Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: I'll say forever my family Dim 22 Mar - 18:13
I'll say forever my familyBlasius Barnes
C’est après une dure matinée au côté de la Reine Victoria, que l’après-midi arrive et la fin du travail sonne. Après s’être assurée de son planning pour demain matin, l’albinos est rentrée tranquillement à son domicile. Fatiguée, mais aussi énervée de plusieurs idiots qui bossent avec sa nouvelle amie, Cassidy a décidé de changer sa tenue de noble en un accoutrement beaucoup plus civil, plus simple, et moins remarquant. Depuis plusieurs heures, la demoiselle se trouve dans son jardin plus précisément là où se trouvent les nombreux rosiers porteurs de différentes couleurs qui donnent une beauté à couper le souffle à son resplendissant jardin. À l’aide d’un ciseau, la doyenne des lieux coupe les fleurs fanées pour éviter la formation de fruits et de graines. La découpe est précise afin d’assurer une meilleure longévité d’espérance de vie à ses plantes. Clac, une tige est découpée car elle était trop chétive. Clac, deux roses complètement fanées tombent sur le sol. Clac, une branche pas jolie du tout est détruite. Posant l’outil dans une proche de son tablier de jardinière, elle attrape par la suite un arrosoir pour donner à boire à ses petites chéries. Ce petit passe-temps lui change les idées. Pour une fois, Cassidy ne se comporte pas comme la rebelle solitaire qui flingue les personnes se trouvant sur sa route. Pour une fois, Cassie ne joue pas le rôle de la Duchesse si respectueuse et bien éduquée. Pour une fois, Danvers se libère de tout pour au moins contempler quelques beautés rares de ce monde. Lorsque son arrosoir est vide, l’albinos replie couvert et souhaite retourner dans son logement pour y boire non pas de l’eau mais une bonne bouteille de whisky provenant d’Amérique. Dépliant sa petite ombrelle pour se cacher du soleil agressif qui ne donne aucun bien à sa petite peau à cause de son albinisme, la vampire parcourt ses jardins tout en écoutant le chant des oiseaux. Sa journée à s’occuper du manoir n’est pas encore terminée. Après les plantes, Cassidy doit s’assurer que son loup et son cheval ont tous les besoins qu’il faut. Normalement, Dolores Aima doit s’en charger mais la daronne préfère ne pas la déranger.
C’est en terminant de sortir enfin des grands jardins, que la Duchesse, amoureuse de la Prima Donna, ressent un frisson, une mauvaise sensation, un avertissement provenant tout simplement de son parasite, de Mordred. Une présence, un individu vient de rentrer dans son Domaine. La femme d’affaires va devoir engager des gardes car cette dernière est lasse de tuer sans arrêt les fouineurs et voleurs. Son sourire bien vaillant et heureux disparaît pour prendre place à une attitude moins accueillante, moins réjouissante. Ses crocs assoiffés de sang et d’aventures mordent férocement le bas de ses babines jusqu’à la limite du saignement. Sa fumée pourpre ressortant de ses paluches forme un ceinturon contenant deux étuis et ses deux Colts Single Army. Laissant tomber son ombrelle sur le sol, l’Avocate du Diable enfile son ceinturon. Puis, lorsqu’elle reprend son ombrelle, l’étranger arrive. Si ce dernier est venu pour se battre, la louve est prête à protéger sa famille contre le futur agresseur. Même si son état laisse à désirer à cause de ses nombreux affrontements, Cassidy ne va aucunement reculer ou fuir. Elle est plutôt du genre à foncer dans le tas pour tout dégommer, car c’est l’une de ses règles. Quand on souhaite s’en prendre à sa meute, l’Alpha arrive pour dévorer ses ennemis et protéger son territoire.
« Bonjour à toi, séduisant étalon. » lâche la cowgirl en le reluquant de la tête aux pieds puis remarquant la boîte de thé qui est désormais tendu à la femme après une inclinaison de sa tête comme signe de salutation. « Normalement, on attend derrière mon portail et on patiente que mon majordome laisse entrer ou non. » signale la Duchesse en prenant délicatement la boîte de thé. « Tché…j’aurais préféré une bouteille de whisky, si tu tiens à faire bonne impression s’est raté mon joli. » L’albinos dégaine son révolver à l’aide de sa main droite pour le pose sur le front de l’individu. Sa geste est extrêmement rapide et beaucoup signalent que la cowgirl serait plus rapide que son ombre. « Je ne vais pas y aller par quatre chemins, hôte de la Maladie. La chose en moi est prudente et en alerte contre toi. Si tu es venu foutre le bordel, t’en prendre à ma famille, je vais te botter le cul, frère ou non. » Avec son pouce, le chien du pistolet est actionné, prêt à s’abattre pour faire péter la poudre.
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Sujet: Re: I'll say forever my family Sam 4 Avr - 9:30
I'll say forever my familyBlasius Barnes
La fumée pourpre dégageant toute la révolte de Cassidy continue de s’échapper de ses paumes. Cette dernière se met à entourer les vêtements civils de la Duchesse. On dirait que cet étrange brouillard est en train de dévorer ces effets. C’est vrai ou du moins c’est presque ça. Car en vérité, sous les désirs de révolution, sous l’envie de créer une révolte pour y provoquer destruction, bain de sang mais également de la liberté, les envies de la femme transforment, change, ses habits en une tenue qui correspond à la personnalité révolutionnaire de Cassidy Danvers. Un chapeau de cow-boy par-là, des bottes avec des éperons par-ci, son célèbre manteau en cuir sans manche détenant l’emblème d’une tête de mort avec des ailes d’anges se trouvant derrière son dos se matérialise, le rouge de ses pupilles disparaît pour laisser place à l’or pétant et enflammé de la rebelle. Son pouce désactive le chien de son arme, elle effectue un moulinet avec son pistolet puis la range dans son étui.
Ainsi donc, la Maladie a senti le réveil de la Douleur. Ce n’est pas une nouvelle et la femme du western aurait dû s’en douter que ses frères et ses sœurs qui ne font pas partie de sa famille à elle, viendraient l’importuner pour rencontrer Dolores, sa chère et tendre fille, son troisième enfant après Wil Hartmann et Phoenix Lanfredi. Ses sourcils se froncent, la louve n’a pas très envie d’accorder à ce nouveau venu la possibilité de rencontrer sa petite puce. D’autant que Dolores ne se trouvait pas prête à rencontrer pour le moment les autres Apôtres et de s’installer dans l’Arche.
« La Douleur n’est pas prête de rencontrer les autres Noah. » avoue la rebelle en barrant bien la route à Blasius. « J’ai pourtant envoyé un messager au Prince pour lui signaler que la Douleur viendra plus tard, en temps voulu dans l’Arche, qu’il lui fallait du temps pour se remettre de son éveil d’Apôtre. »
Soudainement, la cow-girl lâche un bon gros crachat sur le sol, attrape une cigarette à l’aide de ses canines, l’allume avec une allumette en la frottant contre sa botte puis secoue sa main pour éteindre le petit morceau de bois. Pendant une petite minute, la daronne dévisage l’étranger qui ne s’est toujours pas présenté. Oh, la Duchesse qui visiblement ne ressemble pas à celle qu’on décrit dans les journaux est au courant que cet homme, sexy et beau gosse elle doit bien le reconnaitre, incarne la Maladie de Noah. Mais voilà, Danvers détient une mémoire qui laisse à désirer. Les identités des gens, c’est très difficile à retenir surtout quand elle rencontre des personnes sans intérêt. Par exemple, les nombreux Exorcistes qu’elle a affronté dont le roux au marteau, le borgne vampire, la gamine lourde comme la pierre sans oublier la rousse pirate qui est aussi terriblement arrogante que séduisante. Pourtant, l’albinos a une impression d’avoir déjà rencontré cet individu. Sûrement en le croisant dans l’Arche après un entretien avec le Prince ou peut-être fait-il partit d’une rencontre d’un soir comme beaucoup d’hommes et de femmes qui ont partagé un oreiller avec elle.
La Reine du Crime pose sa main sur l’épaule du Noah pour l’inciter à ne pas avancer et à rester bien sagement ici, dans cet endroit. Son regard meurtrier et froid se perd dans celui de la Maladie. Oh oui, la cow-girl est irritée que l’homme soit aussi insistant pour rencontrer Dolores. On dirait limite un prétendant qui souhaite voler le cœur de sa fille. C’est hors de question !
« Non ! » gronde la louve qui protège son petit louveteau. « Pourquoi t’accorderais-je le privilège de rencontrer ma fille alors que je ne connais ni ton nom, ni ton prénom. Une chose que je déteste absolument ce sont les personnes qui oublient de se présenter, surtout quand ces derniers désirent un de mes trésors. » Sa main repousse l’homme pour l’inciter à reculer de quelques pas. « Peut-être que tu t’es déjà présenté dans le passé, si c’est le cas je n’ai aucun souvenir de ton identité car tu devais être inintéressant à mes yeux. » Elle lève son menton, le fixant de haut. « Je veux tout savoir sur toi. Si tu respectes ma demande, si je vois que tu n’es pas un petit merdeux comme Sheryl ou les jumeaux, je te laisserais voir ma fille. » La Duchesse se baisse pour être à hauteur des nombreuses roses qui plombent son jardin, rapprochent ses narines de la fleur pour s’y perdre de son odeur. « Comment tu t’appelles ? » De ses ciseaux, la jardinière découpe une tige bien trop grande et fragile et la jette dans un petit panier en oseille. « Es-tu le petit ami de ma fille, toi qui insistes lourdement pour la rencontrer ? »
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Sujet: Re: I'll say forever my family Ven 10 Avr - 10:21
I'll say forever my familyBlasius Barnes
La daronne est silencieuse, tend ses oreilles de louve sur les paroles, les propos, les vérités qui sortent de la bouche de son frère. Oh, il est clair que Cassidy l’a déjà rencontré pendant ses séjours à l’Arche de Noé, cependant l’albinos n’est pas très forte pour retenir beaucoup de choses. Elle ne se souvient déjà plus de son repas de ce matin, ni même des identités des personnes qu’elle a rencontrées hier matin. Autant dire, que la mémoire de la cowgirl est un cruel défaut et ça l’embête beaucoup quand la Duchesse travaille au côté de la Reine. De toujours devoir noter sur un petit bout de papier, de décevoir souvent Sa Majesté de ne pas retenir certaines choses, bref Cassidy doit corriger cet inconvénient qui cause du tort à autrui dont par exemple ce garçon, ce beau gosse, en face d’elle. Une question lui turlupine l’esprit depuis un moment déjà. Fait-il partie d’une de ces aventures d’un soir ? Si c’est vraiment le cas, Danvers est dégoûté de ne pas s’en rappeler. Mais évitons de parler de ce genre de sujet, l’Anglaise doit se concentrer sur le moment présent, actuel et donner réellement une réponse à la Maladie qui désire absolument rencontrer, accueillir Dolores comme il se doit. Blasius Barnes, hein ?! Il n’est donc ni un prétendant ni un petit ami pour la Douleur. Bien, il est donc temps de trancher et donner une réponse au nouvel invité de la Révolte. Sauf qu’elle n’a pas le temps de répondre à Barnes car le petit louveteau de la louve albinos vient de s’incruster timidement dans cette tension qui débute assez mal entre la Révolte et la Maladie. L’atmosphère était pesante, lourde, mal à l’aise, mais pourquoi donc Danvers agit-elle toujours aussi négativement devant ses frères et sœurs, du moins pour la plupart ? Une raison se cache derrière l’ombre de la Duchesse. Mordred. Oui ce nom est la cause de ce problème. Le Souvenir est toujours assoiffé par la Révolte. Elle désire absolument se rebeller sur tout et rien que l’idée de ne pas se comporter comme tous bon Noah qui se respecte lui donne un plaisir inimaginable. Chaque fois que Cassidy brûle un interdit dicté par le Comte, Mordred ou plutôt la Révolte en général se sent plus forte, plus imposante, plus mieux. Oh, si Mordred ou bien Cassidy continue d’agir ainsi, la limite, la ligne rouge risque d’être franchise. Traître. Comme le dit si bien Dominus à la Révolte. Tout ce petit bout de Noah pourrait bien changer son fusil d’épaule…car ses pulsions…ses envies…ses désirs…sa soif de révolution…l’obligent à réaliser des choses terribles…comme une potentielle idée de traîtrise…au sein de sa véritable famille…le clan Noah…
La Révolte cache son grand sourire au plus profond de son être. La Duchesse résiste comme elle peut aux nombreuses pulsions de l’être qui habite désormais dans son corps et qui désire ne faire qu’un avec elle. Au tout début, son côté humain a bien failli disparaître mais Cassidy s’est battue jusqu’au bout pour survivre et laisser en plan la Faucheuse qui travaille pour la mort. Désormais, le côté humain et le côté Noah ont une part d’égalité, mais la tentation de ne faire qu’un…est bien trop grande…trop oppressante. Ça la tiraille de partout, Danvers en souffre mais le cache aux yeux de tous. Tuer, se révolter, organiser une révolution, répondre aux envies de rébellions des êtres humains sont des choses qui tournent sans cesse dans son esprit. Pourquoi donc Cassie dispose d’une mauvaise mémoire ? Car comment penser correctement quand le cerveau veut juste tout détruire pour y semer révolution ? Des pincements au palpitant surgissent, des pincements aux entrailles arrivent, des pincements torturent son esprit, des pincements à ses doigts l’incitent à dégainer ses pistolets pour faire couler le sang. Mais la voix douce de sa fille, de la Douleur apaise soudainement les pulsions bien trop importantes de l’Avocate du Diable. Dolores…tombe à pic…
Ses cristaux d’or redeviennent rubis, sa vision se trouble, sa myopie à cause de son albinisme reprend le dessus. De sa poche, la femme attrape son étui à lunettes pour reprendre sa paire de lunettes qu’elle pose sur son nez. Son sens de la vue est revenue, silencieuse depuis les dernières paroles de la Maladie, la daronne reste observatrice entre les échanges de Dolores à Blasius. Le louveteau pose sa main sur le bras de son frère puis lui donne une plume blanche provenant d’un oiseau qui niche dans l’immense jardin de la Duchesse. La bourgeoise reste neutre, impassible de cette discussion, de cette prise de rendez-vous ou peut-être d’un futur rencard entre Dolores et Blasius. Puis, quand son petit trésor se retourne pour être face à elle, la louve Alpha ne peut s’empêcher de lui adresser un doux sourire. Pourquoi donc ? Car le visage angélique de Dolores est si charmant et mignon. Elle est heureuse, oh oui Cassidy est heureuse d’avoir quelque chose qu’elle croyait ne jamais pouvoir avoir dans sa misérable vie remplie de révolte. Une fille, un enfant. Même si la Douleur n’est pas de son sang, elle a accepté de jouer ou plutôt de devenir ou d’exaucer le désir de l’albinos. Alors oui, la Noah de la Révolte est apaisée car le côté humain est bien plus fort quand il est devant une chose importante à ses yeux, que ce soit pour Dolores, ou bien Phoenix ou bien Abigail. « Ne t’excuses pas, ne le sois jamais devant moi, Dolores. » De légère rougeur, difficile à cerner à voir à cause de la blancheur de la peau de Cassidy, colore les pommettes de cette dernière quand sa fille lui donne un léger baiser sur sa joue. « Je serais dans les jardins si tu souhaites me rejoindre après ton repos, ma puce. Repose-toi bien. »
Lorsque la Douleur quitte les lieux, la cowgirl détourne son regard de sang qui s’était posé pendant une petite minute sur celui de la Maladie. Elle reprend le panier en oseille qui est non loin de sa position puis de la paire de ciseaux ou plutôt de la cisaille. La cowgirl redevient jardinière et fait disparaître ses armes menaçantes. « Tu es libre de partir, si tu le désires Blasius Barnes. » annonce la rebelle en entrant dans un chemin recouvert de rosier qui sont à hauteur d’hommes. « Ou bien de m’aider, si tu le souhaites, comme ça nous pourrions rattraper le temps perdu avec des bavardages pour mieux se connaître vu que ma charmante fille préfère te parler plus tard. » Elle se met à rire doucement. « On dirait que j’ai aperçu une demande de mariage. » marmonne la louve qui reprend son travail à tailler les rosiers chétifs et les roses fanées.
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Sujet: Re: I'll say forever my family Lun 20 Avr - 16:46
I'll say forever my familyBlasius Barnes
Elle est à genoux, non pas pour s’incliner devant une personne mais plutôt pour s’occuper de ses plantes qui donnent une beauté magique et envoûtante à son Domaine qui est tellement dur et éprouvant à entretenir toute seule. Même si son majordome Raven l’aide du mieux qu’il peut, la Louve doit se pencher sur la question de recruter ou non de la main-d’œuvre supplémentaire. Cependant, la Duchesse n’apporte pas sa confiance aussi facilement à son entourage, surtout quand son nom est presque tout le temps dans la une des journaux à cause de son aide pour les classes inférieures. On dit de l’albinos qu’elle devient progressivement un espoir, un nouveau poumon à la capitale Anglaise qui suffoque constamment dans son fameux brouillard unique et désagréable. Malheureusement, c’est faux. Cassidy Danvers n’incarne pas l’espoir mais la Révolte. Si un bain de sang arrive, la prédatrice n’en sera que contente surtout si d’innombrables bourgeois perdent la vie. Sa haine envers les classes supérieures a toujours été importante en elle. Elle augmente la température de son sang et ses pulsions meurtrières. Donc, il est normal de dire, d’avouer, de mentionner que la représentante de la Révolte n’est aucunement dans le côté des gentils. C’est l’Avocate du Diable qui tire les ficelles pour arriver à ses fins, c’est une manipulatrice hors pair qui n’a qu’une seule idée en tête. C’est de protéger ses deux familles qui sont les Noés mais aussi celle qu’elle a commencé de construire au côté d’Abigail Panabaker. Mais il faut accepter une petite chose qui est son tempérament à être constamment agressif surtout quand elle protège ses enfants et sa femme. Si une personne ose effleurer d’un cheveu sa famille, la Duchesse surgit de l’ombre pour régler des comptes. Oh non, Danvers ne sera pas clémente contre les personnes qui ont ou auront blessé ses filles et sa femme. L’Alpha protège sa meute en n’hésitant pas à mettre sa vie en jeu.
De ses cisailles, elle continue d’entretenir son immense jardin. Cassidy reste muette pendant un petit temps, laissant un blanc entre la Révolte et la Maladie. A vrai dire, la bourgeoise ne sait pas vraiment comment continuer la conversation après le mauvais accueil qu’elle a donné au jeune homme. Puis, voyant que le silence continue d’exister, la femme jette les mauvaises herbes dans le panier en oseille avec une brutalité féroce puis peste bruyamment. « Écoute, je ne suis pas forte pour les excuses et je ne contrôle jamais mon mauvais comportement. C’est de naissance, je n’y peux rien. » ajoute la femme en continuant son jardinage. « Des personnes que j’aimais sont mort de la main du Savoir à cause d’une histoire de gaminerie entre Dominus et Mordred, je ne souhaite donc pas que ce schéma se reproduise une deuxième fois. Autrefois, je vivais en Amérique, j’avais un gang, une ex-petite-amie et j’ai tout perdu à cause de la colère entre la Révolte et le Savoir. »
Un soupir se dégage des lèvres envoûtantes et délicieuses de la daronne. Elle se relève et fixe le soleil avec ses cristaux jaunes puis soudainement elle tente de faire revenir son véritable regard. Tant pis si la lumière de cette boule dans le ciel risque d’assassiner ses billes rubis qui sont constamment sensibles à cause de son albinisme. En plus de cela, sa vision sera trouble… La louve change donc le doré en rouge puis est soudainement surprise à ne ressentir aucun défaut, aucune douleur de sa maladie de naissance. Danvers fronce ses sourcils, baisse son menton et fixe sa main qui est net au lieu d’être trouble par sa myopie. L’amoureuse de la Scandaleuse retire donc son chapeau de sa tête pour laisser ses cheveux de neige profiter de la lumière de cette journée. Cassie pourrait en pleurer mais se retient de le faire. De la joie câline son palpitant, du bonheur embrasse son cœur qui se reconstruit grâce à son entourage bienveillant. En réalité, depuis qu’elle est Noé, Cassidy Danvers était convaincue d’avoir toujours ses défauts naturels qui sont la chaleur et la lumière qui agressent ses cristaux de sang ainsi que sa peau toute douce. « J’en ai assez d’entretenir le jardin pour aujourd’hui. » se plaint Cassidy en posant son outil coupant dans le panier. « Allons goûter ton thé. Je suis certain qu’il sera délicieux même si je préfère me noyer dans de l’alcool. À propos, je pourrais également te faire goûter le thé de ma maison réalisé par mon diable de majordome. Crois-moi sur parole Blasius, tu ne peux être que conquis en trempant tes lèvres dans cette boisson chaude. » La cowgirl remet son chapeau, emprunte un des nombreux chemins de l’immense jardin pour rejoindre sa maison, sa bâtisse, son manoir qui désormais n’est plus à ses parents mais à elle. Arrivant près des portes, ces dernières s’ouvrent toute seule à cause de Raven qui venait d’apercevoir sa maîtresse depuis la fenêtre de l’intérieur. L’homme s’incline respectueusement avec sa fameuse main gantée (qui cache un tatouage que scelle un lien spécial entre Cassidy et Raven) sur la zone où se trouve le blason Danvers. La patronne des lieux tend le cadeau de Blasius à l’homme habille en noir, le Butler. « J’aimerais que tu prépares ce thé, c’est un cadeau de mon gentil et charmant frère Blasius. Peux-tu t’en charger, Raven ? » L’ombre de Cassidy lui sourit, effectue une révérence de salutation à la Maladie puis hoche la tête pour la demande de sa maîtresse. Il ne dit pas un mot car c’est inutile pour lui. Raven Williams préfère disparaître dans l’immense manoir pour être tranquille en cuisine à préparer le thé de Barnes tout en prenant au passage le panier remplit de mauvaises herbes de Cassidy.
« Ne va pas croire que j’aime cet endroit. » annonce soudainement Cassidy à son frère d’une voix froide. « Je ne m’y sens absolument pas à ma place dans ce bâtiment. À dire vrai, je déteste devoir reprendre le rôle de mes géniteurs. Donc, ce que tu peux voir, les murs, les couloirs, les tapis, les escaliers, le lustre en haut de ta tête. Toutes ces choses me répugnent car cela représente mes ancêtres. » La Duchesse pose son chapeau sur un portemanteau près de l’entrée puis s’avance dans le salon où un loup à la robe noire rejoint l’Anglaise pour recevoir des câlins tout en se méfiant de la Maladie. « Je t’en prie, fais comme chez-toi. Installes-toi dans un fauteuil ou sur une chaise ou reste debout si tu en désires. Tu peux me poser des questions, j’y répondrais. Tu peux me défier aux cartes si tu veux mais prépares-toi à perdre. Tu peux me raconter ta vie, tes soucis, ce qui te tracasse j’y écouterais d’une oreille attentive. »
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Sujet: Re: I'll say forever my family Lun 11 Mai - 8:34
I'll say forever my familyBlasius Barnes
Assise sur ses genoux, la main droite de Cassidy caresse avec tendresse le haut du crâne de son loup adoré du nom de Jesse James. Des petites gratouilles entre les deux oreilles pointues de l'animal, d'autres viennent s'ajouter sur le museau du loup puis un baiser arrive sur la joue du canidé. Autant dire que la Duchesse est assez gaga, gamine en papouillant son animal domestique. D'ailleurs, le chien remue son fouet de droite à gauche et tire sa langue pour montrer qu'il est heureux, poussant par la même occasion des sortes de ronronnement, gémissement de plaisir. Cela fait sourire grandement la maîtresse de la Révolte qui n'a pas affiché ce genre de chose depuis l'arrivée de son frère qui est la Maladie de Noah. Ainsi, l'albinos ne se préoccupe pour le moment plus de son invité. Elle préfère le laisser prendre ses aises pendant que le thé est en préparation. Oh oui, la noble n'est pas sourde d'oreille et a bien entendu les questions de son grand frère qui est assez curieux sur sa vie. Malheureusement pour lui, la prédatrice ne compte pas tout dire, préférant garder l'identité de son amoureuse secrète pour ne pas lui attirer d'ennui et jugeant par la même occasion que son trésor doit être parfaitement protégé. « Tu veux me connaître un peu plus ? Oh ? » Un sourire malicieux remplace celui de la joie. La femme se retourne pour le dévisager gentiment mais aussi d'une manière provocatrice. Une attitude qui est juste réalisée pour l'embêter par amusement et non sérieusement car son cœur est déjà volé par la Scandaleuse. « Je ne pensais pas que tu étais de ce genre, Blasius. D'habitude on épouse la demoiselle avant de dire ce genre de chose. » énonce-t-elle en faisant des va-et-vient avec ses sourcils et se retenant de lâcher un fou rire. Puis, l'envie de se moquer est bien trop forte causant donc un léger rire provoqué par l'utilisatrice de la Révolte. « Pardon, je ne pouvais pas m'empêcher de t'embêter un peu sur ce petit sujet. »
Le bruit d'une petite balle retentit sur le sol et fait baisser l'attention de Cassie à Blasius qui se porte désormais sur son charmant loup. Le canidé la regarde droit dans les yeux, s'assoit et quémande une séance de jeu car l'ennui est bien trop fort et énervant pour Jesse. Ainsi, la femme attrape la balle recouverte de bave et la lance plus loin dans la pièce. Essuyant ses mains sur une serviette, la Duchesse s'assoit sur un fauteuil en face de son frère, croise sa jambe gauche sur la droite et reste silencieuse un moment. Les deux autres questions de la Maladie sont assez durs à répondre. Quelle autre vie Cassie aurait-elle voulu mener ? Diriger son gang était sa fierté ? Difficile de répondre facilement... Elle tapote son index sur sa lèvre inférieure recouverte d'un rouge à lèvres pétant, lève le rubis de ses billes au plafond tentant d'y trouver des réponses. « J'aurais voulu tenir un ranch en Amérique pour y couler des jours tranquilles. Mais surtout, je suis certaine d'une chose. Je donnerais tout l'or du monde pour mener une vie où je serais une mère qui s'occupe de ses enfants. Oui, je ne peux pas enfanter et j'aurai souhaité pondre un ou deux gosses pour mener une vie de famille. Je trouve que vieillir et voir ses petits louveteaux grandir pour qu’ils deviennent de grands prédateurs serait mon plus beau rêve. »
Cassidy hausse ses épaules et repense subitement à Wil, Phoenix et Dolores. Si ces derniers ne sont pas de son sang, la Duchesse fait tout son possible pour être une mère pour eux, bien que ce soit très difficile entre elle et le petit Wil. Cassidy n'est pas parfaite et se doit de l'être aux yeux du Noah qui représente la Discorde. Un jour peut-être Cassidy trouvera la solution pour ressouder son lien avec Wil. Mais pour cela, la Révolte doit fermer les yeux et trouver la paix envers le Savoir. Une chose impossible à faire car Danvers est rongée par la vengeance depuis la mort de Scarlet à cause de Dominus. « Quant à mon gang. J'étais fière de les diriger. En fait, ils étaient tous des victimes de ce monde. Des pauvres civils désespérés et rejetés qui ne demandaient qu'à enlacer le chemin de la Révolte pour se trouver une place dans ce monde. Je peux t'avouer que nous avons réalisé les cent coups avec ma bande. Vol, bagarre dans les bars, joie et alcool au rendez-vous. C'était pour moi, la liberté...pas comme ma vie de maintenant où je dois freiner mes pulsions pour ne pas attirer des ennuis à la Reine d'Angleterre que je respecte énormément. Être sa conseillère est un heureux privilège. »
Soudainement, de manière très discrète et professionnel, Raven Williams le majordome de la maison Danvers pose le plateau où se trouvent deux tasses de thé avec des petits biscuits, sur la petite table basse se trouvant entre Cassidy et Blasius. « J'ai pris l'initiative de vous préparer le thé que je sers constamment à madame. » annonce le butler au frère de la Révolte. « J'ai cependant changé quelques ingrédients qui normalement devrait vous plaire. Une simple déduction sur votre manière de parler et votre style vestimentaire. En espérant ne pas m'être trompé sur les choix des nouveaux ingrédients. » L'homme pose sa main gantée sur le badge de la maison Danvers se trouvant sur son blazer noir, s'incline légèrement face à Blasius puis Cassidy et se retire dans l'ombre. La Duchesse saisit un biscuit et dévore un petit morceau en cassant la petite collation du bout de ses crocs. « Parle-moi un peu de toi, mon cher grand frère. Que fais-tu dans ta vie humaine ? Es-tu médecin ou transmets-tu des maladies aux gens ? » demande-t-elle d'une voix envoûtante et douce. « Si tu cherches du travail, je peux t'embaucher dans mon manoir. Je manque de main-d'œuvre et je compte ouvrir une clinique vétérinaire pour ma charmante fille Dolores. »
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Sujet: Re: I'll say forever my family Lun 1 Juin - 18:23
I'll say forever my familyBlasius Barnes
Prendre la Douleur sous son aile en tant qu’une mère aimante était-il une façon de réaliser le rêve de la Duchesse qui ne pouvait pas avoir d’enfant ? En quelque sorte, cette question est à moitié vraie. En vérité, la louve cache bien profondément son lourd passé d’avoir eu des parents odieux, méprisants qui se servaient de Cassie comme d’un vulgaire outil. Lors de sa première rencontre avec la demoiselle, avec la Douleur, avec Dolores, Cassidy s’est vu en elle. Du moins, dans une bonne partie. Une femme tiraillée et changée par ce monde méprisable et sans merci, voilà ce qu’était Dolores, et accessoirement la Reine du Crime. Peut-être que son jugement est faux, cependant la louve Alpha a ressenti ce sentiment envers sa nouvelle fille. Pourquoi donc être une mère pour elle ? Sans doute pour lui donner une chance d’avoir dans sa vie un véritable parent, une réelle maman qui saurait prendre soin de sa gamine. C’était une décision rapide, sans réfléchir aux conséquences qu’ils pourraient y avoir dans l’avenir, car autant l’avoue, autant ne pas le cacher, autant dire la vérité, Dame Danvers n’est pas du tout parfaite. Enfin, ce n’est pas l’exemple à prendre pour être une personne qui souhaite faire le bien dans ce monde. « Je le pense. » avoue d’une voix à peine audible la Reine de la Révolte en soufflant dans son thé pour tenter de le refroidir un peu. « Je tente juste de lui apporter ce que ce monde ne lui a pas offert. Une mère qui prendrait soin d’elle. » Ses lèvres envoûtantes imbibées de son rouge à lèvres pétant gouttent au thé de son invité, de son frère. Le breuvage est fort délicieux et surprend l’amatrice de thé. Machinalement, elle recule la tasse de sa bouche, fixe un instant de son regard enflammé le liquide chaud, enivre ses narines de l’odeur de cette délicieuse collation puis reprend une gorgée, puis une deuxième, une troisième jusqu’à l’épuisement total de sa boisson. « Oh…shit. » exclame soudainement l’Anglaise qui met sa tasse la tête en bas. « Je ne pensais pas goûter à un tel trésor. J’en suis conquise, fan, amoureuse de ton thé mon très cher frère. Tu dois absolument me dire où tu as acheté ce thé pour que je puisse en faire une réserve dans ma cuisine. » Rapidement, Raven refait surface pour redonner une deuxième tasse à sa maîtresse qui est devenue totalement accro. Mais au lieu de vider sa tasse dans l’immédiat, la Duchesse préfère durer le plaisir et de poser le gobelet en porcelaine sur le rebord de la table basse.
La femme écoute donc attentivement les révélations qui sont assez maigres mais tout de même très intéressantes pour l’amoureuse de la musique. Alors comme ça, Blasius joue de la harpe ? C’est assez impressionnant et surprenant. Jamais ô grand jamais Danvers se serait douter que son frère jouerait d’un tel instrument. Décidément, sa rencontre avec la Maladie devient de plus en plus réjouissante et intéressante. La Louve Blanche caresse son menton tout en tentant d’imaginer la Maladie jouer de la harpe. « Je suis tout à fait étonnée d’apprendre que tu joues de la harpe. J’aurai bien aimé pouvoir t’entendre y jouer, malheureusement je ne dispose pas de cet instrument dans mes affaires. » Elle recroise ses jambes et caresse de sa main gauche le pelage doux de son loup. « Je suis également musicienne, je suis assez expérimentée si je puis me le permettre sur trois instruments. Je joue du piano comme notre sœur de la Peur, de la guitare et de l’harmonica. J’adore ces petites babioles qui provoquent un son doux et agréable pour mes petites oreilles. Ça me permet de me déconnecter de ce monde, de voyager dans un endroit rien qu’à moi sans y être perturbée. » Elle soupire, hausse un peu ses épaules. « Désolé si mon langage sur la musique est bizarre. »
Quittant son fauteuil bien douillet, la Conseillère de la Reine se rapproche de la cheminée pour y saisir un petit tas d’enveloppes qui lui sont adressées. À peine s’est-elle posée quelques minutes pour une petite pause que la femme reprend déjà son travail lourd et chargé de Conseillère. Ainsi, la jardinière disparaît pour laisser place à la femme qui conseille et représente la voix de la Reine Victoria. Plusieurs lettres viennent d’admirateurs dont plusieurs sont sûrement des avances de nobles pour tenter de conquérir son cœur. « Si tu as encore des brouillons de ton livre, où un exemplaire au propre, je pourrais tenter de le faire publier. J’ai plusieurs personnes de Londres qui me doivent des faveurs. Je peux également lire ton ouvrage avec le peu de temps libre que je possède et persuader la Reine d’admirer ton petit chef-d’œuvre. Elle possède presque les mêmes goûts que moi. » Une à une, la Duchesse brûle les enveloppes qui sont pour elle sans intérêt, dont majoritairement ou plutôt l’intégralité des lettres d’amours pour tenter de la conquérir. « Je ne te souhaite aucunement d’être célèbre publiquement. Moi qui pensais que c’était un avantage, j’y vois plus un sac de problèmes. J’ai l’impression de ne même plus pouvoir réaliser mes petites passions. » Elle s’arrête sur une lettre qui est émise d’une société d’édition de livres. Instinctivement, la Louve balance l’enveloppe vide à Blasius où le contenu vient juste d’être brûlé dans le feu de sa cheminée. « Beaucoup de choses meurent à Londres dont l’espoir de beaucoup d’Anglais. Que ce soit par la mort d’un proche, de la séparation d’un couple, ou bien de la faillite d’une boutique d’un honnête citoyen. Tente ta chance avec cette librairie qui fait faillite. Peut-être qu’avec ton bouquin que je n’ai pas lu, tu pourras donner de l’espoir au propriétaire de ce magasin de livres et aux futurs lecteurs. »
Manipulatrice par moments, ambitieuse quelque temps, parieuse sur certains domaines, la Duchesse montre une autre facette à son frère. Que si ce dernier désire que son livre soit publié, Cassidy sera capable de réaliser sa demande grâce à ses contacts, grâce au marchandage et grâce à sa popularité qui continue toujours de grimper en flèche. C’est sans doute mal qu’elle se comporte ainsi mais aucunement la noble se voit comme une gentille petite fille. Par moments, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Elle n’est pas la Conseillère de la Reine pour rien car Cassie dispose d’une faculté grâce à l’expérience de toujours trouver un point d’entente. Un sourire malicieux et manipulateur se dessine sur ce visage blanchâtre de ce vampire. Dame Danvers croise les bras sous sa poitrine et effectue un clin d’œil à son frère. « Mon cher frère, si tu désires un travail chez moi, j’ai un large panel de choix à te proposer. Quant au sujet de Dolores, mieux vaut que ce soit elle qui te raconte ses petits secrets. »
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Sujet: Re: I'll say forever my family Mer 10 Juin - 23:14
I'll say forever my familyBlasius Barnes
Revenir à l'Arche de Noé ? Afin d'entendre la mélodie de son frère par le biais d'une harpe ? L'idée est très tentante bien que la Duchesse n'aime pas spécialement se rendre à cet endroit. Ce lieu est plus ennuyeux, froid, désagréable que sa propre demeure. L'odeur de la bourgeoisie pue énormément dedans, bien que l'édifice immense ne ressemble aucunement à son Domaine. Se frottant le bout de son petit nez, exprimant un petit sourire malicieux, la Reine Révolutionnaire s'imagine déjà en train d'écouter les morceaux sûrement magnifiques du musicien à la harpe. Elle siroterait sûrement un autre thé ou bien tenterait d'accompagner sa charmante musique en chantant. Écouter parler ce genre d'instrument est plutôt rare pour l'amoureuse du western qui entend très souvent les gémissements des pianos, guitares ou bien banjos. Ce Blasius, ce charmant et séduisant frère, Cassidy est certaine que son expérience à lui avec cet instrument est rare et unique. « Je me ferais une joie d'être spectatrice de ton petit spectacle de harpe. Je n'ai jamais eu la chance d'écouter ce genre de drôle d'instrument, je connais leur existence grâce à mon voyage en France après y avoir semé une révolte dans une manifestation qui s'est avérée très décevante. » crache la Louve qui est encore écœurée d'apprendre que les Français sont devenu très peureux depuis leur fameuse révolution de l'autre époque.
Posant sa main sur le haut de la cheminée en pierre, elle rapproche son autre plume des flammes pour y sentir la chaleur lui piquer affreusement sa peau blanchâtre de vampire. Ce petit brasier, ça lui refait penser à Édimbourg mais en moins bien. Un vrai plaisir cette catastrophe car elle n'a aucunement touché l'Angleterre mais plutôt ce pays où les hommes portent des jupes. Sans oublier leur instrument de musique qui casse les oreilles. Au moins, ces Écossais éviteront de critiquer la Reine d'Angleterre en ayant reçu son aide pour les victimes de la maudite Innocence. Que c'est ironique de voir le destin qui ne sourit pas à ces porteurs de jupes laides. Cassidy aimerait en rire tout en imaginant leurs soldats en jupes qui font la guerre. Des pauvres idiots, du moins c'est son propre avis de gamine. « L'éditeur de la librairie me doit énormément de services. » reformule une nouvelle fois la Noah qui perd son regard dans les flammes envoûtantes et magnifiques qui lui font repenser à l'adorable Phoenix. « L'enveloppe prouvera que tu viens de ma part, mon cher frère. Et puis, si jamais ce dernier devient un peu trop énervant... » Bougeant ses billes de sang sur Raven, son majordome comprend immédiatement ce que souhaite sa maîtresse. Cet homme, ce Butler c'est vraiment le meilleur de tous, un véritable trésor qui n'appartient qu'à l'albinos. Aussitôt, Raven Williams se permet de reprendre l'enveloppe des mains de la Maladie tout en s'excusant comme un grand gentleman. Il pose l'objet sur une table, puis y dépose le sceau de la maison Danvers représentant le visage d'un loup avec une couronne sur la tête. "...le sceau de ma famille te permettra de clouer le bec à ce personnage qui parle beaucoup trop. Il est gentil, mais il me casse les ovaires à me parler de tout et de rien comme si je n'avais que ça à faire d'écouter sa vie déprimante. » Raven remet l’enveloppe porteur du sceau à Blasius puis se met à tousser discrètement ce qui interpelle la Duchesse qui soupire grandement et bruyamment. « Oui. Je sais. Inutile de me dire et redire que je dois surpasser ces petites choses comme m'a appris mon adorable sœur Adelheid. Mais je t'avoue mon cher ami butler, cette vie mondaine est une torture jour et nuit. »
S'éloignant du feu, l'Anglaise ouvre deux portes majestueuses donnant sur une autre pièce. Un endroit où se trouve son piano, à elle, que la cowgirl chérie tant. « Si tu veux bien me suivre Blasius, il est temps d'ouvrir tes petites oreilles de musicien car tu auras l'honneur d'être le deuxième Noah à entendre mes partitions de piano. » Elle s'installe sur le petit tabouret où un coussin rouge est posé dessus. L'amoureuse de la Scandaleuse craque ses doigts un par un tout en repensant à ce jour précis, de sa rencontre avec la Peur, avec Lena. Cette musicienne particulière qui pour l'albinos est une amie à ne pas perdre. Quant à son Souvenir, Cassie a cru comprendre que Mordred considérait Angsthasia comme sa sœur adorée, à la manière de Cassidy avec Adelheid. « Connais-tu Lena ? Eh bien cette petite Noah est sûrement une meilleure pianiste que moi. » Tout à coup, une pensée douloureuse tiraille son petit cœur. Au moment de sa rencontre avec Lena, Sam son vaillant Akuma était encore en vie. Les yeux rouges de la Louve se mettent à briller mais la femme refuse de verser une quelconque larme. Non, oh non ! Montrer ses faiblesses est inacceptable. « Décidément, la poussière sur mon piano me pique les yeux. » ment-elle d'une manière professionnelle bien que son instrument de musique brille sans aucune poussière. Pour une quelconque excuse, c'est raté pour la mondaine.
Ouvrant le couvercle qui sert de couverture aux touches du piano, la Louve Blanche se décide enfin à jouer après plusieurs minutes d'attente. Une à une, les touches sont caressées par la musicienne qui vient de fermer ses paupières. Son petit monde à elle commence à être imaginé par la joueuse. Il représente son rêve. Un ranch au fin fond du Wild West. Du bétail a élevé qui s'avère être des vaches mais également des chevaux. De cet endroit, la Louve prendrait soin de ses louveteaux et de sa louve qui se trouve être Abigail. De l'espoir, de l'amour, de la joie, du bonheur se dégagent de ses notes sans aucune once d'agressivité et de révolte. La musique jouée appartient aux défunts domestiques de ses parents. Le couple Samuel et Samantha qui au final sont devenu un seul unique Akuma...mort à cause de la colère de Mordred. Puis, la fin arrive, le morceau s'arrête, le monde joué par la mélodie de la Louve Blanche se termine comme d'un dernier hurlement du canidé en pleine lune. « Voilà. J'espère que tu as apprécié, grand frère. »
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Sujet: Re: I'll say forever my family Mar 16 Juin - 18:57
I'll say forever my familyBlasius Barnes
Toujours assise sur le petit tabouret porteur d'un coussin rouge écarlate, Cassidy caresse une à une les touches de son piano. Son morceau désormais terminé, la Reine Révolutionnaire tente de se souvenir le dernier moment où elle aurait joué de cet instrument. En y réfléchissant silencieusement, son dernier souvenir remonte il y a quelques mois, en compagnie de Lena, l'hôte d'Angsthasia. Il est vrai que Cassie n'a pas vraiment eu le temps de composer des nouvelles mélodies ces derniers temps. Entre son nouveau travail de Conseillère qui est très éprouvant mais aussi de ses tâches à accomplir auprès de son Prince, la Louve Blanche dort très peu la nuit. Sa dernière grande nuit remonte il y a de cela plusieurs semaines, au côté de sa petite amie Abigail. En fait, autant l'avouer, l'albinos ne trouve plus le sommeil ses derniers temps. Préférant se contenter d'observer le visage endormi de celle qui a réparé son palpitant, mais également de répondre à des lettres et des rapports concernant son travail auprès de la Reine d'Angleterre. Peut-être que sa sœur Adelheid doit vivre le même calvaire qu'elle, bien que cette dernière soit bien plus compétente, expérimentée que la Duchesse. Elle attrape l'arête de son nez, ferme ses paupières et soupire lentement. « Bien sûr, j'apprécierai ta mélodie mon très cher frère. » lâche Cassidy d'un ton doux mélangé à de la fatigue. « Je ne pense pas que tu sois un musicien pittoresque. Je serais prête à parier l'intégralité de ma fortune à ce sujet. » Ouvrant ses paupières pour y faire découvrir la couleur des Noés, sa voix se change soudainement. Devenant plus froide, plus perçante et beaucoup plus autoritaire que Cassidy ne l'aurait montré à Blasius. « Au sujet de la prétendue manifestation à Paris. » évoque Mordred qui se permet de s'arrêter sur ce sujet car elle est en grande partie responsable de ce petit chaos. « J'ai été fort déçu de constater que les nouvelles générations Françaises sont devenus de vulgaires peureux. » L'Apôtre évacue sa fumée pourpre ressortant du bout de ses ongles gauche, l'observant attentivement comme hypnotiser. « Un simple coup de feu et tous les manifestants ont fui comme des lapins. » Sans prévenir, la fumée représentant la colère de la Révolte s'abat à très grande vitesse sur un vase posé sur une petite table en bois de chêne. L’objet se brise en plusieurs morceaux dans un couinement plaintif. Mordred est toujours aussi dégoutée de ce jour moisi qui avait au final fait perdre son temps. « Moi qui pensais pouvoir me remplir l'estomac avec une nouvelle Révolution Française, je me suis fourvoyé. »
Un gémissement de douleur assez léger retentit des lèvres envoûtantes de la révolutionnaire. Son poing s'abat sur plusieurs touches du piano ce qui provoque un son assez désagréable pour les oreilles. L'hôte de la Révolte reprend les rênes de son corps par une manière tellement violente que ses narines recrachent de l'hémoglobine. « Évitons de reparler du sujet de Paris, "l'autre" risque encore d'apparaître. » chuchote Cassidy d'une voix faible mais irritée contre l'Elf. Elle se lève de son tabouret, sort un mouchoir de sa poche pour essuyer le sang qui vient de se déposer sur ses babines déjà bien rouges à cause de son rouge à lèvres pétant. Instinctivement, sa langue lèche le reste de son fluide rouge avec malice. « Lena...elle est d'une agréable compagnie. Je l'aime beaucoup. Je serais prête à commettre d'innombrables choses rien que pour admirer son sourire et d'écouter ses morceaux de pianiste. » Elle désigne le tabouret avec ses mains et sourit chaleureusement à son grand frère Blasius. Son geste veut tout dire. La pianiste souhaite voir la Maladie jouer de l'instrument favoris de la prédatrice. Ce n'est aucunement pour se moquer de lui mais plutôt un désir de partager son amour du piano. Si le Noah ne sait pas en jouer, l'albinos a hâte de lui apprendre deux trois choses. C'est une manière pour la mondaine d'exprimer son envie de partager sa passion et de découvrir un peu plus son frère, sans mauvais jeu de mots bien entendu. Après tout, Cassidy n'est plus intéressée par le sexe masculin et puis elle est désormais en couple donc aucun souci à se faire sur ce sujet. Même si la Duchesse aime plaisanter sur ce genre détail, elle n'est aucunement sérieuse sur ses dires. Blasius ne l'intéresse aucunement et préfère rêvasser sur sa blonde. « Je t'en prie grand frère, je serais ravie de pouvoir t'apprendre à jouer de cet instrument de musique. Je suis certain que tu détiens le doigté pour être un excellent pianiste. » La bourgeoise contourne son frère, pose ses griffes sur les épaules de la Maladie et effectue un léger massage sournois et attentionné pour l'inciter à se prêter au jeu de commencer le cours de piano.
Les portes de la salle de musique s'ouvrent bruyamment, les billes redevenues sang de Cassidy se posent sur un gamin essoufflé détenant une allure minime de cowboy. Le blondinet toussote un peu puis lorsqu'il se trouve proche de la Duchesse, le petit lui tend une lettre porteur du sceau de la Reine d'Angleterre. « Madame, c'est urgent d'après les dire du majordome de Sa Majesté. » Agrippant ce fameux courrier, l'ouvrant avec une petite lame, dépliant la lettre et lisant le contenu, les cristaux rubis de Cassidy effectuent des va-et-vient de gauche à droite pendant quelques secondes. « Le conseil qui compte se réunir ce soir, voilà qui est embarrassant. » Sans un mot, le gamin effectue une révérence à Blasius puis à sa maîtresse et disparaît des lieux. « J'aurais souhaité te proposer un repas chez moi mais je ne pourrais pas le faire. Cependant, tu ne pourras pas échapper à un dîner dans les jours qui suivent mon très cher frère. J'apprécie énormément ta compagnie et je pense que ma femme serait heureuse de pouvoir échanger avec toi. Du moins, si son emploi du temps lui permettra. » Elle cale son dos contre le piano, croise ses bras et sourit tendrement à Blasius. Cette dernière lui explique deux trois choses très utiles sur les touches du piano, à quoi elles correspondent et lui propose par la suite une petite partition pour les débutants. « Je t'en prie, montre-moi ton amour pour la musique. Tu n'as pas le choix Blasius, je serais très déçu si tu refuserais de jouer à du piano. Et puis, tu pourras impressionner Lena quand tu la rencontreras. » dit-elle d'une manière chaleureuse comme le ferait une mère attentionnée à son fils. « À propos de travailler dans mon manoir, dans ma résidence, tu pourrais plutôt me proposer ce que tu sais faire de mieux. Vois-tu, je n'ai pas envie d'être ingrate en te montrant des postes qui pourraient ternir ta réputation et ton charisme. Enfin, je pense que tu vois ce dont je veux parler, non ? »
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: I'll say forever my family Mar 30 Juin - 11:03
I'll say forever my familyBlasius Barnes
Attrapant une chaise dans un coin de la pièce de musique, Cassidy l’installe près de son grand frère afin de pouvoir écouter les notes, les récits, la musique que peut dégager cet homme qui bizarrement semble pouvoir calmer la furie destructrice et révoltante de la Duchesse. Il est sans doute le seul mâle, l’unique loup à pouvoir apaiser la prédatrice et ce lien qui se construit peu à peu entre les deux Descendants de Noé procure un bien fou pour Lady Danvers. Assise sur cette chaise, mains jointes sous forme de prière entre ses jambes afin de les réchauffer, silencieuse comme jamais pouvant être considérée comme un décor de la pièce, l’albinos dépose son regard bienveillant sur Blasius Barnes. Scrutant son nez, son oreille visible, ses cheveux, la couleur de ses billes si unique, ses sourcils, ses joues… Un faible sourire se dessine alors sur le visage blanchâtre et pâle de l’hôte de Mordred. Comme c’est agréable de contempler cet homme, on pourrait le considérer comme un gardien d’Éden. Il dégage tellement une aura apaisante, réconfortante que la Duchesse aimerait poser sa tête contre son épaule afin d’y fermer ses lourdes paupières pour reprendre un peu de sommeil ou du moins rattraper ses nuits qui deviennent bien trop courtes pour dormir. Quel est donc ce sortilège ? Cet envoûtement que dégage abondamment la Maladie ? Est-elle malade pour être resté trop longtemps auprès de son grand frère ? Son cœur bat très faiblement, il se met à dormir tout en continuant de marcher sur le long parcours qui l’attend devant lui vu que l’Anglaise détient désormais une espérance de vie très élevée, très haute grâce à sa nouvelle nature de Descendante, d’Apôtre. Ô cher Blasius, il ne le sait pas encore mais la Louve Blanche est extrêmement heureuse de l’avoir rencontré pour de bon. La voilà qui pourrait ronronner de plaisir à la manière d’un chat qui se frotte aux jambes de son maître pour récolter des câlins, de l’attention. C’est un amour fraternel que ressent Cassidy comme elle l’a pour Adelheid Von Rosenwald qui à ses yeux est la sœur dont la mondaine a toujours rêvé d’avoir. Cependant, son désir de posséder un frère est tout proche désormais. Tout comme la Reine Révolutionnaire le voyait dans les balades en ville avec ses parents, la gamine demeurait jalouse en regardant constamment un jeune homme qui prenait toujours soin de sa petite sœur dans la boulangerie d’une rue. Cassie aussi, souhaitait avoir un frère dans sa famille, mais ce ne fut jamais le cas, pour la fille unique et seule héritière des Danvers, cette lignée qui reste pour le moment maudite…
Plissant ses iris de sang qui ne sont plus ceux de Mordred, embrassant ses lèvres en elle-même pour y former une ligne droite et rétrécir légèrement ses babines, l’Avocate du Diable repense aux paroles de Barnes qui lui a proposé d’être son secrétaire en second ou du moins son premier secrétaire car elle seule lit son courrier et personne d’autre, pas même Raven Williams. Pourtant, lui proposer un tel poste lui pince le palpitant. La Duchesse se sent gênée d’accorder une telle tâche à la Maladie. Pas qu’il soit incompétent, au contraire, la Conseillère y voit en lui un excellent diplomate. En fait, la bourgeoise, la noble, se sent honteuse de demander de l’aide à Blasius qui a sans doute des meilleurs préoccupations à faire. Elle ne désire aucunement l’importuné, surtout que sa présence lui permet déjà de se calmer, de se reposer, de s’apaiser, de s’adoucir, de ne plus montrer ses crocs bien aiguisés et d’abaisser ses babines. « Je ne peux accepter ta requête, grand frère. » avoue sincèrement la Louve Blanche en fixant avec intérêt les touches de son instrument de musique, de son piano qui est un cadeau de son mariage arrangé avec le Comte Risewell. C’est son ex-mari qui lui a offert ce merveilleux bijou pour détruire les barrières protectrices de l’Héritière Danvers afin de la manipuler et de lui donner un enfant. Une fille, un adorable bébé…qui n’a pas pleuré en venant au monde, qui portait la même couleur de cheveux que sa mère, qui a disparu quelques heures après sa naissance. Morte, ce bébé, ce poupon, cet être si fragile est décédé dès sa première minute dans ce monde, d’après les dires malfaisants des parents de Cassidy… « Je ne souhaite finalement pas t’importuner sur ton temps, tu as sans doute de merveilleuse chose à faire. De plus, je ne suis pas un cadeau, tu pourras le demander à Adelheid qui m’a appris à devenir une Duchesse exemplaire, même si je possède encore plusieurs lacunes à l’être. »
Puis, le doux et relaxant Blasius entame pour la première fois de sa vie, du moins si c’est le cas ou non, une mélodie proposée par la Duchesse. Son doigté, son touché, ses caresses sur les touches du piano apporte une nouvelle fraicheur et une tendresse inconnue aux oreilles de la Louve Blanche. Pourtant, même en se trompant quelquefois sur le morceau, Danvers est obligée de vérifier à deux fois si le musicien joue réellement la musique qu’a indiquée Cassidy. C’est bien le morceau, celui que la Conseillère jouait très souvent durant son enfance, mais pourquoi l’air est-il si différent ? Pourquoi cette musique provoque des larmes de tristesse aux yeux de la redoutable cowgirl ? Il n’y a aucune explication à donner, juste que Blasius Barnes est unique et le restera pour toujours et à jamais. Elle souhaite en vouloir à cet homme d’avoir osé la faire pleurer, d’avoir brisé ses barrières protectrices que cette dernière construit et répare chaque jour. Même l’Elf, la Dame Noire, le Souvenir de la Révolte, Mordred, ne dit pas un mot car elle vient de s’endormir paisiblement comme envoûté par ce que vient de produire la Maladie…
Lorsque tout se termine, quand le silence redevient maître en ces lieux, un baiser est déposé sur le crâne de Blasius. Il ne s’agit pas d’une tentative de drague comme l’albinos à l’habitude de procéder. Non, là c’est autre chose. Cassidy exprime ce petit geste intentionné comme remerciement, d’une sœur à son grand frère. Grâce à lui, l’Anglaise se sent plus légère, comme si tous ces foutus problèmes venaient de disparaître comme par magie. « Thank you, my adored brother. » lâche la sœur de Blasius qui s’éloigne de lui pour relire la lettre que venait de lui donner le gamin qui travaillait pour elle. « Malheureusement, je dois partir me préparer. Le Conseil m’attend et j’aime être en avance. » De dos à la Maladie, ayant pris soin de cacher ses larmes qui ont été nombreuses à tomber, la doyenne des lieux remet correctement le haut de son col, renifle un bon coup pour faire remonter ses prochaines larmes puis s’apprête à partir. « Tu peux rester ici autant que tu le souhaites, désormais la porte de ma maison te sera constamment ouverte. Mais préviens-moi à l’avance de tes prochaines arrivées, grand frère, histoire que je prévienne Lady Panabaker. »
Baissant son visage, fixant le sol, sortant un mouchoir de sa poche pour sécher ses larmes, elle finit par se retourner pour adresser un sourire bienveillant à son nouveau et premier grand frère qui restera l’Unique à ses yeux de sang, s’installant donc aux côtés d’Adelheid. « Je te demande encore pardon pour avoir été aussi agressive tout à l’heure dans les jardins. Je tâcherais de me racheter à l’avenir Mister Barnes. Désormais, tu fais partie de ma famille et quiconque osera te faire du mal…subira ma colère. » Effectuant une révérence apprise par les soins d’Adelheid, la Duchesse quitte les lieux tout en demandant à son majordome Raven de rester à la disposition de Barnes si son Butler n’y voyait aucun inconvénient. Comme elle le pensait, Williams accepta avec plaisir la demande de sa maîtresse…