Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Welcome, my sister ! Mer 26 Fév - 12:03
Welcome, my sister !Dolores Aima
L’Irlande, un pays proche de l'Angleterre, c’est même le pays voisin et Cassidy n’y a jamais mis les pieds, jusqu’à aujourd’hui. Après avoir emprunté une des portes du Rêve, l’albinos se met à soupirer en observant avec désintérêt la ville au loin. Chopant une cigarette dans sa sacoche, l’allumant par la suite, la noble tente de ne pas témoigner sa lassitude sur cette mission qu’il lui a été confié. Danvers n’est pas ennuyé que ce soit le Prince Millénaire lui-même qui lui confie cette petite tâche, oh que non, bien au contraire, la louve semble être même heureuse de pouvoir le servir, l’aider. Cependant, le jour ou plutôt la nuit est mal choisie, pour la Reine du Crime. Cassie s’était préparée pour se rendre à un restaurant chic et y dîner avec mademoiselle Panabaker, la scandaleuse, la femme qui fait chavirer le palpitant de l’hôte de Mordred. Pourquoi faut-il que la malchance s’abatte sur elle à ce moment précis ? Elle le sent, oh oui elle le sent que sa petite amie sera extrêmement vexée et déçue du comportement de la prédatrice. C’est vrai quoi. La femme n’a même pas eu le temps de prévenir Abigail qu’elle ne pourra pas être présente ce soir, tout ça pour faire plaisir aux yeux du Prince. Cassidy a beau être la Révolte, elle ne peut pas désobéir au Comte Millénaire. C’est son boss, c’est son patron, c’est le plus fort de la famille et le vexer risquerait de mettre sa petite vie d’humaine en péril. Qui plus est, sa Abi-chou serait en danger à cause de la désobéissance de la louve albinos Alpha. La rebelle se met à soupirer et imagine déjà la remontrance que va lui concocter la scandaleuse et elle espère de tout cœur que leur relation ne sera pas détruite… Ses orbes dorés fixent les étoiles, ils sont pensifs et légèrement tristes. Sa vie paisible dans son domaine risque d’être très ennuyeuse si Danvers redevient célibataire. Elle commençait déjà à s’habituer à la vie de couple, à penser à sa petite Akumette chérie Phoenix et à ce petit Wil qui lui manque tant. D’ailleurs, l’hôte de la Révolte devrait songer à recoudre le fossé qui git entre elle et l’hôte de la Discorde. Tout ça à cause d’une vengeance contre ce vieux de Dominus…
Le vent de la nuit se met à souffler et instinctivement, la femme pose sa main sur le haut de son chapeau de noble pour éviter qu’il s’envole vers d’autres cieux. Rangeant son paquet de cigarettes, la Duchesse empresse le pas pour rejoindre les portes de la ville et débuter son enquête. Sa mission est claire, nette et précise. La Douleur vient de se réveiller de son lourd sommeil et doit être conduite en sécurité dans l’Arche pour éviter que l’Ordre Noir s’en prenne à sa nouvelle sœur ou son nouveau frère. La bourgeoise se demande qui est ce Noé. Est-il un imbécile comme Sheryl ou les Jumeaux ? Est-il ou est-elle puissante comme Amorem ou Feilen ? Arrogant comme Dominus ? Manipulateur comme Mordred ? Difficile à dire tant que Cassidy n’a pas trouvé sa cible. De toute manière, chercher sa proie n’est pas quelque chose d’inhabituel. L’Américaine qui est Anglaise de sang, adore jouer au chat et à la souris et rare sont ceux qui arrivent à échapper aux griffes de la prédatrice. Elle commence déjà à s’amuser et se demande combien de temps ça va lui prendre pour retrouver l’hôte de la Douleur. Cinq minutes peut-être, ou bien dix, ou bien une heure pour faire durer la joie de cette partie de cache-cache. Un sourire en coin se dessine sur le visage blanc de la demoiselle usant des iris de son Souvenir pour éviter d’avoir une mauvaise vue de taupe à cause de son albinisme. Lorsqu’elle entre enfin dans le taudis gisant en Irlande, son attention se porte sur une jeune femme disposant d’un physique tout à fait remarquable mais n’égalisant aucunement celui de sa petite humaine adorée. La rebelle se rapproche de cette dernière qui est adossée contre un mur. Cassidy plaque violemment sa main près du visage de la brune, relève le menton de la courtisane et caresse la joue de la demoiselle avec son pouce.
« Je cherche quelques informations ma jolie. » débute Cassie en insérant un rouleau de billet sous le corset de la femme. « Je suis une détective privée et on raconte qu’il y a des choses étranges en ville. Es-tu au courant de quoi que ce soit ? » La manipulatrice rapproche ses lèvres à celle de la brebis pour sentir le souffle de la marchande d’amour. Tel un démon, l’albinos use de ses charmes pour l’envoûter, la manipuler pour arriver à ses fins sans éprouver un quelconque intérêt pour cette chair humaine fragile. « Suivant ta réponse, je pourrais te…donner bien plus que de l’argent. » Danvers positionne ses babines de louve à quelques centimètres de l’oreille droite de la jeune femme. « Un château…un titre de noblesse…une montagne de plaisir…une nouvelle vie… »
Lentement, Cassidy Danvers se recule de la brune et attend patiemment que la femme se remette de ses petites émotions. La langue de la Duchesse se met à lécher sa lippe supérieure d’une manière provocatrice, voire aussi malicieuse. Puis, sa proie se met à parler, à lui donner des informations provenant de ses clients. Qu’une ombre s’amuse à torturer des gens, à dessiner sur leur peau pour entendre le doux son de la souffrance, de la douleur. Plissant ses iris, l’hôte de Mordred pense tout de suite au Noah qu’elle recherche. Fort heureusement, les forces de l’ordre ne sont pas encore intervenue, ou peut-être ont-ils déjà été confrontée à la cible de Danvers. S’apprêtant à partir pour enquêter, elle est subitement retenue par la courtisane qui réclame tant de choses inaccessibles pour une prostituée. La belle-de-nuit est assez rêveuse et culottée de demander autant de biens à la Conseillère de la Reine. Un rictus se dégage de l’hôte, la dague du Souvenir de la Révolte se plante dans le cœur de la femme. La courtisane est surprise, ne comprend pas pourquoi Cassie agit ainsi.
« Je ne t’accorderais rien car tu viens de me dégoûter sur son comportement, chienne. » grogne la louve en repoussant le corps mort avec le talon de sa botte tout en ayant retiré sa lame. « Au moins tu serviras à nourrir la terre en espérant qu’elle ne tombe pas malade en te dévorant. »
Elle sort sa montre à gousset ayant appartenu à sa bien-aimée, regarde l’heure et soupire en constatant que le moment de son rendez-vous en tête à tête vient de débuter mais sans sa présence. Ses crocs s’entrechoquent, ses pupilles jaunes brûlent d’une colère indomptable. Foutue mission se dit-elle dans sa tête…tout en récupérant le rouleau de billet sur le cadavre.
Une heure passe, soixante-minute à pister l’animal en fuite par la chasseresse. Il est vingt-deux heures passées, et Cassidy repère déjà des traces de sang dans certains bâtiments abandonnés dont parfois des cadavres qui sont recouverts de blessures qui sont des dessins incrustés dans leurs peaux. Sa cible est encore plus folle, plus psychopathe que certain Noah. Elle est sans doute dans le top du classement. Entre sa petite sœur Adelheid qui préfère faire souffrir les gens petit à petit, elle-même qui adore exécuter les gens le plus violemment possibles et l’autre recherchée de la Douleur qui arrache limite la peau de ses victimes. Ah là là, difficile de se faire passer par des victimes de l’Innocence quand les Noah s’amusent à jouer avec les humains de façon malsaine… Un hurlement se fait entendre dans un coin assez isolé et la prédatrice se met à courir le plus rapidement possible pour se rapprocher des lieux. Une fois sur place, elle reste dans l’ombre à observer une femme dessiner sur la peau de sa victime. Cassidy n’aimerait aucunement être à la place de ce pauvre homme et par mesure de sécurité, ses deux dagues appartenant à Mordred se matérialisent pour être attachées autour de sa taille. Puis, voyant ce spectacle un peu trop malsain et cruel aux yeux de la Révolte, Cassidy lance une de ses dagues pour transpercer le crâne du souffrant. Le calme revient, les acouphènes aux oreilles de la demoiselle cessent.
« Navré, je commençais à avoir mal aux oreilles. » avoue Cassidy en sortant de l’ombre pour fixer de haut Dolores avec ses cristaux d’or. « Pian, l’Apôtre de la Douleur, ainsi je te rencontre enfin après une heure de recherche intensive. Je suis Cassidy Danvers, l’hôte de Mordred qui est l’Apôtre de la Révolte. J’espère que tu en vaux la peine pour m’avoir fait perdre un dîner aux chandelles. »
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Sujet: Re: Welcome, my sister ! Mer 26 Fév - 23:52
Welcome, my sister !Dolores Aima
Les orbes jaunes de Cassidy ne quittent aucunement la silhouette de ce qui doit être la Douleur incarnée. La louve est prudente, prête à montrer ses crocs si ce charmant bout de viande souhaite se rebeller pour tenter de blesser l’albinos. Ses griffes se resserrent, chacune de ses phalanges se met à craquer en se pliant sous la force colossale et monstrueuse de Cassie. Si Mordred était présente, si la Noah de la Révolte se réveillait de son immense sommeil réparateur, cette dernière serait déjà ennuyée de cette situation et aurait sans doute trainé cette femme par les cheveux pour la conduire tout droit au Prince. L’Elf, la Reine Révolutionnaire, la Banshee, n’est pas patiente pour ce genre de situation et surtout quand une personne s’amuse à torturer des êtres fragiles. Heureusement, ce soir c’est Cassidy qui est présente, donc la cowgirl peut se permettre d’attendre, un peu, quelques secondes pour voir comment va réagir sa nouvelle sœur. Elle est prête, oh oui la prédatrice est parée à la pire des situations même si actuellement son corps est en phase de guérison face à ses nombreux combats contre les vermines d’Exorcistes… Mais la Duchesse reste impassible, ne montre pas sa fatigue, ses blessures encore douloureuses, ses nombreux hématomes sur son corps ou des nouvelles cicatrices qu’elle a obtenues récemment. Cassidy se demande si Abigail la trouve réellement charmante en la voyant de plus près, en constatant que la dragueuse n’est en réalité pas si jolie que ça. Elle a beau avoir la guérison des Noés, certaines choses ne peuvent pas disparaître dont les blessures causées par l’Innocence…
La cible tourne sa tête comme le ferait une marionnette un peu usée avec le temps. C’est crépi, malsain, effrayant mais aucune de ses réactions survient pour la Révolte. Ils rebondissent sur son corps car ils n’ont pas l’autorisation de rentrer pour perturber le vampire. En aucun cas Cassidy est impressionnée, elle est juste imperturbable, ne sourit même pas, est figée à la manière d’une statue. Pourtant, le jaune de ses yeux déborde toujours d’une immense colère. Ça s’enflamme comme la braise qui peut limite brûler des hectares entiers de forêt. La Douleur se met à détailler la Révolte de ses iris et amuse tout à coup Cassidy qui effectue un sourire en coin. Profite de la vue, se dit-elle. Tu ne le verras peut-être pas deux fois, pense-t-elle. Sa main gauche saisit sa dague accrochée à sa ceinture pour montrer au voyeur que la bourge n’est pas ici pour devenir l’un de ses jouets ou encore participer à ces jeux. Toutefois, Cassidy ne dirait pas non pour faire parler le fer et mesurer le potentiel de la Douleur. Mieux vaut savoir ce dont sont capables ses alliés car après tout, la Révolte sert avant tout à aider son prochain dans les batailles à venir. Lorsque la femme porteuse d’une longue chevelure guimauve se lève à la manière d’une poupée désarticulée, la louve blanche positionne son pied droit en arrière en le frottant sur le sol, pour avoir un bon appuie afin de s’élancer à la gorge de la demoiselle si la situation se passe mal. Mais soudainement, les paroles de l’inconnue surviennent et attisent la curiosité de la Reine du Crime. Oh, ça ose marchander ? Ça souhaite donner une chance à Cassie de retourner à Londres pour profiter de son dîner romantique avec sa blonde ? Ça signale que la demoiselle ne fera rien avant le retour de la Noah ? Sage comme une image ?
« Non. » dit-elle d’une manière froide et extrêmement autoritaire voire dominatrice. « Je ne me marchande pas envers une femme qui ne souhaite pas se présenter après avoir reçu mon nom et mon prénom. » D’un premier pas puis d’un deuxième et ainsi de suite, l’Américaine se rapproche de sa proie pour y retirer d’un coup sec la dague qui est restée coincé dans le crâne fragile du pauvre homme. Elle essuie le sang sur les vêtements du cadavre puis continue de fixer de haut sa nouvelle sœur qui semble avoir un comportement assez lunatique. « Quel est ton nom, ravissante créature ? » De son index, elle lève le menton de la femme. « Si tu évites ma question une deuxième fois, je risque de m’énerver. Le Comte n’a pas précisé dans quel état je dois te ramener et j’ai horreur des personnes qui ne se présentent pas après avoir appris mon identité. »
De sa poche, Cassidy ressort un mouchoir en tissu pour essuyer les toutes petites gouttelettes de sang se trouvant sur le visage et sur le cou de l’hôte de la Douleur. Elle se comporte comme une daronne, comme une mère qui vient de retrouver un enfant qui ne lui appartient pas et qui est abandonné. Également, la jeune femme remet correctement deux trois brins de cheveux mauves derrière les oreilles de la demoiselle qui devait sûrement la gêner.
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Sujet: Re: Welcome, my sister ! Lun 2 Mar - 11:19
Welcome, my sister !Dolores Aima
Elle se présente, enfin, son prénom est Dolores, son nom est Aima, Dolores Aima l’hôte de la Douleur. Cette identité n’est pas commune. Dolores c’est joli et Aima encore plus. Cependant, ce n’est ni une mère, ni un père qui a donné ces choses à vie à la demoiselle en détresse. Est-elle orpheline ? Comme son majordome l’a été ? Cassidy remarque que dans les paroles de la Douleur, cette dernière se perd elle-même. C’est sans doute une pauvre victime de ce monde qui a été choisie pour représenter un Souvenir de Noé. Du coup, la Duchesse est partagée entre une envie de la prendre dans ses bras pour tenter de la consoler, de lui apporter un brin de chaleur et d’amour que Dolores n’a sans doute pas eux depuis son début d’existence. Puis, une chose lui glace le sang, réveille son instinct de rebelle, la met cruellement en colère. Ce n’est pas au sujet que la nouvelle connaissance ne sait rien du Comte Millénaire mais plutôt du fait que d’après ses dires, elle a été torturée par l’espèce humaine. Les crocs de la louve albinos s’entrechoquent, se mettent à grincer, mordent une partie de la lèvre inférieure de la noble pour y faire couler quelques gouttes de sang. Ce monde est une prison…c’est du moins ce qu’affirme Mordred, elle qui déteste les humains pour leur cruauté, leurs cupidités, leurs volontés à vouloir toujours du pouvoir pour rabaisser les plus faibles. Alors, lorsque la bourgeoise passe ses mains sur ses épaules comme si elle avait froid, que ses cristaux si magnifiques deviennent vides de toutes émotions, la daronne enlève son manteau pour le placer sur les épaules froides de la Douleur, de sa petite sœur.
« Le Prince est comme un père pour nous. » commence-t-elle à expliquer en enlaçant soudainement la jeune femme, tentant de la réchauffer. « Tu auras ta propre chambre, tu auras des frères et des sœurs, tu pourras avoir ta propre famille. » Elle retire son étreinte, doucement ses mains se posent sur les épaules de Aima. « Mais si cela ne te plaît guère, je peux t’héberger dans ma maison, là aussi tu ne manqueras de rien. »
Des bruits de pas se font entendre et dérangent soudainement la rencontre tant attendue entre la Douleur et la Révolte. Ce sont les forces de l’ordre, ce sont les gardiens de la ville qui viennent sans doute arrêter la responsable des blessures de ses victimes mais également des homicides involontaires de cette dernière. Des armes sont braquées sur Dolores mais également sur Cassidy. L’un des quatre agents reconnaît la Duchesse et écarquille ses pauvres petites billes. Il doit penser que l’albinos est responsable des disparitions. Après tout, on croit moins une femme qu’un homme. Le sexe faible comme disent les mâles, sont à la fois des sorcières, des menteuses et des animaux qui servent juste à la reproduction. Cela énerve affreusement la prédatrice de constater que les regards noirs des policiers sont centrés sur sa personne. Pour une fois que la demoiselle n’a rien fait si on ne compte pas son meurtre de tout à l’heure pour abréger les souffrances du jouet de Dolores. Ah là là, ça ose la dévisager ainsi alors qu’elle remue ciel et terre pour aider les classes inférieures, à vouloir détruire cette discrimination entre les pauvres et les riches, à essayer de rendre égaux les femmes aux hommes. Voilà pourquoi l’albinos n’est pas attirée par les hommes, voilà pourquoi la Duchesse préfère fonder une relation amoureuse et sérieuse avec sa chère et tendre Abigail Panabaker qui est la perle rare qu’elle cherchait tant. Un rictus se forme sur le visage de Cassidy, un soupir d’agacement est lâché depuis les poumons de la Reine du Crime.
« Dolores, fermes les yeux et compte jusqu’à dix. » demande la rebelle à la désespérée d’une voix douce et envoûtante.
En espérant qu’elle s’exécute, Cassie ne prend pas la peine de vérifier et se précipite sur les pauvres agents de l’ordre. Ils commencent à tirer mais l’hôte de la Révolte est bien trop rapide pour ces jouets enfantins. D’un geste précis, la première dague de la Révolte tranche proprement la gorge d’un ennemi puis d’un deuxième geste l’autre dague perfore le cœur d’un second policier. La Duchesse se sert du corps d’une de ces victimes pour s’en servir de bouclier afin de s’approcher des deux autres qui vident leurs chargeurs sur le cadavre de leur collègue. Une fois assez proche, la louve jette son bouclier et tranche les gorges des forces ennemies restantes. Autant dire que ce petit règlement de comptes lui a pris environ huit secondes. Désormais, presque l’intégralité de son haut est recouvert de sang. Quant à son visage il en est bariolé. Que c’est répugnant d’être recouvert d’un sang sale…ça lui donne même envie de vomir…
Doucement, la rebelle tend sa main à la Noah en lui souriant d’une manière tendre et attentionnée. « Viens avec-moi Dolores. » dit-elle d’une voix douce. « Je vais te préparer une boisson chaude, te donner un toit pour la nuit et t’expliquer qui est le Prince Millénaire. Mieux vaut ne pas rester dans cet endroit dégoûtant et écœurant. Désormais, je suis là pour te protéger. »
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Sujet: Re: Welcome, my sister ! Mer 4 Mar - 17:38
Welcome, my sister !Dolores Aima
Elle se baisse, elle lui sourit tendrement, elle pose une nouvelle fois sa main sur la joue de la Douleur, elle caresse de son pouce la pommette froide de Dolores. La daronne montre une nouvelle fois son côté humain, la Duchesse enlève son masque de criminelle pour redevenir une mère aimante. Cassidy désire lui apporter un peu de chaleur pour lui faire oublier son passé qui doit sans doute la torturer. On mentionne que Cassie est gentille mais c'est faux, digne d'une parole d'un enfant qui ne pense et dit ce qu'il voit au lieu de réellement observer que la noble est une grande manipulatrice qui n'hésite aucunement à détruire les obstacles sur sa route. Oh non, mieux vaut ne pas faire confiance à Danvers qui est fourbe comme un renard et assoiffée de sang et de viande comme un loup. C'est une des plus grandes prédatrices, la Louve Alpha qui protège sa meute, l'éduque pour la rendre forte. C'est de cette manière que la carnivore prend soin de sa petite Phoenix Lanfredi qui est devenue sa fille et d'Abigail Panabaker sa petite amie. Oh, il y a bien Wil Hartmann mais elle a compris que son petit bout est assez grand pour se débrouiller seul. S'il désire de l'aide, Cassie sera là.
« Si tu veux faire partie de ma famille, je n'ai qu'une exigence. » dit-elle d'une voix autoritaire. « On suit mes règles. » Elle lève son index. « On ne touche pas aux personnes se trouvant chez moi. » Son majeur se met en parallèle avec son index. « On évite de dégrader ma maison. » L'annulaire rejoint les autres pour signaler la troisième et dernière condition. « Pas de jouet chez moi comme tu viens de le faire. »
Elle ébouriffe les cheveux de Dolores, se relève tout lui prenant sa main pour l'emmener hors des lieux. Jamais, oh grand jamais l'albinos n’a senti une telle froideur sur la peau d'une personne. Ça lui glace le sang, ça lui donne un frisson désagréable. En plus, sans son manteau bien chauffant qui est désormais sur les épaules de sa nouvelle protégée, Cassie doit admettre que cette nuit est assez froide pour un début du mois de Juin. C'est ainsi que la louve escorte, conduit, amène son petit louveteau à sa tanière. Tout d'abord en empruntant un passage de l'Arche puis en sortant pour atterrir devant les portes de son immense domaine. Terminé l'Irlande, bonjour l'Angleterre ou plus précisément Londres. Bien entendu, durant le très court passage de l'Arche, Cassie a fait passer un message à un Akuma serviteur. Demandant et s'excusant auprès du Prince que la Douleur sera en retard. Préférant lui faire voir un autre monde, une nouvelle vie dans sa demeure jusqu'à temps que cette dernière soit prête à rencontrer en personne le Faiseur. C'est pour le bien de l'hôte, c'est la partie humaine de Cassidy qui demande cette faveur et cette permission auprès du Comte Millénaire.
Les grilles hautes et impressionnantes, peintes d’une peinture noire où les pointes des hauts des barrières sont de couleur or, s'ouvrent par le biais de la propriétaire des lieux qui reprend ensuite la main de sa protégée pour l'emmener en direction du Manoir. Le chemin mène à des magnifiques jardins, on peut même voir une zone qui est dégradée à cause d'une certaine famille. L'entrée du bâtiment est franchie dans cette nuit étoilée. Cassidy allume une lampe à huile, indique à Dolores de la suivre jusqu'en cuisine. Une fois sur place, la daronne cuisine un bon chocolat chaud puis tend la tasse bouillante à la femme.
« Attention c’est chaud. » préviens la louve en lui donnant la boisson. « Tu m'en diras des nouvelles, d'habitude je préfère le thé qu'au chocolat ou au café. » Elle s’allume une nouvelle cigarette qui heureusement ne va pas dégrader sa santé. Il y a des avantages à être Noé, à dépasser l’espèce humaine. Cassie ne s’en est jamais plein, elle profite un peu plus de la vie désormais, franchissant des lignes qui ne pouvaient être empruntées à cause de sa conception fragile de son albinisme. « Tu connais les gens qui t’ont fait du mal ? J’aurai deux trois choses à leur dire. »
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Sujet: Re: Welcome, my sister ! Ven 13 Mar - 17:41
Welcome, my sister !Dolores Aima
Posant un verre sur la table, sortant une bouteille de whisky du placard, servant le jus dans le récipient, écoutant avec plaisir le doux son de sa drogue remplir le gobelet, la Duchesse est impatiente de tremper ses lèvres dans l'alcool qui va bientôt s'offrir à elle. Dolores Aima est une rencontre assez intrigante et étrange. Elle réagit de deux manières différentes. La première comme une femme et la deuxième comme une enfant. Est-ce que la Noah est schizophrène ? De toute manière, beaucoup de gens pourraient se dire que les hôtes des Apôtres sont fous à se parler tout seul, donc Dolores sera également dans le même panier que les Descendants. Cassie n'ajoute rien, ne dit rien sur ce fait plutôt étrange sur la personnalité de Dolores. Elle n'aime pas critiquer les gens que la Duchesse apprécie et sa nouvelle rencontre en fait maintenant partie. Elle a accepté de rejoindre la famille de la louve albinos, de ce fait, Cassidy se sent encore plus heureuse d'agrandir son foyer. Pourtant, la rebelle s'abstient d'y émettre un sourire de réjouissance, elle reste impassible voire même froide.
« Le chocolat chaud c'est limite la seule chose que je sais bien cuisiner. » avoue Cassidy après le remerciement de son invité. « Je déteste faire la cuisine, j'ai l'impression de perdre mon temps. De plus, je suis assez difficile en matière de nourriture. Mon estomac digère mal les légumes, certaines viandes et surtout le fromage ainsi que les friandises. » Elle se met à rire doucement. « Enfin, je ne dis pas non à certaines friandises. » ajoute la provocatrice d'un ton malicieux. La noble lève son verre en direction d'Aima et boit cul sec le whisky puis émet un soupir bruyant de satisfaction. « Je commençais à être en manque. »
Cassidy s'assoit sur une chaise, pose ses pieds sur la table et croise ses jambes. Tout à coup, une ombre entre dans la pièce et monte également sur le buffet en bois. Le poil hérissé, les pupilles dilatées, les babines relevées pour y montrer les redoutables crocs, un loup s'approche lentement et dangereusement sur Dolores.
« Non. » ordonne la maîtresse d'un ton autoritaire au loup. « C'est...ma nouvelle fille donc tâche de t'habituer déjà à sa présence Jesse. » Le loup à la robe sombre s'assoit au niveau de Cassidy et surveille attentivement la nouvelle rencontre. « Je te présente Jesse, un loup que j'ai ramené de France. Traqué et blessé par des braconniers. »
Elle s'allume une nouvelle cigarette tout en réfléchissant aux paroles de la Douleur sur son passé. Cassidy n'apprend pas grand-chose et ne souhaite pas insister pour ne pas la perturber ou la blesser involontairement. Se contentant de consumer progressivement sa clope, la femme s'amuse à faire créer des petits cercles de fumée. Puis, la manipulatrice se remet à discuter.
« Tu es ici chez toi. Il y a déjà quelques occupants donc tâche de ne pas compliquer la situation, ou de trop te faire remarquer si j'invite des inconnus. » Elle tapote le dos de la drogue pour faire tomber la cendre de la cigarette. « As-tu de la famille quelque part ? Des parents ? Un frère ou une sœur ou les deux à la fois ? Un petit copain ? Une quelconque information pouvant m'éclairer si je dois prévenir une personne qui t'apprécie que tu sois actuellement chez moi ? »
Attrapant sa clope grâce à son bec, l'albinos se relève et cherche un plat concocté hier par son majordome Raven. Après quelques minutes, la daronne finie par trouver. Doucement, elle pose un plateau avec des biscuits fait maison près de la tasse de chocolat de Dolores.
« Ne te gêne pas, sers-toi et mange ma petite puce. »
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Sujet: Re: Welcome, my sister ! Dim 22 Mar - 14:06
Welcome, my sister !Dolores Aima
Une fois assise devant la Noah, la femme repère que maintenant quelques télégrammes qui sont posés dans une petite coupelle en argile. Instinctivement, l’albinos prend les lettres, s’informe des émetteurs en lisant simplement les signatures sur le dos des morceaux de papier puis décide de lire la plus importante à la moins essentielle. La première provient de la Reine d’Angleterre. De son couteau, elle déchire le haut de l’enveloppe pour y attraper le message pour commencer la lecture. Bien entendu, Cassidy écoute tout en même temps les paroles de Dolores. C’est après tout une femme, elle peut faire plusieurs choses à la fois contrairement aux hommes. Et si vous ne croyez pas la véracité de ces propos, regardez plutôt la Duchesse qui fume, lit la lettre, écoute les paroles de son invitée tout en se disant qu’elle va avoir beaucoup de boulot demain matin sur son travail de Conseillère. Ses billes de sang font des va-et-vient de gauche à droite, montrant bien que Danvers lit attentivement les écrits de Sa Majesté.
« Tu ne manges aucune viande ? » demande la femme très intriguée et stupéfaite par les paroles de la jeune femme. « Donc tu es comme les vaches et les chevaux. Vais-je devoir te préparer un plat d’herbes pour tes repas ? » questionne la louve d’une manière taquine et moqueuse. « La viande n’est pas donnée à Londres, tu m’en vois ravi de ne pas détruire mon compte en banque pour de la nourriture. » Elle se met à rire doucement lorsque Dolores saisit le sens ou du moins le sous-entendu de certaines friandises. « Je vois que nous allons très vite nous attendre, ma puce. Ma foi, si tu manques de protéines, il y a toujours un moyen d’y remédier. » Un autre clin d’œil s’ajoute à la conversation. La Duchesse déchire en plusieurs morceaux la lettre de la Reine puis ouvre le deuxième courrier provenant cette fois d’un orphelinat. Oui, le nom de l’établissement n’est pas du tout inconnu pour la femme d’affaires. Il y a de cela plusieurs jours, Cassidy a proposé son aide pour donner des dons à cet établissement pour améliorer les conditions de vie des orphelins et de la gérante des lieux. Ils n’étaient pas si enclins à accepter l’offre, craignant d’un canular car les personnes des classes supérieures feront tout pour avoir un peu plus de popularité et de prestige pour avoir un peu plus de pouvoirs. Sauf que ce n’est pas le cas de la louve qui souhaite juste apporter son aide aux personnes dans le besoin. Cassie n’est pas une sauveuse, juste une femme qui dépense son argent pour aider des malades, des orphelins et des sans-abri qui sont victimes des nobles et de la bourgeoisie. Pourtant, Cassidy n’est pas aussi gentille qu’elle le montre. Non, derrière ce masque se cache une rebelle qui n’hésite pas à tuer quiconque se plaçant devant son chemin. Elle se met à sourire de joie, l’orphelinat accepte enfin les dons de la Duchesse…l’avenir des orphelins sera plus radieux que miséricordieux. Danvers ressent déjà les critiques à son égard provenant de ces saloperies de bourgeois. Ces journées risques d’être forte amusante surtout pour demain matin au côté de son amie la Reine.
Jesse, le loup solitaire, l’animal de compagnie de la Duchesse, le petit garde du corps de l’Alpha, se couche sur le dos pour montrer son ventre à l’invitée. Il quémande de l’attention, relâche sa langue qui se met à pendouiller et bat de la queue. Il n’est plus menaçant. Jesse est désormais une peluche qui désire des câlins. C’est un petit profiteur.
« Dis-donc Jesse ! » gronde la louve albinos. « Ce n’est pas une tenue pour se comporter devant une jeune femme. Où sont passés tes manières de Beta ? » Elle se met à soupirer et déchire le deuxième morceau de papier. « Tu aimes donc être au contact des animaux, être à l’extérieur ? » La rebelle fait tourner le couteau entre ses doigts. « Si tu désires rester chez moi, ce ne sera pas gratuit. Je peux te confier, si tu le désires la tâche de t’occuper des animaux de ma propriété. Actuellement j’ai Jesse et Billy the Kid un étalon magnifique qui est la convoitise de beaucoup de personnes. À plusieurs reprises des voleurs ont tenté de me dérober mon cheval, mais ils sont tous morts à l’heure d’aujourd’hui. Occupe-toi de mes animaux et en échange je te donne un lit, à manger, un toit et je te trouve si tu veux ton petit prince charmant. »
L’Avocate du Diable se retire de sa chaise, contourne la table et lève le menton de la Douleur avec sa plume. Son pouce vient caresser le bas de la joue de la Noah, son autre paluche se perd dans les cheveux soyeux et doux de cette dernière.
« Tu n’as aucune famille ? » Elle remue négativement la tête et dépose un baiser sur le front de la femme. « C’est faux, tu as désormais une famille, je ferais mon possible pour te donner cette chose que tu n’as jamais eue. Moi aussi j’étais le fardeau de mon sang, alors j’ai préféré créer ma propre famille, mes propres liens pour me sentir heureuse. Je suis prête à jouer le rôle de mère pour toi, à m’occuper de toi, à te donner de l’amour maternelle que tu n’as jamais reçu, de te faire rire et sourire, de te rendre heureuse. » La noble enlace tendrement la Douleur pour tenter de réchauffer le cœur de cette femme. Puis elle remet de la distance et surveille cette dernière qui se rapproche du plan de travail de la cuisine. « Il y a en effet d’autres occupants. Mais je préfère qu’ils viennent directement à toi et puis la plupart sont à Londres en train de travailler. Dont par exemple ma Prima Donna. » Cassidy se rassoit pour caresser du bout de ses ongles le ventre poilu de son loup. « Quant à leur goût particulier, je sais que mon majordome beau gosse aime particulièrement les tartes aux pommes. »
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Sujet: Re: Welcome, my sister ! Jeu 2 Avr - 11:14
Welcome, my sister !Dolores Aima
Après avoir lu les deux premières lettres, dont l'une provenant de la Reine Victoria et l'autre d'un orphelinat, le troisième télégramme est émis d'une personne totalement inconnue depuis la mémoire très désordonnée de la Duchesse. La demoiselle rapproche donc le courrier sous ses narines pour y tenter de découvrir une quelconque odeur dangereuse pouvant la mettre en danger, comme par exemple du poison. Beaucoup ont déjà tenté de l'empoisonner dont particulièrement des demoiselles. Il faut dire que le poison est l'arme favorite de la gent féminine. Sans doute des jalouses à propos de la beauté exotique de Cassidy. Certaines ont demandé lors du premier bal où a participé Cassie, son secret sur le resplendissant visage qu'elle aborde. Le nom de son parfum. Comment elle arrive à entretenir un corps aussi attirant pour les hommes. Toutes ces donzelles l'ont écœuré durant cette soirée. Ces femmes qui souhaitent justes être belle en se maquillant comme des pots de peinture alors qu'il suffit juste de ne pas trop en faire, rester naturel pour attirer le regard des chiens en chaleur. Mais trêve de bavardage, de pensées inutiles, Danvers doit ouvrir cette fichue lettre.
« Je ne compte pas te mettre en cage ma puce. » dit-elle subitement en retirant le télégramme de l'enveloppe. « Cependant, vu que tu es à présent ma deuxième fille, je me réserve le droit de te dire mon avis sur le ou la prétendant(e) qui souhaiterait t'arracher de mon foyer. » Ses billes rubis montent lentement pour se perdre dans ceux de Dolores. Cassidy devient froide, et le ton de sa voix est très sévère. « Une chose dont je déteste particulièrement c'est de voir un de mes enfants malheureux dans son couple à cause de sa moitié. Ce sera ma seule exigence, que tu le veuilles ou non, je suis une mère qui souhaite absolument voir ses enfants heureux. »
La Duchesse entame le début de la lecture de cette lettre qui est en réalité un poème rempli de mots doux, de rimes agréables à lire et autant rajouter que l'écriture est magnifique à regarder. Une lettre d'amour, voilà ce qu'est en train de lire la bourgeoise qui se met à sourire en coin. Son cœur est cependant désolé, triste, car ce dernier est déjà fou amoureux de la prima donna. Néanmoins, l'albinos compte répondre à cet inconnu et ne pas l'ignorer. Cet émetteur a pris le temps de réaliser une jolie chose, autant donc fournir un effort pour cette personne. La Duchesse range la lettre précieusement dans sa veste en plaçant bien entendu dans son petit crâne d'écrire une réponse qui sera malheureusement pour lui, négative en matière de sentiments amoureux. Puis, les précédentes paroles de Dolores il y a plusieurs minutes de cela surprend étonnement la femme d'affaires. Une clinique vétérinaire ? Mais c'est une super idée pour l'amoureuse de l'argent. Si Dolores arrive à comprendre les animaux, Cassidy voit déjà son compte en banque grimper encore plus. Décidément, sa rencontre avec sa deuxième fille est vraiment le fruit du destin.
« Je suis absolument partante pour ton idée ma puce. » répond la Duchesse en se frottant les mains, impatiente de débuter une nouvelle construction dans son domaine pour bâtir la clinique vétérinaire. « J'écrirais plusieurs télégrammes à de nombreux entrepreneurs pour voir ce qu'ils peuvent me proposer pour cette clinique. Ça risque de me coûter un bras mais ce sera vite rentabilisé. »
Cassidy se sert un nouveau verre de whisky et le lève pour trinquer.
« À la future clinique de ma très chère fille. »
Elle boit cul sec le breuvage et échappe malencontreusement un rot bien masculin. La femme se met à rougir de honte devant Dolores puis rigole de manière gênée.
« Oups, ça m'a échappé. C'est toujours difficile de jouer le rôle d'une duchesse exemplaire voire parfaite, alors qu'en vérité... » Un sourire malsain naît sur le visage blanchâtre de l'Anglaise. « ...je suis un vrai garçon manqué, un cowboy de l'Ouest Américain. »
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Sujet: Re: Welcome, my sister ! Lun 6 Avr - 23:09
Welcome, my sister !Dolores Aima
La Duchesse quitte la table de la cuisine ou plutôt se lève de sa chaise pour s'éloigner un peu de sa nouvelle fille. Elle se trouve dos à Dolores, la Duchesse place ses mains derrière son dos pendant que Jesse son loup domestique descend du meuble en bois pour s'assoir à la droite de sa maîtresse. Cassidy est silencieuse après avoir entendu les dires de Dolores sur la clinique vétérinaire. Il est vrai que construire un bâtiment dédié pour soigner les animaux est une tâche qui ne faut pas surestimer. En effet, tout comme la demoiselle le mentionne, la future clinique vétérinaire doit être spacieuse pour accueillir par exemple des chevaux. L'albinos ne compte aucunement réserver ce service aux chiens et aux chats. Non, il faut étendre le périmètre voir bien plus haut, plus loin que de se contenter d'une petite chose qui rapportera peu de bénéfices. Est-ce que Cassidy voit les animaux comme des outils ? Non. Ce sont les propriétaires qui seront considérés comme tel. Ce sont eux qui auront les poches remplies d'oseilles qui iront compléter, grossir le compte en banque de la Reine du Crime. Mais il n'y a pas que cet avantage. La Reine d'Angleterre, Victoria, est une amoureuse des animaux. Proposer un tel service pourrait améliorer son lien avec cette dernière. Cassie se masse le menton avec ses griffes. Elle réfléchit, elle se demande vraiment si ça vaut le coup de tenter, si Dolores continuera de l'aider. Doit-elle lui faire confiance ? Alors que la daronne la connaît à peine ? Un dilemme s'offre à la rebelle qui vient déjà de trancher, de faire son choix. Danvers fera confiance à sa deuxième fille car après tout, elle est la Révolte et rien ni personne ne peut l'arrêter. Du moins, sauf Abigail, son tendre amour.
« Je ne dispose pas des talents pour créer un aliment spécialisé pour différents animaux. » avoue la Duchesse en soupirant doucement tout en restant de dos face à sa fille. « Néanmoins, nous pouvons proposer un service pour garder les animaux des gens en leur absence, comme une pension. Cependant, proposer d'innombrables services est une chose mais trouver de la main-d'œuvre en est une autre. » Cassidy se retourne et se rapproche de sa fille. Sa plume se pose sur la joue de Dolores pour la caresser tendrement. « Je refuse de te confier autant de tâches. Ma fille, tant que je ne trouve pas des volontaires dignes de confiance pour te donner un coup de main, nous resterons pour le moment sur l'idée de proposer des soins aux animaux. » La doyenne du manoir dépose un doux baiser sur son front, remet correctement une mèche rebelle indigo de cette dernière derrière sa petite oreille et lui sourit tendrement comme une mère le ferait à son enfant. « Je suis peut-être riche, mais pas autant que certaines personnes dont ma petite sœur Adelheid. Je peux te faire construire ta clinique vétérinaire pour que tu puisses parler aux animaux mais pas t'offrir en même temps une pension ou la création d'aliments. Mon budget est serré, j'ai des bouches à nourrir de plus une partie de mes finances vont directement aux hôpitaux et orphelinats. » La louve passe sa main dans les cheveux doux et longs de son louveteau. « Suis-moi, il est temps pour toi de choisir tes quartiers, ta petite chambre luxueuse car désormais tu seras officiellement ma deuxième fille. Tu porteras mon nom et ne t'en fais pas, je ne t'importunerais pas avec les nobles qui désirent sûrement te rencontrer pour tenter de te courtiser. »
Malheureusement, que ce soit le cas de Phoenix ou de Dolores, les nobles de la haute société, surtout les mâles, voudront tenter de s'emparer des palpitants de ces dernières. Pourquoi donc ? Pour une question d'héritage, d'alliance, de politique. Il n'est pas rare de voir deux familles travailler main dans la main grâce à un mariage arrangé. Sauf que Cassidy compte protéger ses filles et ne pas tomber dans les magouilles de ces manipulateurs. Protectrice ? Oui, c'est le mot qui définit Cassidy Danvers, la grande Duchesse et mère de trois enfants. Jamais, ô grand jamais la louve se laissera berner par les nobles qui tenteront de s'emparer de son territoire. La femme est prête à tout et son plan de casser pour de bons ce système de classes en Angleterre est toujours en cours. Ça risque de causer une grande révolution, mais est-ce réellement un problème ? Cassie incarne la Révolte après-tout. Il est donc normal d'échafauder un plan pour se rassasier d'une révolution comme par exemple celle qui a eu lieu en France il y a plusieurs années de cela.
Grimpant les hauts escaliers du séjour, piétinant le tapis rouge bien saignant, frôlant la rambarde en bois qui est vernie, la louve observe l'immense tableau qui représente ses parents. Un rictus de dégoût apparaît sur son visage. Des souvenirs douloureux déchirent son corps entier, surtout l'endroit où se trouve sa cicatrice au niveau de son palpitant. Elle soulève le tableau pour le décrocher du mur puis le jette du premier étage pour l'entendre se plaindre en touchant lourdement le sol. « C'étaient mes géniteurs. Je ne me souviens plus de leurs prénoms. » dévoile la daronne en reprenant son chemin et cachant au fond de son être une partie d'ombre qui ne doit être jamais dévoilé. « Ils sont morts. Je les ai tué après mon éveil. C'était la première fois que je tuais quelqu'un. Un véritable délice... »
Le ton de la dernière phrase de Cassidy est neutre. Elle laisse un doute si cette dernière raconte la vérité ou chante un mensonge. Après tout, Cassidy est réputée pour être une brillante manipulatrice. La Duchesse saisit une coupelle qui détient une bougie allumée. Le couloir offre différentes portes qui donnent accès à des chambre vides dédiées aux invités ou à des futures membres de famille. « Je te laisse choisir ta chambre. Beaucoup sont identiques et d'autres différends. Prends ton temps pour trouver ton bonheur, ma petite puce adorée. »
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Sujet: Re: Welcome, my sister ! Mar 7 Avr - 18:21
Welcome, my sister !Dolores Aima
La Duchesse regarde sa fille fouiller ou plutôt juger les différentes chambres qui s’offrent à elle. Adossée contre le mur, bras sous sa poitrine, l’albinos l’attend patiemment sans dire quoi que ce soit. Cassidy n’agit même pas, elle préfère ne pas intervenir sur la petite recherche de sa puce, de sa fille, de ce nouveau membre de sa famille, de cette jeune fille qui désormais recevra l’amour maternel de la noble. La femme lui a donné la petite bougie pour que Dolores puisse voir un peu mieux dans la pénombre qui recouvre les pièces, les couloirs, l’intégralité même du manoir. Le bâtiment est très silencieux ce soir car personne à part les deux Noah se trouve à l’intérieur. Parfois, la Duchesse se retrouve seule à l’intérieur, en compagnie d’une seule chose qui est sa solitude. Mais dorénavant, la louve ne se sent plus vraiment seule. Phoenix va vivre avec elle, en espérant que cette histoire de possession, de garde d’enfant soit réglé avec ce pervers et inutile de Salvatore. Abigail, son tendre amour habite désormais avec elle. Tout deux partages le même lit, les nuits sont plus apaisantes et l’albinos fait de moins en moins des cauchemars à propos d’un passé qui ne souhaite pas être oublié. Raven vit également en ces lieux, mais discret comme il est, c’est comme-ci son ombre ne se trouvait pas à l’intérieur de ce domaine. La prédatrice plaque le derrière de sa tête contre le mur, ses iris de Noah contemple le néant, les ténèbres. Elle se souvient de la fois où son père l’a assassiné. Après avoir succombé à ce terrible sort, Cassie voyait exactement la même chose qu’en ce moment présent ; les ténèbres et le néant. La femme espère que la défunte Scarlet ne connaisse pas ce sort actuellement, elle qui est malheureusement morte des mains sur Savoir pour une querelle d’enfantillage. Ce Savoir, ce Dominus, cette Adalie… La Duchesse se demande si elle doit se venger au centuple. Elle se remémore les paroles de Wil. Que ça ne servait à rien de se quereller, qu’il voulait que la Révolte cesse de chercher des noises, des problèmes au Savoir qui pour lui est très gentil. Cassidy ne peut pas ignorer les paroles de Wil car après tout, lui aussi est considéré comme un enfant, un louveteau de la louve. Elle envisage soudainement de pourquoi pas tenter de retrouver cette rousse dont il parlait tant pour comprendre ce qui chagrine vraiment le petit rebelle qui est parti aussi vite qu’il est venue.
La manipulatrice tourne légèrement son visage en entendant l’absence de bruit. Il semble que Dolores vient de faire son choix. Alors, la daronne s’avance tranquillement dans les ténèbres en restant près du mur pour s’approcher de la faible source de lumière qui est un peu éloignée de sa position actuelle. Elle entre dans la chambre pour y découvrir une pièce non luxueuse, simple qui respire tranquillité et bien être. Sa vision de prédatrice se jette sur l’extérieur, surplombant ses immenses jardins qu’elle a du mal à bien entretenir à cause de sa grandeur mais également du manque de main-d’œuvre. Seule à s’occuper de ses plantes, autant l’avouer que la Duchesse n’a pas trop la main verte mais plutôt les mains pour la poudre et l’argent. Sa plume se pose sur le verre froid qui a perdu de sa température à cause de cette nuit bien glacée. « Tu as donc trouvé ta petite chambre. » souffle la daronne en se mettant face à Dolores tout en remarquant la fatigue de cette dernière qui arrive à grands pas. La demoiselle baille, se frotte les yeux, il est donc temps pour la Duchesse de se retirer des quartiers de la Douleur. « Je vais te laisser pour aujourd’hui. Si tu souhaites te laver, la pièce se trouve au bout du couloir. » La mère dépose à nouveau un baiser sur le front de Dolores puis attrape la poignée de la porte pour refermer doucement cette dernière « Passe une bonne nuit. »
Retournant au salon, la Reine du Crime s’installe confortablement sur un fauteuil près de la cheminée qui est allumé. Elle observe un temps les flammes qui réchauffent son corps entier et soudainement cette dernière écarquille ses cristaux d’or en se remémorant qu’elle vient de faire poireauter la pauvre Abigail Panabaker. Tant pis, la femme n’a plus qu’à attendre le retour de la Scandaleuse et s’excuser tout en priant que ça ne ternisse pas sa relation avec elle. Peut-être qu’il est sage pour Cassidy de dormir sur le canapé pour ce soir et de laisser le lit à sa bien-aimée pour éviter de prendre des coups et d’entendre une colère noire à son encontre. L’Avocate du Diable se met à bailler à son tour, comme l’a fait Dolores. C’est fatigant de jouer le rôle d’une parfaite Duchesse. C’est crevant d’être à nouveau en couple. C’est usant ces journées qui sont toujours imprévisibles et ruines les projets de la louve. Tant pis, c’est la vie, c’est ce que Cassidy doit accepter car elle a choisi dorénavant de vivre comme cela…