Black Iruka
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 Panique en clinique !

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Keisa Kyoko
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MessageSujet: Panique en clinique !   Panique en clinique ! EmptyMar 24 Juil - 12:30

Panique en clinique !

♦La sorcière tombe malade.♦

Risa FT. Soren & Eugénie
▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲

Debout devant une fenêtre de ta chambre, tu observais le champ de fleurs qui était une partie de ton jardin privé. Tes yeux émeraudes rivés sur un oiseau chantonnant dans les diverses plantes de ton jardin, émettait une douce mélodie qui te caressait l’ouïe. Bras croisés en dessous de ta poitrine, posture assez droite, cheveux bien coiffés comme à ton habitude, tu n’émettais aucun son. En fait si, un seul. Le bruit de ton souffle pour évacuer la fumée de ta cigarette. Justes près de la fenêtre se trouvaient plus de trois cigarettes écrasées et complètement terminées. Pour plus d’informations, tu venais de les fumer en moins d’une heure tout en continuant de regarder ton jardin de fleurs à l’intérieur de ton manoir. Tu venais de commencer à fumer quelques jours après le départ de Morgan, l’homme que tu aimais par-dessus tout. Il avait fui en hurlant de colère qu’avoir un enfant était la pire chose qu’il lui soit arrivé d’obtenir dans sa vie. Surtout une fille. Tu devais être aveugle en tombant amoureuse de ce type. Les seules choses à quoi tu penses en ce moment seraient les meilleurs moyens de le torturer puis de le tuer. Ton visage était fatigué entre de la colère et le manque de sommeil. John, ton majordome s’inquiétait beaucoup sur ton état. Surtout lorsque tu venais de commencer à fumer. Finalement, ton cœur aurait pu pencher sur un homme de la même trempe que ton majordome.

On toque subitement à la porte ce qui te fait revenir sur Terre. Sans te retourner tu autorises la personne à entrer dans ta chambre. Ce n’est nul autre que ton fidèle domestique.

« Madame, commence doucement John en s’inclinant. Puis-je vous conseiller d’arrêter de fumer ? Cette chose est inutile, elle ne fait que détruire votre santé. Dois-je vous rappeler que votre père a dû arrêter à cause de sa santé qui se dégradait ? »

Enlevant ta cigarette, tu retournes légèrement ton visage pour lui exprimer un doux sourire.

Tu te réveilles enfin à la réalité, de plus tu sens une petite douleur aux fesses. La lumière du jour te donne une visibilité très mauvaise. Tu clignes plusieurs fois des yeux pour tenter de retrouver une visibilité assez propre. Tu comprends ensuite d’où provient ton petit mal de fesses. Depuis cette nuit tu es assise dans le coin d’une rue. Habillée de la tête aux pieds avec des vêtements en piteux état. Tu as une excuse pour ton accoutrement ridicule. Tu ressembles à un sans abri pour pouvoir enquêter. Cette fois ce n’est ni pour aider la Police, ni pour l’Ordre Noir. Tu règles en ce moment une histoire personnelle. Autant expliquer en détail.

Tu as reçu une lettre par un Traqueur écrit des mains de ton majordome. Il aurait eu des échos, des rumeurs que ton ancien époux serait dans les parages à Paris. À cet instant tu avais sauté dans le premier train pour tenter de le retrouver. Tu ne comptes pas te jeter à bras ouverts en le voyant. Tu ne sais même pas pourquoi tu souhaites le revoir. C’est juste ton instinct qui te dicte quoi faire. Cependant, ton instinct se trompe très peu.  L’idée de le faire souffrir, de le torturer vint à ton esprit, mais tu ne cèdes pas à tes pensées noires.

À ton allure crasseuse, peu de personnes pourraient te reconnaître. Tu as soigneusement camouflé ta tignasse blonde pour éviter de te faire repérer. Quant à ton nez, tu l’as gentiment maquillé pour te rendre méconnaissable. Cette technique tu l’as apprise pendant ton service au côté de la Reine Victoria. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as pu arrêter des voyous grâce à ce stratagème. Tu t’en réjouis toujours et tu tentes de t’améliorer pour être beaucoup plus parfaite. Le plus difficile est de changer ta voix. C’est pour ça que tu parles très peu quand tu es sous couverture. Mais évitons d’aller trop loin dans ce sujet. Tu reprends tes esprits en éternuant soudainement. Par la barbe de Merlin ! Voilà que tu éternues une deuxième fois puis une troisième. Tu as dû attraper froid pendant la nuit. En plus tu remarques seulement maintenant que tu mal à la gorge.  Cela ne va pas arranger ta petite enquête…

Avec un hiver aussi rude, il faudrait être taré pour dormir dehors. C’est en pensant à ton ex-époux que tu ne fais absolument pas attention à ces petits détails fâcheux qui peuvent nuire à ta santé. Au diable tes soucis, tu dois continuer à chercher ce Morgan. Ton cœur te pince quand tu évoques son nom dans ta conscience. Ton petit cœur ne semble pas encore cicatrisé sur cette rupture soudaine. En enlevant ton côté drama, tu pourrais être une femme avec beaucoup de charisme voir même être resplendissante. Mais Dieu souhaite jouer avec toi visiblement.

C’est en éternuant une énième fois que tu prends conscience que tu dois trouver une solution sur ce petit rhume. Tu attrapes une cigarette de l’une de tes poches pour commencer à savourer cette petite drogue. Le tabac te fera penser à autre chose. Inspirant une grande bouffée, ton magnifique cerveau comme tu le dis si-bien en demande une nouvelle bouffée. Néanmoins la fumée n’est pas douce pour ta gorge irritée. Échappant un rictus, tu écrases ta cigarette pour chercher un médecin. À ton passage dans les ruelles, chaque citoyen s’écarte à cause de ton accoutrement. Une vraie SDF. Si tu étais vraiment ce type de personnages, tu en profiterais pour voler dans les poches des gens. Ce serait tellement simple de le faire. La plupart des individus ne calculent personne en parcourant les rues de Paris. Excepté les personnes sur leur passage.

Après quelques minutes de marche, tu tombes sur l’endroit que tu cherchais. La Clinique Duchateau. Tu as entendu dire que c’est une bonne clinique pour traiter pas mal de problèmes de santé. Tu espères que ces rumeurs sont vraies. Tu aperçois une dame âgée entrer dans le bâtiment. Tu aurais voulu lui ouvrir la porte comme le ferait un gentleman, mais de ta distance à la sienne, c’est beaucoup trop loin. Soupirant doucement, tu fixes ton reflet dans la vitre d’une boutique. Tu devrais te changer pour être plus présentable mais tes affaires sont restées à un hôtel où tu loges. Te grattant la joue droite avec ton index, un sentiment de honte émane de toi. En tant que chevalier c’est très malpoli de te présenter ainsi. Tant pis, tu dois faire avec. Emboîtant le pas, tu entres à ton tour dans la clinique.

« M’sieur dame, commences-tu en ayant du mal à camoufler ton son de voix naturel tout en frottant tes mains gantées de mitaine de laine pour tenter de te réchauffer. Il fait bien froid dehors t’rouvez pas ? S’cusez-moi ma p’tite dame, j’espère ne pas vous avoir coupé la parole ! »

Tes iris vertes analysent soudainement les deux personnes en face de toi. Un jeune adolescent avec une tranche d’âge de quinze à vingt ans. Son visage est si jeune qu’il pourrait même ne pas correspondre à ta tranche d’âge. Le sourire sur son visage t’intrigue un peu. Est-ce la passion de ce job qui le rend si heureux ?
Quant à la vieille dame, tu as des doutes sur son âge. Tentant de réfléchir un peu plus, tu tousses à nouveau et ton esprit divague un peu. Pour une fois, tu places ta curiosité de côté. D’ailleurs, en tentant d’analyser ces deux personnes, tu n’écoutes même pas ce que la dame vient de dire. Tu secoues donc ta tête pour revenir à la réalité et te concentrer sur le moment présent. Fixant le jeune homme, tu lèves ton index pour te faire remarquer.

« Désolé d’vous interrompre, mais j’ai un p’tin de mal de gorge, j’tousse, j’ai d’la morve au nez et j’éternue souvent. Ajoutes-tu en continuant de jouer parfaitement ton petit jeu de rôles. J’peux pas fumer non plus…c’est grave docteur, j’crois que j’ai maladie grave. J’crois ma vie est fichue. Vous comprenez c’que je dis au moins, docteur ? Mais j’tiens à ce que la dame passe avant moi, son état à l’air plus grave que l’mien. Et je n’ai pas pris rendez-vous. »

Tu poses ton sac au sol où à l’intérieur se trouve ton Innocence. La rapière du nom de Semiramis. Puis tu t’assois dans un coin attendre patiemment. Tu as hâte de pouvoir enlever cet accoutrement ridicule et redevenir Risa Holmes Drake. Mais avec ton ex-époux dans les parages, tu risques de rester discrète pour l’instant.

PS n°1: Des excuses pour le délais sur la réponse.
PS n°2: Je suis malade tout comme Risa, ce qui m'a donné de l'inspiration ~


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Dernière édition par Keisa Kyoko le Jeu 18 Juil - 15:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Panique en clinique !   Panique en clinique ! EmptyDim 4 Nov - 17:44

Panique en clinique !


♦️La sorcière et son éternuement.♦️

Risa FT. Gabrielle.
Un éternuement soudain et un autre par la suite, tu attrapes un morceau de tissu dans l’une de tes poches pour te moucher. Tu ne fais presque aucun bruit et même pas un petit écho de trompette. Ton nez est complètement bouché et c’est très désagréable de respirer par la bouche. Tu as l’impression de manquer d’oxygène. Heureusement, tu es à présent dans la clinique et la température est bien plus chaude. Cependant, tu ne peux pas résister à l’envie de te frotter les bras avec tes mains pour tenter de te réchauffer. Tu es complètement idiote de dormir dans la rue pour pouvoir retrouver la trace de ton ex-époux. Tu as toujours placé ton état de santé de côté et ta vengeance contre Morgan en priorité. C’est un défaut que tu ne peux pas corriger. Ou plutôt que tu ne souhaites pas corriger.

Grâce au ciel, la clinique prenait sans rendez-vous ces derniers temps à cause de l’épidémie. Une bonne nouvelle de la journée. Néanmoins, le jeune homme ne semble pas correspondre à la description physique aux dires des passants de Paris. Sûrement un remplaçant ou un assistant. Ce qui, quelques instants plus tard se relève être exacte sur les paroles du garçon. Il est le second du docteur Duchateau. Peu importe. Tu as juste un rhume. Il peut te guérir, ce n’est pas la mer à boire. Avant que ta manie de juger les gens sur leur apparence arrive, tu te remémores quelques lignes d’un livre que tu as lu récemment. Quel titre porte ce livre déjà ? Ah oui. « Être plus sociable envers son entourage. » Deux petits jours de lecture pour terminer ce petit ouvrage. Néanmoins, tu refuses toujours de t’ouvrir aux gens. La solitude semble être ton meilleur ami.
Tu fermes tes paupières en sentant des picotements au bout de ton nez. Atchoum ! Tu éternues encore. Tu as soudainement honte du petit bruit d’éternuement que tu viens faire. Ressemblant typiquement à un hamster. Soudainement tes joues rougissent légèrement et tu détournes le regard pour fixer le plancher. Non, ils n’ont rien entendu. Impossible d’entendre un éternuement comme ça. Tu espères que c’est le cas. Tu te lèves de ta chaise inconsciemment pour te reculer un peu des deux personnes.

Soupirant, tu remues négativement la tête pour reprendre tes esprits. Tes iris émeraudes se posent délicatement sur ceux du jeune homme. Même si tu souhaites que ton cerveau cesse d’analyser les gens comme s’ils étaient des objets, tu observes du stress, de l’angoisse. C’est ce que ta merveilleuse mémoire suggère après quelques années d’expérience en tant que détective privé de la Reine Victoria.
Plusieurs questions surviennent alors dans ton esprit :

Est-il compétent pour soigner des patients ?

Pourquoi diable ce jeune homme stresse alors qu’il a la charge de la clinique ?

Où se trouve le docteur Duchateau ?

Tu respires un bon coup pour chasser immédiatement les autres questions qui tournent autour de ta tête. Normalement tu aurais rabaissé ce jeune homme à ton plus jeune âge, mais tu es une adulte maintenant. Et qui plus est, une mère. Tu te décides à vouloir le rassurer et l’encourager, seulement la vieille dame qui semble également atteinte de la même maladie que toi, prend la parole en première pour parler de ses symptômes. Tu restes donc silencieuse, écoutant attentivement pour ne pas la déranger. Puis lorsqu’elle termine, tu te rends compte quelques longues secondes plus tard que c’est à tour.

« Ayant dormi dans la rue toute la nuit sans m’en rendre compte d’ailleurs, j’ai fini par attraper ce rhume, racontes-tu calmement. Puis c’est à ce moment que tu oublies de parler comme tu l’as fait avant. Pour rester sous couverture. Tant pis, autant communiquer normalement et arrêter ce jeu stupide. Morgan n’est pas ici. Je ne cesse d’éternuer comme je l’ai dit précédemment. Je pense que ce rhume va par la suite amplifier mon mal de gorge durant quelques jours pour continuer après par boucher encore plus mon nez. Tu grelottes à nouveau et tu soupires. J’ai aussi très froid et un léger mal de tête. »

Tu lui adresses un doux sourire afin de lui montrer que tu as parfaitement confiance en lui. Puis tu penches la tête et plisses tes yeux lorsque ton regard rencontre à nouveau celui du jeune homme. Comme pour essayer de lire en lui. Tu t’approches alors de lui pour ensuite t’apercevoir que tu fais presque sa taille. Il doit te surpasser d’un petit centimètre. Tu poses alors tes mains sur ses épaules tout en continuant à lui sourire tendrement, comme tu le faisais dans le passé avec ta petite Flora.

« Je m’excuse pour cette impolitesse jeune homme, dis-tu d’une manière douce. Je pense que cette dame et moi-même avons pleinement confiance en vous. Que vous soyez le second du Docteur Duchateau, ne change rien. De ce que je remarque, vous avez la charge de cette clinique non ? Alors vous êtes compétent pour nous aider à guérir. Ce ne sont pas des rhumes qui vont vous arrêter. Ne reculer pas devant cet obstacle, Docteur. »

Tu te recules après ton petit discourt qui, tu l’espères, soit encourageant. Puis, un éternuement de hamster survient et d’instinct tu te tournes pour cacher ta petite honte. Tu t’assieds ensuite près de la vieille dame qui vient à présent de se présenter.

« Je suis Mademoiselle Drake. Risa Holmes Drake, ajoutes-tu en posant ton sac près de tes pieds. Je suis sincèrement désolée pour mon mauvais français qui laisse à désirer. »

Plaçant ton écharpe au niveau de tes lèvres pour avoir plus chaud, tu orientes ton attention sur une fenêtre de la clinique donnant sur l’extérieur. Tu as peu de chances de retrouver ton ex-époux. Ce n’est pas espérant regarder la rue de dehors que tu peux miraculeusement l’apercevoir. Tu échappes alors un soupir désespéré cachant ta colère qui sommeille en toi depuis quelques années.

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MessageSujet: Re: Panique en clinique !   Panique en clinique ! EmptyVen 1 Mar - 9:43

Panique en clinique !
Soren Duchateau & Eugénie Taffard

   

   

Toujours debout, dos tourné au prétendu docteur et la vielle mamie, tu ne t’occupes plus vraiment d’eux. Tes pensées sont tournées sur les gens empruntant la ruelle où est installée la clinique Duchateau. Enfuissant ton visage dans ton écharpe en laine bordée d’une couleur rubis pour qu’il soit le plus au chaud, tu te mets à tousser deux trois fois avec une toux assez grasse par-dessus le marché. Et puis ce nez bouché est un véritable calvaire. De toutes les maladies que tu as pu souffrir, la fièvre est ta pire ennemie. De plus tu as énormément envie de fumer mais allumer une cigarette en compagnie de ces deux charmantes personnes n’est pas très respectueux pour une chevalière de la Reine Victoria. Tu t’imagines en train d’en fumer une et de ressentir tout ce petit bonheur que peut procurer cette drogue. Ton cerveau quémande en ce moment cette nicotine à tel point qu’un petit mal de tête se fait ressentir. Puis, l’attendu arrive subitement devant tes yeux, oubliant la question du petit Soren envers Madame Taffard à propos de relever sa manche pour vérifier la pression artérielle. Non loin de la ruelle tu remarques un individu qui ne t’es pas du tout inconnu. Sortant d’un magasin avec grâce et élégance. Portant un style typiquement anglais, gentleman, noble, tes iris émettent alors une incroyable once de haine. Tu n’en crois pas tes yeux. Cet homme abordant une chevelure blond dorée, des iris parfois se rapprochant d’un mélange entre le rouge et le marron, et ce sourire qui ne t’es pas du tout inconnu. Morgan !

Attrapant la poignée de la porte, tu restes statique en constatant qu’il n’est pas du tout seul. Deux personnes l’accompagnent. Un des deux lui ressemble beaucoup mais en plus jeune et l’autre détient un physique que peut avoir un militaire. Tu serres les dents à te mordre la langue. Tu es à présent méconnaissable. Ta rage suivie de ta haine et de ta colère sont à une limite d’exploser. Puis, tu sursautes lorsque Soren te pose une question. Tu t’apprêtais à l’envoyer balader puis à sortir de cette clinique pour régler tes comptes avec l’homme qui a détruit ton cœur. Tu respires un bon coup pour chasser toutes ces mauvaises pulsions pour finir avec un éternuement d’hamster. Voilà. Risa est de retour pour ne pas jouer un mauvais tour.

« Voyez-vous my dear, commences-tu en te retournant avec un merveilleux sourire narcissique, je travaille actuellement sur une affaire qui n’a aucun rapport dans votre domaine de médecine pharmaceutique. Autant vous expliquez, je suis la seule détec… »

Tu n’as pas le temps de terminer ta phrase que la porte de la clinique s’ouvre violemment. Tu fermes les yeux à cause des paroles violentes et incohérentes de deux hommes. Tes narines sentent immédiatement l’alcool qui émane de l’haleine de ces poivrots. Tu t’apprêtes à te retourner pour les dévisager mais tu manques de te faire bousculer par le premier type. Il soulève le pauvre petit Soren très facilement. Tu scrutes instinctivement les mains impressionnantes de cet alcoolo. Cet individu est agriculteur grâce à plusieurs éléments. La cornée sur ses mains à la suite de l’usage quotidien d’outil comme des pelles, râteaux, etc. De la terre se trouve encore sous ses ongles et il y a quelques traces encore présente sur quelques doigts. Ne parlons pas de l’odeur du foin camouflée par celui de l’alcool.

Tu lèves une de tes jambes pour esquiver une poule, oui cet oiseau qui doit peut-être servir d’animal de compagnie pour ces deux idiots. Tu restes bouche bée en apercevant l’excrément de cette bestiole emplumée sur une des chausses de cette pauvre dame. De ce fait, tu sors un mouchoir propre de ta poche pour essuyer ce que tu viens de voir sur la chaussure de la mamie tout en recevant un ordre de cette dernière qui te fais sourire.

« Yes my lady, marmonnes-tu en guise de réponse à Eugénie tout en rendant à nouveau propre le soulier de la dame. »

Tu te redresses rapidement pour te rapprocher de l’agriculteur. Tu introduis ton mouchoir dans l’une des poches du poivrot. Croisant les bras, tu tiens ton menton tout en réfléchissant à une méthode de secourir ce pauvre jeune homme. Soupirant, tu attrapes l’auriculaire de la main droite du type pour commencer à le tordre.

« Veuillez me pardonner pour cette intervention mon bon monsieur, dis-tu au poivrot. On m’a appris qu’il faut toujours attendre son tour pour consulter un médecin. Vous faites preuve d’une terrible impolitesse qui me blesse affreusement. Tu fronces les sourcils tout en regardant l’agriculteur de haut. L’odeur d’alcool que vous dégagez provient sans aucun doute du bar en bas de la rue. J’arrive même à découvrir quel type de boisson vous venez de prendre. En effet, je sens une très faible odeur de cerise. Un seul bar de tout Paris fabrique cette drôle de bière aux arômes de cerise. Je me demande d’ailleurs comment vous avez réussi à payer cette boisson plus chère que les autres. Laisser moi deviner, en volant peut-être ? Simple déduction suite au nombre alarmant de vols dans cette grande capitale. Tu poses ta main sur les lèvres de l’homme pour lui dire de se taire tout en tordant encore un peu plus le doigt du type. Vous allez gentiment… Tu te remets à éternuer comme un hamster perdant sans doute toute crédibilité. Je disais que vous allez gentiment décuver ailleurs que dans cette clinique avec votre frère et votre poule sinon je vous emmène à ces incompétents de la police. »

Faisant reculer Soren, tu te places devant lui comme bouclier. Tenant fermement la poignée de ta rapière accrochée comme à son habitude sur ta ceinture. Sauf que tu oublies que ton arme est soigneusement cachée dans ton sac près d’Eugénie. Tu laisses échapper une légère grimace de surprise en fixant ton sac. Tu espères que les deux types ne vont pas engager une discussion musclée sinon tu penses recevoir quelques hématomes au vu de ton état de santé.

   
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MessageSujet: Re: Panique en clinique !   Panique en clinique ! EmptyMar 25 Juin - 9:56

Panique en clinique !
Soren Duchateau & Eugénie Taffard

   

   

La situation venait de se calmer dans la clinique Duchateau grâce à l’intervention d’Eugénie et surtout de Soren. La détective n’avait pas fait grand-chose à part secourir le pauvre médecin des mains de l’ivrogne.
Remettant son écharpe correctement après ce petit moment d’actions, Risa s’assoit sur une chaise un peu en retrait du groupe pour calmer le rythme cardiaque de son petit cœur meurtrit ainsi que son stress et son adrénaline. Eternuant comme un hamster par-dessus le marché, la femme croise ses bras sous sa poitrine et se laisse tomber dans son précieux palais mental. Lorsqu’elle ferme les paupières et qu’elle les ouvre quelques secondes plus tard, Holmes se retrouve maintenant dans une immense bibliothèque créée par sa propre imagination. Elle se lève de son fauteuil et se met à chercher un livre dans plusieurs étagères.
Au final, après plusieurs minutes, Risa dépose sur une longue table en bois près d’une cheminée, tout un tas de livres. Chaque bouquin représente une partie des souvenirs de la blonde.
Le premier porte le titre du journal de cette journée froide et humide. La détective le regarde quelques secondes puis le jette dans le feu de la cheminée. Elle répète le même numéro sur pas mal d’illustrations. Puis, elle s’arrête sur un livre en particulier qui porte le titre de : Gabrielle Rousseau.
Après plusieurs longues secondes d’hésitation, la jeune femme décide de conserver le livre sur le côté de la table. C’est d’ailleurs le seul qu’elle gardera de sa pile. Ce petit temps passé entre la frontière de la France à l’Allemagne en compagnie de cette jolie rouquine était un bon moment. Au fond de Risa, elle souhaite pourquoi pas retrouver cette personne pour discuter une nouvelle fois en prenant un bon thé.
Soupirant longuement, la détective range soigneusement le bouquin dans une étagère pour ensuite retourner à la réalité.

A peine cinq minutes venaient de s’écouler depuis son absence dans son monde imaginaire. Drake reprend lentement ses affaires qu’elle avait déposées un peu plus loin. L’Anglaise dévoile sa rapière et l’attache autour de sa taille. La chevalière, qui semble à présent pressée, se rapproche d’un bureau et saisit une feuille et un stylo sans demander la permission. Elle n’éprouve aucune gêne.

« Je me permets de vous dérober une petite feuille. » dit-elle au médecin. (Risa se met à écrire les indications que lui avait données Soren pour soigner son vilain rhume.) « Je vous remercie pour vos précieux conseils, docteur. Je ne vous dérange pas plus longtemps, j’irai chercher les médicaments en ville. »

Rangeant soigneusement le bout de papier dans l’une de ses poches, la détective tapote le crâne des deux perturbateurs en leur adressant en même temps un sourire mauvais.

« Messieurs. » commence-t-elle d’un ton sévère et menaçant. « Je compte sur vous pour être sage comme des images. Ce petit médecin débutant pourra soigner vos vilaines blessures sans problème. Il est passionné par son métier et très attentif envers ses clients. Cependant, si j’entends la moindre rumeur qui stipule que vous avez violenté, insulté ce jeune homme et cette vieille dame, je vous chercherais, je vous trouverais, et je vous mettrais au trou. Pour le restant de votre vie. »

Ensuite, Risa s’incline d’une manière chevaleresque devant Soren.

« Merci de vos services my dear. » reprend Risa en lui souriant chaleureusement. (Elle ouvre la main du jeune homme pour y déposer une bonne somme d’argent qui est sûrement trop grande pour une simple consultation.) « Je peux vous affirmer que si vous continuez à vous occuper de vos patients comme vous le faites, vous serez très vite un très bon médecin. Le gérant de cette clinique, Henry je crois, d’après le portrait qui est sur le bureau, sera très fier de vous. »

Après avoir terminé avec les trois hommes, la demoiselle se met à genoux devant Eugénie. Une coutume de chevalier qui reste profondément ancrée dans la peau de l’anglaise.

« J’ai été ravi de vous rencontrer Lady Taffard. » avoue sincèrement Drake. « Je vous souhaite un bon rétablissement. » (Elle se tourne sur les deux frères et fronce les sourcils.) « Vous me ferez le plaisir de vous excuser de l’impolitesse que vous avez fait preuve tout à l’heure devant Lady Taffart et Mister Duchateau. Sinon, vous savez ce qui peut arriver. N’est-ce pas ? »

Enfilant son manteau qui lui sert de couverture pour sa filature, Holmes ouvre ensuite la porte de la clinique. Elle s’arrête à la sortie puis se retourne pour revoir une dernière fois Soren et Eugénie. D’un léger sourire, l’Anglaise incline sa tête en guise de salutation et quitte l’établissement.

A présent, son objectif est clair. Seth se trouve à Paris. Il est temps de réellement jouer au chat et à la souris. Mais tout d’abord, Risa compte se rendre à une pharmacie la plus proche pour se soigner.


   
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