Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Ego and Earth collide Ven 4 Oct - 11:20
Ego and Earth collideWith Angus Morganach
Les glaçons s’entrechoquent dans le verre de whisky qui commence à se refroidir. Lentement, ils plongent dans ce breuvage alcoolique pendant quelques secondes avant de revenir à la surface prendre une bouffée d’oxygène. Ces derniers sont observés par des orbes jaunes dégageant une colère noire intense. Ils foudroient les petits morceaux de glace en les intimidant à se dépêcher de fondre rapidement. Cependant la Noah de la Révolte est froide comme la mort, comme les terres froides lointaines encore inexplorés, son cœur est congelé, ses sentiments n’existent plus, Mordred est l’avocate du diable, la mort, le chaos, le désespoir et tant d’autres choses qui détestent la vie. Ses bras croisés sur le bar, elle ne fait guère attention à son entourage qui ne représente absolument rien pour la reine révolutionnaire. De son ongle verni en noir, elle caresse le haut du verre tout en se demandant si la louve doit réellement boire ce breuvage immonde pour se désaltérer. Toutes les autres boissons qu’elle connaît lui retournent l’estomac et une envie de vomir se fait sentir. Est-ce parce que son hôte était habitué à boire cette saloperie que son corps réagit ainsi. Mordred n’a pas la réponse à cette question et rien que de penser à l’albinos, sa colère lui suggère de briser le verre d’alcool de son poing. Mais la Révolte se retient car aujourd’hui, elle désire se reposer. Prendre possession du corps de Cassidy Danvers n’a pas été une chose très simple. Depuis deux années, la prédatrice attendait son heure, son occasion, sa chance unique de piéger par surprise la cow-girl et ainsi devenir maître de ce corps humain. Toutefois, avoir réussi ne procure pas tant d’avantages que ça. La reine se sent toujours étrangère de cette enveloppe charnelle. Cela doit être normal car Mordred est maître du corps depuis une petite journée seulement. Néanmoins, la Révolte incarnée se sent morte, elle ne prend aucun plaisir, ne ressent plus rien. La nourriture est fade, boire lui donne envie de vomir, sentir la présence d’autres humains la dégoûte, la vie la rend malade et mal en point. Attrapant son verre, le froid du liquide donne une sensation étrange pour la femme, elle reste figée un moment puis ses yeux s’orientent sur le petit miroir en face d’elle accroché à un mur. Étrangement, Mordred ne voit pas l’apparence de Cassidy, mais de son ancienne hôte. Si belle, si magnifique qui procure un brin de tristesse dans le cœur lourd et désespéré de la Noah.
Tout d’un coup, le silence poignarde l’ambiance mouvementée du bar à la manière d’un poignard dans le dos. Mordred n’y prête guère attention et trempe ses lèvres froides et douces dans ce whisky immonde pour donner un peu plus de fraîcheur à ce corps étranger. Elle sent depuis son gosier, à son œsophage puis à son estomac la boisson qui s’engouffre à la manière de la force de l’océan. Le verre est posé sur le buffet en bois, la femme s’apprête à redemander cet alcool mais une voix forte et grave l’interrompt. On l’appelle, du moins, on mentionne l’identité de son hôte. La Révolte ne répond pas, renifle d’un coup sec et sent la puanteur révolutionnaire de son interlocuteur. Ses narines sont irritées, suffoquent, sont prêtes à mourir face à ce parfum nauséabond. La Noah ne peut s’empêcher d’exprimer une grimace de dégoût en étant toujours assise, dos au brouillard. Puis, d’un effort las, Mordred se tourne pour voir qui l’interpelle. Malheureusement, lorsque ses iris d’or prennent contact avec ceux de l’assassin, l’arme de l’homme projette une balle qui traverse la gorge, la trachée de la louve. Elle est surprise, ne comprend pas ce qui se passe et n’a même pas le temps de se tenir la gorge que le tueur la plaque contre le bar et l’embroche de sa lame à la manière d’un animal affamée. Le sang sort de ses lèvres, sa vision est troublée, son cœur bat follement et puis, la réelle mort ne vient pas pour Mordred. Non, même si les coups violents et inhumains de cette chose viennent de massacrer le corps exotique de la Révolte, la réelle mort décide de se moquer de cette dernière. L’acier du brouillard qui goûte très souvent au sang est retiré de l’estomac de la femme et son propriétaire lâche en même temps un rugissement d’animal. Mordred ne remarque même pas que le bar vient de s’effondrer sous la force impressionnante de ce boucher.
Le tueur sort du bar en pensant avoir accompli son travail pour quelques pièces d’argent qui lui permettront de survivre à la pire ennemie de la Révolte : la vie. Le vieux plancher en bois commence à absorber le liquide écarlate qui ne cesse de s’échapper du corps de la femme. Les clients préfèrent partir face à ce spectacle immonde et effrayant, d’autres entourent le cadavre et ferme les paupières de la pauvre victime prise au dépourvu. Le propriétaire de l’établissement se met à pleurer en voyant tous ses efforts réduits en poussière à cause du brouillard qui traîne trop souvent dans les rues Londoniennes.
Quelques secondes plus tard, un homme tombe sur ses fesses, tremble de frayeur, place sa main devant sa bouche, en observant un spectacle inimaginable. Les blessures de la reine se referment à grande vitesse, la couleur de corps qui devenait progressivement bleue, reprend une teinte blanche, puis le rire sous forme d’écho de Mordred se fait entendre. Cette dernière est extrêmement énervée que ses vêtements favoris qui se trouvaient dans la garde-robe de Cassidy soient sali, mais en même temps, cette situation l’amuse. Un misérable rat ose la provoquer, la mutiler pour juste se tenir fermement à une branche de cet arbre de vie. D’une lenteur malsaine, la Noah se relève, enlève la poussière sur son uniforme et affiche un sourire malicieux. Brutalement, elle attrape le col d’un homme et plaque violemment sa main contre l’abdomen de ce dernier. Sa cage thoracique se brise en plusieurs morceaux et perce le cœur du pauvre bougre. Les humains encore dans le bar, comprennent qu’ils doivent très vite s’enfuir mais il est trop tard. Une minute s’écoule et ceux qui sont restés dans le bâtiment, témoin de la guérison angélique de Mordred viennent de rejoindre les cieux…
Il ne faut pas longtemps pour que la prédatrice retrouve grâce à son odorat, la puanteur que dégage le brouillard. Son envie de se révolter écœure cette dernière. Pour elle, cet odieux personnage est moins impressionnant qu’un rat d’égout et ne rivalise même pas à la grandeur d’un vulgaire insecte. Pourtant, Mordred est obligée de le retrouver car elle est rancunière, manipulatrice et surtout aime torturer ses proies pour les faire regretter d’exister dans ce monde dégoûtant. C’est dans une rue des bas quartiers, qui amenait au bar, que la femme bloque le passage d’Angus Morganach grâce à un petit raccourci. Elle lève son visage pour le faire ressortir de l’ombre de son chapeau de noblesse et dévoiler ses orbes de démon qui ont envie de goûter à cette revanche soudaine.
D’une rapidité inhumaine, la voilà à quelques centimètres de l’assassin. De ses doigts, elle attrape le menton de l’homme pour l’obliger à le faire plonger dans son regard de mort, de haine, de colère qui dépasse l’imagination humaine. Puis, Mordred rapproche ses lèvres glacées près de l’oreille gauche de l’homme pour lui chuchoter ses paroles.
« Tu es si désespérée. La vie n’est que souffrance. L’espoir est vain. »
Mordred attrape le col de l’homme le projette contre le mur grâce à sa force d’Apôtre de Noah. Son rire en écho revient, il est déchirant, provocateur, moqueur face à ce brouillard méprisant et inutile.
« Tente ta chance une deuxième fois, sinon prépares-toi à une souffrance qui te fera regretter ta propre existence, pauvre fou. »
Pour bien lui remettre les idées en place, la reine révolutionnaire donne un bon coup de pied dans l’estomac de l’homme.
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: Ego and Earth collide Sam 5 Oct - 0:56
Ego and Earth collideWith Angus Morganach
Il se brise ce petit humain, cette marionnette usée, ce jouet trop vieux pour tuer ses semblables. Il souffre d'être projeté contre le mur. Ce rend-il compte que le Brouillard défie aveuglément la Révolte incarnée ? Elle qui se représente comme une louve affamée désireuse de savourer toutes les révoltes de ce monde que peut offrir, quitte à l'épuiser jusqu'à l'os. La peur se lit dans le visage de cet inconscient. Enfin il comprend ce qui lui arrive. Malheureusement pour lui, la mort ne sera pas son allié, du moins pas aujourd'hui. La reine révolutionnaire prend plaisir à voir la souffrance sur sa tête d'insecte mais lorsqu'il reçoit le coup de pied, la Révolte ne rigole plus. Son rire de démon s'efface dans les ténèbres de cette rue non rassurante car le Brouillard se réveille pour tenter de faire disparaître la Noah. L'assassin empoigne fermement la cuisse de la femme, elle pourrait ressentir les ongles de l'homme qui marquerait sa peau douce et blanchâtre, mais les gants de l'homme la protègent. La lame du pauvre fou transperce la chair délicate de Mordred pour salir encore plus ses vêtements de son propre sang. Le mouvement d'entrée et de sortie de la lame est rapide et aucun grognement de douleur se dégage des lèvres envoûtantes de la Révolte. Un coup de poing s'écrase sur le visage de cette dernière qui ne bronche d'aucun centimètre, même pas d’un simple mouvement de recul, rien. Son souffle est ensuite retiré, volé à cause de cette lame hideuse qui s'enfonce au creux de sa poitrine. La victime se met à tousser et se recule de quelques pas de l’assassin en gardant bien entendu l’acier tranchant dans son corps. Elle remarque de la rage dans cet homme désespéré qui fait face à un démon plus féroce qu’une simple machine du Faiseur. Mordred attrape la poignée de l’épée et la retire lentement, délicatement de son corps tout en le fixant de ses orbes jaunis qui brûlent de désir de vengeance. Ses os se craquent à chaque centimètre du mouvement de l’objet servant à tuer, le sang recouvre la couleur grise de l’acier et la femme ne dégage même pas un petit gémissement de douleur, une petite plainte ou autres. Non, elle ne l’accorde même pas au Brouillard car il ne représente absolument rien pour la Révolte. Son existence même est une erreur de ce monde bordée de révolte. Le tueur va vite le comprendre, oh oui, il va même le sentir et en pleurer.
« You’re won nothing. » dit soudainement la femme en jetant l’arme au pied de l’assassin.
Sa dernière chance vient de tomber, il échoue grossièrement et montre à la reine que ce n’est qu’un moins que rien qui ne rivalise même pas avec un grain de poussière. Les blessures se referment à très grande vitesse en moins de quelques secondes pour surprendre n’importe qui. De son index elle essuie ses lèvres parsemées de son propre sang et le lèche malicieusement laissant ses iris s’illuminer en ayant envie de lâcher sa rancune envers son assassin. La louve pourrait créer de son désir de révolte un colt pour en finir rapidement avec son ennemi. Une simple balle causera sa mort, toutefois Mordred s’est jurée intérieurement de ne laisser aucune chance au Brouillard de rejoindre l’enfer aujourd’hui.
De ses pas de prédatrice, l’Apôtre s’avance pour être proche du perturbateur de sa journée. La voilà donc à quelques centimètres de lui pour sentir son haleine nauséabonde, son odeur corporelle mais surtout, ce parfum immonde de révolte que dégage ce nuisible. Son ventre se tortille dans tout le sens en implorant la reine de dégager les lieux, l’envie de vomir monte progressivement à son œsophage mais Mordred se retient de déglutir son petit déjeuner pour conserver un maximum de force.
« Tu dois être profondément désespéré en me voyant toujours en vie. » marmonne d’une voix froide la Révolte en ne le quittant toujours pas du regard, tentant de l’emprisonner dans une peur inimaginable et indomptable. « Tu connais mon nom, mais je ne sais pas qui tu es monsieur l’assassin. » Elle reprend possession avec ses doigts le menton de l’homme. « À qui ai-je l’honneur ? Parle misérable insecte. Si tu refuses de me donner cette information, je ferais en sorte de te faire recracher ce que je désire. »
Ses doigts sur le menton de l’homme glissent pour saisir le cou du Brouillard et le soulever dans les airs. Son sourire malicieux revient sur son visage exotique et le rire en écho de la reine des révolutionnaires sont créés par ses cordes vocales d’une trentaine d’années. Puis, elle le plaque au sol violemment en souhaitant entendre d’une manière malsaine les os de l’homme couiner.
« Je vais te montrer, ce que tes victimes endurent. Lorsqu’ils réalisent que tu vas passer à l’acte. »
De son ongle verni en noir qui appartient à son index, elle l’utilise pour rencontrer un des ceux de l’assassin pour le retirer d’une lenteur abominable du doigt de l’homme. Ce que Mordred désire c’est le son de la voix du Brouillard torturée par la Noah.
« Tu peux toujours te débattre petit insecte, je m’amuserais encore plus. Tu vas devenir une victime et ton corps, ton cerveau, ton cœur ne pourront plus jamais oublier ce que je vais te faire subir. » La femme caresse tendrement la joue sèche et mal rasée de sa proie en le fixant de haut pour montrer sa supériorité. « Tes rejetons de parents t’ont appelé comment ? Parle ! »
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: Ego and Earth collide Mar 8 Oct - 17:31
Ego and Earth collideWith Angus Morganach
Il mord à pleines dents, à la manière d'un animal enragé sur la patte de la louve. C'est du moins ce qu'on voit, mais Mordred l'interprète plus comme une proie peureuse mordant pour se défendre. Elle l'observe sans y émettre une plainte de douleur. Ça va laisser des traces, du moins pendant quelques secondes. Mais la Révolte est à présent au courant. Son agresseur est toujours aussi fort et ne souhaite guère plier le genou pour elle. Cet humain est résistant, encore plus que les autres. Ça frôle l'admiration et augmente le plaisir pour la Noah. Elle ne va pas s'ennuyer avec lui et la prédatrice à hâte de continuer de jouer. La louve pourrait s'en lécher les babines, mais elle s'abstient. Au lieu de cela, la reine préfère le juger d'un regard de mépris. Les crocs de ce dernier perforent la peau exotique et fine de l'Apôtre. Il se met donc à goûter son sang, à la manière d'un vampire sans vraiment avoir envie de l'avaler. Le goût doit être affreux pour lui. Personne n'aime la Révolte, donc son sang doit être un poison pour les papilles gustatives du Brouillard. Elle espère pouvoir le dégoûter, lui montrer qu'il fait face à une chose immonde et guère appréciée de la Vie même. Un sourire en coin se dessine sur ce visage dénué d'une ravissante beauté. Les traits de dégoût du fou se forment sur lui et incitent la Noah à haïr encore plus ce monde.
La proie apeurée lâche prise et effectue en même temps un croche-pied pour faire tomber la Révolte de son trône de Reine. La chute est lourde pour Mordred, pourtant ce n'est rien d'alarmant et d'inquiétant. Néanmoins, elle comprend une chose, c'est qu'un simple rat arrive à la surprendre et à la gêner. La Révolte serre les dents car c'est limite une humiliation d'être aussi prise au dépourvue par ce moins que rien.
L'énervement contre le Brouillard, la frustration d'être tombée à deux reprises face à lui, font jaillir son don naturel de ses mains. La fumée rougeâtre s’échappe de ses paumes à la manière d'une cheminée. Tout ce qu'elle dégage, enveloppe progressivement la silhouette manipulatrice de la prédatrice. Ses yeux luisent d'une couleur or rare et envoutante. Maintenant le démon est là, sortant de l'ombre pour dévoiler un visage monstrueux. La Révolte hurle accompagné d'un écho. C'est un cri de guerre, de désespoir et de tristesse. Puis des mots se forment pour exprimer ce que la Révolte ou plutôt ce que Mordred ressent envers cet homme.
« YOU... ARE...NOTHING !!! »
La louve invoque dans sa main dominante c'est-à-dire la droite grâce à son désir de révolution, un colt américain. D'une précision légendaire, le sniper tire dans un mur, proche d'Angus. Le projectile imprégné du virus Akuma, ricoche contre la surface dure pour s'y loger dans la lame encore ensanglantée de son opposant. L'acier n'aime pas du tout ce qu'il vient de recevoir. Il souffre, il hurle en émettant des bruits qui déchirent le métal, ça se fissure et puis tout à coup, la lame de l'épée se brise en plusieurs morceaux.
La Révolte s'avance, prête à lui montrer un désespoir rare et terriblement douloureux. Ce nom, elle le veut et elle l'aura. Mais Mordred veut encore plus, car son estomac possède un appétit redoutable. Des cris, des pleurs, des hurlements, des supplices, la Noah désire ces choses de cet individu. Elle veut être satisfaite pour avoir été une victime de cet assassin. C'est le prix à payer pour oser mutiler son nouveau corps. Si c'était son ancienne apparence, Mordred lui aurait cassé les os un par un de façon très lente. D'autres idées noires sont dans son esprit rongé par la haine et la colère mais autant ne pas les citer.
Ses griffes se resserrent sur son cou. Elle l'étrange pour lui enlever l'envie d'être mordu une deuxième fois par cette sangsue. De son autre main, elle la plaque contre son torse et ainsi le virus se propage. La fumée rouge entre dans l'assassin pour y dévoiler son désir de révolte. L'espionne observe, regarde les sources d'énergie de sa forme de rébellion immonde et dégoûtante. Son désir se regroupe en une seule chose : une fille, une simple gamine. L'identité, elle la connaît à présent. Nima, le rejeton de cet homme.
Mordred retire son don naturel de ce tueur car elle ne lui laissera pas d'occasion de montrer un chemin, une voie pour l'aider à surmonter ses problèmes. Mordred n'est pas Cassidy. Mordred incarne le chaos, le désespoir de la Révolte. En aucun cas elle aide les gens car ils sont les premiers à lui cracher dessus.
« Nima, un joli nom pour une gamine porteuse de ton sang. Qu'adviendra-t-il de ton pauvre cœur, si son cadavre se baigne dans son propre sang. Après-tout, tu as tenté de me tuer à deux reprises. Je pourrais malencontreusement être responsable de sa mort. »
Mordred lance son colt, le rattrape par le canon et donne un majestueux coup de crosse sur la joue de l'homme. Pour ne pas le tuer, la Noah minimise sa force pour lui causer une vilaine blessure qui laissera un violent hématome, en espérant que ses crocs d'animal tiennent le choc.
« Ton nom. » ordonne-t-elle au Brouillard d'un ton glacial.
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: Ego and Earth collide Sam 12 Oct - 0:27
Ego and Earth collideWith Angus Morganach
Du haut de ses bottes à talons qui lui donnent une posture de Reine, LA Reine révolutionnaire, Mordred montre une expression neutre, impassible devant le comportement de supplice de sa cible. Ses orbes de démon toisent avec mépris, dégoût ce misérable humain qui souhaite mourir pour sauver la vie de sa fille. Ces hommes, ces femmes, sont tous les mêmes et Mordred en fait également parti, du moins dans le passé. Elle se souvient une nouvelle fois, oui encore et toujours, ça revient tout le temps, pour poignarder ses sentiments envers Angsthasia, la seule Noé avec qui la Révolte tisse des liens. Ce souvenir douloureux, cette pensée horrible et parsemée de désespoir, où à ce moment Néah compte décimer le clan entièrement aidé de la Révolte. La Peur est sa cible et Mordred l’apprend bien trop tard. Elle est idiote, sotte, facilement manipulable pour ce quatorzième qui n’apprécie guère les idéaux de son propre clan, de ses frères et sœurs. Des supplices, la reine en a mentionné des dizaines, des centaines, des milliers, pour que Néah épargne la vie de sa sœur, Angsthasia. Seulement, il refuse et place la Révolte dans ses ennemis, ou plutôt dans ses jouets à présent inutiles. Même si Mordred s’est battu avec acharnement, elle plie tout de même le genou devant la force monstrueuse de ce monstre pour périr de sa main quelques instants plus tard. Cette frayeur après la mort, d’être entouré des ténèbres au lieu de rejoindre le paradis ou l’enfer. Ce silence de mort, cette solitude oppressante, cette peur de ne plus jamais revoir la lumière, Mordred ne désire plus être témoin une deuxième fois de cet événement horrible et cauchemardesque.
La femme jette son arme contre le mur qui disparaît dans un nuage de fumée pourpre. Cette situation ne l’amuse plus au plus profond de son cœur qui garde une infime partie d’humanité et d’amour. Sa lassitude souhaite emprisonner la Noah de ses griffes pour répondre aux appels désespérés du Brouillard : le tuer. Mais l’avocate du Diable ne souhaite pas terminer ce règlement de comptes sur cette note de fin. Un sourire en coin se forme sur ses lèvres délicates. La Révolte envisage de s’amuser encore, pour détruire davantage ce pauvre homme qui tente de survivre par la seule chose qu’il peut encore faire : tuer.
« Non. » dit-elle en écho à l’homme qui supplie Mordred. « Je ne t’accorderais pas ce supplice, assassin. » Elle plie ses puissantes jambes pour être à la hauteur du désespéré. « Tu m’agaces beaucoup depuis tout à l’heure, te donner la mort est un cadeau que tu ne mérites pas. » Une nouvelle fois, la révolutionnaire lève le menton du Brouillard qui n’est plus aussi imposant. « J’ai cru entendre tout à l’heure, que si je touche à Nima, tu me ferais quelque chose ? Tu comptes me tuer une troisième fois ? » Son ongle verni en noir de son index caresse la joue gauche, le menton, le cou de sa proie d’une manière malicieuse, malsaine. « Tu ne m’as toujours pas dit comment tu t’appelais. Je vais vraiment finir par me fâcher et mettre mes menaces à exécution sur ta petite. »
Son poing gauche se resserre et ses os gémissent de douleurs à cause de cette forme surhumaine qui émane de ses origines d’Apôtre. Ce dernier se loge dans la joue droite de l’animal apeuré pour vouloir l’entendre à nouveau implorer, supplier devant la Révolte.
« Sais-tu pourquoi tu n’arrives pas à atteindre ta pauvre fille, assassin ? » reprend la manipulatrice d’un ton froid. « Car tu ne représentes absolument rien pour elle. Voilà ce que tu es à ses yeux, un simple rat d’égout, une personne à éviter. Pourquoi devrait-elle te voir alors que tu n’apportes que la mort, le désespoir, aux gens que tu rencontres. Ta fille se porte mieux sans toi, tu ne la retrouveras jamais. Quand la mort t’emportera en fauchant ton âme, tu iras dans les ténèbres pour ne connaître que la solitude, le remords, et le désespoir. »
La Révolte frappe son poing à quelques centimètres du visage de l’homme en utilisant toute sa force. Son souffle est court à cause de l’énervement, un sentiment, une émotion qui ne peut pas disparaître tant que sa vengeance n’a pas eu lieu, tant que la femme n’est plus tiraillée par ce passé sombre qui la hante et l’oblige à toujours être plus forte que son opposant.
« Tu es comme tous les humains. » Mordred pose le talon de sa chaussure sur la gorge de l’assassin. « Un monstre qui tue librement sans se soucier de la vie des gens pour ensuite implorer le jugement de prendre sa vie au lieu de sa fille pour le punir. Dès que tu trouves plus fort que toi, tu fuis la queue entre les jambes en suppliant comme une madeleine. Tu me dégoûtes. » Les yeux de démon de la Noah s’orientent en direction du ciel qui pleure à grandes gouttes de miséricorde pour le brouillard. « In the end, you will always kneel. »
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: Ego and Earth collide Lun 28 Oct - 9:20
Ego and Earth collideWith Angus Morganach
Toujours debout, la louve baisse ses orbes affamés sur l'agneau recroquevillé sur le sol, pleurant, s'abandonnant aux ténèbres que Mordred a connu après sa mort des mains de Néah. Le Brouillard est mort émotionnellement face aux attaques immondes de la prédatrice. Un sourire de satisfaction se dessine sur le visage de l'Avocate du Diable. Cet homme connaît à présent une chose plus douloureuse que la mort. Une souffrance atroce qui est un vrai régal à regarder pour la Manipulatrice. Le gaillard n'aurait rien eu s'il n'avait pas touché le nouveau corps de la Révolte et abîmer ses vêtements favoris que Cassidy déteste tant.
Elle a envie de rire, de se moquer de ce moins que rien, mais la Reine révolutionnaire s'abstient de cet acte. La Noah pose son arrière-train sur le sol, avachi sa joue contre son poing accoudé contre une de ses cuisses et se met à bailler.
« La vie n'est que souffrance. »
La Noah récupère une pièce de monnaie sur le bitume quoi doit appartenir au tueur et s'amuse à la faire danser entre ses phalanges.
« L'espoir est vain. »
De son pouce, la louve projette la pièce dans le champ de pluie qui retombe quelques secondes après sur la paume de la main de Mordred.
« Tu le comprends, maintenant ? »
Le cœur déchiré de la Révolte percute dangereusement la poitrine de Mordred et lui provoque des toussements qui lui font recracher du sang sur sa main. Sans s'en rendre compte, la voilà prisonnière dans une cage dressée par son hôte débordant d'un regard assassin. L'enveloppe charnelle est dominée par le réel propriétaire du nom de Cassidy Danvers. La peau grise de mort, les stigmates effrayants, les iris de démon, disparaissent en même temps pour y dévoiler l'apparence d'une beauté exotique qui est insoumise à l'autorité.
La cowgirl se met à califourchon sur le désespéré, lève sa main au ciel pour y faire ressortir la fumée pourpre. La vampire sans gêne relève le haut de l'homme pour apercevoir sa peau de sale Anglais et plaque violemment sa paluche sur ce dernier. La fumée s'engouffre en l'homme pour lui donner une voie parsemée de Révolte qui amène à un espoir indomptable et d'une liberté inimaginable. Le parcours sera long, plus douloureux, plus désespérant mais la lumière est au bout et non les ténèbres malfaisantes.
Ce geste rend encore plus Mordred en colère qui est sur le point de détruire la cage de Danvers. La rebelle sent les hurlements inhumains de ce parasite en elle. Le temps est compté avant que l'autre débile reprenne le contrôle.
« Tu ne remporteras pas cette guerre aujourd'hui, Mordred. » marmonne Cassidy toute seule. « Oh non. Toi et moi, ce n’est pas encore fini. »
Rapidement, l'albinos se retire d'Angus et quitte la ruelle pour s'éloigner le plus possible du faible Brouillard. C'est lorsqu'elle arrive à installer une bonne distance, que le Souvenir reprend les rênes de cette chair humaine. Impossible de retrouver l'homme à cause des agissements de la Reine du Crime, Mordred décide de se rendre à la Police pour porter plainte contre l'assassin en jouant le rôle de la victime apeurée. La louve espère pouvoir donner un peu plus de fil à retordre à cette erreur de la nature. Quant à sa fille Nima, si elle la retrouve, ça risque d'être amusant.