Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: L'histoire se répète ? Lun 15 Juil - 9:45
L'histoire se répète ?
with Andraste Bedfert
Sous un soleil éclatant, Cassidy était abritée à l’ombre sur une terrasse d’un resplendissant restaurant. Dégustant un plat français traditionnel, l’albinos mangeait à la manière d’une noble. Une attitude totalement contraire à ses propres principes. Mais c’est fait exprès, afin de passer inaperçu et de se fondre dans la masse.
Soupirant d’ennui, Cassidy nettoie ses lunettes de vue et reprend ensuite la dégustation de son plat qui n’est pas si savoureuse. La jeune femme préfère la nourriture de son pays qui est nettement plus enrichissante. Elle émet une petite grimace lorsqu’un aliment ne plaît pas à son palais gustatif. Du coup, le patron du restaurant qui regardait de loin Danvers, s’inquiétait lourdement. Pour la première fois dans son restaurant, il recevait une femme porteuse d’un rang assez haut dans la noblesse. Si sa cuisine ne correspondait pas aux attentes de Danvers, il pourrait le regretter. Il s’imaginait déjà le pire : comme une mauvaise publicité de son restaurant, ou bien sa fermeture, mais aussi la fin de sa carrière. L’homme avale difficilement sa salive et rejoint lentement la Noah.
L’albinos lâche ses couverts dans son assiette et la repousse. Elle essuie ses lèvres et se lève de sa chaise.
« Non, j’ai fini. » elle se retourne et pose sa main sur l’épaule du patron. « Change de cuistot car il sert vraiment de la merde. Je pensais découvrir des nouveaux goûts savoureux, mais je me trompais. Tu veux savoir ce qui ne me plaît pas ? C’est tout d’abord de servir une sauce qui ne se marie pas avec la viande. Il y a aussi la cuisson du gibier qui est limite grillée alors que j’ai demandé saignant. Soit c’est la faute de votre serveur, soit celle de votre apprentie cuisinier. » Danvers relève le menton du patron avec sa main gauche et émet un sourire neutre. « T’as une sacrée chance que je ne sois pas une personne comme ces autres nobles. Donc maintenant, va régler tes soucis de restaurant ou je m’en occuperais la prochaine fois. Et puis, vu que j’ai reçu un plat dégueulasse, je ne vois pas pourquoi je paierais la note. »
La Noah tapote doucement le haut du crâne de l’homme et espère qu’il a très bien compris son message. Remettant son manteau et son chapeau, l’albinos attrape son ombrelle et l’actionne pour se protéger un maximum de la lumière du soleil. Elle aimerait s’en passer mais son albinisme n’apprécie guère les coups de soleil qui crament beaucoup trop sa peau blanche et fragile. Le pire, c’est en saison d’été, de devoir enfiler une tonne de couches de vêtements contre se sataner soleil. Heureusement que c’est une Noah, car grâce à cela, elle peut soigner ses coups de soleil en un rien de temps. L’avantage d’être au-dessus de l’espèce humaine.
Seule à parcourir les rues de Paris, Sam n’était plus avec Cassidy depuis plusieurs jours. La montagne de muscle était partie rejoindre le gang avec plusieurs malles remplies d’argent. Comme convenu, Adam avait tenu sa promesse. Si la Révolte participait à la manifestation à Paris, son gang continuerait d’exister grâce à l’argent récolté. Mais bon, la mission de l’Américaine n’est pas encore terminée. Après son fiasco dans une Tour Eiffel, Cassie souhaite revenir auprès de son gang comme une victorieuse et non une perdante. Surtout que ses hommes seraient peut-être un peu plus heureux, si leur chef restait encore un peu à Paris au vu du massacre que Cassidy a effectué sur des traitres du groupe. Deux tiers ont péri de ses mains car ils souhaitaient la soumettre. Personne ne piétine le territoire de la Révolte. Personne !
Des voix de plusieurs hommes finissent par descendre Cassidy de ses pensées. Elle s’arrête en face d’une ruelle et observe un spectacle intrigant. Faisant tourner le mât de son ombrelle avec ses doigts, Cassidy reste silencieuse telle une prédatrice guettant une opportunité pour intervenir. Car oui, devant elle, trois hommes encerclent une ravissante jeune femme. Ils semblent la connaître et d’après leurs rires, ces rigolos préparent un mauvais tour. Faisant craquer sa nuque, Danvers lève ses iris de sang au ciel. Beaucoup d’humains déplaisent à la Noah dont ces trois types qu’elle ne connaît absolument pas. De toute façon, Cassidy ne retient jamais les noms des personnes qui n’ont aucune importance pour elle.
« Eh bien eh bien ! » interpelle Cassidy en se rapprochant du groupe. « Une bande de perdants faisant face à une Aphrodite. Pas de bol pour vous, Jeanne d’Arc est dans la place. »
Fermant son ombrelle, l’albinos s’en sert comme d’une canne et ne bouge pas d’un centimètre. Les trois hommes décident de s’avancer vers elle, prêt à régler le compte à Cassie. Après tout, ils ont en face d’eux une femme portant des vêtements de la noblesse. De plus, Sam n’est pas avec sa protégée donc ils n’ont aucune intention de partir la queue entre les jambes. Mais la Révolte, ne désire pas se battre, du moins pas aujourd’hui. Elle est même assez généreuse car elle sort de son petit sac à main, une petite bourse d’argent et la lance au groupe.
« Tu crois que ça nous suffit avec ton argent dégueu ? » crache l’homme en jetant l’argent sur le sol.
Cassidy hausse un sourcil et ne quitte pas du regard les trois hommes. D’ailleurs l’un des trois s’approche suffisamment de la femme pour la menacer de sa grande taille et de son expression « méchante ». La Révolte rigole intérieurement et décide de passer à une autre solution. De sa main droite, elle attrape le col du type, le rapproche contre elle et pose son index sur le ventre du type en prétendant que c’est le canon d’une arme.
« Prend l’argent avec tes copains, boit des verres et ne revient plus jamais dans les environs. Car si jamais j’apprends que tu recommences, je te chercherais, je te trouverais et je te ferais vivre un enfer. »
C’est après plusieurs secondes, que les zigotos finissent par partir en prenant bien entendu l’argent laissé par Cassidy. D’habitude, la Noah aurait sorti les armes pour des négociations musclées mais la situation aurait pu empirer et mettre en danger la victime. Légèrement inquiète, la Révolte examine du regard le visage de la jeune femme pour voir si elle n’a rien. Ce n’est pas une experte là-dessus mais elle le fait quand même.
« Ça va ? Pas de bobos ? » demande-t-elle d’un ton assez familier. « Ces types, ce sont des connaissances ? Car si c’est le cas, va falloir faire un tri. »
Sentant les rayons du soleil brûler légèrement ses joues, Cassidy ouvre à nouveau son ombrelle pour s’abriter.
« Besoin que je te raccompagne ? Je m’appelle Cassidy. »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: L'histoire se répète ? Sam 31 Aoû - 18:51
L'histoire se répète ?
with Andraste Bedfert
Alors les trois poivrots qui souhaitaient rigoler entre guillemets avec la jeune femme travaillent avec elle. Cassidy arque un sourcil et imagine assez mal cette petite beauté bosser avec eux. Elle se demande donc dans quel métier la blonde doit travailler. Cassie tourne l’ombrelle avec ses doigts et réfléchit à cette question, mais pas trop longtemps non plus, faut pas déconner. Se poser des questions n’est pas vraiment le style de l’albinos. Malgré le rire amer de la demoiselle, la rebelle semble ressentir un brun de tristesse bien dissimulé sur la petite.
Après s’être présenté en première, Danvers apprend l’identité de la ravissante jeune femme. Andrée Bedfert. C’est rare pour une fille d’avoir un prénom comme celui-là. Il n’est pas très féminin mais la Noah préfère les choses rares que communes. Elle sourit donc légèrement sous son ombrelle rose qui la protège des rayons de ce vilain soleil. Vivement le temps de pluie.
« Ton prénom n’est pas commun. D’habitude les demoiselles détiennent des identités assez noblesses ou poétiques. C’est plaisant de rencontrer de la rareté sur ton joli nom. »
Témoin du triste sourire d’Andrée, l’Américaine ne peut pas refuser la suggestion de l’accompagner faire ses courses. Les voyous peuvent revenir. Si c’est le cas, autant continuer à jouer son rôle de gentille pour une fois. Comme avec Scarlet qui a rejoint son gang de hors-la-loi en Amérique. C’était une ancienne danseuse dans un bar qui servait d’outil pour son patron. Grâce à la Révolte, la rouquine est à présent libre. À l’heure actuelle, Cassie ignore ce que la danseuse est devenue. Mordred ne souhaite pas lui en parler. Son souvenir refuse de lui dévoiler une vérité assez sombre qui est douloureuse à attendre.
« Inutile de me vouvoyer tu sais. » reprend Cassidy en soupirant doucement. « J’ai l’impression d’être une vieille peau. Tutoie-moi c’est mieux. J’accepte également de t’accompagner, je n’ai rien de prévu aujourd’hui. »
C’est ainsi que tous deux débutent ensemble une petite promenade. Pour une fois, Cassidy n’est pas la protégée. Elle est maintenant la protectrice pour cette jeune femme qu’elle ne connaît absolument pas, excepté de son identité. Ce changement de rôle amuse intérieurement l’albinos et rayonne lentement le début de sa journée qui semblait être ennuyante voire déprimante.
« Entre nous princesse, tu travailles dans quoi exactement ? » demande l’hôte de la Révolte qui vient malheureusement d’oublier le prénom et le nom de la jeune femme. Sa mémoire de poisson rouge refait des siennes… « Ces types de tout à l’heure, ils bavaient limite à tes pieds comme des chiens en chaleur. Laisse-moi deviner, serveuse dans un bar ? Non…tes petits bras correspondraient plus à une amoureuse de la musique. Je suis dans le vrai ? »
Un individu passant près des deux femmes remarque avec dégoût la tenue de Danvers. Une noble dans toute sa splendeur qui révèle une beauté exotique incomprise dans le regard des hommes. L’homme grogne dans sa barbe épaisse et répugnante. Il passe son chemin rapidement et donne un violent coup d’épaule à Cassidy. Lors du contact, l’agresseur gémit de douleur et tombe sur le sol. Le monsieur doit faire attention car Cassie n’est pas une humaine comme les autres. Elle est spéciale.
D’un regard noir et colérique, Cassidy dévisage son agresseur. Son souvenir de Noah bouillonne en elle. Mordred ressent la révolte qui grandit dans ce pauvre idiot. S’il est si énervé, le bougre aurait dû manifester son mécontentement dans les rues de Paris au lieu de fuir la queue entre les jambes lors de la manifestation. Ça gueule mais ça n’a rien dans le froc. Mais ce n’est pas grave, Mordred n’est pas contrariée face au pseudo agresseur. Elle est plutôt heureuse de voir ses victimes se révolter contre elle, même s’il est un peu trop tard pour ça.
« Tout va bien ? » demande d’une voix innocente Cassidy à l’homme sur le sol. « Besoin d’un coup de main pour te relever ? »
« Sale noble ! » jure l’individu en se relevant tout seul comme un grand garçon. « Plutôt mourir que d’être aidé par une enfant de catin. Va en enfer toi et toute ta famille. Le peuple va revenir plus fort contre vous, les riches. »
Danvers s’unit au silence pour repousser les menaces du gueulard et reprend sa route en suivant Andrée. La réaction de son agresseur serait surprenante s’il apprenait que Cassie est la responsable du désastre de la manifestation à Paris. La louve se masse l’épaule gauche pour simuler une douleur qui n’existe pas.
« Souhaites-tu toujours que je continue à t’accompagner pour tes courses, princesse ? » demande d’un ton neutre l’albinos. « Je suis peut-être une nuisance pour toi. »
Tout à coup, l’Américaine s’arrête sur une enseigne de magasin.
« Cave à vin ? » lit-elle sur l’enseigne du bâtiment. Elle plisse ses iris rubis et tente de voir à l’intérieur par le biais de la vitrine. « Princesse, j’ai des questions assez connes qui me titillent l’esprit. C’est quoi le vin ? Ce n’est pas dégueu à boire ? Je suis Américaine et je ne suis que de passage dans la ville du romantisme. »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1699 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: L'histoire se répète ? Jeu 24 Oct - 9:53
L'histoire se répète ?With Andraste Bedfert
Danseuse d’Opéra dans cette ville de poltron, Cassidy aurait donné sa langue au chat pour découvrir cette vérité qui se cache dans l’ombre de cette ravissante jeune femme qui fait partie de cette fameuse troupe que pas mal de gens fortuné parle tant. Est-ce que toutes les danseuses des Opéras détiennent une beauté à couper le souffle qui ne laisse pas indifférente la rebelle ? Probablement pas car ce genre de chose est exceptionnel, rare, peu commun dans ce monde que son Souvenir de Noah déteste tant. Ses narines bougent discrètement en y sentant une odeur particulière, inconnue, de révolte émanant de cette princesse. Mordred ne s’agite pas à l’intérieur de son hôte et semble apaisée ce qui rend confuse l’albinos. Ses sourcils se froncent, la Comtesse tourne son ombrelle par amusement et ses orbes de sang contemplent sa nouvelle connaissance.
Il est rare que la Reine du Crime soit aussi calme, attentionnée, gentleman envers une personne étrangère. Peut-être est-ce dû à sa première rencontre avec Scarlet qui l’a rendu ainsi. Non. C’est un cas bien différent, car la cowgirl se souvient du bain de sang qu’elle a commis pour enrôler la danseuse américaine dans ses rangs. Levant son visage pour y fixer les hauts des bâtiments de la ruelle Parisienne, Danvers se perd dans ses souvenirs pour se remémorer de vieilles choses qui traînent encore par ici et par là dans la mémoire de cette dernière. Au final, sa gentillesse envers Andrée n’est pas inventée voire artificielle. Durant sa jeunesse, Cassie se conduisait ainsi devant Samuel et Samantha, les domestiques de ses parents débordants d’une amabilité hors du commun. C’est sans doute à cause d’eux, de leurs manières chevaleresques, de leur côté gentleman, que l’Américaine est devenue comme eux pour les gens qui méritent de recevoir ce trésor extrêmement rare.
« Si ces chiens en chaleur travaillent dans le même lieu que toi, ils tenteront de recommencer. » avoue de manière franche l’albinos en lui adressant un sourire triste. « Tu devrais en parler à ton boss pour régler ce souci. »
Soudainement, la noble attrape doucement avec ses doigts gantés de son gant blanc, le menton délicat de la douce pour le lever afin d’aligner les grands yeux gris majestueux de la danseuse à celle du vampire.
« Andrée, je t’ai dit de ne pas me tutoyer. » chuchote-t-elle d’une voix hypnotisant et à peine audible à l’ouïe de la jeune femme. « Considère-moi comme une simple protectrice de la vie de tous les jours qui n’a qu’une seule mission : protéger sa princesse. » De son index, Cassie poke le bout du nez de la jeune Française. « J’accepte volontiers que tu me laisses découvrir les beautés de cette grande ville. Je suis très curieuse de voir ce qui se cache sous mon nez afin d’y voler quelques trésors. » dit-elle d’un ton plaisantin.
Sortant des lippes de la danseuse, la rebelle apprend que ce fameux vin n’est pas une boisson agréable pour ses papilles gustatives. Elle plisse donc ses iris de sang et se demande si Cassie aura le même ressentit. La curiosité prend le dessus et Cassidy aimerait découvrir un alcool plus fort, meilleure et raffiné que du whisky, sa très chère boisson adorée. Tout à coup, la femme pense avoir vu des rougeurs sur les joues de l’Aphrodite avant son raclement de gorge et son tournage de dos. Danvers émet un petit rire doux et tendre, amusée en ayant vu ce petit spectacle. Bien entendu, la bourgeoise ne va aucunement l’embêter sur ce qu’elle vient d’apercevoir.
Faisant donc mine de ne rien avoir vu malgré son petit rire, la Comtesse ouvre la porte du magasin, s’incline grossièrement et ouvre le chemin pour laisser entrer Bedfert.
« Si nous allions dans cette cave à vins pour y goûter ce fameux breuvage, Princesse ? »
Une fois dans ce magasin, Cassidy ouvre son petit sac pour y compter l’argent se trouvant dans son porte-monnaie. Des billets bien sales et écœurants donnés de la main du Comte Millénaire. Rien que de toucher ses morceaux de papier, l’albinos échappe une légère grimace de dégoût. Cette monnaie pue la noblesse et pourrait en faire vomir la nouvelle propriétaire. Heureusement que sa tenue de Comtesse ne lui donne pas de nausée. Tricotée et faite par amour par les domestiques de ces ringards de parents, la rebelle ne peut que l’apprécier. Ainsi, en plaçant cet argent moisit sur le comptoir du vendeur, l’homme lui propose une variété de vin qui répond à la monnaie laissée sur la table. Malheureusement, la femme est perdue et ne sait pas choisir quelle bouteille prendre. Ils ont tous un nom différent, des dates uniques, mais aucune n’attire le coup de foudre pour la Reine du Crime.
Au final, son choix s’arrête sur une date en particulière qui correspond à celle de sa naissance, du moins d’après l’étiquette. L’Américaine est d’ailleurs étonnée qu’une simple bouteille coûte aussi cher. La vie Parisienne est nettement plus difficile que son pays natal. Remerciant l’homme d’un simple hochement de tête, elle y repère une certaine haine sortant de ce vendeur. Encore un peureux qui déteste la noblesse et préfère rester dans sa petite vie paisible au lieu de se bouger les fesses pour créer une révolution. Décidément, beaucoup de cas sont à désespérer à Paris. Heureusement, sa camarade n’en fait pas partie.
« N’oublie pas que tu as des courses à faire, je m’en voudrais de te gêner sur cette tâche à accomplir. » mentionne l’Américaine en rangeant la bouteille dans un sac. « J’ai hâte de boire cette petite merveille. Tu voudras déguster cette boisson avec moi ? Par exemple en fin d’après-midi, dans un lieu tranquille et y savourer ce fameux vin. En espérant bien entendu qu’il soit bon sinon…je crie au scandale. » dit-elle en se retenant de mentionner le mot tuer qui s’adresse au vendeur. « C’est comment la vie de danseuse en Opéra. Tu t’y plais ? Ça m’a l’air assez stricte d’après tes dires pour le moment. »