Black Iruka
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 Le Savoir et la Sherlock

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Keisa Kyoko
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MessageSujet: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptyMar 6 Aoû - 11:09

Le Savoir et la Sherlock
with Ada van Eyck

   

   

Amsterdam, capitale des Pays-Bas qui était anciennement un petit village de pêcheurs. De ses resplendissantes architectures, de ses marchés intéressants, de ses beaux quartiers, cette immense ville est beaucoup plus jolie que Londres avec son brouillard froid et menaçant nommé le Grand smog. Quoi de mieux que de profiter du beau temps de cet endroit en s’enfermant dans une bibliothèque pour y découvrir de nombreux mystères. C’est du moins ce que fait Risa Holmes Drake. De passage au Royaume des Pays-Bas, la demoiselle profite de son petit séjour pour étudier, s’enfermer dans le monde de la lecture, de l’histoire. La bibliothèque est le meilleur endroit pour apprendre sans être gêné. La demoiselle parcourt le long des couloirs du bâtiment en étudiant chaque titre des livres qui sont soigneusement rangés dans des étagères. Certains semblent très vieux à cause des dégradations sur la coiffe de ces derniers, mais aussi des pages qui ont jauni avec le temps. Par moments, la Sherlock s’arrête pour attraper un livre, le feuilleter et voir si ce dernier l’intéresse pour une petite lecture. Des fois, en ouvrant certains ouvrages, la poussière irrite les narines et provoque au moins une fois un éternuement de hamster. Les joues légèrement rosies de honte, la Holmes s’assure à droite et à gauche que personne ne la regarde.

C’est après une petite heure de recherches, que Risa dépose trois bouquins sur une table en ne faisant pour le moment pas attention qu’elle est occupée ou non. Le premier livre s’intitule « La Guerre de Quatre-Vingts ans », parlant principalement de l’entrée en guerre contre l’Espagne en 1578. Le deuxième choisi par Holmes se nomme « Le Siècle d’Or », parlant d’artistes et d’intellectuels qui fuyaient la guerre. Le troisième morceau d’histoire sur la table est beaucoup plus intéressant. Il s’agit d’éventuelles informations sur la ville. « Amsterdam, capitale des Pays-Bas ». Lire tous ces livres vont prendre au moins plusieurs jours, le palais mental de la détective va retenir que les informations qui sont pour ce dernier les plus importantes et les plus utiles. Il faut aussi savoir que la Sherlock va devoir traduire tous les livres grâce à un médiocre dictionnaire.

Caressant sa tresse indienne tout en lisant son premier livre, son ouïe auditive lui prévient que l’Exorciste n’est pas seule à la table. Lentement, ses yeux d’un vert/bleu s’orientent pour fixer d’où provient le bruit de respiration. Effectivement, une jeune femme siégeait à sa table. Risa ne sait pas si cette demoiselle se trouvait depuis longtemps à cet endroit, peut-être l’a-t-elle dérangée en posant ses livres sur la table. Parfois, la Sherlock devrait faire attention à son entourage. La femme souhaite alors l’interpeller gentiment pour lui présenter ses excuses mais elle se retient. Son cerveau la prévient que dans ce pays, on y parle plusieurs langues. Dont le frison occidental, le bas allemand, mais Risa pense que le Néerlandais est la langue la plus parlée. Ça tombe bien, la jeune femme ne connaît même pas un seul mot de ce langage. Risa possède des connaissances en Anglais, ce qui est normal vu qu’elle est née à Londres (du moins elle le pense) et en Français grâce au cours de sa mère adoptive. Elle ne connait que deux langues et c’est bien suffisant. Il ne faut pas abuser non plus, la mémoire de Holmes n’aime pas tout retenir. La femme se met donc à tapoter lentement ses doigts sur la table en cherchant dans son petit dictionnaire des mots qui pourraient former une phrase d’excuse. Ça lui prend vingt bonnes minutes.

« Je n’ai pas vu que vous étiez assise à cette table mademoiselle. » chuchote Risa à la jeune femme en Néerlandais très mal mentionné. « Je vous donnes mes plus sincères excuses pour le dérangement. »

L’Exorciste qui n’est pour une fois pas habillée de son uniforme, espère que la jeune femme ait compris son Néerlandais très passable voire extrêmement médiocre.

   
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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptyMar 3 Sep - 15:52

Le Savoir et la Sherlock
with Ada van Eyck

   

   




Le sourire rassurant de la demoiselle prévient la Sherlock que son Néerlandais passable a été compris. Elle soupire de soulagement puis la surprise survient quand on lui parle avec un Anglais tout à fait authentique. C’est curieux et très étrange de rencontrer une personne avec un tel accent dans un pays assez éloigné du sien. D’innombrables possibilités flottent dans le grandiose palais mental de Risa. La demoiselle est peut-être de naissance, de nationalité Anglaise et ses parents ont dû déménager dans ce pays. Ou bien sa mère ou son père possède des origines Anglaise de pure souche. Autre choix, un professeur d’Anglais détenant un merveilleux travail dans le domaine de cette langue a pu transmettre l’accent à cette jeune femme. La Holmes cherche trop de théories qui ne résoudront pas la plus grande affaire du siècle.

Fermant donc son dictionnaire qui ne sert plus à rien, Risa bloque sur une phrase de sa voisine. La bibliothèque ne lui appartient pas encore ? Compte-t-elle vraiment acheter cette immense merveille de ce pays ? Même si le rire de la demoiselle laisse à désirer sur sa prétendue phrase, son style vestimentaire pourrait confirmer ses dires. En effet, la Sherlock reconnaît tout de suite le genre de tissu que possède ses vêtements surtout de sa resplendissante veste rouge. Il faut un œil d’expert pour reconnaître de la vigogne baptisée : la laine de Dieu. De tel vêtement coûte une immense somme d’argent. La couleur de ses vêtements laisse à penser que cette demoiselle est dominante et agressive. Ne dit-on pas que pour dominer le monde, il faut s’habiller en rouge ? Pour la détective, le bleu est plus joli et moins agressif. Tout le monde a chacun une couleur préférée et un style vestimentaire différent, bien qu’il existe souvent un code de vêtements pour correspondre à la mode d’aujourd’hui, sa voisine n’en fait absolument pas partie. Si Risa s’attarde sur le visage de cette dernière, elle peut remarquer que ses lèvres sont légèrement fines, mais à regarder de plus près de légère trace presque invisible à l’œil nue montre que la demoiselle pince souvent ses lèvres. Ses yeux quant à eux incitent la Sherlock à ne pas les regarder trop longtemps. Pourtant son bleu est si magnifique et rare qu’il donne beaucoup de beauté à la Néerlandaise.

L’instinct de la Sherlock la met subitement en garde lorsque son palais mental se remémore le ton du rire de la jeune femme. Risa reste sur ces gardes mais ne le montre aucunement. Ses défenses sont invisibles à l’œil nu. Elles ont été créées depuis la mort de sa défunte fille Flora ainsi que des trahisons de John Sylver son majordome et Seth Moriarty, deux hommes qu’elles aimaient. De ce qu’elle peut remarquer depuis la reconstruction difficile et douloureuse de son palais mental et de son cœur, c’est que Holmes ne ressent plus aucun sentiment envers les hommes. Bizarrement, son cœur refuse à présent de battre pour eux. Il faut plutôt comprendre que de se faire poignarder deux fois est largement suffisant.

Risa Holmes Drake empile soigneusement les trois ouvrages qu’elles étaient en train de lire. Rapidement et grâce à ses leçons de son dictionnaire Néerlandais, l’esprit de la Sherlock suppose que le livre que la jeune femme est en train de bouquiner parle de révolution.

« Votre accent Anglais est très pur, mademoiselle. » reprend Risa en sortant de son silence de déduction. « Vous souhaitez donc acheter cette merveille historique ? Si j’en avais les moyens, je ferais la même chose. Ses livres regorgent de mystères passionnants. »

Risa enlève son gant de couleur marron et tend sa main en direction de sa voisine pour vouloir lui serrer la main par politesse.

« Je m’appelle Abigail, Abigail Panabaker. » ment-elle pour la première en ne souhaitant pas divulguer sa véritable identité. C’est une protection car son identité est assez connue en Angleterre comme étant la plus grande détective consultante au monde. « Les révolutions du monde vous intéressent beaucoup ? »

C’est la deuxième fois que Risa utilise l’identité de la voleuse professionnelle se faisant appeler « The Woman ». Une fois avec un antiquaire possédant une intelligence à l’identique que son ex-époux et la deuxième fois avec cette jeune femme. Un jour ou l’autre, la véritable Abigail va se pointer pour obtenir des réponses sur ce sujet. Si jamais elle montre le bout de son nez, Risa ne sera pas quoi lui dire car elle-même ignore pourquoi son esprit lui dicte de dire cette identité.  

   
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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptyMar 1 Oct - 13:02






Le Savoir et la SherlockWith Adalie Elisabeth van Eyck



La jeune Exorciste se met donc à serrer la main d’une jeune hôte porteuse du Savoir de Noah. Est-ce le fruit du destin qu’une descendante de la famille Holmes rencontre le véritable cerveau de ce monde ? De son regard froid, Risa apprend donc l’identité de son interlocutrice. Cela ne l’étonne guère car son intuition avait en réalité vu juste sur la jeune demoiselle porteuse d’une beauté rare en ce monde qui pourrait figurer sur la même liste que la réelle Abigail Panabaker. Enfilant son gant en cuir de couleur marron, la porteuse de cheveux de neige se met à lui adresser un faux sourire d’une manière assez neutre.

« Je le sais. » dit-elle à sa voisine de table en maudissant son palais mental d’avoir trouvé cette réponse avant de connaître réellement l’identité d’Adalie. « Vous êtes assez célèbre dans cette merveilleuse ville des Pays-Bas. Nombre de femmes ne cessent de parler des vêtements créer par votre usine textile portant votre nom de famille. Beaucoup d’entre elles parlent de cette jeune et magnifique femme dirigeant d’une poignée de fer cette très grosse entreprise et je dois l’avouer qu’elles ont tout à fait raison. »  La Sherlock inspecte une nouvelle fois le livre de la brune et se remet à penser à cette manifestation de Paris. « C’est correct, miss Van Eyck. Les révolutions ont toujours apporté des parties intéressantes dans l’histoire de l’humanité, comme-si les hommes ne sont pas capables d’avancer sans une rébellion. » La demoiselle s’arrête un court instant et se souvient tout à coup du visage d’une femme albinos après la mort de sa défunte fille. Son odeur, son aura, respiraient comme la manifestation à Paris. Se souvenir si étrange frissonne la mage d’eau. « Puis-je me permettre de vous dire que le rouge vous va à ravir pour votre style vestimentaire. » avoue de manière sincère Risa pour tenter d’oublier cet affreux souvenir qui vient de surgir comme par magie.

Lorsque Holmes entreprend de rejoindre sa place pour continuer sa lecture en ne voulant pas déranger plus longtemps la jeune femme, une question est alors dirigée sur Risa. Ada lui demande la raison de sa venue à Amsterdam. Comme elle a pu deviner facilement, Drake n’est pas Néerlandaise. La femme reste donc un moment dos à Van Eyck. Risa ne cherche pas à trouver un nouveau mensonge contre la brune. Au contraire, la blanche ne sait pas comment lui dire car elle-même est arrivée dans cette ville pour rechercher quelque chose d’impossible.

« Je suis à la recherche, de mes véritables origines. » finit-elle par avouer à la Néerlandaise. « Depuis mon enfance, je tente de résoudre des énigmes sur ma véritable famille. Après tant d’années de recherches dans l’obscurité la plus totale, mes pas m’ont amené ici, à Amsterdam. »

L’Anglaise lui adresse à nouveau son faux sourire dont elle garde encore le secret et ne sachant plus comment en réaliser un véritable accompagnée de sentiments, d’émotions. Jouant avec sa mèche blonde qui trahit sa véritable couleur de cheveux, Risa est pensive et aussi perdue puis la voilà qui s’incline légèrement et respectueusement envers sa camarade.

« Je tiens à m’excuser pour mon impolitesse. Je ne suis pas Abigail Panabaker, ma véritable identité est Risa Holmes Drake. » se présente-t-elle à nouveau devant Van Eick. « Vous ne m’avez pas caché votre identité alors en retour je vous informe de mon réel nom. Encore une fois, je vous présente mes sincères excuses. »

Risa se redresse et fixe un moment les iris de cette jeune femme. D’un bleu plus impressionnant que les siens, tantôt inexpressif et parfois perçant, incite Holmes à détourner sa vue de ces pierres précieuses, toutefois la demoiselle ne le fait guère. Son intuition ou plutôt son palais mental lui indique qu’il est impossible de lire dans le regard de la brune. Comme-ci une barrière invisible la bloque et la repousse violemment en la prévenant de ne pas recommencer. Au final, la détective abandonne et indique délicatement la chaise en face de la place initiale d’Ada.

« Puis-je m’installer en face de vous, miss Van Eyck ? Ce serait un honneur de pouvoir continuer à échanger avec vous, si cela ne vous dérange pas. Au pire des cas, j’irai m’installer ailleurs, à une autre table en comprenant votre refus. »


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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptyJeu 24 Oct - 9:24






Le Savoir et la SherlockWith Adalie Elisabeth van Eyck



Elle accepte volontiers que Holmes, amoureuse du savoir et de la connaissance s'installe en face de cette dernière pour continuer à échanger. Risa est heureuse intérieurement et son cœur bat d'un rythme entraînant. C'est donc au moment de s'assoir sur cette fameuse place, qu'un parfum vint caresser romantiquement l'odorat délicat de la Sherlock. Cet arôme provient sans aucun doute de son interlocutrice et hypnotise l'Anglaise qui n'a jamais senti une odeur aussi agréable et attirante.

Lorsque Ada propose son aide au sujet de la famille de la détective, cette dernière attrape son menton, se met à réfléchir et constate que cette demoiselle peut effectivement être d’une grande aide. Avoir de l'autorité, du pouvoir, dans un tel pays donne généralement des informations que les gens lambda n'ont pas.

« Je suis flattée que vous souhaitiez proposer votre aide, miss van Eyck. » avoue-t-elle en émettant un faible sourire d'espoir. « Mais je ne désire aucunement vous déranger avec mes histoires personnelles. Je me sens honteuse de devoir embêter une aussi ravissante jeune femme. »

Risa baisse ses orbes désespérés et tristes sur les livres de la brune. La chercheuse de vérités ne sait même pas si c'est une bonne idée de vouloir retrouver sa famille porteuse de son propre sang. Ils ont de grandes chances d'être morts ou alors ne souhaitent aucunement la revoir, lui donner leur amour qu'elle n'a jamais reçu. Rien que de penser à cette chose, ses iris brillent d'une tristesse lourde et pesante. La femme est également une mauvaise mère car elle a reproduit la même chose que ses parents biologiques. Ne pas s'occuper de sa progéniture. Holmes ne mérite même plus de recevoir de l'amour car elle doit être punie pour son acte impardonnable. Flora est décédée par sa faute. Son petit bourgeon n'a jamais connu l'amour d'un parent par sa faute. Le désespoir a envahi ce petit nénuphar par sa faute. La chevalière de la Reine aimerait pleurer mais son cœur l'interdit à présent de réaliser un tel acte, car il est faible, a du mal à se reconstruire, souhaite retrouver de l'amour, tente de fonder des espoirs à sa maîtresse qui ne viendra jamais.

La rose noire est étonnée une nouvelle fois que sa voisine de table n'est pas frustrée ou mécontente d'avoir reçu un mensonge de la part de la fille du vent salé. Ada van Eyck souhaite même la protéger si Holmes comprend bien ses dires. Pourquoi donner autant de gentillesse envers une mauvaise mère, une sociopathe, une désespérée qui ne mérite rien à part d'être seule avec sa solitude. Les services et la bienveillance de ce sublime personnage embarrassent encore plus Risa. Son palais mental remet en boucle les paroles d'Ada qui ne sont aucunement recouvert de mensonge et de malhonnêteté. De plus, son pauvre petit cœur frissonne d'envie de passer un peu plus de temps avec cette nouvelle connaissance.

« Votre gentillesse me va droit au cœur, mademoiselle van Eyck. » répond Holmes en scrutant les facettes du visage de la brune porteuse d'orbes ressemblant à des trésors légendaires. « Il est rare de croiser des gens agissant avec attention envers une inconnue. Je vais même me mettre à rougir de timidité si vous continuez à agir ainsi. » rit-elle doucement. « Vous semblez connaître d'innombrables trésors dans votre esprit. Êtes-vous le savoir incarné ? Si c'est le cas, je ne m'attendais point à rencontrer la beauté à l'état pur. N'êtes-vous point embêté par des prétendants désirant voler votre cœur pour le dorloter jusqu'à la fin de leur vie ? » demande-t-elle en lui faisant un petit clin d'œil taquin. Sa curiosité maladive reprend le dessus mais son cœur souhaite absolument parler à cette jeune femme pour une raison encore inconnue par sa propriétaire. « À mon plus jeune âge, nombre de garçon sont venus me voir afin de me demander ma main. Cependant mon cœur battait plus pour connaître du savoir et non de l'amour. » soupire-t-elle tristement. « Un jour je l'ai trouvé. Du moins je le pensais. Mais je me suis fourvoyée. Au lieu d'être heureuse, j'ai connu un désespoir sans fin et mortel. »

Drake se recule, cligne plusieurs fois des paupières, confuse, en se rendant compte de dévoiler des choses qui ne sont guère intéressantes et surtout déprimantes.

« Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses. En fait, je pense n'être d'aucune agréable compagnie pour vous. » l’informe-t-elle d'un regard désolé. « Pour revenir au sujet de mes parents biologiques, ils portent le nom de Holmes. C'est la seule chose que je connais d'eux, malheureusement. D'ailleurs je ne sais point comment réagir si un jour je les retrouve. »

Les coudes de l'Anglaise se posent sur la table en bois, ses mains rejoignent son visage pour le cacher et un long soupir désespéré sort de ses lippes envoutantes.

« Peut-être me trouverez-vous idiote ou bizarre en vous avouant que l'amour, l'attachement sont des sentiments inconnus par l'organe battant dans ma poitrine qui me maintient en vie. » Risa secoue sa tête pour chasser son désespoir envahissant. Elle enlève ses gants et attrapes délicatement, d'une douceur involontaire les mains de son interlocutrice pour l'interpeller amicalement. « Et vous, mademoiselle van Eyck, d'où vous vient cette gentillesse envoûtante ? Vous m'avez l'air d'être une charmante jeune femme porteuse d'un cœur chaleureux. Je remarque également que mes déductions ont vu justes par un simple regard sur votre peau. Elle est douce et agréable au toucher comme celle d'un nourrisson. Peut-être que mes intuitions sont également correctes si je vous dis que votre parfum provient du magasin se trouvant à deux pas de rue de cette bibliothèque. Peut-être demeure-t-il dans ce fameux flacon de couleur rouge hors de prix que nombres de femmes tentent d'acheter. J'ai l'impression de me retrouver dans un jardin de roses à cause de l'arôme que vous dégagez. Je dois être honnête avec vous et vous avouez que ce parfum est l'un de mes préférés. Les roses sont mes fleurs favorites. » Délicatement ses mains se reculent des siennes tout en frôlant ses doigts. « Vous m'avez l'air fatigué. J'espère que ce n'est point de ma faute. Dure journée ? »


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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptyVen 22 Nov - 18:31






Le Savoir et la SherlockWith Adalie Elisabeth van Eyck



Un frisson survient lorsque la peau des doigts de la rose noire caresse ceux de son interlocutrice pour retirer l'étreinte douce de leurs mains. Un geste attentionné pour apporter un léger réconfort à cette resplendissante fleur rencontrée depuis quelques minutes. De plus, l'odorat aiguisé de la Sherlock ne cesse aucunement de respirer le doux parfum de cette étrangère qui apaise la déprime de cette dernière. D'autant que ce grand bleu appartenant aux cristaux des yeux de cette Aphrodite hypnotise la sorcière en lui donner des petites rougeurs sur ces joues froides. Risa pourrait y passer des heures à contempler cette personne détenant un sexe similaire au sien. D'habitude, une femme admire la beauté d'un homme et inversement. Cependant, Risa est une exception à la règle. Ses mauvaises aventures avec les garçons, ces mâles, ont détruit son pauvre cœur désireux de trouver son âme sœur. Plus jamais, ô plus jamais Dame Drake va éprouver des sentiments pour un homme. Rien que de penser aux moments amoureux avec Seth Moriarty, de ses désirs à être en couple avec John, son cœur se déchire en deux et un immense dégoût semble vouloir la faire vomir de son repas du matin.

Inspiration et expiration discrète, ces mauvaises choses apportant du désespoir à Risa disparaissent subitement pour laisser un trou béant dans l'organe battant dans la poitrine de Holmes. Elle plie soigneusement le papier contenant l'adresse d'Ada van Eick, l'insère dans son petit sac à main puis rougit au clin d'œil de la demoiselle, tout comme la rose venait de faire à celui de Risa. Fouettant ses gants en cuir de couleur marron sur la table pour les déplier, l'Anglaise se lève également de sa chaise tout en enfilant ses mains gelées dans la fourrure de ses moufles. Instinctivement, son attention de rapace s'oriente sur les personnes aux alentours qui semblent n'avoir eu aucun intérêt à écouter ou être dérangés des échanges entre les deux demoiselles. La plupart des individus regroupent des étudiants et des personnes d'un âge beaucoup plus avancés que celui de Risa. Soigneusement, l'amoureuse des vérités et des déductions attrape le dos de la chaise en bois de chêne, la pousse pour la ranger correctement et enfile ses vêtements chauds pour accompagner la dame en rouge.

Rangeant au passage ses livres, la détective adresse un remerciement et une bonne journée à la réceptionniste puis franchit les portes de sortie pour y sentir le vent frais du mois d'Avril caresser le reste de sa peau dénudée. Attentive, Holmes écoute les dires de van Eick et se sent rassurée que sa présence ne la dérange aucunement. Un faible sourire apparaît sur ses lèvres. Elle repense ensuite à son véritable but qui est de retrouver sa famille de sang. Son nom ne dit rien à Adalie ce qui n'étonne guère la désespérée. Si son intelligence est un héritage des Holmes, il est évident que leurs identités soient difficiles à trouver, tout comme l'endroit où ils doivent se trouver. Un soupir se dégage de ses poumons meurtris.

« J'ose imaginer qu'aujourd'hui ou du moins en ce moment même est une situation tranquille parmi vos dures journées interminables. » reprend lentement la Sherlock en esquivant un vieux bonhomme ne souhaitant pas se décaler pour laisser passer Risa. « Laissez-moi vous donner un plus grand coup de frais pour vous faire oublier vos jours quotidiens. » dit-elle d'un ton franc et doux.

Ainsi, la chevalière trouve tout de suite un lieu dans cette ville pour continuer leurs discussions qui semblent nouer un début de lien sans doute unique et rare. Les talons des bottes de Holmes entrent dans le début d'un parc floral, un endroit où la chercheuse de réponses s'est rendue tôt dans la matinée pour y admirer les ravissantes plantes qui y poussent. Dans cette zone, la tranquillité est au rendez-vous. La demoiselle se penche pour être à hauteur d'une orchidée afin d'y respirer le doux arôme que ce ravissant être vivant y dégage tout en fermant ses paupières lourdes et fatiguées.

« Vous dites ne pas être gentille. » engage-t-elle à nouveau la conversation pour y perturber le doux son des hirondelles. « Le mot est qualifié pour désigner une personne agréable et charmante. » Ses orbes émeraude se tournent sur ceux de la jeune femme. « Vous êtes depuis notre rencontre une lady agréable et charmante. » Elle se lève et fait face à Adalie. « De plus, les mots qui sont "attentionnés" et "bienveillant" semblent aussi vous correspondre. Donc pourquoi aurais-je tort en avouant que vous êtes gentille ? »

Un nouveau faible sourire s'affiche difficilement sur sa face de pleureuse et de déprimée. À nouveau, l'attirance des iris saphir de sa compagne oblige Risa à user de toute sa volonté de gentleman pour s'y détacher afin de ne pas installer une situation gênante. Une théorie se confirme dans les livres déjà lus par l'Exorciste : "qu'un trésor est toujours difficile à s'y décrocher." Ce qui est le cas pour le resplendissant regard de cette femme pouvant faire jalouser de nombreuses personnes.

« Je repense à vos paroles sur le mariage ainsi que sur les hommes ne souhaitant que votre argent et votre statut social. » Risa marque une pause, fronce ses sourcils et enlève par réflexe sa mèche blonde lui chatouillant le bout de son nez. « La cupidité, l'avarice, des hommes seront toujours des obstacles pour vous, je le crains. Dans ce monde, c'est toujours la loi du plus fort qui l'emporte. On oublie vite les beautés que peut apporter ce monde, cette petite planète bleue. » Son index droit désigne les orchidées juste derrière elle. « Comme par exemple ces merveilleuses fleurs. » Son doigt désigne maintenant un rouge-gorge piaillant sur la branche d'un arbre. « Ainsi que ce joli spécimen. » Sa main s'arrête à présent sur Ada. « Tout comme vous, miss van Eick. » dit-elle sincèrement accompagné d'une mélodie douce pour ne pas agresser l'ouïe auditive de cette nouvelle rencontre.

La distance qui les sépare s'agrandit lorsque la rose noire repère un banc pour s'y poser tout en croisant ses jambes. À vrai dire, une affreuse sensation vient d'apparaître dans son organisme. Une souffrance qui doit rester silencieuse détruit intérieurement Holmes qui serre les dents et maudit cette chose qui revient constamment pour torturer Drake. Une nouvelle crise d'angoisse est apparue et incite sa cible, sa proie à se plier en deux. Risa joint ses mains pour qu’elles soient proches de son visage, ferme les paupières et résiste du mieux qu'elle peut pour ne pas succomber aux désirs de sa crise d'angoisse.

Pourquoi faut-il que son maudit karma la torture lorsque son cœur commence petit à petit à tomber sous le charme...de l'Aphrodite du nom d'Adalie Elizabeth van Eick...

Le Savoir et la Sherlock 05_1511


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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptyJeu 19 Déc - 10:58






Le Savoir et la SherlockWith Adalie Elisabeth van Eyck



Risa sursaute légèrement en sentant le contact de la main d’Adalie avec les siennes. Ce toucher, cette sensation que lorsque leurs peaux se rencontrent provoque un frisson de la tête aux pieds de la compatible. Pourtant, les deux se sont déjà serré la main, cependant Drake obtient une nouvelle sensation, comme un électro choque, comme un coup de foudre. L’admiratrice des roses n’aurait rien ressenti si ses gants en cuir marron couvraient toujours ses fines mains froides et douces comme ceux des nouveau-nés. Néanmoins, ses deux anneaux qui représentent son Innocence l’avertissent à nouveau que quelque chose ne tourne pas rond. Bien que sa crise d’angoisse l’entraîne déjà dans le gouffre, le cristal divin n’apprécie pas une deuxième fois le contact entre Risa et Ada. Il faut être idiot de ne pas comprendre pourquoi ses bagues réagissent ainsi et cela préoccupe encore plus la sorcière qui du coup se met à écouter la douce voix, ou plutôt la douce berceuse qui souhaite l’aider à apaiser cette misérable angoisse née à cause d’un certain Moriarty.

La fille de la mer se concentre sur le son qu’émettent les cordes vocales de la brune, sa respiration saccadée est remplacée pour de grandes inspirations et expirations. Sans s’en rendre compte, ses doigts serrent doucement ceux de la jeune femme comme-ci ces derniers ne souhaitaient pas les lâcher, se séparer, divorcer de cette union soudaine. La chaleur des mains de Van Eyck réchauffe lentement mais sûrement ceux de Holmes et donne une sensation étrange et fort agréable pour la désespérée. Son cœur qui tape un sprint ralenti tout doucement sa course périlleuse et diminue ainsi le stress occasionné par ce dernier. Se focalisant sur les chants des oiseaux, des notes de musique de sa nouvelle rencontre, la détective reprend son calme et évacue sa crise d’angoisse qui semblait bien plus forte que l’ordinaire. La voilà apaisée, en paix intérieure.

De ce bien fait, son palais mental qui est toujours aussi magnifique aux yeux de la douce fleur, revisionne un souvenir perdu qui demeurait enfoui très profondément dans les étagères poussiéreuses de la bibliothèque monstrueuse interne de la cervelle de la Sherlock. Elle se revoit, dans les jardins magiques du domaine de ses parents. Tenant fermement la main de sa défunte mère ; Elizabeth, le bourgeon de rose chantait à l’unisson avec sa maman une mélodie, un chant provenant d’un conte de fées ou un chevalier fou amoureux d’une princesse désirait voler le cœur de cette dernière. Mais pour réussir son coup, le gentilhomme devait braver un horrible danger ; affronter un dragon parsemé de pétales de roses du nom de Flora. Quelles étaient les paroles déjà ? Si ses souvenirs sont toujours aussi précis, les paroles de la musique mentionnent que Flora la gardienne de la Princesse enlève toutes les douleurs de cette dernière. Sa mère aimait changer une seule chose dans cette chanson, une seule phrase : "It's an end to the evil of all Daughter of the sea's foes"

Revenant à la réalité, l’amoureuse des vérités cogite en remarquant que ses pouces caressent tendrement les doigts chauffant de sa nouvelle camarade. La femme ne peut donc s’empêcher d’y émettre quelques rougeurs sur ses joues gelées et provoque ce fameux divorce en retirant l’enlacement de ses mains à celle d’Ada-Elly. Une chose qui fut très difficile à exécuter car Drake s’y sentait si bien et aurait aimé pouvoir garder ses plumes auprès de sa compagne.

« Merci… » fit-elle d’un ton très faible et à peine audible aux oreilles de son interlocutrice.

Remettant une fois de plus ses gants pour camoufler son Innocence qui ne cesse aucunement de la prévenir du danger qui la guette, Risa ferme un instant les yeux et les rouvres aussitôt pour armer à pleine puissance son palais mental, son arme secrète qui la rend si exceptionnelle et méprisable aux yeux des gens. La détective assez lasse d’ignorer les avertissements de ses anneaux décide donc de savoir à qui la jeune femme a affaire. Il n’y a pas trente-six mille solutions. Soit Adalie Elizabeth Van Eyck est une Akuma ou une Semi-Akuma soit c’est une Noah. Elle raye déjà de la liste le fait que ce soit une machine du Comte. De son point de vue, une arme ne peut pas dégager de la chaleur corporelle. Pour ce qui est de la possibilité d’un Semi-Akuma, la réponse est tout simplement non. Risa connait à peu près toutes les têtes des alliées et des traîtres ayant rejoint les rangs du Comte Millénaire. Le plus grand pourcentage est destiné à un membre du clan Noah et cela effraie Holmes. Sa dernière rencontre avec la Révolte à presque failli la tuer, heureusement que Lau Shîmin est intervenu. Mais alors, tout un tas de questions tournent autour du crâne de l’Anglaise. Dont par exemple : Pourquoi Ada aide-t-elle son propre ennemi ? Pourquoi Drake tombe toujours sous le charme de personnages dangereux dont Seth Moriarty, John Sylver, Abigail Panabaker et maintenant Adalie Van Eyck ? Son cœur est sans doute fou de tomber à pieds joints dans le danger.

« Tout va pour le mieux… » reprend-elle faiblement. « Grâce à vous, miss Van Eyck. Merci une nouvelle fois. »

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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptyJeu 26 Déc - 1:13






Le Savoir et la SherlockWith Adalie Elisabeth van Eyck



Elle affirme que les remerciements ne sont pas nécessaires à propos de son aide pour la Sherlock. Que son geste, son action, son attention pour Risa est quelque chose de normal. Peu de personnes agissent de la sorte et parfois des gens prétendent réaliser cette même chose alors qu'ils n'en ont rien faire, préférant obtenir de l'importance et du mérite aux yeux de la victime. Cette femme, cette beauté, cette rose qui semble chavirer le cœur de Holmes, cette nymphe qui apporte son aide pour aider la désespérée, elle est sincère envers Risa et cela réchauffe le cœur froid et meurtri de la détective. Ses orbes d'un bleu océan sont figés sur le sol, sur ce petit chemin en pierre entouré de verdures bien entretenues et bordé de fleurs en tous genre. L'Anglaise n'ose pas remonter ses cristaux pour admirer ceux de sa nouvelle rencontre. Par peur de rougir à cause de sa resplendissante beauté. Par crainte de devenir timide et de ressembler à une jeune femme rencontrant pour la première fois un individu faisant battre son muscle vital. Par frayeur de s'aventurer dans un terrain dangereux sachant que cette magnifique orchidée appartient au camp ennemi.

Une question est posée. Une interrogation est citée sur les crises d'angoisse de la malade. Risa ne saurait dire combien de temps ces vilaines choses tortures son propre corps. Des jours peut-être. Des semaines sans aucun doute. Des mois potentiellement. Plusieurs années sûrement. Moriarty en est la cause et c'est avec ses actions que Risa s'est rendue compte d'une chose : sa vie ne tient plus qu'à un fil. Il ne lui reste que quelques années à vivre. Le destin est cruel mais c'est le prix à payer pour être tombée amoureuse d'un démon. Donc oui, Ada est dans le vrai. Ses crises sont en rapport avec ce fameux désespoir. Risa souhaite d'ailleurs que personne ne reçoive ce genre de chose monstrueuse dans sa vie. Pour le moment, l'ancien chien de garde de la Reine ne répond pas. Absente, perdue dans ses pensées tout en enregistrant les messages d'avertissements de son palais mental à l'encontre de Van Eyck.

Va-t-elle abandonnée ? Tout laisser tomber et attendre la mort venir ? La réponse est simplement non. Drake souhaite vivre, sourire à nouveau, être la fierté de sa défunte fille mais également connaître ses véritables origines. D'une mère inconnue et totalement introuvable, à un père dont certaines rumeurs dont ceux dite par la gérante de l'orphelinat ; serait un homme aimant voyager et buvant toujours des vins très raffinés, très chers...

Levant ses iris jouant sur l'azur et l'émeraude suivant la luminosité de la lumière, la Chevalière y aperçoit le bleu très froid des diamants d'Adalie ainsi que de son sourire angélique et envoûtant. Puis l'amoureuse des roses échappe un doux rire en y voyant le rougissement des joues de la demoiselle.

« Personne ne dispose de la science infuse. » déclare d'une voix calme et douce Risa en lui adressant à son tour un grand sourire. « Pas même le Savoir incarné. Dieu préfère garder ses propres connaissances plutôt que de les souffler à ses sujets. Le Créateur est cruel, il n'est pas généreux. Si la science infuse existait, les humains arrêteraient de vénérer leurs propres Dieux, de croire à un Seigneur ayant développé la vie sur ce monde. »

La femme porteuse de cheveux de neige se lève de son banc, se rapproche de l'étendue d'eau, cet élément de vie qui représente à présent Risa dans cette guerre Sainte. Elle aimerait fabriquer des formes aquatiques pour y placer un peu de magie dans ce parc, mais c'est une action stupide et cela confirmerait à son ennemi que Risa est une Exorciste. Elle remarque une cane nageant dans l'eau suivit de ses nombreux enfants. La nature est quelque chose de magnifique, entre voir ces canards, le chant du rouge-gorge, les magnifiques roses et surtout la femme qui se trouve à ses côtés.

« Êtes-vous libre ce soir, miss Van Eyck ? » demande subitement la chercheuse de vérités. « J'ai eu vent d'un restaurant plutôt plaisant d'après les dires des citoyens de cette ville. On y mangerait des plats absolument appétissants. » Risa se retourne, attrape délicatement la main droite de la brune, dépose un baiser sur le dos de sa plume et tente d'attraper son regard avec le sien. « Accepteriez-vous d'un dîner pour vous remercier de votre gentillesse, de votre aide et de votre attention à mon égard ? Je serais honorée de partager un repas en votre compagnie, vous qui ressemblez à une véritable rose. » déclare-t-elle sincèrement en retirant tout doucement à la manière d'une caresse sa main à la sienne.

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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptySam 11 Jan - 20:15






Le Savoir et la SherlockWith Adalie Elisabeth van Eyck



Elle parle si vite, s'emmêle un peu les pinceaux, semble si gentille bien que la réalité montre du doigt cette magnifique rose pourpre comme ennemi. La femme est gênée, son visage rougi à nouveau comme la couleur principale de ses vêtements, et cela fait rire, glousser la sorcière qui n'arrive plus à se retenir. C'est un peu de la moquerie mais Risa est heureuse et se sent bien en présence de cette jeune femme en face d'elle. Pourtant, la détective ne la connaît que depuis quelques heures. Mais son cœur bat déjà pour elle et c'est encore pire que le coup de foudre. Risa n'a jamais ressenti ce genre de chose ou du moins pas aussi intensément. D'ailleurs, la détective ne pensait pas que ça pouvait être possible. Actuellement, en ce moment même, son cœur souhaite carrément s'arracher de sa poitrine. Ce petit muscle, organe vital, est amoureux mais la Sherlock souhaite être prudente. Pourtant l'Anglaise souhaite déjà briser tous les obstacles sur son chemin pour déclarer le début de sa flamme amoureuse à cette magnifique Aphrodite. Son cœur est donc en conflit avec son palais mental qui est bien plus prudent et strict. Hors de question d'avoir la même expérience que Seth Moriarty. Quant à ses sentiments pour Abigail Panabaker, mieux vaut ne pas en parler. Si la blonde est devenue la Reine du Chantage, la manipulatrice fourbe, c'est en partie à cause de Risa et ça lui fait mal de reconnaître cette erreur de jeunesse.

« Vous êtes vraiment adorable, mademoiselle Van Eyck. » dit-elle d'une voix douce. « Je suis également désolé d'avoir rit. Vous étiez si mignonne que je n'ai pas pu m'en empêcher. »

Drake remue négativement la tête, sourire aux lèvres.

« Ne vous excusez pas, ce n'est pas grave. »

Holmes sort un calepin de son petit sac de tourisme. Elle ouvre le petit cahier et cherche ses précédentes notes. Après une petite minute dans le silence la voilà qui rompt ce dernier en lui donnant le nom du restaurant. Bien entendu, Ada est sans doute déjà informée de la localisation, néanmoins Risa ne peut s'empêcher de lui indiquer l'emplacement pour leur petit rendez-vous du soir. C'est plus fort qu'elle, la Sherlock détient toujours sa petite manie d'étaler sa science provenant de sa merveille qui est sa cervelle, sa mémoire, son palais mental.

« Retrouvons-nous sous les alentours de dix-neuf heures trente. » suggère la sorcière en rangeant son petit calepin. « J'en profiterais pour me trouver une tenue un peu plus accueillante. J'ai déjà repéré des magasins qui vendent du rêve. Dont celui près de la banque de cette ville. Leur réputation est répandue dans toute la capitale. Ou bien de cette autre boutique tenue par une vieille dame frôlant les soixante-quinze ans. On y raconte que ses robes sont de toutes beautés. » Tenant son menton avec son index et son pouce, regard dans le vide, à 100% dans son mental palace, l'ancienne Comtesse ne remarque pas qu'elle vient de dire ces choses à voix haute au lieu que ce soit dans sa tête. Elle se met à soupirer, repousse sa tresse de neige derrière son épaule gauche. « Je suis navré, ça m’arrive souvent de parler à voix haute toute seule. Le genre de choses qui me différencie des autres qui me traitent de…folle. » La sorcière roule des yeux et se met à sourire tendrement à sa compagne. « Bien. Je vais me retirer et trouver une tenue adéquate pour ce dîner, je ne tiens pas à faire tache et ternir votre réputation. »

Reprenant la main de la Noah, l’Exorciste y dépose un baiser sur le dos de sa plume. Enlevant délicatement le contact entre eux, la Rose Noire enfile ses paluches dans les poches de son manteau, adresse un léger signe de tête à Adalie Elizabeth van Eyck puis quitte le magnifique parc en regrettant déjà de s’éloigner de la magnifique fleur rubis qui fait chavirer son cœur qui rêve à présent de cette dernière.

Il n’a pas fallu longtemps pour l’Anglaise de trouver des vêtements pour le fameux rendez-vous qui l’attend. Au final, Risa a opté pour une robe venant de cette vieille grand-mère de soixante-quinze-ans. Sûrement mère de plusieurs enfants après avoir remarqué les différents cadres présentant des photos de famille. Quant à son mari, il est décédé ce qui explique pourquoi la dame fait plus vieille que son âge. Regard très fatigué, alliance accrochée dans un collier en or alors que la mamie porte une autre bague du même genre sur son annulaire gauche. Le bijou se trouvant détenu par la petite chaîne autour du cou de la dame est beaucoup trop grand pour les pauvres petits doigts de la vendeuse de robes. D’ailleurs, elle s’appelle Saskia pour son prénom et Heller pour son nom de famille qui est également celui de son défunt mari. Indice trouvé par hasard sur une enveloppe de la banque destinée à Saskia. En y réfléchissant l’enveloppe doit contenir un message salé de sa banque au vu de l’écriture en gras et bien voyante créée par l’émetteur. Mais revenons aux moutons au lieu de déballer la vie de cette pauvre dame qui n’a rien demandé à personne…

Le début de soirée arrive, Holmes se trouve déjà à table. Il est dix-neuf heures quinze. La femme n’aime pas du tout être en retard et adore être en avance. La détective porte à présent sa robe fraichement achetée. Bordée d’un bleu à l’identique de ses orbes, d’innombrables roses noires servant de décoration sur la couleur principale de son vêtement, d’un corset à lacets noir, et d’autres choses qui font énormément tourner le regard des hommes mais également des femmes qui sont pour la plupart toutes jalouses. Sûrement à cause du charme que dégage la Sherlock, ou bien de sa robe extrêmement magnifique ayant attisé un coup de foudre pour la nouvelle propriétaire de ce bien. Posant la montre à gousset ayant appartenu à Abigail, la sorcière s’assure de l’heure et se demande si sa charmante rencontre va arriver en avance ou à l’heure ou en retard. Joignant ses mains sous forme de prière, elles les calent sous son menton, ferme ses paupières maquillées et tente de faire le vide dans sa tête, de ranger son palais mental en désordre à cause de l’ambiance du restaurant. Bruit d’une assiette qui explose sur le sol, son de la voix d’un homme se vanter de ses services à l’armée pour charmer une dame, rire de deux hommes qui viennent de partager une blague absolument ringarde et pas marrante, la musique d’un orchestre donnant de l’ambiance pour ce dîner, puis…pour finir...un écho qui signale la présence d’une personne qui ne peut être qu’Adalie. Le parfum sentit tout à l’heure est le même et est toujours envoûtant pour la sorcière. Lentement, doucement, les cristaux d’un bleu océan apparaissent pour y admirer son ennemi naturel, sa nouvelle rencontre, peut-être la future élue de son cœur, peut-être la personne qui va mettre un terme à sa déprime et son désespoir qui est en train de la tuer à petit feu ou alors…un amour qui risque de détruire les deux pauvres femmes.

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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptySam 1 Fév - 18:30






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Elle regarde encore et encore sa montre à gousset, observant attentivement la petite aiguille des secondes qui défilent lentement avec son petit bruit de "tic tac". Deux minutes viennent déjà de s’écouler et c’est deux minutes de trop pour la détective d’entendre l’histoire de la mère et de son fils à côté de sa table. Elle resserre ses griffes sur la montre et remarque déjà plusieurs indices sur la dame puis sur l’homme. En observant bien, la mère détient un chien, non deux chiens à cause des poils de ces bêtes se trouvant encore sur sa robe. La cible de Risa semble vouloir tromper le monde en prétendant être riche mais ses bijoux sont de la camelote. Les bagues à ses doigts ne sont pas faites d’alliage d’or, si Holmes prend le cas du bracelet cette dernière comprend qu’il a été créé par un amateur au lieu d’un expert. La forme et la conception de l’anneau autour de son poignet gauche sont mal confectionnées et se raye très facilement. À son cou se trouve l’alliance de son mari qui décédé car la forme de l’objet est bien trop grande pour les petites phalanges de la femme. Si la Sherlock se penche sur le cas du fils dont par exemple son plat de dégustation, le monsieur se réserve et ne souhaite pas se remplir l’estomac. En conclusion, il offre un dîner à sa mère mais est assez pauvre au niveau argent. Ce qui veut dire que ce dernier souhaite demander une faveur à sa daronne tout en essayant de l’amadouer par ce repas. Sa méthode est ingénieuse et il va réussir car sa mère semble gaga de son fils au vu des nombreuses fois où elle mentionne « mon bébé ». Un long soupir s’échappe des lèvres délicieuses de la détective qui plisse ses iris quand une minute supplémentaire vient de s’écouler. Risa Holmes est impatiente, oui elle l’est beaucoup car la femme de tout à l’heure n’est pas n’importe qui. Son palpitant n’en peut plus de la séparation si éloignée de la Noah. C’est comme-ci on torturait ce pauvre petit cœur déjà brisé. Pourtant Holmes ne connaît presque pas voire pas du tout cette jeune femme. C’est d’ailleurs assez étrange pour elle de ressentir à nouveau de l’attirance pour une personne. Ça l’étonne encore plus que ce soit une femme. Son pouce caresse la petite vitre de l’horloge portable, l’Anglaise se remémore chacune des paroles de la Néerlandaise et le son de sa voix la rend toute chose. Un sourire joyeux s’étire de ses lippes, de son visage et c’est vraiment rare que Risa soit comme ça. Ce genre de sourire ça remonte…à plusieurs années en fait. Il est du coup assez troublant que la future élue du cœur de Risa arrive autant à la rendre joyeuse, en si peu de temps…en étant également absents.

Puis, tout à coup, lorsque la montre affiche dix-neuf heures vingt, la resplendissante Adalie van Eyck arrive pour rejoindre la Rose Noir. D’ailleurs, le mot "resplendissant" est extrêmement faible. Porteuse d’une longue robe rouge, fendue sur le côté gauche pour donner une vue sur la beauté de ses jambes, d’un bustier garni de roses bordeaux, et laissant la liberté d’admirer le dos d’une Aphrodite. N’oublions pas les gants qui se marient bien avec sa robe qui rend très confuse la fille du vent salé. Elle se met à rougir, le regard de plusieurs personnes se fait sentir pour Adalie et de la jalousie naît chez l’Anglaise. Son palais mental repère tous les voyeurs et son regard glacial se pose sur chacun pour les inciter à dévier leur attention. Cette femme est à Risa et à personne d’autre. Holmes ne partage pas sa convoitise et ça le restera ainsi. La jeune Drake sent la chaleur de ses joues monter à grande chevauchée et pour calmer le tout, la sorcière se saisit d’un verre d’eau bien froid pour diminuer la chaleur corporelle de ses pommettes rosies. Risa n’a en fait pas les mots pour détruire…cette déesse qui va juste dîner en sa compagnie. Plus aucun doute là-dessus, la Rose Noire est attirée par la Rose Rouge et ça l’embête de l’admettre, elle qui a toujours du recul sur les sentiments de ce genre. Adalie est venue comme une flèche pour prouver à la Sherlock que son cœur peut encore ressentir de l’amour. L’ancienne Comtesse se lève tout à coup, sans vraiment s’en apercevoir en fait, son corps fait n’importe quoi et l’embarrassement se lit sur son visage. Risa est comme une enfant qui n’arrive plus à retenir ses propres émotions. C’est très gênant…

Il semblerait donc que Holmes arrive à surprendre la brune. C’est au moins une bonne nouvelle et cela n’impressionne pas la Sherlock. Elle réalise des choses que peu de personnes peuvent faire, donc il est normal qu’à un moment donné Risa impressionne les gens. Est-ce de la frime ? Oui. Ça l’est. Ça fait partie du boulot. Gracieusement, la passionnée des énigmes attrape la main de sa partenaire de soirée pour y déposer une nouvelle fois un baiser sur le dos de sa plume. L’admiratrice des roses ne cache pas son envie d’embrasser plutôt les lèvres de la représentante du Savoir, mais un gentleman ne se comporte pas de la sorte. Son père Dorian serait furieux de voir que Risa aimerait brûler les étapes.

« Vous me surprenez également en constatant que cette magnifique robe que vous portez fleuri encore plus votre beauté. » annonce-t-elle d’une voix charmante et romantique. « Un plaisir de vous revoir, mademoiselle van Eyck. Les heures et les minutes m’ont paru une éternité sans votre compagnie. »

Holmes se remet à produire un doux rire lorsque Ada la complimente sur sa tenue. Elle s’embrouille encore et Risa tombe un peu plus amoureuse de cette rose pourpre. La botaniste ne souhaite aucunement la cueillir mais plutôt de l’admirer jour et nuit, jusqu’à la fin de son existence. Son sourire joyeux revient sans que la détentrice soit au courant, ses orbes d’un bleu océan ne cessent d’admirer les resplendissants cristaux de cette jeune femme en face d’elle.

« C’est à moi de vous remercier d’avoir accepté de dîner en ma compagnie. Cela fait une éternité que je n’ai pas mangé dans un restaurant, surtout avec une Aphrodite. »

Risa effectue un léger soupir silencieux en constatant qu’elle parle beaucoup trop vite. Si ça continue, elle va ennuyer Adalie et comme une idiote gâcher la soirée. À nouveau, la chevalière se perd elle-même en contemplant la Néerlandaise, si bien qu’elle ne remarque pas et n’entend pas le serveur qui souhaite prendre leur commande sur les apéritifs. Puis, quand ses sens se rendent compte d’un élément étranger à leur table, Risa tourne sa tête et fixe l’homme d’une manière désintéressée et froide. La détective a déjà eu le temps d’étudier de A à Z la carte des boissons et sans tarder elle demande un breuvage légèrement alcoolisé avec un parfum de fraise. Son tibia sous la table frôle sans le vouloir celui de van Eyck, aussitôt elle le retire, toute gênée.

« Oups…pardon. » dit-elle en détournant son regard, tentant de cacher ses rougeurs.

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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptySam 4 Avr - 13:08






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Quelle drôle de sensation après ce frôlement entre ton tibia et celui du Savoir, c’est comme-ci par ce simple contact ton cœur venait de réaliser un arrêt cardiaque. Tu te retiens de poser ta plume à l’endroit où bat ton palpitant, tu ne peux pas cacher la rougeur de tes pommettes qui pourrait rivaliser avec la couleur de la robe magnifique de ta partenaire de table. Pourtant, une envie soudaine souhaite recommencer ce geste, ce moment où vos tibias se sont frôlés. Inutile de le cacher, toi la Sherlock Holmes, toi la Rose Noire. Tu es folle amoureuse d’Adalie-Elisabeth van Eyck. Tu es attirée par cette dernière et pas qu’un peu. Tu es comme ça Risa. Quand tu tombes sous le charme de quelqu’un, tu ne peux pas t’en défaire facilement. Au contraire, tu es attirée comme un aimant et tu souhaites tout de suite passer ta vie avec le ou la prétendant(e). Tu l’ignores encore, mais ce trait de caractère provient de ta véritable mère ; Morgana Holmes. Tu lui ressembles beaucoup trop quand tu tombes sous le charme de quelqu’un. C’est sans doute à cause de ce défaut que tu es étais si aveuglée avec Seth Moriarty. Peut-être que grâce à lui tu as pu avoir ton premier enfant, ton petit bourgeon que tu adorais, ta petite Flora. Mais tu étais tellement sotte que tu n’as pas remarqué le désespoir qui t’attendait à bras ouverts. Tu t’es jetée dans la gueule du loup sans penser aux conséquences derrière. Tu es une idiote Risa, tu n’es pas aussi intelligente que tu le crois. Moriarty te l’a dit mais aussi ton deuxième amour, Abigail Panabaker. The Woman, la Prima Donna qui a également fait chavirer ton palpitant et qui le fait toujours à l’heure d’aujourd’hui. Pourtant, une autre personne semble la rivaliser et c’est Ada, cette Aphrodite sortie de nulle part, arborant un sourire angélique, détenant un physique à couper le souffle, possédant une voix envoûtante et terriblement séduisante, sans oublier son regard bleu acier qui est perçant mais horriblement charmant. Ah là là, te voilà amoureuse de deux femmes qui semblent chacune exceptionnelle. Néanmoins, une chose dans ton esprit, dans ton merveilleux palais mental te signale que tu devrais arrêter de penser à la Scandaleuse. Pourquoi ? Car elle ressemble beaucoup trop…à Moriarty. Mais évitons de parler d’elle, car Abigail n’a pas sa place dans cette soirée. Non, aujourd’hui tes yeux sont braqués sur ceux d’Adalie, cette ravissante rose rouge.

Tout comme toi, elle prend la même chose, le même cocktail pour débuter un apéritif. Son choix te signale qu’elle n’a pas cherché à comprendre ce qu’il se trouvait sur la carte. Elle désirait juste prendre la même chose que toi, la grande Sherlock Holmes car après-tout vous êtes toutes deux une représentation du Savoir. Tu penches légèrement ta tête sur le côté en apprenant que la Néerlandaise détient des jambes longues. Tu lui souris avec un air très amusé et joueur par la même occasion.

« Oh ? Vous avez les jambes longues ? » Tu te mets à rire doucement, mais ce n’est aucunement de la moquerie. « De ce que j’ai pu voir à votre arrivée, vos jambes sont proportionnées à votre corps, my dear. Ajoutons également qu’au vu de la couleur de votre peau, ces dernières doivent être très douces au toucher et… »

Tu fermes ton poing, tu abaisses tes paupières tout en soupirant de honte et en rougissant encore plus par la même occasion. Tu aurais pu éviter d’ajouter le sujet sur la douceur des jambes d’Adalie. Tu es beaucoup rentre dedans ce soir, il va falloir te calmer Risa Holmes. Inutile de dévoiler tout ton savoir par un simple coup d’œil, c’est le meilleur moyen pour ennuyer ta partenaire. Il va vraiment falloir que tu travailles sur toi-même au niveau de tes réflexions. La Sociopathe, la grande détective consultante semble de retour.

« Pardonnez-moi cette parenthèse…j’ai beaucoup de mal à être…comme les personnes ordinaires. » soupires-tu une nouvelle fois en ouvrant lentement tes paupières pour y dévoiler le bleu pétillant de tes cristaux azur. Tu hésites cependant sur la question d’Ada. Parler de ce que tu fais dans la vrai vie n’est pas forcément une bonne idée, surtout que la femme en face de toi fait partie du camp adverse. « J’étais une détective. » commences-tu en t’amusant avec ton pendentif accroché à ton cou qui représente une encre de bateau. « Une détective consultante. La seule au monde. » ajoutes-tu sur une petite note d’arrogance et de fierté. « J’ai inventé la fonction. Voyez-vous, quand la police est larguée, donc toujours, elle m’appelle pour que je termine leur travail d’enquête. »

Le serveur arrive pour déposer les cocktails, ce dernier prend ensuite un carnet et demande ce que toi et ta partenaire souhaite prendre. D’un sourire joueur, tu te focalises dans ton palais mental, ta glorieuse mémoire et redoutable arme qui a réussi à faire tomber de nombreux ennemis. Peut-être que d’un simple regard tu arriveras à deviner le plat favori de ta partenaire. En fait, le mot peut-être n’a pas sa place dans la précédente phrase car toi, tu peux aisément résoudre cette énigme qui vient de se poser devant tes yeux. D’après les nombreux plats que tu as pu voir sur la carte, un seul pourrait correspondre à la femme que tu aimes en secret. Le Rijsttafel. Un plat composé de plusieurs mets d’Indonésie. Mais pourquoi donc ce plat en particulier ? Tout simplement car il est le seul intéressant et énigmatique de toutes les choses qui sont proposées dans ce restaurant. Si Adalie aime passer du temps en bibliothèque, qu’elle aime connaître des choses, ses goûts se baseront sans doute sur des aliments éloignés de son pays. Donc pour faire court, le seul plat qui pourrait l’intéresser c’est le Rijsttafel.

« Deux Rijsttafel. » dis-tu avant que la Noah est eut le temps de répondre. Tu ne la quittes pas des yeux, tu dévores même son regard si envoûtant et charmant. Chaque seconde à contempler le bleu de ses yeux te rend amoureuse de plus en plus. Tu espères que c’est réciproque et que tu ne fonces pas tête baissée dans un mur. Tu décides ensuite de reprendre ton petit récit sur ce que tu fais ou plutôt faisais dans la vie. « Je détenais autrefois le titre de Comtesse, je servais la Reine d’Angleterre, mais j’ai dû renoncer à ce travail qui devenait beaucoup trop…oppressant. » Soudainement, tes visions te remontrent Seth et Flora, l’événement à Paris, la mort de ta fille par ton ex-mari, la destruction totale de ta vie, bref…le désespoir qui te ronge encore à l’heure d’aujourd’hui. « Maintenant, je préfère me rendre de ville en ville, de pays en pays, à la recherche de mes origines, de ma famille de sang. Une histoire pas si intéressante, j’en suis bien désolée, my dear. »

Tu attrapes ton verre d’alcool et tu le lèves légèrement pour inciter à la brune à trinquer. Lentement ton autre main vient se poser sur celle d’Ada. Rien que le contact, la douceur de sa peau te martyrise le cœur.

« Est-ce que j’ai bien répondu à votre question, miss van Eyck ? »

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MessageSujet: Re: Le Savoir et la Sherlock   Le Savoir et la Sherlock EmptyLun 6 Avr - 22:51






Le Savoir et la SherlockWith Adalie Elisabeth van Eyck



Toi Risa, tu ne t'imaginais aucunement d'avoir la chance, l'opportunité de revivre ou plutôt de vivre une chose aussi romantique et douce que ce dîner en tête à tête avec la séduisante Adalie-Élisabeth van Eyck. Il t'est désormais impossible de cacher tes rougeurs car ton cœur est bien trop heureux de cette rencontre aussi soudaine et surprenante. Tu trinques avec elle, tu lui souris tendrement, tu te perds une nouvelle fois sur les yeux pétillant de ta compagne, mais également de son petit nez fin sans oublier de ses lèvres terriblement séduisantes et attirantes. Tu as envie, oui envi de poser tes lèvres sur ceux de cette femme, de franchir une barrière pour marcher sur un chemin interdit et défendu. Tu aimerais savoir quel goût ont les lippes de cette Noah. Peut-être qu'elles possèdent un goût de fraise ou alors de cerise. Tu ne sais pas, tu ne peux pas répondre à cette énigme car le seul moyen de savoir c'est de passer à l'acte. Sauf que toi Risa, tu es chevaleresque. Toi ravissante sorcière aux roses noires, tu ne souhaites pas manquer de respect envers cette femme. D'autant plus que cette dernière t'a aidée à surmonter une de tes crises d'angoisse, elle qui normalement est ton ennemi naturel. Que dirait l'Ordre Noir s'il apprenait que tu tentes actuellement de courtiser cette Noah ? Tu serais une traître à leurs yeux, tu subirais sans doute un sort monstrueux. Mais tu ne recules pas Risa. Oh non, tu continues de marcher ou plutôt de courir car pour la première fois depuis ta chute contre Moriarty, tu as la chance de retrouver le bonheur et l'espoir, grâce à Adalie. Mais mieux vaut ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ou plutôt mieux vaut ne pas crier victoire trop vite…

« À notre rencontre. » trinques-tu en conservant ta main sur celle d'Adalie car bizarrement tu n'arrives pas à t'en défaire. Comme-ci deux aimants se rencontrent et désirent ne plus se séparer. Tu trempes tes lèvres douces et attirantes dans l'alcool de ton verre puis tu savoures le bien que te procures ce breuvage. Tu ne prends qu'une petite gorgée car tu dois faire patienter le plaisir de ce cocktail. Tu plisses ensuite tes iris d'un bleu océan tout en te remémorant les paroles de ta voisine de table. Tu ne réponds pas à ses questions car tu te doutes que la Néerlandaise détient déjà les réponses à ses questions. Puis, tu baisses un peu ton visage, tu te sens triste Risa car quand Ada mentionne le mot "passé" tu ne peux t'empêcher de repenser à ta fille qui te manque beaucoup trop. Cette partie d'histoire, de ce que tu as vécu durant la naissance de Flora ne doit pas être mentionnée pour cette soirée. Tu ne désires aucunement verser des larmes encore et toujours car voilà, tu ne fais que ça ces derniers temps...tu es faible Risa et tu le resteras toujours...

Tu fixes longuement l'alcool de ton verre, tu te mords la lèvre inférieure, tu te sens à nouveau mal à l'aise. Tu ressens ces petites choses négatives qui te consument, te détruit. Vas-tu encore faire une crise d'angoisse comme tout à l'heure ? C'est fort possible, mais actuellement tu te bats intérieurement pour garder le cap, pour rester toi-même et d'emprisonner la sorcière qui sommeille en toi. Tu pestes silencieusement en sentant ton palpitant te pincer douloureusement, ta main attrape celle d'Ada sans que tu t'en aperçois. Puis tu sers cette plume Risa, pas de façon douloureuse mais d'une manière de te poser sur quelque chose de rassurant pour tenir, pour lutter, pour faire disparaître se mal. Tu ressens la douceur délicate de la peau de celle que tu commences à aimer, à tomber folle amoureuse. Puis...le mal disparaît enfin après deux petites minutes désagréables. Tu reprends calmement ton souffle, ton pouce caresse le bout des doigts de la Noah, tu reprends peu à peu maîtresse de ton corps. « Pardon... » dis-tu faiblement. « Je suis désolée... » rajoutes-tu en reprenant ton regard désormais faible et terriblement fatigué sur le bleu métallique du trésor en face de toi. « Je...je ne désire plus vraiment parler de ce passé... »

Le serveur arrive pour couper ce moment de mal à l'aise. Il distribue les plats, ainsi qu'une carafe d'eau. Poliment tu le remercies puis tu attrapes tes couverts en te demandant par quel bout commencé. « C'est la première fois que je vais goûter à ce plat. » avoues-tu en réussissant à reprendre un peu du poil de la bête. « Dites-moi, miss van Eyck, une question me titille l'esprit depuis que je suis arrivée à ce restaurant. » Tu fronces tes sourcils, tu sautes intérieurement un premier obstacle en prenant bien entendu ton courage à deux mains, craignant la réponse de la femme qui fait battre ton palpitant. « Vous êtes connus de ce pays, vous êtes resplendissante, magnifique, à couper le souffle... » Tu marques une pause pour éviter de trop t'éloigner du sujet, toi qui aimes beaucoup parler et étendre ta science infuse. « Avez-vous trouvé votre prince charmant ? » Tu te mets à rougir encore plus mais tu préfères attaquer au lieu de ne rien faire. Inutile de dire non à ton cœur qui brûle abondamment pour cette femme. « Simple question car vous m'avez l'air solitaire et renfermée. Du moins c'est la première impression que j'ai eue de vous dans la bibliothèque. À présent, à l'heure d'aujourd'hui, je vous trouve... » Tu continues de caresser les phalanges de la brune et tu te mets à rire doucement de nervosité. « ...bien plus heureuse et humaine. Autant vous l'avouez de manière franche et sincère. Je ne pensais pas rencontrer une femme qui rend jalouse la beauté elle-même. »

Tu rougis énormément, tu dévoiles ouvertement ce que tu vois de ta partenaire. Tu la charmes, tu la courtises, tu ne peux plus revenir en arrière Risa. Tu as fait ton choix. C'est de montrer petit à petit que ton cœur s'ouvre pour cette Néerlandaise. Peu importe son rang. Peu importe sa véritable nature. Peu importe ses origines. Peu importe si elle est du même sexe que toi. Tu es amoureuse Risa, tu redeviens la gamine qui repense à l'amour au lieu de mentionner que les sentiments sont une tare chimique pour les perdants…

Le Savoir et la Sherlock 05_1511


©️ Jawilsia sur Never Utopia

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