer ? Tu le fais juste pour te cacher parmi les vivants. Tu n'as plus besoin d'oxygène pour vivre. Ton corps est métal, ton sang pourrait s'unir à de l'huile. La matière noire te maintiens en vie et ça, oui ça, tu le dois à ta défunte sœur Zhu Yan qui est désormais dans les cieux où tu te sers de son propre corps pour continuer d'exister. Tu es soudainement triste, mais tu ne le montres pas à la gentille Dorothea. Vivant plus de deux cents ans, tu as appris à cacher ta peine par ton plus beau sourire...
Tu hoches donc fièrement ta petite tête, ô toi Ai Li l'Okami lorsque la respectueuse et attendrissante Dorothea von Rosenwald t'explique que tu peux juste l'appeler par son prénom, que c'est largement suffisant. Tu prends sa remarque à la lettre, tu ne mentionneras plus son nom de famille en sa présence mais il te sera impossible d'enlever les adjectifs avant son prénom. C'est un de tes défauts que tu ne peux malheureusement pas corriger. Tu as toujours été comme cela depuis ta tendre enfance. « Honorable Dorothea, je m'excuse d'être si impolie, de vous manquer de respect, mais est-ce judicieux de réaliser une fête de bienvenue en mon honneur ? » Tu aplatis tes oreilles, coupable que des gens gentils se donnent du mal pour simplement te souhaiter la bienvenue. Le mot aurait juste suffi, inutile de devoir réaliser une fête, de gâcher de la nourriture et des boissons pour un démon renard assoiffé de sang. « Je ne mérite pas un tel cadeau. C'est beaucoup trop...et je me sens gênée... » Tu baisses ton regard orangé, tu te contentes d'orienter ton attention sur tes escarpins tout en gonflant tes joues rouges de gêne et de timidité. Ainsi, par mesure de sécurité tu redeviens humaine, enlevant tes attributs de démon. Tu entres la première dans la pièce, tes yeux luisent de surprises, d'admiration sur le cadeau qui t'attendait. Tant de jolies choses pour toi, tant de beaux sourires à ton encontre, tant de joies qui se dégagent de cette pièce, c'est le paradis. « Inutile de vous excuser, ô gentille et adorable Dorothea. » Tu t'inclines devant les nombreux domestiques dont tu as pu échanger un peu puis tu le fais pour Dorothea. « Je vous remercie de ce cadeau que vous m'offrez. Je n'oublierais pas votre gentillesse et de ce jour qui restera dans mes plus beaux souvenirs. Je ne sais que dire de plus, si ce n'est que de vous remercier une nouvelle fois... »