Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: There is nothing new under the sun Jeu 22 Nov - 20:50
There is nothing new under the sun
La sorcière reprend son rôle.
Risa FT. Angus
▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲
Tôt dans l’après-midi à Paris, dans une ruelle quelconque, une vitre se brise soudainement dans une boutique de bijoux. Deux hommes en ressortent, munis chacun d’une arme à feu et d’un sac à moitié rempli de bijoux en tout genre. Une femme hurle en voyant une des armes braquée sur elle. La dame implore de lui laisser la vie sauve et les deux scélérats s’enfuient à toutes jambes. Tous deux récupèrent un chariot et tente d’échapper à un officier de police qui se trouve dans la rue. Des coups de feu animent le quartier et un homme s’écroule sur le sol. Du sang s’échappe lentement sur sa jambe gauche. Il se met à crier de douleur. Un citoyen qui ne demande rien, et qui souhaite passer sa journée tranquillement. Mais ce n’est plus le cas. Le policier décide de s’occuper du blessé, les fuyards disparaissent avec leur butin. Plusieurs centaines de secondes plus tard, les deux hommes abandonnent leur chariot pour se faufiler dans des ruelles plus étroites et moins visitées par les citoyens de Paris. Ils courent le plus vite possible pour tenter d’échapper à la justice et pour se réfugier dans une planque et savourer avec une bonne bière leurs butins. Ils voient tout à coup une vielle dame de dos tenant son sac à main. Une occasion en or d’augmenter leur trésor. Le premier homme agrippe férocement le sac et tente de l’arracher à la femme âgée. Le deuxième voleur s’apprête à montrer un sourire carnassier en pensant déjà au petit bonus qui doit se trouver à l’intérieur du sac, mais il affiche soudainement une expression de surprise. En effet, son collègue mange le sol à cause de la vielle dame. La dame émet un léger sourire et se redresse pour montrer son visage. Enlevant son chapeau pour libérer sa tignasse blonde, elle se met à soupirer.
« L’enquête reprend, annonces-tu en sortant une cigarette. »
Une tension entre toi et les deux voleurs survient. D’instinct, ton cerveau travaille sur une méthode afin de les arrêter le plus rapidement possible. Tu te mets à respirer lentement pour diminuer ton stress et te permettre de réfléchir beaucoup plus vite. Tu aperçois soudainement un scénario de ce qui va se produire dans moins de quelques secondes. Ton palais mental te dicte les mouvements appropriés pour conserver l’avantage et éviter de prendre des coups. Tu sors d’un mouvement lent une allumette de ta petite boîte puis tout un fixant un à un les voyous, tu allumes ta cigarette. Tu fermes tes paupières et tu répètes à présent dans ton esprit les actions que tu dois engager pour cette situation.
« Les avantages pour eux, leur nombre numérique, mon sexe. Mes avantages pour moi, me sous-estimer, le stress qui les ronge. Première étape, créer une surprise. Deuxième étape, débuter un combat singulier. Troisième étape, me servir du premier comme appât. Quatrième étape, la justice triomphe. »
Un duel de regard débute entre toi et tes grands voyous. Une goutte de sueur froide perle le long de ta tempe. Aurais-tu peur, toi, la plus grande détective d’Angleterre ? Tu sais quoi faire, inutile de stresser pour rien. Tu prends donc une bonne inspiration par le nez pour remplir tes poumons d’oxygène. Puis, tu recraches le tout par la bouche avec un peu de fumée de ta cigarette. Tu fais alors tomber ta canne de grand-mère. Sa chute est bizarrement lente et tu ne quittes pas du regard les deux hommes. Enfin, lorsque le bruit de choc de la canne se fait entendre, tes assaillants décident d’attaquer les premiers. Les battements de ton cœur sont très calmes, tu les observes se précipiter sur toi sans broncher. Tu laisses échapper ta cigarette depuis tes lèvres pour attraper quelque chose accroché à ta ceinture. Ta rapière du nom de Semiramis que tu camoufles soigneusement dans ton déguisement pittoresque. Ensuite, par un geste précis, tu dégaines ton arme pour découper en deux la ceinture d’un des voleurs. C’est ainsi que le pantalon du type tombe et le fait trébucher sur le sol. Le deuxième homme recule de quelques pas à cause de ton arme. Tu en profites pour te précipiter sur lui en faisant mine de vouloir l’embrocher pour un futur barbecue. Il te pointe avec son arme et avec un petit sourire, tu glisses entre ses jambes pour échapper au coup de feu. Le bruit est si fort qu’un sifflement strident gêne à présent ton ouïe. Tu te relèves avec une grande agilité et en un rien de temps, tu lèves ton pied entre les jambes de l’homme pour lui écraser ses bijoux de famille. Tu as du mal à reprendre ton souffle et voilà déjà que l’homme ayant perdu son pantalon te pointe également avec son arme. Par réflexe, tu te places derrière son camarade pour t’en servir de bouclier. Il n’a plus l’envie de tirer par peur de blesser son acolyte et tu en profites alors pour ramasser un des sacs de bijoux. Tu le lances ensuite sur l’homme armé. Les bijoux se mettent à voler dans toutes les directions ce qui déconcentre ton adversaire. Ton cerveau t’indique à la volée un plan pour neutraliser l’homme. Un simple coup de poing est insuffisant pour l’assommer. Non, la première étape est une surdité partielle pour un premier angle d’attaque. En deux, la gorge pour paralyser les cordes vocales et étouffer un hurlement afin d’apaiser tes petites oreilles. En trois, toucher le foie au vu de son côté buveur. Pour conclure, en quatre, un coup dans la rotule pour lui apprendre à ne plus s’enfuir. Diagnostic rapide, évanouissement de 90 secondes, facultés martiales pour un quart d’heure au mieux, récupération complète peu probable. Fermant les yeux une nouvelle fois, tu pousses ton bouclier humain sur l’homme pour le distraire une nouvelle fois. A ce moment tu t’approches comme un félin sur le voleur. Très rapidement, tu attribues une frappe sur son oreille gauche pour supprimer son ouïe. Ensuite tu plaques ta main violemment sur sa gorge pour étouffer le hurlement. Par la suite un coup de poing douloureux dans le foie et pour conclure la frappe dans la rotule. Des mouvements très rapides, mais pas aussi simples. Soupirant de soulagement, tu menottes l’autre qui se plaint encore de ses pauvres bijoux de famille que tu viens de violenter.
« Vous savez mademoiselle Drake, dit une voix derrière toi. Vous vous ramollissez de jour en jour. A l’époque, vous étiez une tigresse au service de sa majesté. »
Rengainant ta rapière, tu ne te retournes pas tout de suite. Tu sais très bien qui est cette personne derrière ton dos. A vrai dire, tu te demandes combien de temps il prendrait avant de venir te parler. Depuis ton voyage en France, tu as remarqué qu’on te suivait sur tes moindres faits et gestes. Au début tu pensais à la Congrégation de l’Ombre. Voilà bien plusieurs mois que tu n’es pas retourné à ton nouveau chez toi. Finalement, tu as opté pour ton deuxième choix. Un majordome de la Reine Victoria.
« Le terme tigresse n’est pas approprié, ajoutes-tu d’un ton arrogant. Je dirais plutôt un lion, en référence à mon agressivité à vouloir résoudre ce que les gens ne peuvent résoudre, ou bien un renard par rapport à ma ruse. Mais sa majesté préfère le terme de chien. Tu allumes une seconde cigarette. Que voulez-vous Monsieur Warren ? Je vous manque à ce point pour m’espionner jour et nuit sur mes moindres faits et gestes ? Avec vos agissements, vous ressemblez à un pervers traquant une jeune femme innocente désireuse de trouver le grand amour. Tu te retournes pour le dévisager, tout en expirant la fumée de cigarette depuis tes poumons. Autant vous le dire clairement, vous n’êtes pas mon type et ce genre de distraction ne m’intéresse plus. »
Après un long silence, le majordome décide de sortir une lettre dans une poche de son manteau. Tu reconnais tout de suite le blason de la Reine. Manques-tu à ce point à la Reine ? Pourtant tu n’es qu’un pion dans son échiquier géant. Ne bougeant pas d’un pouce, tu laisses le soin à Monsieur Warren de te donner la lettre. C’est alors, que tu l’ouvres pour y apercevoir deux choses. Une lettre provenant de la Reine et une autre de la main de ton propre majordome John. Tu choisis de lire la lettre de la Reine.
« Ma chère Risa, j’espère que tout va pour le mieux. Voilà bien des années que votre présence me manque terriblement. Je respectais grandement votre père et j’étais si fière que vous preniez le même chemin que lui. Vous vous ressemblez beaucoup. Suite à votre problème avec votre ex-époux, je m’étais résignée à ne pas avoir recours à vos services pour résoudre des affaires pour le bien de l’Angleterre. Je désirais vous laissez en paix pendant un moment. Cependant, ce pays ne peut fermer les yeux sur une affaire en particulier. Depuis des années, la police se retrouve avec des séries d’assassinats impossibles à résoudre. Cet assassin ne laisse aucun indice derrière lui et ma colère en reste grande. Depuis quelques temps, il aurait mystérieusement disparu. Je vous demande votre aide dans cette affaire mademoiselle Drake. Pour le bien de l’Angleterre.
Victoria A. »
C’est en lisant cette lettre que tu es à présent bordée d’excitation. Voilà bien longtemps que tu n’as pas enquêté sur une affaire excitante. Tu t’ennuies tellement que tu t’interrogeais sur les faits et gestes de la responsable de l’auberge où tu loges. Comment dis-tu déjà ?
« Il n’y a qu’une affaire qui aujourd’hui pique ma curiosité : l’étrange affaire de mademoiselle Legrand, fantomatique logeuse. Je me suis intéressée à ses allées-et-venus qui s’avèrent de plus…sinistres. »
Tu émets un léger sourire puis tu ranges la lettre de John dans ta poche. Tu remarques la déception sur le visage de monsieur Warren. Il est évident que tu comptes lire le deuxième colis en privé. Pliant ensuite le courrier de sa majesté, tu l’insères délicatement dans l’une des poches de monsieur Warren.
« Je n’ai pas assez d’argent pour l’envoyer moi-même, ajoutes-tu doucement. Vu que vous êtes multitâche, je vous confie le rôle de facteur et également de perroquet. Dites-lui que j’accepte de résoudre cette enquête. Tu t’arrêtes quelques secondes pour chercher quelque chose dans ton déguisement, objet que tu trouves dans le sac de grand-mère. Une lettre écrite de ta main. Veuillez donner ceci à mon majordome. Pas la peine de la lire vous-même sans ma permission. Autant vous prévenir, mon message est codé et même sa majesté ne peut pas résoudre ce problème. Tu t’inclines doucement en guise de salutation. Je vous souhaite une bonne journée Monsieur Warren. »
Soupirant d’exaspération sur l’attitude de ce jeune homme au service de la Reine, tu tentes d’enlever ton maquillage avec un mouchoir tout en te remémorant les écrits de la Reine. Sans s’en rendre compte, sa majesté te donne déjà plusieurs indices sur ta nouvelle proie, ou plutôt ta source de divertissement. De plus, tu enquêtes déjà sur ces séries de meurtres. Tu as déjà examiné plus de trois corps à Londres. Cette personne est considérée comme un boucher. Tu as même lu plusieurs articles sur lui pour passer l’ennui. Rien n’est vrai, tout est faux. Les gens pensent à une femme d’autres à un homme et ce qui te fait le plus rire c’est des soupçons que ce soit une créature. Tes conclusions sont très courtes mais très claires. L’assassin utilise une arme blanche et une arme à distance, tu penses à une épée pour le corps à corps. Quant à la distance, difficile d’émettre des réponses. L’assassin ne laisse rien derrière lui. Ce n’est pas une femme mais un homme. Pourquoi ? A cause de la profondeur des blessures mais aussi sur la manière dont les victimes sont assassinées. De plus, à trop tuer en Angleterre, ont fini par changer de pays. Pourquoi pas Paris. Il y a cependant moins de dix pour cent de chance de trouver cet individu en France, et tu n’as jamais été chanceuse.
C’est en réfléchissant que tu enlèves progressivement ton déguisement de mamie. Oui tu enlèves des vêtements, mais sous ces derniers se trouve une tenue civil légère unisexe, tu n’es donc pas nue. Être nudiste ce n’est pas ton style. Soudain, tu t’arrêtes dans une rue en apercevant un garçon se tortiller dans tout les sens sur le sol. Te rapprochant, tu te mets à genoux pour lui tendre ensuite ta main. Pensant que ce dernier accepte d’être aidé pour se relever, ce misérable chenapan en profite pour voler ta bourse accrochée à ta ceinture. Tu en restes pétrifiée. Ton instinct de petite maman a tendance à baisser ta garde et tu en payes maintenant le prix. Mais par chance, il trébuche et se ramasse par terre. Aujourd’hui, mère fortune te souris. Tu l’attrapes donc l’arrière de sa veste tout en reprenant ton argent.
« C’est très malpoli de voler l’argent à une demoiselle, jeune homme, grondes-tu en le fixant droit dans les yeux. Un regard sévère et bouillonnant de colère. Pourquoi tu te tordais de douleur tout à l’heure ? Tu jouais la comédie ? Mon petit doigt me dit que tu as reçu un méchant coup. Qui t’as fait ça ? Si tu ne me dis rien, je te donne la fessée. »
Voyant que tu ne plaisante pas, le môme crache le morceau sur son mystérieux agresseur. Tes oreilles ne sont pas sourdes en entendant que l’homme possédait sur lui, une épée et une sorte d’arbalète. Misère, est-ce le type que sa majesté recherche ? Impossible ! Pas à Paris.
Tu te mets à réfléchir tout en ignorant le gamin qui souhaite avoir une petite pièce pour l’information. Ce gamin ne manque pas de cran, en fait il est plutôt gonflé. Il te vole, tu souhaites l’aider et voilà les remerciements. Sans plus attendre, tu lui donnes sa récompense. Avec un grand sourire, tu lui attribues une bonne fessée dont il est prêt à se rappeler. Tu te fiches des gens qui te regardent, mais aussi des pleures du gamin. Pour éduquer une fripouille rien de mieux qu’une bonne fessée. Le laissant ensuite partir, tu te frottes les mains, fier d’avoir été une mère exemplaire. Les fesses roses rendent aimable de toute façon.
Tu poursuis ta route en direction de ce bourreau d’enfants. Lui aussi mérite la fessée, mais en tant qu’adulte, c’est vu d’une manière différente. Attachant tes cheveux en chignon, tu ne te gênes pas pour voler en douce le chapeau d’un clochard et puis pourquoi pas une écharpe par la même occasion. Suivis par de la boue que tu étales sur tes joues pour te rendre moins charmante. Tout en cachant soigneusement ta rapière sous un manteau que tu trouves posé près d’un autre clochard endormi. Déguisement parfait pour que les gens évitent de te regarder. Puis, tu arrives à trouver la trace de la personne. Tu l’aperçois au loin, discret comme une ombre. Aucune personne ne fait attention à lui. Ta curiosité grandit encore et encore. Dans une filature, la plus grande difficulté est de se fondre dans la masse pour ne pas être repéré. Mais, si tu t’approches trop près, tu risques ta couverture. Tu le suis donc, discrètement en faisant mine de manger une pomme que tu as également volé. Oui, même si tu es amoureuse de la justice comme ton père, tu n’en es pas moins une sale voleuse. D’ailleurs ça te coûte cher, car le marchand te suit également et n’est pas très content. Tu appliques le plan B. Tu coures pour échapper au marchand. Tu t’arrêtes sur ta cible, tu lui attrapes le poignet.
« Un p’tit coup de main c’serait pas de refus m’sieur. Implores-tu d’une voix qui n’est pas la tienne. »
Tu sais très bien que cette action est risquée. Tu penses même franchir la ligne rouge… Mais tu es une Holmes, et aucune limite ne peut t’arrêter.
(c)Lili - ne pas reproduire
Dernière édition par Keisa Kyoko le Lun 15 Juil - 14:57, édité 1 fois
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: There is nothing new under the sun Ven 25 Jan - 0:32
There is nothing new under the sun
Risa H. Drake & Angus Morganach
Tu n’as pas le temps de réfléchir de ce qu’il est en train de se passer que te voilà contre l’homme, prisonnière. Ton esprit tente de se remémorer les actions très habiles de l’individu. Avec une grâce et une affinité élégante, il vient de libérer son poignet pour ensuite placer son épée sous ta gorge. Ton cœur battant la chamade t’empêche d’échafauder un plan pour t’en sortir. Tu avales difficilement ta salive et ton attention se porte sur le vendeur de fruits. Il regarde avec horreur la scène et tu aperçois une goutte de sueur froide perlée le long de sa tempe gauche. Ses yeux expriment une terreur et ses jambes se mettent à trembler. Tu es une idiote. Ta stupidité t’entraîne dans une situation qui risque de t’emmener à une mort certaine. À trop vouloir te rendre supérieur aux autres, tu finis par te heurter à un mur. La vie est ainsi faite. Doucement, tu décides d’inspecter la lame de ton agresseur. Tu observes de légères traces d’un brun foncé. Elles sont très difficiles à distinguer. Cette arme a déjà goûté au sang. Mais s’agit-il de celui d’un animal ou celui d’un humain ?
Tu te mets à soupirer doucement pour chercher une idée utile afin de te sortir de ta situation actuelle. Mais ton palais mental cesse de fonctionner lorsque la lame est pressée un peu plus contre ta gorge. Tu serres les dents, impuissante. Mais que t’arrives t’il. Toi, la grande Risa Holmes Drake prisonnière de cet homme. Tu as connu des personnes beaucoup plus impressionnantes, malignes ou encore effrayantes. Comme ton ex-mari Morgan qui est pour toi ton pire ennemi. Lui qui connait d’innombrables secrets sur toi. Il pourrait te tuer en un rien de temps, comme dans un claquement de doigt. Ton regard d’un vert de couleur de jade se met brusquement à émettre une lueur de colère, de haine. Si tu retrouves Morgan, tu as l’intention de le torturer, de lui faire comprendre ta souffrance. De lui apprendre ce qu’est le désespoir pour ensuite le tuer lentement. Ainsi, si tu arrives à le faire, tu auras créé ta propre perte.
Un chuchotement te fait reprendre tes esprits. Tu ne rêves pas, tu viens d’entendre de l’anglais et non du français sortir de la bouche de ton agresseur. Miséricorde ! Ta précieuse drogue te trahi, elle aussi. Mais en réalité, un petit sourire au coin de tes lèvres survient. Alors comme ça, cet homme connaît l’odeur du tabac…anglais. Celui de France est tout à fait dégueulasse, immonde. Il ne te donne pas ce petit côté de plaisir et ne t’aide absolument pas à mieux réfléchir. Tu décides de ne pas lui répondre. Tout d’abord, tu dois redémarrer ton palais mental pour reconstruire tes défenses. Tu l’as très mal jugé et tu comptes ne plus reproduire cette erreur.
Tout à coup, te voilà libérée de son emprise. Une personne normale en profiterait pour s’enfuir, mais pas toi. Il semble que beaucoup d’indices confirment l’identité de ton agresseur. En fait, tu n’es toujours pas sûr à 100%. Pour lui, c’est maintenant une grossière erreur de ne pas t’avoir tuée tout de suite. Pour toi, c’est une occasion en or de riposter.
Caressant machinalement ton cou à cause de l’épée de l’homme, tu choisis de ne pas quitter le regard de l’anglais. Tu sens tes défenses revenir peu à peu. Tu affiches un visage impassible. Ta vision, demeurante très froide, observe l’homme de la tête aux pieds. Lentement, tu sors une nouvelle cigarette puis tu l’allumes avec une allumette. Tout en même temps, tu dictes à l’ombre en face de toi plusieurs identités. Elles ne sont pas inconnues pour l’assassin vu qu’il s’agit de la liste des victimes de ce dernier. Pour chaque nom et prénom, tu espères voir une petite trace de trahison sur l’attitude du bonhomme. Une fois terminée, tu enlèves le manteau que tu as volé puis tu t’essuies le visage avec un mouchoir. Ta rapière est à présent visible par l’homme. Tu ne plaisantes plus et tu dégaines à ton tour ton arme. Pas pour le provoquer cette fois, mais pour te défendre. Tu serres fortement la poignée de ton arme, guettant le moindre fait et geste agressif du type. Tu en profites même pour enlever ton chapeau afin de libérer tes cheveux d’or.
« Vous savez que le port d’arme est déconseillé en France, annonces-tu en anglais. Que faites-vous à Paris alors que vous ne comprenez pas un traître mot du langage de ce pays ? »
Est-il réellement la personne que tu cherches, ou bien un voyou cherchant à ne pas attirer l’attention sur lui ? De toute façon, il va devoir s’expliquer sur les armes qu’il porte. L’excitation du danger te rend toute chose. Le sang des Holmes qui coule dans tes veines est en ébullition. Voilà bien longtemps que tu ne t’es pas sentie comme ça. Au temps où tu exécutais les ordres de ta très chère Reine.
« Alors ? Avez-vous perdu votre langue ? My dear !! »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: There is nothing new under the sun Lun 25 Mar - 20:43
There is nothing new under the sun
Risa H. Drake & Angus Morganach
Rien, absolument rien ne se produit lorsque tu récites les myriades d’identités des personnes tuées par l’assassin que tu recherches. Même pas un simple clignement de paupières ou un avalement de salive de travers. Tu ne peux pas cacher un rictus de frustration qui apparaît sur ton visage. Tu n’es pas énervée sur le fait que le visage de l’homme soit impassible, mais du fait d’avoir retenu tous ces noms de cadavres pour rien, d’autant que tu t’en fichais pas mal de ces individus. Ils sont morts, fin de l’histoire, pas la peine de se souvenir d’un tas d’os. Un temps fou gâché pour remplir un coin de stockage de ta resplendissante cervelle. Tu vas devoir effacer toutes ces informations inutiles dès ce soir. Tes dents serrent fortement le bout de ta cigarette à moitié terminée. Merde ! Ce type n’est pas tombé dans le panneau. Il n’est donc pas un amateur. Du coup, cette situation est à présent beaucoup plus intéressante que prévue. Tu ressens de l’excitation, tu serais prête à sautiller de joie devant cet homme. Oh oui. Tu tombes enfin sur une affaire passionnante, excitante, remplie sans doute de danger et qui va aussi tuer ton ennui. L’ancienne Risa au service de Sa Majesté est de retour pour résoudre une énigme que personne ne peut élucider. Tu insistes bien sur le mot « personne ».
Tu décides de rengainer ton arme puis tu retires la cigarette de tes lèvres afin de laisser échapper la fumée du tabac emprisonnée dans tes poumons. Tu es consciente que tu laisses une grande ouverture à l’homme pour t’assassiner, mais tu t’en moques. S’il passe à l’offensive, ce dernier va se trahir. Un sourire arrogant émane de ton visage pour l’inciter à passer à l’acte. Ton majordome John t’a appris il y a quelques années à désarmer un individu sans arme grâce à tes techniques de Baritsu. Qu’il soit maigre, fort ou costaud, tu pourras le désarmer. Mais au fond de toi, tu espères que ce type soit plus malin que les autres, sinon tu serais très déçue.
Les mots, voilà ce qu’il utilise pour détendre un minimum la tension au lieu de l’augmenter. Tout d’abord l’étranger te répond juste qu’il travaille. Instinctivement tu l’inspectes de la tête au pied d’une manière très furtive.
« Vous travaillez, marmonnes-tu dans ta barbe tout en recrachant de la fumée de ta drogue. Vous ne parlez pas Français et vous ne le comprenez même pas, comment arriveriez-vous à travailler dans ces conditions à Paris, demandes-tu d’un ton très moqueur. Vous pourriez faire du commerce, mais je ne vois rien qui pourrait le prouver et puis votre tenue est assez austère vous ne trouvez pas ? Votre façon de m’avoir agressée tout à l’heure est très professionnelle. Pas un seul faux mouvement, une rapidité très impressionnante. D’autant que votre lame possède de très fines traces de sang séché, sans doute un mauvais lavage mais une arme blanche goûtant un peu trop au sang finit par rouiller doucement. Devoir la nettoyer devient de plus en plus délicat. Dois-je mentionner votre fusil-arbalète ? Oui ? Non ? Dites quelque chose enfin ! Si vous me dites que vous êtes chasseur, je risque de vraiment rire à m’en étouffer. Nous sommes dans une immense ville où le gibier se fait très rare. Il faudrait que vous soyez en campagne. Je dois dire que…vous n’êtes pas très convaincant monsieur l’étranger. »
Tes iris émettent une lueur éclatante comparée au regard sombre de ton interlocuteur. Tu en profites pour bien attacher ta tignasse d’orée en chignon. Tu en oublies presque la question du type. Oups, tu as oublié de te présenter. Terminant malheureusement ta cigarette, tu attrapes la dernière de ton paquet mais tu constates que tu n’as plus d’allumettes. La boîte est vide…
« J’aurai du demandé au gosse qui volait, râles-tu pour bien te faire entendre. Je suis sûre et certaine qu’il devait avoir une boîte d’allumettes. »
Tu fais exprès de parler de ce gamin pour voir la réaction du prétendu travailleur, car d’après le gosse, il était sa première victime.
« Vous auriez du feu, demandes-tu en t’approchant doucement de l’homme. Après tout, vous avez reconnu l’odeur de mon tabac. Je prie donc que vous soyez fumeur, cela rajouterait un peu de crédibilité à votre personne. J’oublie d’ailleurs de me présenter, my dear. Tu t’arrêtes à quelques mètres de lui par simple mesure de sécurité. Je m’appelle Holmes. Risa Holmes Drake. La seule détective consultante au monde, annonces-tu d’un ton de défi. »
Tu ne quittes pas un seul instant le regard de l’homme, tu es prête à passer à l’action si ta cible décide de t’attaquer. Ce sera alors le début d’une partie d’échecs en un coup.
« Et vous my dear, questionnes-tu l’étranger. Quel est donc votre mystérieux nom ? Je suis tout ouïe. »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: There is nothing new under the sun Mer 29 Mai - 10:42
There is nothing new under the sun
Risa H. Drake & Angus Morganach
Les mains bien au fond de tes poches, tu écoutes silencieusement les paroles de ton interlocuteur. Clope aux lèvres, tu échappes un petit soupir entre temps en constatant qu’aucune allumette ne sort de l’inventaire du type. Tu ne laisses échapper aucune émotion de déception à ce sujet à par le petit soupir de tout à l’heure qui fut très discret. Le vent se met à souffler entre toi et ce Martin. Tes mèches de cheveux se mettent à chatouiller tes narines et le dessous de tes paupières. Tu as envie de te gratter pour soulager ces petits picotements mais tu te retiens. Une minute s’écoule, plus deux et trois. Aucune autre parole ne sort de la bouche de l’homme et de toi. En vérité, tu es à moitié présente. La moitié de ton esprit est en train de visionner en boucle les trois phrases de la personne. Soit exactement quinze mots. D’un ton de voix bas, mystérieux pour toi et extrêmement intéressant. Martin ! Tu ressasses ce bout d’identité sans arrêt et un petit sourire se forme sur tes lèvres tenant la cigarette. Difficile d’admettre que c’est un mensonge. Cet homme l’a dit d’une telle assurance qu’une personne lambda serait tombé dans le panneau. Prénom d’origine romaine qui fait référence au dieu Mars. D’après ce que tu as lu, ce prénom se disait Martinos. Non erreur de ta part, il s’agit de Martinus. Un nom faisant référence au dieu de la guerre. Cet homme était-il orphelin comme certain Martin du Moyen Âge ? Tu te doutes qu’il ne va pas te répondre si tu lui poses cette question. Ce prénom pourrait correspondre à une de ses connaissances ou bien un mauvais bougre qui l’a croisé. Tu prends ta clope entre ton index et ton majeur pour soupirer. Avec ta main valide tu l’enlèves de ta poche de pantalon pour la cacher à l’intérieur du manteau volé appartenant à un clochard endormi. Tu baisses ton regard lorsque tu saisis ce que tu cherchais. De façon très vive, tu lèves tes iris pour capturer celui de l’homme. Tu ne bouges plus pendant cinq petites secondes et ensuite tu sors rapidement une boîte d’allumettes et non une arme dissimulée dans ton manteau. Mordant ta cigarette, tu ouvres délicatement ta boîte à allumettes pour en sortir la dernière. Tu la frottes contre la boîte à présent vide pour faire apparaître une petite flamme qui va allumer ta drogue. Tu ranges le petit étui dans une poche tout en prenant une bonne bouffée de nicotine. Tes sens, ton cerveau, tout ton corps est en extase et en redemande. C’est le numéro combien celle-là ? La cinquième ou la sixième. Tu as arrêté de compter à partir de trois cigarettes.
« Je n’arrive pas à me décider quelle question abordée entre votre identité douteuse, votre métier et votre client, reprends-tu en fixant les nuages annonciateurs d’un futur orage. Un client qui ne doit pas être Français lui non plus, sinon vous auriez des défauts de communication. Je vous vois bien tenter de dialoguer avec des gestes ou des dessins. »
Le silence revient. Tu n’arrives toujours pas à choisir la question que tu souhaites lui poser. Ta cigarette est consumée à moitié et tu te décides enfin en t’accompagnant avec un claquement de doigt. Progressivement, tu enlèves ta drogue de tes lèvres tout en remettant correctement une de tes mèches de cheveux qui te gênaient à nouveau.
« Au vu du léger résidu de sang sur votre lame, puis-je savoir ce que votre client désire obtenir grâce à vos services, demandes-tu en connaissant déjà la réponse. Bien que tu puisses te tromper, tu ne penses pas que la cible de ce type risque de s’en sortir vivant. Soyez bavard Martin, car plus vous hésitez et plus votre travail risque d’être plus dangereux que prévu. »
Tu retires l’écharpe du sans-abri autour de ton cou. La laine très poussiéreuse du vêtement commençait à te gêner. Si bien que de légères rougeurs sont apparues sur ton cou. La prochaine fois, tu utilises un déguisement un peu plus réfléchi. Vivement un bon bain pour te décrasser et t’enfermer dans ton palais mental pendant quelques heures. Un des meilleurs moments de la journée.
Depuis tout à l’heure, avoir rangé ton arme laisse une grande ouverture à ton adversaire. Tu le sais, et c’est même une provocation. La plupart ne pensent pas que tu es une experte à un style de combat particulier. Si ce dernier passe à l’action, le plus dur sera de le désarmer sans prendre un coup. Tu n’oses pas imaginer te prendre un coup de poing ou pied de cet homme. Il n’en a pas l’air, mais ce Martin doit renfermer une force physique assez gênante pour toi. Tu t’imagines un schéma de défense pour te préparer au pire. Tout d’abord lui briser les ailes en retournant sa force contre lui, ce qui va te permettre de le désarmer rapidement. Ou bien profiter de ta petite taille pour faire tomber ses jambes en brisant quelques os. Une chose facile en y réfléchissant mais difficile à exécuter. Ce n’est pas un amateur comme les deux autres de tout à l’heure. Tu ne vas pas y réchapper sans bobo. Pour le moment, tu ne vois aucune stratégie avantageuse. Mais la patience est une des solutions.
« Avez-vous quoi que ce soit qui prouve votre identité ? Vous avez dû présenter quelque chose pour entrer en France si je ne me trompe pas ? À moins bien sûr qu’on vous ait aidé à y entrer. Si c’est le cas vous allez devoir me suivre à un poste de Police le plus proche. Tu t’arrêtes quelques secondes en échappant la fumée de tabac emprisonnée dans tes poumons. Votre client, c’est qui ? »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: There is nothing new under the sun Mar 4 Juin - 11:05
There is nothing new under the sun
Risa H. Drake & Angus Morganach
Flash-back
Un premier bruit, puis un deuxième et enfin un troisième résonnent dans le manoir Drake. Une personne s’affole en montant les escaliers menant dans la direction des bruits. Il ouvre brusquement la porte puis se met à tousser en gobant de la fumée qui provient d’un pistolet. Cet homme fronce les sourcils de colère et s’empare sur-le-champ de l’arme qui se trouve entre tes mains.
« Mais que faites-vous avec ce révolver Lady Drake, grogne l’homme en enlevant les cartouches du révolver par mesure de sécurité. Je rêve ? Il observe les trous des projectiles de l’arme à feu sur le mur. Ce papier peint date depuis l’acquisition du manoir par vos grands-parents. »
Bien étalée sur un fauteuil, tu recraches lentement de la fumée qui est emprisonnée dans tes poumons. Ton regard est vide ou plutôt lointain. L’homme qui se trouve être John ton fidèle majordome, confisque ton joint en te l’arrachant de tes lèvres. Ensuite, il se met à ouvrir en grand les rideaux de ta chambre pour éclairer la pièce, tout en ouvrant par la même occasion les fenêtres. La lumière te brûle les yeux et tu échappes une plainte de douleur et de gêne. Tu tombes de ton fauteuil quelques secondes après.
« Vous devriez sortir au lieu de rester enfermé des journées entières dans votre chambre. John inspecte à nouveau les trous dans le mur et remarque que maintenant de nombreuses affiches, journaux et photos qui sont accrochées. Mais qu’est-ce donc ? »
Ayant du mal à retrouver progressivement une bonne vue à cause de la lumière aveuglante, tu tâtes le sol avec tes mains à la recherche de ta dernière cigarette à moitié finie qui doit être sur le sol. Heureusement que tu les éteints sinon le plancher pourrait prendre feu.
« Depuis des mois je suis à la recherche de deux hommes, commences-tu à expliquer en trouvant ce que tu cherches. Le premier me nargue en jouant au chat et à la souris. Il commet des meurtres qui sont centrés uniquement sur des nobles. On le connaît sous le nom de Moriarty. Quant au second, il mérite de mourir mille fois pour ce qu’il m’a fait. Seth… Tu te tournes vers John en lui tendant la main. Auriez-vous du feu John ? J’ai besoin de me secouer les méninges. »
John arrache ta cigarette et te donne en échange un biberon chaud. Tu pâlis énormément en fixant l’objet dans tes mains.
« Vous ne vous êtes jamais demandé si ces deux personnes se trouvaient être un seul et même individu ? John fixe un journal relatant les exploits de ton ex-époux sur des affaires qu’il avait résolues pour la Reine d’Angleterre. S’il vous plaît, aller nourrir votre fille au lieu de détruire votre santé. Flora a besoin de sa mère et non d’un majordome. Vous devez être là pour elle. »
Tu redonnes le biberon à John. Ton état est alarmant mais tu t’en moques. Tu te sens impuissante de rentrer dans la chambre de ta fille.
« John, je ne serais jamais une mère pour Flora, ajoutes-tu en fixant le sol. Je montre à tout le monde que je suis la meilleure mais en vérité je suis immature, une idiote et une lâche. Tu serres tes poings en te culpabilisant. Je ne souhaite pas que Flora soit comme moi ou son père. Peut-être que la meilleure solution c’est de disparaître de sa vie. John, j’ai bien réfléchi et je te confie mon manoir et la garde de ma fille. À partir de cet instant, Flora devient la seule héritière des Drake. »
Tu lèves ton visage pour affronter le regard furieux de ton majordome. Ce dernier souhaite prendre la parole mais tu l’empêches en posant ton index sur ses lèvres. Doucement, tu lui caresses une de ces joues avec ton autre main valide tout en lui adressant un sourire sincère.
« J’étais aussi aveuglé par un homme qui ne m’a jamais désiré. Je ne voyais que lui mais au fond de moi, mon cœur battait pour quelqu’un d’autre. Une personne qui a grandi à mes côtés tout en ce souciant de mon bien-être, de ma santé. Oui, cet organe qui bat dans ma poitrine ne jouait pas pour Seth. Il le faisait pour toi, John. Tu déposes un baiser sur sa joue et tu te diriges en direction de la sortie de ta chambre. Je pars à la recherche de Seth. Lorsque j’en aurai terminé, je rejoindrais mon nouveau foyer. La Congrégation de l’Ombre. Je ne suis plus destinée à être un chevalier de la Reine ou une détective, je dois être ce que Cloud Nine m’a enseignée à devenir. Une Exorciste ! »
Fin de Flash-back
Sans t’en rendre compte des larmes perlent sur tes joues pour s’écraser lourdement sur le sol. Elles expriment tout un surplus de colère, de rage, de tristesse et de désespoir. Tu serres fortement tes poings, tes ongles s’enfoncent dans ta chair faisant fuir des gouttelettes de sang qui arrête aussitôt leurs courses sur le sol froid et humide. Ton regard caché sous ta frange de cheveux dorés exprime une haine inimaginable. Tout ce petit cinéma pour deux mots sortis de la bouche du mercenaire. Seth Moriarty. Comment peux-tu être aussi idiote et aveuglé par ce type ? Depuis le début Seth te mène en bateau. Ce démon qui connaît à l’heure d’aujourd’hui tout de toi. De plus, l’homme en face de toi qui se prêtant être Martin pourrait déjà en profiter pour te tuer. Tu es à présent sans défense. Seth ne t’a jamais donné son nom de famille en prétendant t’embêter pour que tu tentes de le trouver par toi-même mais tu n’as jamais réussi à le faire. Tu n’oses même pas imaginer les moqueries que tu as dû recevoir dans ses pensées. Au final, il jouait avec une idiote qui se prétendait être la meilleure détective au monde… John te disait sans cesse que Seth correspondait au tueur en série mais tu ne souhaitais pas le croire à cause de ton amour pour ton ex-époux.
« Si…. »
Ta voix disparaît et tu n’arrives plus à parler. Tu te tiens le cou en pensant qu’on est actuellement en train de t’étrangler ou que tu viens d’ingérer du poison dans la matinée qui commence à faire effet. À part le tabac, tu n’as rien pris de suspect. Tu es ridicule à te morfondre, tu le sais très bien. Tu admets que tu n’es pas aussi futée et intelligente que les autres. Tu es juste rongée jour et nuit par cette maladie qui est ton désespoir. Tu plaques ton dos contre le mur pour ne pas tomber. Ton cœur s’accélère et ton souffle est assez court. Attends ! Tu es en train de faire une crise d’angoisse ? Dans un moment pareil ? Face à ce mercenaire ? Il faut croire que tu n’es plus maître de ton corps ni de ton esprit. Tu entends des rires autour de toi. Ceux de Seth. Tu le vois partout dans cette ruelle, en plusieurs exemplaires. Déjà que tu as du mal à supporter l’original, alors en voir plusieurs dégradent ta santé mentale. Tous sans exception te lances des reproches sur ta personne qui te transpercent comme des flèches. Tu voudrais hurler, crier mais rien ne s’échappe de ta bouche. Tes cordes vocales sont muettes au point mort. Mais lorsque tu entends les dire des Moriarty sur ta fille, que ces derniers souhaitent s’en occuper personnellement, tu arrives à bouger ton corps pour écraser ton poing sur ton ventre. Tu écarquilles tes yeux à cause de la douleur tout en échappant un gémissement de douleur. Tout redevient normal autour de toi. Plus de Moriarty, plus de rires, plus de reproches, plus de menaces, plus rien. Tu observes le sol en tentant de reprendre ton souffle. Tu échappes un sourire nerveux en constatant que pour la première fois tu viens de vaincre ta crise d’angoisse. La prochaine fois, tu utiliseras une méthode moins douloureuse et plus intelligente. Tu tousses sous l’effet de ton coup de poing et tu glisses contre le mur pour retomber sur tes fesses.
Tu reprends petit à petit tes esprits. Tu es en sueur, ton souffle est toujours aussi court. Tu as même oublié le mercenaire. Il doit être déjà loin pour accomplir le contrat que Seth lui a confié. Tu peux le comprendre un peu car au fond…tu es quelqu’un d’irritable…
Des bruits de pas retentissent dans la ruelle sombre et discrète de Paris. Les sons proviennent de l’entrée et de la sortie de la rue. Ça semble vouloir tendre une embuscade.
« Donc, c’est la jolie minette et ce vieux rosbif qui t’ont fait du mal petit frère, demande une voix d’adolescent. Oui ? Okay, on va s’amuser un peu. Les gars, carte blanche sur les deux. »
Ta mémoire visuelle cogite en remarquant le visage du gamin qui doit être le petit frère du leader. C’était le môme de tout à l’heure. Malheur, tu es dans la mouise. Tu te relèves difficile en t’aidant du fourreau de ton arme. D’ailleurs, un des types donne un coup de pied sur ton arme pour la faire voler plus loin. Tu manques du coup de tomber à nouveau, mais tu te rattrapes grâce au mur qui semble être un de tes meilleurs amis aujourd’hui. Il y a tellement de monde autour de toi, que tu ne sais même pas comment tu vas t’en sortir sans une seule égratignure. Lorsqu’un jeune qui doit avoir une vingtaine d’années, tente de te tirer les cheveux, tu le repousses contre plusieurs de ses collègues en retournant sa force contre lui. Il s’écroule par terre en entraînant ses abrutis d’amis avec lui. Cependant, tu reçois un coup de pied dans le ventre qui te fait reculer. Ton dos heurte quelqu’un tu te retournes et constates que Martin est toujours là. Sans un mot, tu reprends ta concentration sur tes véritables ennemis. Mais tu finis par parler à ce dernier.
« Une alliance ça vous dit, demandes-tu d’une voix calme qui bizarrement ne sonne plus avec de l’arrogance. »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: There is nothing new under the sun Lun 24 Juin - 10:18
There is nothing new under the sun
Risa H. Drake & Angus Morganach
Une filature qui devait se passer sans aucun souci, fini dans une situation très délicate pour la détective. Elle se retrouve en mauvaise posture face à tous une bande de mioches vivants dans la rue. Sans oublier cet assassin qui est à côté d’elle. Si jamais Drake s’en sort vivante, la demoiselle compte changer ses méthodes de filature. Pestant silencieusement en sentant une vive douleur au niveau de son ventre à cause du coup de pied reçu, la blonde masse la zone douloureuse à l’aide de sa main gauche. Holmes se bouche ensuite les oreilles lorsque le mercenaire provoque un coup de feu à l’aide de son pistolet. Des acouphènes horribles surviennent et empêchent Risa d’accéder à son palais mental. Pour contrer ce malaise, la blonde tapote ses oreilles avec ses mains pour cesser le bruit mais malheureusement il n’y a aucune amélioration.
Si l’entrée de son esprit est temporairement fermée et que son ouïe est absente, Risa possède toujours d’autres moyens pour se défendre. Par exemple sa vue ou ses réflexes en Baritsu qui seront essentiels pour sa défense. D’un geste rapide, Risa dégaine sa rapière. Le frottement de l’acier entre l’arme et le fourreau retentit dans la ruelle. Le Chien de la Reine adopte sa position de combat : main gauche serrée derrière le dos, main droite en avant en pointant sa fine épée, pied droit légèrement plus avancée que celui de gauche. La femme est prête pour passer aux choses sérieuses. A leurs tours, les gamins sortent tout un panel d’armes comme : des couteaux rouillés, des bars en métal, des marteaux mais aucune arme à feu. La troupe de gosses ne souhaite pas reculer devant le danger qui se présente devant eux. Ils refoulent leurs peurs et observent attentivement le mercenaire et la chevalière.
Tout à coup, deux mômes perdent patience et foncent sur la jeune femme. Ils crient à pleins poumons pour se donner du courage. Le premier effectue des mouvements horizontaux pour toucher la détective. Les yeux du gamin expriment le doute, la peur de devoir commettre une chose effroyable : un homicide. Fort heureusement, le petiot n’y arrive pas car il reçoit un croche patte de la part de Risa. Le garçon tombe puis recule à quatre pattes pour fuir l’affrontement. Le deuxième qui a tout aussi la frousse que le premier gosse, ferme ses yeux et lance son marteau de toutes ses forces, comme le ferait un dieu de la mythologie nordique. L’objet arrive à très grande vitesse mais ne touche pas Risa. Cette dernière venait de pivoter à gauche pour éviter le projectile. Malheureusement, l’arme termine sa course sur le visage d’un autre gamin qui fonçait tête baissée sur Martin. La victime se met à pleurer, à se plaindre de douleurs. Ce mioche va devoir trouver un médecin rapidement car sa vie est à présent en danger. La lame de Drake coupe les bretelles du pantalon du détenteur du marteau. La détective lui donne ensuite un violent coup de pied à son derrière pour le faire dégager de cet affrontement.
« Vous êtes au courant my dear, que votre coup de feu va alerter les forces de l’ordre. » annonce Risa à Martin. (Elle sent subitement son ouïe revenir et les acouphènes se dissiper.) « Les policiers de ce pays sont plus bêtes que ceux de Scotland Yard. Ils nous accuseront d’avoir violenté ses pauvres enfants. Mais si vous avez une autre idée lumineuse, allez-y je vous écoute. »
De justesse, Holmes contre avec l’acier de sa lame, une barre en métal d’un adolescent. Elle le repousse avec un bon coup de pied dans les côtes. Ce dernier perd équilibre et tombe sur trois de ses amis. Pour faire simple, un petit strike comme au bowling. Le cœur de la jeune femme qui tient à peine debout à cause de son ex-mari, manque un battement lorsqu’un caillou assez impressionnant, frôle de quelques centimètres le nez fin de la détective. Heureusement elle n’en possède pas un grand sinon ça aurait été le drame. Holmes aurait aimé redonner la pierre à son émetteur mais son côté chevaleresque l’en empêche. Elle se met juste à pester une nouvelle fois en maudissant ces gosses. Risa espère que Flora ne sera pas comme ça quand elle grandira. Ceux qui manquent à ces petits gars, c’est une bonne éducation et comme d’habitude les parents ne sont jamais là quand il faut. En fait, Holmes est en train de s’autocritiquer sans vraiment le vouloir. La jeune femme fait partie de ces mauvais parents. Tout comme son vrai père et sa vraie mère biologique. Elle chasse ces pensées pour se concentrer sur le moment présent. L’épéiste fronce ses sourcils et se rend compte d’une chose : son palais mental est enfin accessible. Sans tarder, Drake ferme ses paupières et se laisse guider dans son immense cerveau. Son ouïe lui indique la position de Martin et de certains morveux qui foncent dans sa direction. Un schéma se construit dans son esprit à une vitesse éblouissante. Elle puise dans son don naturel que lui ont donné ses véritables parents. Doucement, la jeune femme ouvre les yeux et visualise les mouvements à effectuer dans quelques secondes pour ralentir les gosses qui foncent sur elle.
Risa rengaine sa rapière et attrape une barre de fer sur le sol. Elle le fait tourner entre ses doigts comme une majorette puis contre l’attaque du premier opposant. Un jeune adolescent frôlant les dix-sept ans et manquant déjà de quelques dents. Sa force est retourné contre lui-même à cause de son opposante. Il manque de chuter mais est rattrapé par Risa grâce à son col. La détective le retourne et enroule son bras autour de son cou. L’ado manque d’air et suffoque. Mais le pire reste à venir pour lui, car il sert de bouclier pour le chien de la Reine. Grâce à ce petit stratagème, les morveux qui font face à Drake s’arrêtent de peur de toucher le collègue de rue.
« Aucune pitié pour ces deux connards. » hurle le chef de gang. « Ils ont cassé la gueule à mon petit frère donc on va faire pareil. »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: There is nothing new under the sun Lun 15 Juil - 15:01
There is nothing new under the sun
With Angus Morganach
Desserrant légèrement son emprise sur le gamin, Risa lui permet de reprendre sa respiration. Le chien de garde ne bronche pas d’un sourcil et est prête à passer au niveau suivant si la situation se complique encore plus. De son poing gauche, elle donne un coup dans les côtes du jeune homme pour l’inciter à ne plus bouger. Risa ne rigole plus et toute cette pagaille lui fait perdre un temps précieux. Si ce Martin connaît réellement la localisation de Seth Moriarty, Holmes compte lui faire cracher le morceau afin d’assouvir sa vengeance qui dure depuis longtemps. Ces pensées qui tournent autour de son ex-mari, entraînent de nouveau de la colère envers Risa. Sans s’en rendre compte, son étreinte s’amplifie et le môme suffoque atrocement. Pour lui, sa fin est proche si la détective ne cesse pas tout de suite son action. Fort heureusement, elle se ressaisit et le garçon reprend difficilement sa respiration.
Angus se place près de Holmes et jette brutalement la victime du marteau sur le sol. Il dirige le canon de son arme sur le crâne de l’otage et ne dit pas un mot. Le type n’a pas besoin de parler car son geste est clair et formel. Si cette situation continue, il y aura un mort, voire plusieurs.
« J’ai dit, aucune pitié les gars !! » hurle le chef du groupe.
« Vas-tu te taire ?! » reprend Risa énervée et perdant vraiment patience. « Ne vois-tu pas que tes deux amis sont en danger ? Celui qui s’est reçu le marteau n’en a plus pour très longtemps. » Risa émet un rapide diagnostic par un simple coup d’œil sur le môme. « Ses hématomes sur son crâne ne sont guère réjouissants. Si aucun médecin ne lui vient en aide, ton ami est condamné. Tout ça pour une vengeance ou une justice de ton petit frère. »
Dans la petite troupe, beaucoup de jeunes s’inquiétaient sur l’état de leur ami. D’autres déposaient déjà les armes et certains prenaient la fuite. Risa constatait que les mains du leader tremblaient énormément. Cela ne reflétait aucunement de la colère ou de la rage mais plutôt de la frayeur. A son visage, l’inquiétude s’y lisait. Pourtant, la détective ressentait comme une lutte interne dans ce garçon. S’il souhaitait encore se battre, alors ce serait vraiment le dernier des crétins. Holmes espère qu’il ne prendra pas cette décision. Si jamais c’est le cas, les aveugles du gang le suivront et Angus mettra sans doute fin à la vie du blessé. Drake réfléchissait donc à une solution pour éviter ce drame. Son palais mental surchauffait, ses neurones travaillaient dur et puis au final, une idée vint traverser son esprit.
Repoussant le gamin d’un coup bon coup pied aux fesses, Risa attrape une bourse d’argent et le jette aux pieds du leader. A l’intérieur se trouve une somme monstrueuse qui pourra payer les soins pour le gamin.
« Ton petit frère voulait me voler mon argent. Considère qu’il a réussi et mettons fin à ce jeu d’enfant. Dans ce petit sac, tu auras l’argent nécessaire pour soigner ton ami. Mâchoire cassée, nez en miettes, j’espère que votre ami s’en sortira et que ça vous donnera une bonne leçon. Je me chargerais de distraire la police qui ne devrait pas tarder à arriver. Je dirais dans cinq minutes maximums. »
Cherchant avec hâte dans les poches de son manteau, Risa finit par trouver une toute dernière cigarette et une allumette. Lorsque la flamme de l’objet grille le bout de sa drogue, les lèvres de la femme attrapent d’office la cigarette pour commencer à consommer sa nicotine. Une bonne dose pour enlever le stress et se remettre les idées en place. La détective ne s’occupe plus des gamins qui ont décidé de sauver leur ami, leur frère. Demain, elle aura oublié leurs petites bouilles pour faire de la place dans son cerveau. Néanmoins, Holmes garde un petit œil sur Angus. Si l’homme décide de partir, Drake utilisera ses compétences acquises au service de la Reine pour obtenir les informations qu’elle recherche. Au diable de livrer ce criminel à la justice. La Reine peut aller se faire cuire un œuf et brayer ses ordres ailleurs. Aujourd’hui, comme demain, Risa avance pour se venger.
« Je vous laisserais partir à une seule condition. » menace d’un ton glacial et inhabituel Risa. Elle expire la fumée de ses poumons et reprend une autre bouffée. « Je veux savoir où se trouve Seth Moriarty. Si vous me le dites, je vous effacerais de ma mémoire et je ne chercherais pas à vous retrouver. Sur quatre-vingts-cinq pourcents je pense connaître votre véritable identité à cause de votre accoutrement, votre physique, ce que vous transportez, votre façon d’agir, la manière de vous battre et votre sens de réflexion. » Risa tapote sa tempe droite avec son index et sourit faiblement à l’homme. « Tel est mon fardeau, je vois absolument tout ! »
En attendant sa réponse qui sera sans doute très courte et peu expressive, la détective termine sa cigarette et jette le mégot sur le sol. Plaçant ses mains dans les poches, elle fixe le ciel annonciateur d’un futur orage. Bientôt elle va devoir se changer pour gérer une autre affaire beaucoup plus compliquée.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Keisa Kyoko Admin
Messages : 1701 Date d'inscription : 03/03/2012 Age : 30
Sujet: Re: There is nothing new under the sun Lun 5 Aoû - 12:20
There is nothing new under the sun
With Angus Morganach
La détective n’a pas rêvé ce jour là où elle s’est rendue dans la clinique Duchateau. La jeune femme a bel et bien vu son ex-mari dans les rues. Comme le dit le mercenaire, Seth Moriarty est ici, à Paris. Sa vengeance va enfin être terminée. Il lui suffit de le trouver et de le tuer. De commettre son premier homicide pour se débarrasser de ce désespoir qui est en train de la tuer doucement. Mais est-ce que la Holmes est vraiment capable de réaliser une telle chose ? Oui bien sûr que c’est dans ses cordes. Ou peut-être pas au final, car quand on tue une personne, la vie se met bizarrement à changer. Risa va devenir une criminelle, une chose qu’elle a toujours combattue. Pourtant, son cœur désire de mettre un terme à Moriarty. Si ce dernier respire toujours, Flora est en danger. Sa petite rose…son petit amour qui n’a pourtant jamais connu la chaleur de sa mère. Tout ça à cause de Seth et de cette Congrégation de l’Ombre.
« Merci… » fit-elle à l’homme d’une voix assez faible.
La détective n’ose même plus regarder Angus Morganach alias Martin. La honte tourne autour de Holmes de devoir menacer ou plutôt d’implorer à un type de son espèce une information cruciale pour un simple règlement de comptes entre couples. Alors, la blonde se met dos à Angus et entame un premier pas pour commencer à fuir. Comme elle l’a toujours fait envers ses responsabilités de mère et d’Exorciste. Son regard est à présent camouflé sous la frange de ses cheveux, son visage est impassible et ses mains tremblent comme des feuilles. Son cerveau réfléchit déjà à d’innombrables possibilités de cachette pour Moriarty. Son esprit efface progressivement sa rencontre avec le mercenaire en se fichant catégoriquement que ce dernier vient de se mettre en danger, pour avoir mentionné l’identité et le lieu de son client.
Risa quitte la ruelle tout en enlevant le manteau, l’écharpe et le chapeau qu’elle a volés précédemment, dévoilant son accoutrement de chevalier de la Reine. Elle remet correctement son ceinturon et essuie le sang qui se trouve sur sa rapière. La demoiselle effectue quelques moulinets puis la glisse dans le fourreau en provoquant un léger bruit métallique.
Les forces de l’ordre passent devant Risa qui ne prennent même pas le temps de s’arrêter pour lui demander des renseignements. Ils foncent tête baissée en ignorant ce qui se passe. Des incompétents comme ceux de Scotland Yard. La détective se retourne pour les voir s’engouffrer dans les ruelles, un des hommes perd sa matraque sur le sol et s’arrête pour la ramasser. Il n’est même pas attendu par ses collègues et Risa lève ses yeux au ciel en se demandant si ce sont vraiment des policiers.
De sa poche elle attrape la lettre de John Silver son fidèle majordome. Elle ouvre l’enveloppe et commence à lire la lettre en appuyant son dos contre le mur de la ruelle.
« La petite Flora grandit de jour en jour. Elle commence à vous ressembler, dont son petit nez et ses yeux d’un bleu époustouflant. Malheureusement, Flora me demande sans arrêt où vous vous trouvez. Vous lui manquez et il serait peut-être tant de revenir au manoir pour devenir la mère que Flora attend depuis trois ans. Ce petit trésor vous permettrait de combattre ce désespoir qui habite en vous. Rien que de voir son magnifique sourire apaise légèrement mon inquiétude sur votre absence prolongée. Je vous en prie Risa, la vengeance ne vous mènera à aucun salut. Ne devenez pas ce que vous avez juré de combattre.
John Silver »
Caressant la lettre du bout de ses doigts, Risa retient ses larmes qui souhaitent à nouveau s’échapper. Elle replie soigneusement la lettre, la range dans sa poche puis enfile sa capuche. C’est alors que Drake se met à chantonner la musique de sa mère tout en retournant à ses appartements.
♪Beware, beware the daugher ringing the thruths. Beware, i heard him search. His words carried under this stormy rain. As he sank beneath the tide. ♪
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: There is nothing new under the sun
There is nothing new under the sun
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum